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06 février 2011

l'amour à volo

cette semaine, je vais rester sur cette thématique : l'amour... voilà une sacrée déclaration comme j'aurais aimé qu'on m'en fasse une...

(merci Jean-Luc...)

"Mémé" Roni

je tiens à vous montrer cette planche trouvée sur le site du Monde, réalisée par Guillaume Long...

d'autant que "l'autre jour, alors que je sortais de chez moi, je me suis aperçue que j'avais perdu ma mémé"...

petit hommage à elle...

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merci Guillaume...

ça peut pas faire de mal...

je suis fan de cette émission qui passe sur France Inter le samedi de 18h05 à 19h00, et qui est d'une émotion et d'une profondeur qui me transportent...

la thématique d'hier était très belle.

je vous invite à aller l'écouter : L'amour

"Qu'est-ce que l'amour ? Vaste question qui a occupé nombre d'écrivains... Aujourd'hui, revenons sur quelques-unes des plus belles pages littéraires ayant pour thème le sentiment amoureux, en compagnie de la comédienne Elsa Lepoivre.

A travers des extraits de romans, mais aussi des poèmes, parcourons les moments clefs d'une relation, de la rencontre à la rupture, en passant par la déclaration ou encore le mariage..."

Avec des extraits de :

Mémoire d'une jeune fille rangée, Simone de

Beauvoir, éd. Gallimard (1958), coll. "Folio"

La Mort à Venise, Thomas Mann (1912), éd.

Livre de poche

Fragment d'un discours amoureux, Roland

Barthes, éd. "Seuil", coll. "Tel Quel"

L'écume des jours, Boris Vian (1947), éd.

Livre de poche

Poèmes à Lou, Guillaume Apollinaire, éd.

Gallimard

Anna Karénine, Léon Tolstoï, éd. Gallimard,

coll. "Folio", traduit du russe par Sylvie Luneau

et Henri Mongault

Le lit défait, Françoise Sagan, éd. Stock

L'éducation sentimentale, Gustave Flaubert,

éd. Gallimard, coll. "Folio Classique"

 

04 février 2011

Bambi-duo

deux pour le prix d'un, ma 'tite dame, ce mois-ci, dans Bambi :

Bambi-hiver.jpg

et en cadeau :

Bambi-maman.jpg

 

illustrations Nancy Delvaux

 

 

 

vois !

avec mon tiloulou on a "craqué" sur ce dinosaure de la chanson... ne nous demandez pas pourquoi mais le "vois" qui débute la chanson, ça a scotché mon tiloulou !

et surtout la nonchalance naturelle de pouvoir dire "tiens, on s'ennuyait alors bon on t'appelle, ça va ?"...

belle évolution de la gente masculine... enfin j'espère !

01 février 2011

en pile...

en ce moment, les propositions papillonnent, vont et viennent, j'écris, je m'amuse, je ne me lasse pas...

et je trouve cette illustration de Mila Marquis très à-propos...

alors je vous la glisse, histoire de partager...

Baru

je l'ai entendu l'autre jour à la radio, car il présidait le 38e festival d'Angoulème... j'ai bien aimé ce type...

alors voilà, je vous le présente (enfin, c'est Stéphane Jarno qui vous le présente):

Baru

« J'ai horreur de rester enfermé dans mon atelier.Dès que je termine un album, je me consacre à ne rien faire ; je me balade, j'observe les gens, j'écoute ce qu'ils disent, comment ils parlent, j'étudie les décors, car les comportements sont largement conditionnés par l'environnement... Je suis un dessinateur de rue, c'est là que je me recharge. »Pionnier de la BD réaliste et sociale en France, Baru préside l'édition 2011 du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême. Un honneur que cet homme de 63 ans vit comme à son habitude, partagé. D'un côté il y a le sentiment d'être enfin reconnu et accepté par ses pairs. De l'autre, l'obligation de « faire le cake devant les journalistes », de se plier aux usages de la fonction, bref de « composer », un mot pour lequel il a peu d'estime. S'il a ouvert la voie aux Davodeau, Larcenet et autres auteurs qui explorent avec succès la veine sociale et le combat ordinaire, Baru n'appartient pourtant à aucune famille, coterie ou chapelle du neuvième art. Un « splendide isolement » qui doit autant au peu de goût de ce Lorrain installé dans la banlieue de Nancy pour les pince-fesses parisiens qu'à son éternel sentiment d'illégitimité.

Fils d'un ouvrier métallurgiste italien, Hervé Baruléa, dit Baru, grandit à Villerupt, la plus « italienne » des cités ouvrières lorraines, à l'ombre des terrils et des hauts fourneaux. Sauf qu'à 14 ans, il ne quitte pas l'école pour l'usine, comme la plupart des ses camarades. Une singularité longtemps vécue comme une tache, une « trahison » de classe et qui explique bien des tiraillements ultérieurs. « Mon père était doué, mais n'a pas eu la possibilité de suivre des études. Alors il les a faites par procuration, à travers ses trois fils. Il ne voulait pas que nous quittions l'usine, mais que nous y travaillions comme ingénieurs. Ce qu'un de mes frères a d'ailleurs fait pendant un temps ; tous les matins, mon père montait les quelques marches qui menaient à l'étage des chefs et venait prendre un café avec lui, c'était sa grande fierté. » Mais Baru, lui, suit un autre chemin. Après des études de mathématiques et de physique, l'aîné de la fratrie prend de plein fouet Mai 68, ses slogans, sa contre-culture et l'immense appel d'air qui l'accompagne. « Je me suis rendu compte que le vrai luxe, pour un fils de prolo, c'était effectivement de ne pas perdre sa vie à la gagner. En même temps je ne pouvais pas m'asseoir sur les sacrifices et les espoirs de mes parents. Alors j'ai choisi assez cyniquement un boulot qui offrait à la fois un statut et beaucoup de temps libre, je suis devenu professeur de gym. »

“Quand j'ai voulu imiter Reiser, j'ai compris 
qu'il était génial et que je ne l'étais pas.”

La BD, Baru y entre par effraction, au début des années 1980. Le déclic se produit avec Hara-Kiri et les dessins de Reiser. Le jeune homme, qui cherche un moyen de donner son avis sur le monde, découvre une forme d'expression percutante, efficace et nécessitant peu de moyens. « Les dessins n'avaient pas l'air bien compliqués, je me suis dit que je pouvais en faire autant. Alors on a créé un petit journal satyrique avec des copains, Le Téméraire. Mais quand j'ai voulu imiter Reiser, j'ai compris qu'il était génial et que je ne l'étais pas. » Trop tard, le prof d'EPS a contracté le virus. Et lorsqu'il découvre les planches de Muñoz et Sampayo, un duo d'auteurs argentins, et « leur façon incroyablement libre de représenter les corps, de triturer l'anatomie des personnages », il change de cap.

Baru a 37 ans lorsque paraît Quéquette Blues, son premier album, en 1984. Couronné par le Grand Prix du festival d'Angoulême, cette histoire au long cours (1) où il raconte le quotidien d'une bande d'ados dans la Lorraine ouvrière de la fin des années 1960, entre bringues, bastons et libido sous le bras, donne le la de toutes ses productions à venir. « Je n'ai pas particulièrement aimé mon enfance et n'en ai pas gardé la nos talgie. Si beaucoup de mes albums s'en inspirent, c'est surtout à titre de témoignage. Avec la fermeture des usines, les cités ouvrières ont disparu et avec elles, tout un pan d'histoire. Je me suis donné comme but de mettre au premier plan, dans tous mes albums, les gens de peu, les classes laborieuses, les oubliés de l'Histoire. » Devoir de mémoire ? En quelque sorte, car si ces albums sont avant tout des fictions, le dessinateur a le souci constant d'y glisser les instantanés d'une époque, un parfum, des expressions, et sans doute pas mal de souvenirs. Mais Baru n'est pas Pagnol, et le portrait qu'il brosse de la vie dans le milieu ouvrier des ­années 1960 n'a rien d'un chromo soviétique à la gloire du prolétariat. Violences, racisme ordinaire, homophobie, vendettas sont au menu, et les protagonistes sont souvent de « pauvres zhéros ». Pourtant, dans ces cités où s'entassent Italiens, ­Polonais, Algériens, Ukrainiens et Kabyles, les enfants jouent ensemble et il n'est pas rare qu'entre voisins on se rende service, qu'on s'épaule, qu'on rigole. Toutes les histoires de Baru ont cette chaleur humaine pour toile de fond ; des ambiances joyeusement tristes, de remuants portraits de groupe, du drame et de la comédie qui font penser au cinéma italien des années 1960-70. Les films de Dino Risi et d'Ettore Scola, Pain et chocolat, de Brusati, I Vitelloni, de Fellini, et bien sûr Rocco et ses frères, de Visconti, font partie du panthéon personnel de l'auteur des Années Spoutnik.

“Quand un de mes personnages 
est immobile, c'est qu'il est mort ! 
L'équilibre parfait, c'est le zéro, le néant,
la fin. La vie est un déséquilibre.”

Mais la BD de Baru est surtout celle du mouvement. De guingois, sur un pied, penchés, ses personnages sont toujours saisis au vol, dans l'action, comme dans une chorégraphie suspendue. « Quand un de mes personnages est immobile, c'est qu'il est mort ! L'équilibre parfait, c'est le zéro, le néant, la fin. La vie est un déséquilibre », clame ce virtuose du cadrage penché, de la contre-plongée et des plans de coupe. Metteur en scène nerveux, Baru excelle dans l'art de heurter les cases, d'impulser du rythme, de faire monter la sauce, puis de retomber sur ses pattes, comme dans un solo de batterie. Bénéficiaires : les scènes de poursuite, de bagarre, les matchs de foot, et plus encore la boxe, qu'il met magnifiquement en images dans l'un de ses plus beaux albums, L'Enragé« La BD n'a pas besoin de vingt-quatre images par seconde pour donner l'illusion de la vie. Il peut y avoir autant de mouvement sur une planche dessinée que dans une séquence de film. Il suffit de faire trébucher le lecteur, de l'entraîner dans le déséquilibre... Les images ont en effet ce pouvoir que les mots n'ont pas, de troubler ceux qui les regardent, de les plonger dans une transe légère. Comme le rock'n'roll quand il ne cherche pas à faire de l'art, elles ont quelque chose de primal, d'archaïque qui ne s'adresse pas à l'intellect mais à une zone du cerveau plus profonde, enfouie entre le cortex et le reptilien, pas tout à fait animal, mais pas loin. » On peut compter sur ce working class hero pour faire partager au jury de ce 38e festival d'Angoulême son goût pour la BD qui tangue et qui roule, le baroque et les émotions brutes.

31 janvier 2011

miam !

elle s'appelle Corinne Chipont-Bornet et elle peint des gourmandises

Macarons La Durée

Les citrons

 

et ça vaut le coup d'aller voir son travail...

slurp !!

welovewords

vous avez été plusieurs à m'en parler, alors je l'ai fait !

j'ai envoyé un début de texte pour le concours Flammarion "soyez mauvais genre"

 

Concours en ligne

 

donc je ne sais pas si ce sont les lecteurs qui votent mais au cas où...

27 janvier 2011

Tom in the train

il est des voix qui me transpercent, me font fondre, m'envahissent.

Tom a une voix telle que...

irrésistible...


Tom Waits - Downtown Train

Cailloubaton

 

 

 

 

je fais partie du groupe de créateurs qui s'exposent sur Cailloubaton... si vous voulez aller y jeter un oeil...

25 janvier 2011

Angoulème

dans 3 jours se tiendra le festival de la BD d'angoulème

 

je n'y suis jamais allée mais juré l'an prochain, j'y serai...

trop envie !

24 janvier 2011

à venir

bientôt dans les bacs des libraires...

chouette !

toile d'araignée2.jpg

23 janvier 2011

somewhere

c'est un des films évènement du moment... je n'ai pas aimé... tant pis...

 

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Les joies d’une vie de star : à Hollywood, au légendaire hôtel Château Marmont, l’acteur Johnny Marco est seul même quand il est entouré. Il collectionne les filles, dont il oublie aussitôt les prénoms, enchaîne les fêtes, où il boit trop. S’il quitte l’hôtel, c’est pour conduire sa Ferrari ou passer des essais pour son prochain rôle. Et si Johnny, déboussolé par la célébrité, tournait en rond ?

Un matin, son ex-femme lui envoie Cleo, sa fille de 11 ans. Forcés de cohabiter, le père très absent et la jeune fille très précoce apprennent à se connaître. Ils se découvrent complices, filent en Italie où Johnny doit faire la promo de son dernier film. Cleo aurait-elle le pouvoir de remettre son père sur les rails d’une vie plus riche de sens ?

Les comédiens

 

Stephen Dorff Johnny Marco

 

"Après avoir fait une trentaine de films, j’ai reçu ce rôle comme un cadeau. Somewhere est un film à part : poétique, tendre, et dans le plus pur style de Sofia. Sofia, que je connais depuis des années mais à qui je n’avais pas parlé depuis un moment, m’a appelé et m’a demandé si elle pouvait m’envoyer le scénario de son nouveau film. Je l’ai lu et le lendemain, je l’ai rappelée pour lui proposer de venir la voir à Paris sur-le-champ pour parler du film avec elle. Lors de ma dernière soirée à Paris, Sofia m’a téléphoné pour me dire que j’avais le rôle. J’ai hurlé de joie. À l’instant où j’ai raccroché, la Tour Eiffel s’est illuminée."

"Je sais ce que c’est que de vivre comme Johnny Marco. Je comprends qui il est. J’ai moi aussi eu mes périodes de glande. Au début du film, Johnny est perdu dans un train-train et un mode de vie décadent. C’est un type sympa mais il boit, et il avale des tas de pilules. Je ne crois pas qu’il soit fier des films qu’il a faits. Soudain, sa fille débarque et bien qu’il se sente incapable d’assumer, il passe plus de temps avec elle qu’il n’en a jamais passé depuis qu’elle est née, plus d’un après-midi en tout cas. Sofia et moi avons discuté du parcours de Johnny, j’étais donc en mesure de visualiser d’où il part et où il va dans sa relation avec sa fille, presque adolescente. On a filmé beaucoup de scènes dans la continuité, c’était formidable."

"Je suis toujours un peu anxieux avant de commencer un tournage. Mais je dois reconnaître que sur celui-là, j’avais le sentiment de savoir exactement ce que je devais faire. J’en avais eu conscience dès la lecture du scénario."

 

Elle Fanning Cleo

 

Une fois Stephen Dorff choisi, ce dernier a fait des essais avec Elle Fanning, la première sur la liste des actrices pressenties pour le rôle de sa fille, Cleo, préado futée.

Il était capital pour la réalisatrice que la relation père-fille paraisse authentique à l’écran. Elle a donc fait en sorte que Stephen Dorff et Elle Fanning passent du temps ensemble avant le début du tournage.

"Stephen et moi avons beaucoup en commun. Il a fréquenté la même école que moi. On se ronge tous les deux les ongles. On est tous les deux originaires de Géorgie et on aime tous les deux nos aliments bien cuits - on aime quand ça croustille ! On a construit une relation père-fille qui perdure en dehors du tournage."

Quand on lui demande comment elle s’est préparée pour les scènes les plus émouvantes du film, Elle Fanning répond simplement : "Je le fais, c’est tout. Je me mets à la place du personnage. Jouer, c’est faire semblant et être naturelle - et rester ouverte à tout ce qui peut arriver."

Sofia Coppola et Harris Savides, Directeur de la photographie

 

Le château Marmont

"Ce lieu est un rite de passage. Depuis des générations, tous les acteurs y ont séjourné. Et j'y ai moi-même passé de longs moments dans les années 90 avant le règne des stars de la téléréalité. C'était un monde à part, alors que de nos jours, le Château est devenu le centre du microcosme, l'oeil du cyclone. C'est pourquoi si je n'avais pas pu tourner là-bas, Somewhere n'aurait pas vu le jour."

Construit en 1929 sur le modèle du château d’Amboise, cet hôtel situé sur Sunset Boulevard à Los Angeles est devenu, au fil des années, un lieu mythique et le théâtre d’événements parfois cocasses ...

En 1954, lors de son audition pour le film La fureur de vivre, James Dean n'hésite pas à grimper à une fenêtre. Quelques années plus tard, Jim Morrison tentera une acrobatie similaire mais avec moins de succès. Voulant atteindre la fenêtre de sa chambre en sautant du toit de l'hôtel et en s'accrochant à un tuyau d'évacuation, il tomba, se blessa au dos et perdit ainsi la huitième de ses neuf vies, selon ses dires. Les membres de Led Zeppelin ont fait de la moto dans le hall de l’hôtel, sous le regard médusé des autres clients. L’histoire ne dit pas si la direction de l’hôtel leur a présenté la facture pour les dégâts causés.

... ou d'événements beaucoup plus tragiques :

Scott Fitzgerald y a succombé à une crise cardiaque. Le 5 mars 1982, John Belushi (l’un des Blues Brothers) meurt d’une overdose dans l’un des bungalows situés dans les jardins de l’hôtel. En janvier 2004, Helmut Newton percute, au volant de sa voiture, un mur de l’allée de l’hôtel et meurt dans l’accident.

Et puis, il y a la légende.

Il se dit que Billy Wilder refusait de descendre dans tout autre hôtel à Los Angeles quitte à dormir dans une baignoire si le Château affichait complet, que derrière ces murs, Jean Harlow, alors en pleine lune de miel, aurait trompé son mari avec Clark Gable ou encore que Natalie Wood et Nicolas Ray y ont vécu une folle passion... Info/Intox. Who knows ?

D'Errol Flynn à Robert Pattinson, en passant par Marilyn, Brando, Johnny Depp ou Di Caprio, toutes les générations d'Hollywood y ont séjourné. Robert de Niro a l’habitude de réserver un penthouse. En 1956, c'est également un penthouse qu'Elizabeth Taylor loua pour Montgomery Clift. Victime d’un grave accident de voiture, il y passa sa convalescence.

Le Château Marmont offre 63 chambres, suites et bungalows. Si vous avez envie de vous offrir une nuit sur place il vous en coûtera de 370$ pour une simple chambre jusqu'à 3700$ pour la suite penthouse de 500m² avec vue panoramique sur Hollywood....

 

22:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (6)

44

hier c'était l'anniversaire d'un drôle de pachyderme !!!

alors, je lui souhaite un joyeux 44 ans !!

le dessin est de Clothilde Goubely

elephant_paris

18 janvier 2011

guerrière

il a écrit : je suis désolé de t'avoir blessée. mais c'est trop tard. ça ne sert plus à rien.

elle pense : je ne laisserai personne me malmener. jamais. jamais plus.

on lui a appris à être une guerrière, de génération en génération, elle ne sait être que ça, une guerrière. arme au poing, partie au combat.

campée sur ses hanches rondes, regard qui brille.

affrontement.

lutte.

tenir.

résister.

être forte.

il a écrit : je suis désolé de t'avoir fait perdre ton temps. regarde de l'avant.

elle pense : personne ne dirige ma vie, ne décide à ma place. elle fait ses choix. elle vit ses aventures.

on lui a appris à rester libre, à se méfier, avoir peur. rester sur ses gardes. elle ne sait faire que ça, rester sur ses gardes.

bras en armure, sourire charmant.

distance.

éloignement.

tenir.

résister.

être forte...

 

17 janvier 2011

princesse

 

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16 janvier 2011

late at night

If you hear something late at night
Some kind of trouble. some kind of fight
Just don't ask me what it was
Just don't ask me what it was
Just don't ask me what it was

I think it's because I'm clumsy
I try not to talk too loud
Maybe it's because I'm crazy
I try not to act too proud

...

I guess I'd like to be alone
Nothing broken, nothing thrown

 
Suzanne Vega - Luka (Live)

pink...

merci pour ce cadeau...

Tunisie

 

"La famille du président déchu Zine El-Abidine Ben Ali se serait enfuie de Tunisie avec 1,5 tonne d'or. C'est une supposition des services secrets français, qui essaient de comprendre comment s'est achevée la journée de vendredi 14 janvier, qui a vu le départ du président et de sa famille et la chute de son régime.

Selon des informations collectées à Tunis, Leïla Trabelsi, la femme du président, se serait rendue à la Banque de Tunisie chercher des lingots d'or. Le gouverneur aurait refusé. Mme Ben Ali aurait appelé son mari, qui aurait d'abord lui aussi refusé, puis cédé. Elle a ensuite pris un vol pour Dubaï, selon les informations françaises, avant de repartir pour Djeddah. "Il semblerait que la femme de Ben Ali soit partie avec de l'or", explique un haut responsable français. "1,5 tonnes d'or, cela fait 45 millions d'euros", traduit une source."

voilà ce qu'on peut lire dans le Monde aujourd'hui. entre autre... gageons que dans quelques années cela donnera un beau roman... c'est fou quand même comme l'histoire se répète immanquablement.