Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 octobre 2011

classe mat'

hier, mon blog était "bloqué" et je n'ai pu partager avec vous ce courrier reçu avec tant de plaisir.

conclusion d'un atelier réalisé dans le cadre du salon Lire en poche, à Gradignan en octobre...

un bonheur d'atelier avec une classe de maternelle..

gradignan.jpeggradignan2.jpegGradignan3.jpeggradignan4.jpeggradignan6.jpeg

21 octobre 2011

rhapsody brandt

cela faisait quelque temps que je ne vous avais bassinés avec ses chansons...

celle-là, on l'a tellement écoutée avec mon "internénette numbertwo" que ça fait du bien de la replacer là, dans ma vie...

 

20 octobre 2011

maltraitance (3)

elle se réveille lentement. se sent opaque. le bon vin de la veille tambourine encore contre ses tempes.

elle vient se blottir contre lui.

ils ont passé un beau weekend, une parenthèse dans la vie, entre grâce et nervosité tout de même.

elle aime les lieux mais elle ne peut s'empêcher de penser que ce n'est pas avec lui qu'elle aurait aimé être là.

elle ne sait pas avec qui, mais pas avec lui.

erreur de casting, elle en est sûre.

mais là, de suite, elle a juste envie de savourer les derniers instants de la parenthèse.

il se réveille à son tour et là, comme dans un mauvais film il dit un mot blessant. avec un brin de moquerie juvénile dans la voix. juste comme ça, pour rire.

mais ça ne la fait pas rire. 

elle va sous la douche, se sent vieille, moche, indésirable et pleure quand l'eau coule le long de son corps.

dans la journée elle fera semblant, parlera avec ce beau serveur qui ressemble à Miguel Bosse, humera l'air iodé, admira les paysages. mais elle sait. fini. terminé. ça ne changera jamais.

quand il la ramène chez elle, avant qu'il ne ferme la porte elle l'attire vers elle et ils font l'amour une dernière fois.

ils font l'amour comme une revanche sur la vie. ils ont toujours fait l'amour ainsi. passionnément, fougueusement. ils connaissent leur chemin du plaisir, ils y vont sans se tromper. une revanche sur la vie.

quand il s'en va, elle sait déjà qu'elle ne le reverra plus.

bonheur

trouvé ça sur une vitrine à Manosque, hier matin...

comme un signe du destin...

bonheur.JPG

19 octobre 2011

maltraitance (2)

genoux repliés, assise sur le lit, elle se sent vide. fatiguée. une intense envie d'être seule. de ne plus réfléchir, ne plus faire attention à rien, ne plus repasser certaines images, certains mots, certaines déceptions. elle voudrait juste s'allonger sur le lit, étaler son corps sans aucune limite, aucune entrave qui gène sa position, et lire.

mais elle ne peut pas.

il est là, débout, bras croisés et la fixe de son regard noir. il a allumé la lumière qu'elle avait éteinte.

- il est où ton problème ?

elle se dit que des problèmes elle en a plus que de raison, et qu'il va bien falloir qu'elle passe un coup de balai à tout ceci, mais elle prend le temps de lui expliquer.

son envie d'être seule, son envie de calme, de distance, de liberté. tous ces à-côtés qui la blessent. juste envie ce soir de ne faire que ce qu'elle voudrait.

il s'emporte un peu. dit des mots qu'elle connaît déjà : partir, s'en aller et la laisser, route partagée, difficile mais partagée, efforts, changements...

elle lui dit que s'il part, ils ne pourront plus jamais avoir de seconde chance.

il reste.

elle dort. lui à côté. 

mais lui ne dort pas. il refait l'histoire. lui en veut. ce soir, il avait amené un bouquet de roses. ce soir il lui avait offert une soirée dans un chouette restaurant. ce soir, il avait fait toute cette route pour elle.

et quand elle se réveille, elle fait sa valise, le rejoint dans la voiture et ne peut détacher ce mot de sa tête : maltraitance.

18 octobre 2011

oyé oyé !

 

ZAÜ sera en dédicace le jeudi 27 octobre à la librairie Oh! les papilles 

Librairie Jeunesse Oh! les papilles
25, rue des cordeliers
13100 Aix-en-Provence
04 42 93 12 76

17 octobre 2011

maltraitance

Elle répète lentement le mot qu’il vient de prononcer « mal-trai-tan-ce » et de suite après elle réagit :

-       Non, non, vous vous trompez, il ne me tape pas.

 

Elle se demande maintenant si elle a eu bien fait de lui avoir raconté tout cela. D’avoir confié ses tristesses, ses doutes et ses attentes. C’est toujours pareil avec elle. Elle fait ou dit des choses qu’ensuite elle regrette.

Il la fixe avec une douce sévérité. Est-ce qu’elle va arrêter à la fin de culpabiliser toujours comme ça à propos de tout ? Il voudrait qu’elle s’aime un peu plus, se respecte un peu plus.

-       Agathe, la maltraitance ce n’est pas que des coups, c’est aussi les insultes, les colères, les rendez-vous manqués, c’est vous laisser seule quand vous êtes en désarroi, ne pas vous réconforter, vous seconder. Ce sont les réflexions blessantes, les reproches, les absences, les fuites…

-       Ah bon, vous croyez ?

-       Non… J’en suis certain. Aimer quelqu’un c’est tellement beau, tellement évident, tellement fort. Aimer ce n’est pas un pari : face on gagne, pile on perd. Vous n’êtes pas un jeton dans une roue de casino. Ni une poupée emballée dans un blister, présentée sagement dans une vitrine. Réagissez Agathe, ou il ne changera jamais. Rien ne changera jamais. Malgré les apparences, les promesses, les « peut-être », « fais-moi confiance » et « laisse-moi une chance encore ».

-       D’accord…

 

Sa voix est hésitante. Agathe se lève et s’éloigne en se répétant ce mot qui la brûle tout partout « maltraitance »…

 

16 octobre 2011

ailleurs

et pendant ce temps...

- François Hollande a été choisi pour représenter le PS aux présidentielles de 2012 (ça se voit que je ne suis pas allée voter...)

- le All Blacks ont mis KO les Australiens, malgré l'absence de Dan Carter (glups.... quel dommage !!!!!!). on les retrouvera en finale...

L'équipe des All Blacks avant le match face à l'Australie le 16 octobre 2011 à Auckland (F.FIFE/AFP)

- à Bordères, se tenait un salon "frissonnant", qui a une certaine "importance" pour moi... même si je n'y étais pas cette année...

- à Labège, se tenait le salon "Scientilivres" où le foie gras était au rdv, semble-t-il..

- les boissons light vont être taxées (je me demande ce qu'on va pouvoir faire sans être taxé dans ce pays...)

- il était nombreux à s'"indigner" dans le monde et c'est rassurant...

- 477 Palestiniens ont été libérés en échange du soldat Gilad Shalit (je me demande combien d'hommes ou de femmes on libérerait pour me récupérer... )

-...

Mondragon et récréalivres

voilà, après la journée d'interventions vendredi, c'était la journée dédicaces aujourd'hui.

en compagnie d'Elasa Huet et Pascale Breysse, sans oublier toutes les chouettes instits et les enfants...

je commence à me sentir comme à la maison sur ce salon... quel plaisir !!

mondragon1.JPGmondragon2.JPGmondragon3.JPGmondragon4.JPGmondragon5.JPG
mondragon6.JPG

14 octobre 2011

Récréalivres

j'y étais il y a deux ans (je m'en souviens tant, suspendue aux vibrations de mon téléphone portable qui m'envoyait à longueur de journée de tendres messages...), j'y suis encore cette année.

Récréalivres, à Mondragon.

pour mon plus grand plaisir.

interventions en classe ce vendredi et dédicaces dimanche.

j'ai retrouvé cette vidéo de 2009 donc et si vous êtes attentifs, vous m'y verrez quelques brefs instants...

marrant ça...

13 octobre 2011

belles princesses

elles ne sont pas toujours roses, pas toujours sages, elles viennent de tous les coins du monde et elles font rêver les petites filles...

à laisser fondre sur la langue...

9782508013003.jpg

petits riens

découvert cette chanteuse au hasard de mes vagabondages facebookiens... oui, je sais, ça commence à suffire, là...

mais bon, je partage, c'est très doux... (c'est une chanson de Serge Gainsbourg...)

" Mieux vaut ne penser à rien que de ne pas penser du tout, rien c'est déjà rien c'est déjà beaucoup, on ne se souvient de rien, et puisqu'on oublie tout, rien c'est bien mieux rien c'est bien mieux que tout

Mieux vaut ne penser à rien que de penser à vous, ça ne me vaut rien ça ne me vaut rien du tout, comme si de rien n'était, je pense à tous ces petits riens qui me venaient de vous

Si c'était trois fois rien, trois fois rien entre nous, évidemment ça ne fait pas beaucoup, ce sont ces petits riens que j'ai mis bout à bout, ces petits riens qui me venaient de vous

Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout, pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup, mais vous vous n'avez rien dans le coeur et j'avoue, je vous envie je vous en veux beaucoup

Ce sont ces petits riens qui me venaient de vous, les voulez-vous, tenez, que voulez-vous ?, moi je ne veux pour rien au monde plus rien de vous, pour être à vous faut être à moitié fou..."

 


Stacey Kent - Ces Petits Riens

12 octobre 2011

caminando

 elle a attendu qu'il ait le dos tourné pour ouvrir la lourde porte de bois et suivre le petit chien noir qui s'enfuyait par le chemin.

elle ne sait pas bien où la menera cette escapade mais elle sent que ce petit être si doux ne peut lui vouloir de mal. qu'il saura la guider vers un lieu ensoleillé, merveilleux, reposant et où elle pourra jouer sans avoir peur d'être découverte. un lieu où elle n'aura plus mal.

il lui avait pourtant bien dit, doigt levé comme un avertissement trop bien prononcé : sois sage, hein !

être sage, être sage... est-ce que cela signifiait : ne rien dire, accepter, se soumettre, ne pas se plaindre et rester toujours souriante enjouée contente ?

cela fait quelque temps qu'elle n'a plus envie d'être sage. elle a juste envie d'être libre.

d'aller où bon lui semble et de suivre ce petit être si gentil qui ne lui cause aucun tracas, ne lui demande rien et vient coller son museau contre ses jambes quand il a besoin d'un peu d'affection.

elle a attendu qu'il ait le dos tourné et elle est partie. loin. libre. légère. enfin.

elle l'imagine en train de hurler : mais comment a-t-elle pu me faire cela ? elle avait promis... d'être sage...

elle a peur. peur qu'il la retrouve. qu'il montre sa colère. mais elle est libre, légère, heureuse.

elle regarde le petit chien qui trotte devant elle et elle murmure : laisse-moi te suivre. s'il te plait.

308652_291898987488531_100000052968601_1236550_1217164932_n.jpg

 

 

photo "volée" sur le facebook de Marie Nikić

Fitzgerald, Hemingway et Cie

bon, d'accord j'ai du retard pour en parler mais j'ai ressenti une grande émotion en baguenaudant la nuit avec Fitzgerald, Hemingway, Dali et Picasso...

ce film est déboussolant.

un rêve éveillé... (même si, pour avoir lu Nancy Huston, j'ai une certaine réserve envers Scott Fitzgerald... à cause de Zelda...)

03:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

11 octobre 2011

créativité naturelle

La Créativité Naturelle est une mini-école des Artistes Passeurs, une seconde étape dans la construction de métier nouveau après l'expérience de l'association des Artistes Passeurs, et avant l'école internationale complémentaire des Artistes Passeurs. L'objectif est de former une cinquantaine de futurs artistes passeurs et de réunir le budget de départ de l'école, tout en en construisant une activité permettant son autofinancement.

AS Templates

10 octobre 2011

et en vrac, ce week-end

Martine Aubry et François Hollande sortent en tête du match de la primaire socialiste

la France a battu l'Angleterre (19 à 12) en quart de finale

la fédération des élèves du réseau Polytech a tenu son 3e congrès

l'Ultra Trail Altas Toubkal magnifique course de presque 105 kilomètres a eu lieu

à Saint-Dié des Vosges, on a assisté au festival international de Géorgraphie avec Olivier Weber, écrivain, grand reporter et correspondant de guerre français

les contrôleurs de la SNCF sont en colère et expriment leur crainte

le salon du livre de Mouans Sartoux se demandait : "où allons-nous si vite ?"

la banque franco-belge Dexia va être nationalisée. le conseil d'administration a voté la première étape du démantèlement de la banque.... il y avait urgence...

et Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont prononcés en faveur d'une recapitulisation des banques européennes selon des critères connus

en Lybie, Syrie, Tunisie, Cameroun, c'est toujours le chaos...

la vie quoi...

Nobel and peace

pour ceux qui me connaissent un peu, difficile de ne pas parler de ce prix Nobel de la paix 2011 attribué conjointement à trois femmes, et non des moindres :

Ellen Johnson Sirleaf, présidente du Liberia, 

Leymah Gbowee, elle aussi libérienne,

- et à la Yéménite Tawakkul Karman pour leur lutte non violente pour la sécurité et les droits des femmes.

Ellen Jonhson Sirleaf est la première femme présidente d'un état africian et elle compte bien récidiver prochainement, pour un 2e mandat... (on y croit !). les deux autres sont des militantes engagées courageuses décidées... pourvu que cela leur apporte un peu plus de force et de soutien...

09 octobre 2011

livr'aix

il y avait du vent, beaucoup, mais aussi de jolies auteurs, des libraires charmantes et très drôles (humhum Rita !!) et de chouettes enfants... à croquer !

aix1.JPGaix2.JPGaix3.JPGaix4.JPGaix5.JPG

08 octobre 2011

excuses en bleu clair

il est là, ses yeux clairs derrière les verres de ses lunettes. ses yeux qui ont gardé cette colère qu'elle leur connait et qui pourtant semblent s'être adoucis.

il a dit : est-ce qu'on peut se parler stp ?

woauh ! elle se dit que la guerre n'est pas finie. qu'elle est prête à l'affronter, elle en a affronté d'autres, elle ne les craint pas ses grosses brutes aux manières qui intimident, aux grosses voix qui impressionnent, aux avant-bars balèzes...

- pour se dire quoi ?

putain, mais comment est-ce que je peux être aussi rancunière, elle se demande. c'est de l'histoire ancienne alors desserre les dents et écoute.

bras croisés, elle se plante devant lui. fixe ses yeux clairs derrière les verres de ses lunettes.

la dernière fois où elle était dans cette position il avait la haine au bord des lèvres, les poings rageurs, les mots violents. il parlait de la frapper. de nuit blanche à cause d'elle. de...

elle s'en souvient si bien. de cette haine éternelle incommensurable qu'elle a alors senti naître en elle. cette haine qu'elle lui a balancée chaque fois qu'ils ont du se croiser. lèvres serrées, regards froids. cette haine dédaigneuse. et juste en dessous, un peu moins forte cette souffrance terrible de se sentir seule, abandonnée, à la merci de ce genre de connards violents. cette évidence d'être si peu entre les mains carrées de ce genre de type. de ne pouvoir compter sur personne.

personne.

elle était là en face de lui il y a quatre ans, peut-être cinq, tout pareil que ce soir-là, sauf qu'alors il y avait son petit garçon dans ses bras qui pleurait. le petit garçon a grandi, le temps passé, la haine est restée.

elle écoute pourtant. sur ses gardes.

- je ne sais pas comment commencer. je voulais principalement te dire que je m'excuse.

quoi ? là, au dedans c'est patatrac ! la montagne de rage qui faisait face au colosse aux yeux clairs derrière les verres de ses lunettes s'écroule d'un seul bloc. par terre. patatrac !.

- j'ai voulu venir te voir souvent mais tu as déménagé, je ne savais pas, je ne te trouvais pas. et puis j'ai su que tu as morflé. j'ai essayé... ce soir, c'est l'occasion. je ne suis pas comme ça d'habitude. pas violent. pas agressif.

elle ne peut pas prononcer un mot. elle le laisse débiter son flot d'excuses de paroles intimidées de regrets sincères.

- je ne sais pas ce qu'il m'a pris ce jour-là. je me suis emporté. je ne suis pas comme ça je t'assure.

- ta violence, tes mots, tes menaces, ton intolérance, cette puissance dans ta rage... tout ça m'a démolie. je n'ai rien compris. je ne comprends jamais la violence la haine crachée l'agressivité injustifiée. je...

- je sais... c'est pour cela... que je voulais m'excuser. te dire te montrer t'expliquer que je ne suis pas comme ça. que... ce n'est pas facile, je ne sais pas quoi faire pour que l'on puisse se croiser à nouveau normalement pour que tu ne m'en veuilles plus.

à l'intérieur son coeur explose. ses années de peur, ses années de peine, à douter d'elle, de ce qu'elle fait pour les autres, de ce qu'elle donne... tout ce gâchis qui vient d'être effacé par ces yeux clairs derrière des verres de lunettes. elle en pleurerait. en rirait.

- tais-toi et viens danser. maintenant ça n'a plus d'importance. et tu me dois au moins ça : une danse.

il sourit. vraiment. et la suit quand elle lui prend le bras pour l'entraîner sur la piste.

elle sait qu'elle ne doit pas douter. et qu'elle ne doit pas avoir peur de ces connards qui se croient au-desssus des règles des lois du savoir-vivre. demain, elle aura certainement oublié ses bonnes résultions mais là, tout de suite elle le sait.

07 octobre 2011

rose... bonbon ?

il parait qu'en n'importe quelle couleur, je reste "très jolie"...

bon, soit... mais avouez qu'en rose, c'est tentant ???

32116_450887235129_56977595129_5938706_4692787_n.jpg

(c) Aurélie Rhumeur....

20:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)