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31 juillet 2013

moi... Jane...

elle voulait arriver au sommet, être la plus rapide, la plus endurante, la plus souple, la plus forte, la plus pertinente, gravir chaque étape mais y arriver... au sommet.

elle voulait s'envivrer du plaisir de l'effort, de la difficulté, de la tentative mille fois recommencée, de la sueur sur son corps, de la fraîcheur sur sa peau.

le pied !

ce que j'aime, dans la région où je vis, c'est voir les hommes l'été. ils marchent presque tous avec tes tongs ou des claquettes tels les Birkenstock.

le truc que les hommes des autres régions ne portent qu'à la plage, durant leurs vacances. eh bien là, non, les hommes ils marchent en Birkenstock en ville, dans la rue, en allant remplir leur réservoir d'essence, en vivant quoi.

c'est dingue comme les hommes sont différents ici. d'abord ils se font la bise entre eux, ensuite ils portent des chemisettes à carreaux ouvertes et... des claquettes...

je ne sais pas comment vous dire, je les trouve beaux les hommes ici, libres, détendus, beaux...

21:16 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

30 juillet 2013

Agnel d'or

je ne pouvais pas faire l'impasse, alors voilà une nouvelle médaille d'or pour la France obtenue à Barcelone...

Yannick Agnel est devenu champion du monde du 200 mètres nage libre, un an parès avoir été champion olympique pour la même discipline...

ils ne sont pas trop fort nos nageurs, franchement ?

voir le zoom : Yannick Agnel célèbre sa victoire en finale des Mondiaux 2013 de 200 m nage libre, le 30 juillet 2013 à Barcelone.

29 juillet 2013

J.J. Cale

je l'avais dans mon walkman d'adolescente, cet album. avec le Boléro de Ravel, Bruce Springsteen, Barbra Streisand et d'autres, il m'accompagnait quand j'allais à pied au lycée...

c'était mon petit jardin, mon antre secrète, mon monde à moi. 

une façon de jouer de la guitare à la Mark Knopfler (que j'aime aussi) qui me plaisait.

J.J. Cale s'en est allé. 

décidément.

 

body painting

le "body painting" ou peinture corporelle semble être une forme d'expression artistique venue de nos ancêtres (ils étaient rusés les bougres pour mater de la femme nue...).

ils utilisaient de la terre colorée, le jus des baies, le charbon de bois et se décorer le corps, pour faire beau certes, pour des évènements très ritualisés et également pour faire peur à l'ennemi.

avouez qu'avec une peinture comme celle d'en-dessous sur le corps, ils doivent être rares ceux qui ont encore le courage d'approcher.

mais moi, je trouve ça vraiment réussi...

et ça correspond bien à l'origine tribale de cet art.

"j'entends déjà les commentaires..."

les Dieux du bassin

là, je m'incline, ce sont des dieux, j'en aurais pleuré quand j'ai vu écrit :

1 France

2 Etats Unis

3 Russie

Yannick Agnel, Florent Manaudou, Fabien Gilot et Jérémy Stravius (dans l'ordre de nage) ont obtenu hier le seul titre qui manquait au palmarès du relais tricolore. ils sont champions du monde au relais 4x100 mètres nage libre messieurs, en 3mn 11s 18/100e, devant les Etats Unis (3mn 11s 42/100e) et la Russie (3mn 11s 44/100e).

ça se joue à pas grand-chose, avouez, mais que c'était bon, hier, de les voir surpris et heureux, en sortant Jérémy de l'eau. ils revenaient de loin franchement, parce que Yannick s'était placé septième lors de sa nage et que quand Jérémy a plongé, la France était entre la quatrième et la troisième place. il les a tous remontés et c'était juste trop bien !!

Jérémy Stravius qui pensait quand même abandonner la compet il y a un an... on peut dire merci à son entraîneur et à sa belle motivation de n'avoir finalement pas flanché.

et là, je glisse un clin d'oeil à ma Ga(z)ëlle, qui bosse comme une dingue... ça finit toujours par payer...

 

28 juillet 2013

Camille, déesse du crawl

si les dieux nagent, les déesses aussi et Camille Muffat en est une, indéniablement. fière et obstinée, rapide et efficace, elle ne laisse rien au hasard, elle se bat avec toutes ses tripes et ça marche.

elle n'a que 23 ans mais elle a été chapionne olympique l'été dernier à Londres sur 400 mètres nage libre, elle a été championne du monde en petit bassin sur 200 mètres nage libre en 2010 et triple championne d'Europe en petit bassin en 2012.

être championne du monde cette année à Barcelone serait une consécration pour elle. elle commence les épreuves aujourd'hui.

elle est perfectionniste et cultive cette envie de vaincre qui fait la graine de championne qu'elle est. pas de temps de pause même en période de compétition et cela lui réussit. 

elle a débuté dans des épreuves 4 nages mais aujourd'hui elle se positionne sur le crawl.

moi qui galère avec mes petites palmes, je suis baba d'admiration...

les déesses nagent, c'est sûr !

Winnie de l'été

bon, je vous en avais parlé et je l'ai reçu. 

Marie Quentrec illustre le conte et la comptine qui va avec... un petit ronron sur la plage ???

Roméo et Juliette

mon Dieu que c'était beau, un ballet rythmé par la musique tempétueuse de Prokofiev, ces petits corps félins et habiles, ces notes qui résonnaient pour nous raconter l'histoire si connue des Capulet et des Montaigu.

"Roméo et Juliette de Prokofiev est un projet artistique et éducatif mené depuis 2010 par le Festival d'Aix, avec la collaboration de Josette Baïz et de l'Orchestre des Jeunes de la Méditerranée.

2013 est la concrétisation de ce projet exceptionnel qui réunit une centaine de jeunes danseurs et plus de quatre-vingts jeunes musiciens."

Roméo et Juliette Groupe Grenade Josette Baïz

Roméo et Juliette Groupe Grenade Josette BaïzRoméo et Juliette Groupe Grenade Josette Baïz

18:01 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

27 juillet 2013

oh George !

j'ai reçu un message assez épuré, contenant cette belle photo.

il y a bien longtemps que je n'ai fait frissonner ou hérisser certaines d'entre vous avec le beau George, alors je rends hommage à ce message et je poste là cette photo...

avouez que quand même, on avait presque failli oublier...

08:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

Usain non-aérodynamique

voilà ce que l'on pouvait lire dans le journal "Libération" au sujet d'Usain Bolt alors qu'il signait hier la meileuure performance de l'année au meeting de Londres avec 9"85 au 100 m (même si ce n'est pas son propre record..).

je ne vous dirai pas combien j'admire ce genre de record, moi qui use mes baskets presque tous les matons sur les routes de Provence, ni combien j'aime ce genre de calculs physiques, qui ont le mérite de rendre concrètes les données de la vie...

je vous laisse lire, mais lisez vraiment, sans vous endormir... (et puis, super bravo à Usain... ) :

 

"Avec sa taille de 1,96m, Usain Bolt n’est pas un modèle d’aérodynamisme. Il détient pourtant depuis 2009 le record du monde du 100m, un exploit qu’ont analysé des physiciens, démontrant l’extraordinaire puissance qu’il met en oeuvre.

Selon le modèle développé par l’équipe de Jorge Hernandez (Université autonome de Mexico), le temps de 9,58 secondes réalisé par Bolt à Berlin a nécessité une force moyenne de 815,8 newtons. Et l’athlète jamaïcain a atteint une vitesse maximale de 12,2 mètres par seconde.

Mais selon les chercheurs, le plus étonnant dans cette performance est que l’essentiel du travail fourni par Bolt a été annulé par la résistance de l’air.

En prenant en compte l’altitude de la piste de Berlin, la température au moment de la course et le profil de Bolt lui-même, ils ont calculé qu’il avait un «coefficient de traînée» de 1,2, autrement dit qu’il est moins «aérodynamique» que l’humain moyen.

Selon ces calculs, Bolt a développé 81,58 kJ d’énergie pendant les 9,58 secondes de la course, mais seulement 7,79% de cette énergie ont servi au mouvement. Tout le reste (92,21%) a été absorbé par la traînée, la force imposée par les conditions terrestres, qui s’oppose à celle que le coureur exerce vers l’avant.

Les chercheurs ont de plus calculé que Bolt avait une puissance maximale de 2.619,5 watts après seulement 0,89 seconde de course, alors qu’il était à la moitié de sa vitesse maximale, ce qui démontre l’effet presque instantané de la traînée.

«Le coefficient de traînée que nous avons calculé met en évidence les capacités exceptionnelles de Bolt. Il a été capable de pulvériser plusieurs records alors qu’il n’est pas aussi aérodynamique qu’un humain peut l’être», a commenté Jorge Hernandez.

«Bien sûr, si Bolt devait courir sur une planète avec une atmosphère beaucoup moins dense, il pourrait battre des records de manière fantastique», a-t-il ajouté.

Selon les chercheurs, leurs équations peuvent aussi prendre en compte l’existence ou non d’un vent arrière. Ils ont ainsi comparé la performance de Bolt à Berlin, où il y avait un vent arrière de 0,9 mètre par seconde, avec son précédent record (9,69 secondes) aux Jeux olympiques de Pékin de 2012, où la course s’était déroulée sans vent arrière.

Selon leurs calculs, Bolt aurait réalisé un moins bon temps à Berlin en l’absence de vent arrière, mais il aurait quand même battu son record de Pékin, avec un temps estimé de 9,68 secondes.

Les scientifiques ont utilisé des données de l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme, qui a enregistré la position et la vitesse de Bolt à chaque dixième de seconde du 100 m pendant les Championnats du monde d’athlétisme de 2009 à Berlin.

Leurs résultats sont publiés vendredi dans la revue European Journal of Physics, à deux semaines des Mondiaux de Moscou, où Bolt s’alignera de nouveau sur le 100 m, après son échec en 2011."

26 juillet 2013

swimming pool

il y a ceux qui sentent le lait de toilette, celles qui sentent le parfum, ceux qui sentent le vieux le renfermé la bouffe, celles qui gardent leurs lunettes de soleil, ceux qui ont le dos plein de poils, celles qui papotent accrochées à leur planche, ceux qui partent à la découverte des fonds sous-piscinaux avec leur tuba et leur masque et...il y a toi.

tes yeux noirs, ton dos lisse et musclé, tes jambes fermes, tes longs doigts, ton sourire content.

toi.

18:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

Bernadette

j'ai toujours adoré son sacré caractère et sa façon de ne pas prendre de gants pour dire ce qu'elle pensait.

elle était un exemple de courage, de pétulance et de détermination.

belle à en couper le souffle, même avec les années qui passaient, le regard qui fusille, le corps droit, la pommette haute.

elle va les mettre tous à genoux là où elle est partie, et je les envie...

Brayan à Mouscron

je les regarde à travers mes yeux mi-clos. ils s'affairent autour de mes perfusions, de ces tuyaux qui sortent de mon corps, ils s'agitent, s'inquiètent, me tatent, m'observent, soupirent.

je les entends chuchoter des mots désolés, tirer des conclusions sans fondement, me plaindre, m'aimer aussi même si désormais je m'en moque.

cela fait bien longtemps que je ne sais pas ce que c'est qu'être aimé. je ne suis pas vieux, je suis un bébé à peine plongé dans ce monde, mais je ne connais pas le goût des baisers et des caresses tendres.

je connais les claques et les insultes, les coups, les punitions, les voix qui grondent et la douleur qui s'abat sur moi. les nuits de peur, les jours de crainte.

je connais la souffrance au bas de mon ventre, là où je fais pipi, cette souffrance atroce qui m'empêcher de respirer parfois tant je sentais qu'un mouvement pouvait me faire encore plus mal.

j'ai lâché prise, je n'ai plus envie, plus envie de sentir les coups, les brûlures et les claques, plus envie d'entendre les cris, les mots durs, les voix qui hurlent encore dans ma tête. je n'ai plus envie de les voir, voir leur sourire figé qui se moquait du sang qui coulait de mon nez, des traces sur mon corps, plus envie de voir les yeux noirs où ne fusait que la haine, la colère, la terreur.

elle disait quand elle croisait les dames à la boulangerie : "oui, c'est mon fils !" et souriait bêtement quand les dames affirmaient que j'étais beau comme un ange avec mes petits cheveux blonds et mon corps frêle.

mais elle ne disait plus rien quand lui m'attrapait pas ces mêmes cheveux d'ange et me faisait ramper jusqu'à lui pour le flanquer des coups de pieds.

je ne veux plus revenir dans leur maison, je veux rester ici, dans cette chambre blanche avec ces infirmières qui me dorlottent, avec ces tuyaux qui sortent tout partout de moi. je suis un robot, un extraterrestre, et je veux le rester parce qu'enfin je ne reçois plus de coups.


Brayan, un petit garçon de deux ans et demi est actuellement dans le coma, hospitalisé à l'hôpital universaitaire Saint-Luc, le corps battu et maltraité, le sexe nécrosé à cause d'un élastqiue que l'on a laissé enroulé durant plusieurs jours et qu'on a du amputer. Sa mère et le compagnon de celle-ci sont accusés de "traitement inhumain et dégradant, avec coups et blessures avec circonstance aggravante de faits entrainant un incapacité permanente ou perte d'un organe".

pendant que les deux adultes se rejettent la faute l'un sur l'autre, le garçon tente de rester en vie.

24 juillet 2013

le banc de John

j'espère que vous arriverez à écouter cette magnifique chanson de Geoffrey Oryema : le banc de John

et surtout prêtez attention aux paroles !

22:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Afrik'aïloli

Affiche Afrik'Aïoli

demain, je suis invitée à l'avant-première de ce film, avec le metteur en scène et les comédiens...

et il y aura mon copain d'adolescence, trop bien...

21:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

papillons

 

elles avaient l'âme en fête, légères comme des papillons, folles et incosncientes, elles se disaient que rien ne pourrait les arrêter, les limiter, les rendre tristes, elles avaient chois et ne regrettaient pas, elles étaient juste là où elles le voulaient et c'était bien ainsi...

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photo Hannes Kilian

23 juillet 2013

sirène

nager d'un bout à l'autre des deux rives, nager d'un bout à l'autre sans se voir, juste se savoir là, nager avec cette délicieuse sensation d'être ensemble, nager sans se regarder, sans oser, sans le montrer et enfin, se voir se regarder se sourire et partir.

Dirk de Keyser

Né en 1958, Dirk de KEYZER, choisit de faire ses études à l’académie Royale d’Eeklo où il découvrit sa passion pour le bronze. Apres avoir etudié ses Maitres, il sort des sentiers battus et développe son propre mode d’expression. Sa principale source d’inspiration est la vie, il crée un monde parallèle qui offre une alternative aux problèmes quotidiens. L’œuvre de Dirk, portée par l’humour, nous invite, dans une période trépidante, à s’attarder sur la légèreté de notre existence. Ses thèmes sont la quête du bonheur, la beauté et l’harmonie. Dirk devient professionnel en 1985 et expose dans des galeries  et en lieux public. Voilà un échantillon de son travail :

et celle que je préfère :

Roussillon

Roussillon, dans le département de Vaucluse, est classé parmi les plus beaux villages de France et fait partie du périmètreParc naturel régional du Luberon. Il se situe en fait au cœur de la vallée nord du Luberon, entre le "Petit Luberon" et les Monts de Vaucluse.

Durant des années, la richesse naturelle qu'offrait le sol deRoussillon a déterminé l'activité économique principale de la commune : l'ocre régnait en maître dans le village. Au XVIIIe siècle, avec la diversification des techniques de traitement des textiles et les besoin de teintures, l'exploitation de l'ocre à Roussillon mobilisait l'essentiel de la population.

Cependant, au XXe siècle, les moyens modernes d'extraction ainsi que la découverte de gisements plus rentables ont peu à peu fait fermer toutes les mines. Au début des années 80, le tourisme a remplacé cette industrie minière. Mais l'ocre n'a pas totalement disparu des revenus de la commune ! En effet, c'est lui, sa couleur incomparable, qui a attiré les premiers artistes fasciné par les paysages rougis. C'est l'ocre aussi, et ses spectaculaires reliefs, qui attire les touristes jusque dans le Colorado Provençal.

Roussillon est, après Gordes, le deuxième village le plus visité duLuberon et possède le label de "Plus beau village de France". Le mieux est de découvrir Roussillon un matin ensoleillé par l'Est, soit en arrivant par la route de Saint-Saturnin-lès-Apt, la vue est alors magique, le village apparaissant au sommet d'une colline abrupte et ses teintes rouges sont avivées par le soleil ; soit par la route de Goult, où le rouge de l'ocre apparaît petit à petit au milieu des pinèdes pour d'un seul coup envahir tout le paysage. Plusieurs parkings à la périphérie permettent de limiter le nombre de voiture dans le centre du village.

La sinueuse rue centrale, qui conduit au sommet du village, est bordée de galeries d'art, de boutiques de produits provençaux et de jolies maisons des XVIIe et XVIIIe siècles. En haut, l'église Saint-Michel possède une belle façade du XVIIe siècle et jouxte une falaise d'où l'on a un panorama magnifique sur 360°, avec table d'orientation.

A quelques centaines de mètres du cœur du village, côté sud-est, ne pas manquer le sentier des ocres, dont les teintes vont du jaune au violet. A la portée de tous, mais gare aux chaussures, elles risquent de changer de couleur.