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21 juillet 2013

Véronique Didierlaurent

aujourd'hui, il y avait "balade en sculpture" dans les villages du Luberon.

l'occasion de découvrir des sculpteurs de la région et de craquer sur certains : notamment Véronique Didierlaurent et ses callypiges pour la plupart à la tignasse rousse...

des liseuses, des baigneuses, des starlettes...

je suis repartie avec le secret espoir de gagner au tirage de la tombola, parce que je pourrais remporter une de ces belles "rondes"...

Souris de bibliothèque : «Des provisions pour la route…»Souris de bibliothèque : «Des provisions pour la route…»Souris de bibliothèque : «Des provisions pour la route…»

20:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (9)

20 juillet 2013

poison

être ton poison, glisser insidieusement sur toi, t'enivrer, t'étourdir, laisser une trace, même lointaine pour que tu y penses.

être l'eau sur ton corps, ton poison. 

l'image qui ne part pas, que tu ne chasses pas, que tu croises par surprise et n'oublies pas.

l'eau sur ton corps, ton poison...

(Puretrend)

le choix de Sophie

voir "le choix de Sophie" en V.O. sur un grand écran, elle en rêvait et on l'a fait.

une Méryl Streep réellement exceptionnelle dans un film poignant mais un goût de longueur, pour ma part, qui a rendu le plaisir de ce moment moins intense.

je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir profondément triste à la fin du film, pas à cause de la fin mais à cause de ce choix justement. comme un appel à mes tripes maternelles. 

le film a trente ans et je reste étonnée de le trouver encore dans des salles de ciné. mais pourtant...

 

Le Choix de Sophie

17:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)

Thierry Marchal

j'ai découvert en entrant dans une galerie de Lourmarin, un artiste dont les toiles m'ont paru étranges et lumineuses, douces et presque tristes... mais j'ai aimé.

Thierry Marchal.

ce triptique que je vous glisse en dessous est particulièrement beau en grandeur nature, accroché sur un grand mur blanc.

j'attends vos commentaires car je sens que les uns ou les autres vont avoir des avis différents, mais ça ne fait rien, ou au contraire c'est délicieux...

17:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)

18 juillet 2013

Winnie et moi

juste histoire de me faire un peu de pub, je serai l'auteur du conte dans le magazine Winnie de cet été, du mois de septembre, du mois d'octobre et du mois de décembre...

j'ai toujours eu un gros faible pour ce "pooh" et il me le rend bien.

year !

Magazine winnie numéro

Brecht et le IIIe reich

"La jeune compagnie Branle-bas d’arts présente au Théâtre du Bourg-Neuf au festival d'Avignon la pièce de Brecht qui décrit l’installation du pouvoir national-socialiste sur la société allemande dans les années 1930. Au sein des familles, dans les cuisines, au tribunal, s’insinue progressivement, de façon terriblement efficace, même si c’est insensible, l’exigence de l’ordre antisémite. Une prestation modeste mais convaincante.

La pièce présente une succession de tableaux, dont chacun témoigne de la gangrène qui ronge les rapports sociaux.

Le premier présente un S.A. qui pérore et témoigne en privé de son action répressive. Le second tableau montre un juge en proie aux doutes face à des exactions commises par des S.A. envers un juif. On assiste ensuite au départ émouvant de l’épouse juive d’un Allemand. Brecht traque dans les relations les plus intimes la tension qui s’insinue en raison du climat de suspicion qui se répand. Des parents en viennent à douter que leur fils ne les ait dénoncés. Le totalitarisme se caractérise par l’absorption de la sphère privée par la sphère publique."

juste un bonheur !!

voix humaine

quand Bernard Buffet illustre un texte de Jean Cocteau

BUFFET BERNARD. LA VOIX HUMAINE

16 juillet 2013

Avignon 2013

comme chaque année, je trépigne à l'idée d'y aller.

cette année, dans mon-programme-à-moi, il y aura :

affiche LA VOIX HUMAINE - AVEC ALMA BRAMI

je vous raconterai tout ça, ça va être trop trop bien !!!

15:44 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

à vélo, on dépasse les autos...

je suis une adepte de ce qui fait bouger le corps mais là, j'avoue que je m'incline... je n'ai jamais vu une ville aussi vélocipède que Strasbourg. partout partout partout des brochettes de vélos accrochés au moindre poteau, vélos sportifs, vélos familiers, vélos de route...

les gens circulent en vélo, pas à pieds.

tout est aménagé pour rendre cette circulation possible, pratique, confortable...

ça valait le coup que je prenne l'avion pour voir ça... ça me donne envie de regongler le mien et que le remettre en action intesive...

hop hop hop !

 

JPG - 82.4 koLes vélos aussi se font la malle600 nouveaux arceaux à vélosRéaménagement du boulevard Ohmacht

12:22 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

14 juillet

il y avait le feu d'artifice qui claquait en fond sonore, le Boléro de Ravel qui envahissait toute l'atmosphère (et Dieu que j'aime ce morceau-là le Boléro) et la cathédrale qui s'illuminait par parties, parfois toute entière, en bleu, rouge, multicolore...

elle était haute saisissante imposante, on ne pouvait plus dire un mot que regarder écouter se laisser plonger dans cette ambiance psychadélique..

un sacré 14 juillet, à bien des égards !

12:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

14 juillet 2013

Grandir

Il y a deux jours elle se disait qu'elle ne reverrait plus ses ami(e)s qu'elle allait tourner la page de ces trois années qui venaient de s'écouler, qu'il faudrait rester en lien pourtant...

Elle se disait qu'elle allait vivre autre chose elle ne savait pas trop mais elle avait hâte quand même...

Elle vient de réaliser, elle a découvert l'immensité du changement qui l'attend.

Immensité du lieu, totalement inconnu, immensité des kilomètres qui la séparent de chez elle, immensité de l'adaptation du travail à fournir.

Elle se dit pourvu que ce soir bien que ça en vaille la peine que je ne sois pas déçue ce serait trop moche.

Autre décor, autres gens, autres compagnons de route, autres amis, autre challenge. Elle va apprendre à gérer se gérer régler les papiers et les factures régler sa vie au quotidien, penser à tout ne rien oublier...

Elle l'espérait, elle la voulait cette vie-là.

Elle a peur soudain.

Elle n'est plus une enfant pas encore une adulte et elle ne sait plus si elle a envie d'avancer ou de repartir en arrière...

Elle a mal au ventre, elle a envie de pleurer...

Elle découvre toute l'inquiétude de grandir. Et là, ça fait beaucoup d'un seul coup...

12 juillet 2013

Strasbourg

il paraît que ça vaut le déplacement, ça tombe bien j'y vais demain...

pour être honnête ce n'était pas le coin de France que je rêvais de découvrir mais que ne ferais-je pas pour mon internénette number one, la numberone aussi au top office des résultats en or ?

on a hésité mais pas longtemps et on a pris un petit gilet parce que pendant quatre jours on va bien subir un peu de vent de pluie et je-ne-sais-quoi, va pas falloir nous la jouer "temps estival de Provence" à Strasbourg, parce que nous, on ne se laissera pas avoir...

le temps estival de Provence ça n'existe qu'en Provence, non mais !

j'espère au moins qu'on y mange mal et que les hommes sont archi-moches là-bas sinon je ne m'en remettrai de laisser ma numberone dans un endroit divin d'où elle ne risque d ene pas vouloir revenir...

le premier qui rigole, je me fâche !

strasbourgvue de strasbourg-043.jpg (112538 Byte)

23:53 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

11 juillet 2013

bienfait

il nage avec les bras, ses jambes sont immobilisées autour d'un objet en mousse.

quand il rentre dans l'eau, on dirait la queue d'une baleine. grandiose.

il ne va pas vite, il nage avec profondeur.

il ne cherche pas à faire le beau, à battre des records, à impressionner, il ne veut que se faire du bien.

être là pour ne pas être ailleurs et en savourer chaque moment.

dans l'eau pour oublier de respirer dans cet iar pollué qui l'asphixie.

son dos est large, mat, luisant, musclé.

il ne regarde personne, juste il nage.

Une baleine plongeant au large, Portugal

10 juillet 2013

cueillette

il faut cueillir l'envie quand elle est à point

ne pas attendre

quelques jours de plus et l'envie tombe de sa branche

trop mûre

la peau est déjà flétrie et la chair un peu blète

il faut cueillir l'envie quand elle est à point.

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in the water

j'ai découvert cette illustratrice japonaise vivant à New York, Yuko Shimizu et j'aime beaucoup cette illustration :

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In the water (it's summer)

elle représente ma vision de mon été, entre mouvements de brasse, kilomètres avalés et tourbillon sens dessus dessous...

10:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)

09 juillet 2013

au bazar du genre : masculin/féminin

 

"c'est l’une des deux grandes expositions inaugurales du MuCEM à Marseille et un des événements majeurs de la programmation de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture. oeuvres d’art et objets du quotidien seront rassemblés afin d’interpeller les publics sur une des questions prédominantes des sociétés méditerranéennes d’aujourd’hui : les relations entre les hommes et les femmes.

dans un contexte de bouleversements de l’ordre des sexes, le MuCeM propose un voyage à travers les multiples façons d’être homme ou femme de sa société dans l’espace méditerranéen contemporain. L’exposition part d’un constat : les évolutions économiques, idéologiques, politiques et technologiques d’aujourd’hui, dont les dynamiques sont traduites par les médias, peuvent donner aux individus l’impression, et parfois l’illusion, d’un choix de plus en plus grand dans les manières d’exprimer leur sexualité, de se rencontrer, de se reproduire, de fonder une famille et, plus généralement, d’exprimer leur différence. elle permettra au public de s’interroger sur la façon dont ces nouvelles dispositions viennent, parfois, perturber un certain ordre des sexes et des valeurs qui leur sont associées.

l’exposition s’organise autour de l’idée que le genre peut être abordé comme un grand marché (le bazar) où les choix semblent presque infinis mais où, finalement, les individus s’orientent en fonction de leurs habitus et de modèles culturels… les exemples présentés, souvent issus d’enquêtes menées dans différents lieux en Méditerranée, permettront de montrer comment les changements dans les pratiques et représentations du genre trouvent, dans l’espace méditerranéen, des expressions particulières selon les cultures, les communautés, les contextes sociaux et économiques.

sont ainsi évoquées les profondes mutations démographiques en lien avec les nouvelles possibilités pour les femmes de contrôler leur fécondité. les revendications portées par les femmes ou par les minorités sexuelles sont traitées comme une conséquence de ces évolutions. l’accent est mis sur l’impact des nouveaux modes de communication sur les possibilités de se rencontrer, de séduire, de faire couple ou de faire famille. [...]

 

 

l’exposition s’articule autour de cinq sections.
la première, “Mon ventre m’appartient” souligne la remise en cause par les évolutions démographiques récentes du rôle de la femme en Méditerranée. Les données très spectaculaires de la transition démographique dans les pays du sud de la Méditerranée sont mises en rapport avec les politiques de régulation des naissances, mais aussi avec les luttes menées par les femmes pour obtenir le droit à la contraception. cette section met également en scène de nouvelles images de la féminité que certaines femmes artistes comme Louise Bourgeois ou Niki de Saint-Phalle ont traduites dans leurs oeuvres. la maternité est abordée à travers différentes pratiques bien documentées : objets et rites associés à la fécondité.

la deuxième section, “Les chemins de l’égalité”, rappelle la vigueur avec laquelle s’expriment actuellement les revendications pour l’égalité entre hommes et femmes, et la façon dont elles redessinent les rapports sociaux de genre.

la troisième section, “LGBT Vivre sa différence”, parle de la montée en puissance des revendications à la liberté d’assumer publiquement des choix de sexualité différents ou multiples. sont présentées dans l’exposition les expressions contemporaines de la reconnaissance de cette liberté : tenues portées lors de gay prides récentes, images exprimant certaines formes de luttes, mais également l’actualité des formes de pactes et mariages homosexuelles. Différents témoignages d’homophobie ainsi que des films d’actualité sont également présentés.

l’exposition se poursuit par la section “Mon prince viendra”. on y parle d’un bouleversement de la règle homogamique en vigueur en Méditerranée qui voulait que l’on s’unisse de façon préférentielle dans sa communauté voire dans son groupe familial. cette section interroge ces nouvelles pratiques en présentant différentes pages d’accueil de sites de rencontre ou des extraits de séries télévisées diffusées tout autour de la Méditerranée. 

la dernière section intitulée “Chacun son genre” met l’accent sur la possibilité accrue pour les individus de jouer avec les codes et les modèles du genre et de l’apparence. la question du voile est abordée avec la présentation d’un ensemble de voiles anciens et contemporains, mais surtout de témoignages collectés par des ethnologues. Les oeuvres contemporaines témoignent d’une prise de distance vis à vis du voile mais aussi d’une volonté de réappropriation. la remise en cause de la question du genre est quant à elle illustrée par un certain nombre de photographies d’artistes laissant apparaître une sexualité ambiguë."

Au bazar du genre : Masculin / Féminin

 

07 juillet 2013

L'île des esclaves

j'ai assisté hier soir à une représentation de L'ïle des esclaves de Marivaux, sur une scène en plein air, et j'aime quand les comédiens prennent des libertés avec la mise en scène comme ce fut le cas, où un texte qui date de tant d'années reprend une belle modernité, un éclat et un joyeux qu'on pourrait oublier.

de quoi me donner envie de reprendre des cours à nouveau...

quand les maîtres deviennent esclaves et inversement, qui saura rester à sa place, prendre celle de l'autre, rester humble et se souvenir de ce qu'il a enduré ou se venger sans vergogne des coups reçus ?

quand la condition crée le personnage, quand on se rend compte que le rôle dans lequel on se glisse change les fondements de ce que l'on est..

alors quelle est la meilleure place ? maître ou esclave ?

 

13:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

recuerdos

ce matin, il me vient une envie terrible de l'appeler, de lui raconter, de lui parler de l'un et de l'autre, d'entendre sa voix, de la savoir là encore, de ne pas la laisser seule, de regarder ses mains, ses longs ongles, de l'écouter...

ce matin, il me vient cette envie terrible de revenir à ce temps où notre étoile à cinq branches était un cocon, ce temps où je fourrais mon nez dans leur petite nuque pour en respirer cette odeur de lait d'amande de biscuit... ce temps où je m'endormais enroulée autour de leur petit corps si petit, leurs petits doigts agrippés à ma main, ce temps où il fallait passer les étapes des premiers pas, pot en plastique pour le pipi, premières dents qui arrachaient des pleurs, premiers mots, première phrase puis premier vélo à quatre roues, premier bain dans la mer, premier biberon et repas solide, premiers jours sans couche, premières vraies chaussures, première coupe de cheveux, première rentrée scolaire avec les tripes en bouillie, première pâte à sel, ateliers peinture dans le salon avec de grandes feuilles à dessins, les colliers de pates et les boites à camembert redécorées, premiers dessins, première lecture, premiers copains, premières dents qui tombent, les bobos, les bonbons, les non non et les pourquoi, le vélo de grand, l'école des grands, les devoirs, les interros, les cours de piscine, le collège, le brevet, le corps qui change, le lycée, le bac, le permis, les études...

ce matin il me vient cette envie de tout revivre, je m'en sens le courage, tout revivre et ne rien gâcher, tout savourer, tout.

11:33 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

imaginaire

SENSUALITE FEMININE_002

oser s'insinuer

sous tes mains

sous tes seins

encore ce désir

cette envie de toi

comme bestiale

tu es pourtant

une inconnue

nue sous mes imaginaires

ventre humide

bouche vorace

enrouleuse

enjôleuse

cajôleuse

jouisseuse

je me trompe?

est-ce toi ou pur fantasme?

qu'importe je te baise comme je te rêve et je te rêve comme je te baiserai 

auras-tu peur quand ton téléphone sonnera et qu'une voix dira: je t'attends ?

O.D.

06 juillet 2013

fille du vent

libre comme le vent j'ai mis les voiles oui j'ai tué l'impossible ici fille de l'étoile vie de déboires j'ai fui au large je lâche ma rage et mes larmes j'essuie

je suis et file quand les signes le décident je m'incline à la vie même mes flippes se résignent

sur la route vers l'inconnu j'écris mon récit terre promise mon exil loin de c'que ce monde exhibe

fille du vent de l'énigme libre mais digne je me délivre éternelle pélerine digne ennemie de la routine la tête pleine de rimes à l'heure où leur monde s'engloutit

sanglotant je suis partie là où le soleil a le sourire en quête de ce dont juste l'âme a le souvenir liberté mon fou-rire elle dicte ma voix je combats l'inertie appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi

fille du vent

parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage

j'avance entre les hauts et les bas je rebondis quand le sol s'écroule sous mes pas j'ai grandi sous l'étoile en crise croire en qui ? monde glacial froide banquise peut-être instable bah tant pis

en vie tant que l'aventure m'appelle c'est en marchant sur la terre que je guéris de ma peine élan de folie aux yeux de l'autre je tourne autour du soleil libre comme l'air et le sourire aux lèvres

de train en train je suis partie par la fenêtre pour être libre j'ai morflé quand j'avais pas l'âge de l'être alors nique ta morale peut-être vis à l'occase una vida loca ma vie un hymne à l'audace

tous à nos places ? jamais ! la terre est mon pays pénerinage ou périple être libre ou périr comme un filet d'eau pure sur mes plaies si brûlantes connectée au présent appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi

fille du vent

parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage

je suis bien qu'en mouvement me retrouvant sans mes tourments en l'ouvrant je cherche Dieu loin des masses et des couvents j'ai souvent pensé à tout plaquer pour vivre mon esprit pleinement tellement le mond emoderne est éprouvant

ma mission est ici alors je pars et reviens comme quoi mon chemin n'partait de rien mes pas viennent de loin ils n'ont pas fini de marcher jusqu'au lever du jour ou quand la mort viendra me chercher

j'partirai aussi libre que quand j'suis arrivée entre les marées la vie m'a appris à naviguer d'expérience en expérience comme une lame à limer j'polis ma pierre jusqu'à voir mes propres soleils s'aligner

fille du vent j'ai jamais oublié qu'on était tous frères qu'on ne salit pas le Soleil avec d'la poussière

coeur ouvert je retrouve mes ailes m'en veux pas si le système je déserte appelle-moi

fille du vent

parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi

fille du vent

parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi

fille du vent

parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage

fille du vent

appelle-moi appelle-moi

fille du vent....

 

Kenny Arkana "Tout tourne autour du soleil"

 

08:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)