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04 novembre 2012

Ilovia

je vous ai déjà parlé de ces sites de rencontres qui pulullent sur nos messageries en promesse de gourmandises à venir, promesse d'une vie rêvée avec l'homme idéal, promesse de la rencontre qui va bouleverser notre vie.

pour ma part, je n'adhère, surtout que MA rencontre je l'ai déjà faite et que je ne m'en remets pas, (vu dans l'état qui est le mien actuellement je ne sais pas d'ailleurs quand je vais m'en remettre... ceci dit en passant) et que je n'accroche pas à ce "catalogue" de "possibles" dans lequel on pioche, comme pour une petite culotte dentelle sur les pages de La Redoute.. 

bon, donc, j'en ai déjà parlé, vous devez vous demander quelle utilité d'en parler encore...

eh bien, là, comble du comble, non seulement le message suppose que je suis une célibataire patentée, et qu'il me faut d'urgence remédier à ça, mais en plus... il insiste sur le fait que je fais partie des "+ de 40 ans" ...

alors là, d'abord, je voudrais bien savoir qui a cafté...

et en plus, je ne m'intéresse pas aux "célibataires de mon âge et de ma région"...

moi, j'aime les beaux jeunes hommes sexy et musclés qui vivent vers... je ne sais pas moi, Montpellier (au pif, hein, Betty ???) ou ailleurs aussi...

je plaisante bien sûr mais je trouve ça affligeant et d'une de choisir sur catalogue internautique un amoureux et de deux, d'être cantonnée à une tranche d'âge.

je vous jure je me suis sentie un specimen, genre un dinosaure en voie de disparition qui ne pourra jamais séduire parce que trop vieille, pas compatible, plus en service, le genre de spécimen sorti de la circulation, (désolé, mais pour les pièces détachées, on ne fait plus ce modèle-là !!).

un truc du genre...

"des célibataires de votre âge" ça fait style : vous êtes tellement vieille que bon, là, on ne va pas avoir grand-chose à vous proposer, ou alors on va devoir aller chercher au fond de la cave voir s'il ne nous reste pas un petit croulant encore debout...

ilovia est donc un site de rencontres réservé aux plus de 40 ans (oui, bon, là j'en vois déjà quelques-uns qui hocquètent : quoi mais elle a plus de 40 ans, la super auteur si chouettos ??? ben je sais, ça étonne mais oui, merci Clarins pour les effets de tes produits sur moi... bon, je m'égare !).

bientôt, le site de rencontres réservé aux bruns, aux chauves, aux gourmands, aux cyclistes, aux mangeurs de chamallows, j'en passe et des meilleurs...

c'est étrange cette façon de toujours tout étiqueter dans notre société. étiqueter, cloisonner, sectorier, classer, caser.

cela ferme bien des portes, non ? ça tue le petit vent d'aventure, ça asphixie...

la prochaine fois, si je reçois une pub pour "un site de rencontres réservé aux foldingos dans votre genre", je porte plainte !!!

non mais !

17:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (18)

viendra, viendra pas

je devais y aller, invitation de dernière minute, je me suis arrangée avec une gentille libraire qui m'a donné des stocks de mes livres que j'ai portés pendant une demi-heure jusqu'à ma voiture et...

j'étais prête.

enfin, je crois.

ou pas vraiment.

car j'ai envoyé un mail dithyrambique à l'adjoint, organisteur du salon, pour lui signifier ma mauvaise impression de cette invitation à la dernière minute dans un total anonymat (pour moi hein) avec cette nécessité donc de m'arranger pour avoir mes livres, pour venir les installer à 8h30 (le salon est à deux heures de chez moi, pour un dimanche je devais donc me lever à environ 5h, étant donné que je m'étais couchée à 2h, ça faisait un peu raide...)...

ma mauvaise impression donc.

celle d'une vache au milieu d'un troupeau tirée au sort.

sans âme culturelle, artistique, tout ce qu'on veut.

sans âme du tout.

j'avais déjà reçu les flyers (avec les grandes cartes ne nommant que les trois adjoints responsables du salon, en lettres énormes, et ma mauvaise impression s'est confirmée : ce salon c'est pour les auteurs ou pour les élus ???) quand le monsieur a finalement décrété que plutôt que je vienne semer la zizanie dans leur si merveilleux salon il valait mieux que je ne vienne pas.

je n'irai pas donc.

et j'en suis soulagée.

cent auteurs parqués comme des voitures qui vendent eux-mêmes leurs livres et sont ravis de venir, sans aucun remboursement de rien (je parle des frais de déplacement...) ? 

ben non, je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas du genre à avoir des caprices de star, ni même des exigences, je suis plutôt cool en général et arrangeante, ("il" disait que j'avais de l'instinct pour ça, une sorte d'intelligente très sensitive), mais là, en tout cas, j'ai eu une mauvaise sensation et je ne regrette rien.

ça m'est déjà arriver de venir sur un salon sans remboursement de frais de déplacement, de me débrouiller pour mes livres... mais je sentais de la considération derrière.

pas là.

ce salon n'est qu'un "show" qui valorise avant tout les élus.

Pierrefeu-du Var, adieu donc !

 

02 novembre 2012

un jour...

Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courrai moins
Jusqu'au jour où je ne courrai plus

(...)

Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira


"Résidents de la République"

par Alain Bashung

Dana from Syria

sur Fb, elles se sont regroupées en une page "Arab feminists".

sur cette page, Dana a posté un message qui commence comme tous les messages postés sur cette page, par :

"I'm with the uprising of women in the Arab world because..."

Dana, ce qu'elle revendique c'est de pouvoir sentir le vent dans ses cheveux (qu'elle porte courts)...

ce n'est pas si extraordinaire que ça, me répondrez-vous, il y en a même que le vent agace et par chez moi, on dit qu'il rend fada...

elle, ce qui la rend folle c'est de ne pas y goûter à ce vent, de ne pas le sentir.

il paraît que la photo postée avec son message a été considérée comme "pornographique"...

jugez par vous-mêmes...

dans quel monde vivons-nous ? tant de décalalges !

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01 novembre 2012

my city is in ruins

Now's there's tears on the pillow
Darlin' where we slept
And you took my heart when you left
Without your sweet kiss
My soul is lost, my friend
Tell me how do I begin again ?
My city's in ruins...


lui et "lui"

Il n'a parlé que cinq minutes. il raccroche.

cette voix est un ronronnement qui coule en elle comme une étrange sensation de bien-être.

voix douce et rassurante. comme la "sienne".

il est doux et rassurant. comme "lui".

elle le range dans cette catégorie des Intouchables où elle "l"' avait mis aussi. ces hommes mariés, pères, apparemment épanouis, comblés par leiur boulot, leur vie, leur "réussite", le respect qu'ils imposent.

il est tellement attentionné comme "il" l'était. il l'écoute, elle parle. comme "lui" le faisait aux débuts, avant que... de lui, elle ne sait presque rien que ce que son image publique donne à voir, il connait tellement d'elle.

il écoute, rassure, s'inquiète, prend soin. comme "lui".

cette voix, cette plénitude, cette assurance dans ses propos. elle ne se demande pas s'il lui plait, elle est juste sous l'emprise de sa voix, de son être calme et protecteur. comme avec "lui".

mais quelles tempêtes vivent en lui ? quels doutes ? quelles questions ? ces deux hommes que rien ne semble atteindre se ressemblent-ils aussi au-dedans ?

elle devra attendre avant de le revoir. de l'entendre à nouveau. elle ne sait pas quand. seule la vie et ses hasards l'y amèneront. mais elle s'en moque. quelque part sur cette terre, il est là.

lui ici.

"lui" au-delà...

étrange parallèle entre deux hommes pourtant si différents en apparence... étrange...

(c) Margaut Segui

31 octobre 2012

ce corps qui, ce coquelicot

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il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot

il s'est noyé au fond de l'eau

il y eut des épreuves et toujours encore des jours difficiles

je regarde passer ces jours qui font la vie qui file

de cet amour pour toujours une évidence

dans mes veines des sensations qui encore dansent

les jours de pluie ne lavent rien

surtout pas la morsure de ces chiens

il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot

un jour qui sait peut-être un roseau

 

a night with the Jersey devil

it's my devil, my wolf !!!

Halloween

encore une fois, je n'ai pas vu arriver cet orange évènement... Halloween frappe déjà à nos portes, alors que je range à peine mes robes d'été...

pas de chapeau pointu, tunique orange ou de maquillage terrifiant pour moi cette année, mais cela ne m'empêche pas de vous souhaiter un merveilleux Halloween, tout en toile d'araignée, bonbon gluant et dentier effrayant !

photo volée sur le FB de Luxury Bookself

Pierrefeu du Var

malgré cette pluie qui nous fait patauger et claquer des bottes dans les flaques, je vous propose de venir me rencontrer, dimanche à PIerrefeu du Var où je serai en dédicaces aux côtés de Behem.

il paraît que le vin y est délicieux... bon, soit, alors !!!

 

30 octobre 2012

just a lovely day

carré d'art

"Installé depuis 1993 dans le superbe bâtiment conçu par Lord Norman Foster, la collection du Musée d'Art Contemporain illustre la période des années 1960 à nos jours, avec près de 400 oeuvres réunies autour de trois axes majeurs : 

- un panorama de l'art français avec la représentation de grands mouvements et des ensembles de figure singulière, 
- une identité méditerranéenne autour du sud de la France, de l'Espagne et l'Italie 
- une présentation des tendances anglo-saxonnes et germaniques.

 Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain propose tout au long de l'année des expositions temporaires et des accrochages renouvelés régulièrement de ses collections, accompagnés d'activités d'animations et de formations.

 Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain, c'est aussi un centre de documentation spécialisé en art contemporain, une librairierenommée et une Association des Amis du Musée d'Art Contemporain très dynamique.


Carré d'Art-Musée d'art contemporain de Nîmes est l'un des partenaires du Centre Pompidou pour les laissez-passers."

 

29 octobre 2012

Cécile Desserlé


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Cécile Desserlé est une artiste qui monte qui monte, nous a assuré le responsable de la galerie de Aigues Mortes, même que ses toiles seront partout dans la décor du nouveau film d'Abdellatif Kechiche, « Le bleu est une couleur chaude », qui est une adaptation d’une bande dessinée relatant le parcours d’une adolescente qui découvre son homosexualité.

La bande dessinée en question, concoctée par Julie Maroh, a décroché le prix du public du festival d'Angoulême, en 2011.

Elle raconte l’histoire d’une jeune fille suicidaire, aux prises avec ses sentiments, et les réactions de son environnement social et familial.

 

 

 

 

 

David Jamin

une découverte coup de coeur pour moi au dedans d'une galerie incroyable, décalée et tellement touchante (la galerie hein !) pour un peintre dont le travail me séduit pleinement :

David Jamin

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27 octobre 2012

Alma

La femme me suppliait. j'entendais ses cris et ses pleurs et j'essayais de ne pas y penser.

Ramon gueulait : vas-y, tue-la, bordel, qu'est-ce que tu attends ? tu veux faire partie du gang oui ou merde ? alors, finis-en avec cette pute, sinon elle va nous dénoncer !

Diego s'agitait toujours entre les jambes de cette pauvre femme. Le sang coulait le long de ses cuisses et il labourait son bas-ventre avec sa queue dure et violente.

elle me parlait de ses enfants, son petit gamin qui n'avait que deux ans, qui avait tellement besoin d'elle.

elle en appelait à ma solidarité de femme. Ramon lui a balancé une grosse baffe en travers du visage et puis, il a ouvert son pantalon, a sorti son sexe en riant et lui a collé dans la bouche, l'empêchant de continuer ses jérémiades.

elle a eu un haut-le-coeur, elle a failli gerber. moi aussi d'ailleurs. j'avais le coeur qui se soulevait et ma resistance qui flanchissait. d'un mouvement de tête, Ramon m'a montré les bouteilles de bière qui jonchaient le sol :

- allez, Alma, prends ça et finis-la. Y en a marre de l'entendre cette conne !

comme un robot, j'ai attrapé une des bouteilles qui j'ai fracassée contre le rebord du lavabo. avec les tessons tranchants, j'ai lardé le corps de la femme, elle pissait le sang, c'était dingue mais elle vivait toujours.

Diego a enfin lâché prise et la femme est tombée au sol, incapable de faire un geste. son corps avait des soubressauts et Diego s'est mis en colère. Il a attrapé le tournevis qui trainait sur le rebord de l'évier et le lui a enfoncé dans le corps. soudain, elle n'a plus bougé du tout.

cette fois, je crois qu'elle était morte.

c'en était fini.

je venais de réussir la première épreuve pour intégrer leur bande. je n'avais que quinze ans et je me disais qu'en me joignant à ses bargots, jamais personne ne me toucherait, que jamais je ne subirais ce que cette femme avait subi.

mais en rentrant j'ai vomi. et je me suis couchée. en pleurant. j'ai pleuré toute la nuit mais je n'en ai jamais rien dit à mes "companeros"... jamais...


Cette histoire est vraie et Télérama propose en teléchargement sur son site le témoignage de cette "enfant de la violence", ex-membre d'un gang quatemaltèque qui vit aujourd'hui dans un fauteuil roulant.

un témoignage poignant, dur bien souvent. 

Leymah Gbowee

Prix Nobel de la Paix l’année dernière, cette Libérienne de 40 ans incarne la nouvelle réalité de la femme africaine : en 2003, alors que son pays s’enfonçait dans une guerre sans issue, c’est elle (avec le mouvement des femmes qu’elle a créé) qui a osé affronter le dictateur Charles Taylor et accélérer la marche vers la paix. En tant que « guerrière de la paix », elle est à l'origine d'une « grève du sexe » où les femmes de toutes les confessions religieuses se refusent aux hommes tant que les hostilités se poursuivent. Cela oblige Charles Taylor à les associer aux négociations de paix peu avant sa chute. Cette femme pleine d’humour, impressionnante dans son boubou fleuri, publie une autobiographie...

Il paraît que les femmes sont l'avenir de l'Afrique... ah bon ???


26 octobre 2012

petits recueils

Hemma réédite sous forme de "petits receuils" de shistoires qui ont remporté un bel accueil des lecteurs.

en voilà trois dans lesquels mes histoires figurent...

chouette !

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les dix mots

Concours des dix mots

voilà un petit message pour les enseignants en promenade par ici :

"Le Concours des dix mots est organisé par le ministère de l’Éducation nationale (Direction générale de l’enseignement scolaire et Inspection générale de l’Éducation nationale), en partenariat avec le ministère de la Culture et la Communication (Délégation générale à la langue française et aux langues de France - DGLFLF), le ministère des Affaires étrangères et européennes et le ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt,dans le cadre de l’opération annuelle de sensibilisation à la langue française « Dis-moi dix mots », conduite par la DGLFLF.

Le thème de l’édition 2012-2013 concerne les « mots semés au loin », c’est-à-dire les nombreux mots de la langue française qui sont passés tels quels dans d’autres langues. Dix mots ont été choisis avec les partenaires francophones : atelier, bouquet, cachet, coup de foudre, équipe, protéger, savoir-faire, unique, vis-à-vis, voilà.

Les classes candidates sont invitées à réaliser collectivement une production littéraire autour des dix mots, reposant sur un travail linguistique et incluant une dimension artistique."

 

après, pour savoir comment s'inscrire et tout ça, ben... vous trouverez tout seul, je vous fais confiance !

25 octobre 2012

frôlement

un soupir

une caresse à l'âme

photo volée sur le FB de Alessia Coppola Illustrator

22:31 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

24 octobre 2012

hopper

en ce moment au grand palais à Paris  alieu une rétrospective du grand Edward Hopper.

" Les peintures d'Edward Hopper (1882-1967) ont la simplicité trompeuse des mythes, l'évidence des images d'Epinal. Chacune d'elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire le fabuleux nom d'Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures ont historiquement donné lieu aux interprétations les plus contradictoires. 

Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties; la première partie consacrée aux années de formation (de 1900 à 1924), rapproche les œuvres d'Edward Hopper de celles de ses contemporains, notamment de celles découvertes à Paris qui ont pu l'inspirer. La seconde partie de l'exposition est dédiée à l'art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel (House by the Railroad, 1925), à ses œuvres ultimes (Two Comedians, 1966). "