20 septembre 2012
délirium
ce n'est pas la première fois que je m'interroge sur cette insurmontable attraction que j'ai pour les hommes à chemises, les chemises à rayures, les rayures bleues de surcroit...
si en plus de porter une chemise à rayures bleues, l'homme ressemble à un aventurier sur une plage déserte avec un "bout de moi" sur son épaule, c'est le craquage total...
genre ça :
bon, la chemise n'est pas à rauyures et il tient une nana dans ses bras mais... quand même !!!
je sais, je vous entends vous escaffer, les fidèles lectrices, que, décidément, mes goûts en matière d'homme fatal sont très classiques et je vous répondrais que ce n'est pas le soleil qui tape encore pas mal par chez moi, ni les effets secondaires et indésirables du secouage automobile de mes neurones qui me font ça... mais parfois, je crois voir un mirage, un bout de chemise à rayures qui s'approche et puis... pouf ! je m'aperçois que ce n'était qu'un mirage...
demain, j'arrête les délires et je redeviens sérieuse...
si !
22:49 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
this head I hold
une merveilleuse découverte grâce à mon Internénette numbertwo...
j'adooooooooore !!!
22:03 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
19 septembre 2012
rentrée littéraire - 4
et puisque le ton d'aujourd'hui est "violent" voilà un livre à découvrir pour l'intérêt de l'Histoire qu'on méconnait et la beauté des mots qu'on reconnaît.
"Le narrateur du Singe noir, journaliste et auteur de romans politiques, est envoyé par son journal enquêter sur un étrange institut où un professeur “s’occupe” d’enfants meurtriers. “Savez-vous que, dans la Chine ancienne, certains empereurs confiaient aux enfants le soin de torturer ?” Car à l’âge béni de l’innocence, on ignore les notions de Bien et de Mal… Mais que le lecteur se rassure, malgré la noirceur de l’intrigue, le ton de Prilepine, la vivacité acide de sa phrase, l’acuité de son regard sur le monde, la vie, l’amour, la mort – les grandes questions du roman russe en somme – sont bien là !"
06:59 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
tournantes
elle ferme les yeux, elle ne veut pas voir ça, elle se dit : là, ce n'est pas du cinéma, c'est la vraie vie.
l'instant d'avant, elle "était blottie dans un siège de velours rouge et regardait le héros sauver la belle, mais fini le héros et finie l'histoire de rêve, elle est devant ce sale type qu'il l'a giflée tellement fort qu'elle a chancelé.
la deuxième claque est fatale. elle est par terre.
quand elle ouvre les yeux c'est juste lorsque la chaussure arrive sur ses cotes. Doc Martins elle lit en gros. elle n'oubliera jamais ce nom.
elle se met à hurler, la douleur est terrifiante. elle sent alors des bras qui tirent ses jambes, qui écartent ses jambes. elle entend les voix fortes, les rires aussi. elle réalise qu'ils sont plusieurs. elle se débat mais d'autres coups tombent et la fulgurance de la douleur lui coupe presque le souffle.
bientôt des mains arrachent sa culotte. bientôt elle sent une brûlure entre ses jambes.
une brûlure qui dure des heures.
quand enfin tout s'arrête elle voit que la nuit est tombée sur la cité. sa mère va s'inquiéter, elle avait promis de rentrer tôt pour finir ses devoirs et l'aider à préparer le repas.
quand enfin tout s'arrête, le sang macule sa jupe et ses jambes, son corps est en mille morceaux. elle ne comprend pas pourquoi les héros ça n'existe que dans les films, pourquoi elle, pourquoi ça.
elle n'a rien fait, rien dit. elle était juste allée au ciné.
Pendant plusieurs mois, Nina et Stéphanie, âgées de 15 et 16 ans, ont été victimes de viols collectifs dans les caves de la cité de Fontenay-sous-Bois.
06:52 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
17 septembre 2012
collier
si j'avais su, j'aurais choisi ce modèle-là, ça a nettement plus de classe !!!
c'est une femme Padaung, issue d'une tribu Kayan, entre la Birmanie et la Thaïlande, habitant dans le village de Hoy Sen Thao...
si on leur demande pourquoi ces femmes portent ce collier doré, elles répondent que :
"leur tribu est née d’une liaison du vent avec un dragon femelle ou « femme dragon » ; ce collier est simplement le prix qu’ils doivent payer pour remercier la femme dragon pour sa « contribution »."
femme dragon, femme girafe... après tout, ça vaut bien un collier cervical, non ??!!
09:10 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
16 septembre 2012
mystère...
je vous mets au défi de mettre un nom sur cet homme...
(sérieusement, j'ai failli en avaler ma minerve... tant cet homme est un sexy young boy si ressemblant.. mais bon, ça, on s'en fout... (ma frangine, si tu me lis...))
22:46 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (16)
rentrée littéraire - 3
je l'écoute sur France Inter, quand le "come on" est prononcé, mais je ne l'ai jamais lu...
de cet ouvrage à prix modique, je retiens cette persistance à bannir l'amour de sa vie, à se comporter comme si on était cap d'y résister... comme s'il ne fallait pas "se rouler un patin" sur un quai de gare, comme si...
parce que quand l'ouragan nous emporte allez savoir ce qui se cache derrière...
« J’avais mis des digues un peu partout. J’avais même verrouillé chaque parcelle d’inattendu. Et puis, Maud a débarqué. » Après le Léger passage à vide que l’on sait et l’héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l’amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud. Mais l’amour n’est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ? Du feuilleton diffusé sur France Inter, Nicolas Rey a donc gardé l’amour.
22:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Indian Palace
je suis naturellement bon public pour ces comédies "philosophiques" qui ravivent l'âme et font sourire en soupirant : finalement, on devrait bien se décider à prendre notre vie en mains avant d'être vieux, aigri ou... mort.
là, j'avoue que j'ai plongé à bloc.
"tout est bien qui finit bien, et si ce n'est pas bien c'est que ce n'est pas fini"...
envie d'en faire ma philosophie parce que malgré les grincements de dents et les douleurs qui durent, y'a cette vie qui palpite et tant de choses à faire encore.
comme déguster un bon Château La Verrerie dans un lieu sublime..
comme craquer pour une Mercèdes, rêver des bains chauds en Islande, prendre un billet pour Strasbourg, comme... vivre un jour en Inde...
... ce n'est pas encore fini...
22:15 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
14 septembre 2012
arggghhh !
comment ai-je pu penser que les aventurières ne se blessaient jamais ?
à force d'écrire des histoires, j'en oublie la réalité !!
parce qu'à vivre comme un bolide, il y a un moment où ça flanche...
garder le sourire, serrer les dents et retourner au combat...
hop hop hop !
23:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
13 septembre 2012
boum !
je n'ai pas pris le temps depuis longtemps.
j'ai couru, enfilé les évènements, les chocs, les rebondissements comme un collier de perles trop lourdes à porter.
j'ai dit "oui" sans jamais savoir dire "non". et j'ai tenu.
j'ai dit oui au renoncement à l'acceptation à la disponibilité au travail aux usures aux faux-sentiments aux clins d'oeil aux blessures à cette guerre perpétuelle.
j'ai dit oui comme une bravade un défi pour me prouver que je pouvais pour leur prouver.
parce que le "non" je ne sais pas je n'ai jamais su parce qu'il représente la fin l'issue sans retour la porte qui claque le dos qui se tourne le bruit des pas qui s'éloignent les regards noirs et les chiffres en rouge sur le compte.
dans cette course folle, qui s'est brusquement accélérée ces derniers temps, j'ai failli arrêter le temps le coeur qui bat et les plaisirs simples.
très violente claque dans la figure. la dernière datait d'il y a 16 ans.
juste un rappel.
un signal.
un réveil.
05:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
rentrée littéraire - 2
j'ai toujours aimé cette maison d'édition. je ne sais même plus comment ça a commencé mais si un jour je devais être éditée en roman adultes, je voudrais que ce soit par lui : Paul Otchanski-Laurens. P.O.L.
alors oui mon 2e choix a été guidé par ces trois lettres qui forment un nom de renom, mais également par l'accroche.
s'appeler "Amigo-rena" et parler de l'amour qui nait et qui s'en va, de ce qu'il en reste quand tout s'efface et ce qu'on en comprend comme sens de vie, c'est une promesse d'un moment en finesses, douce violence et souvenirs qui grignotent un peu de notre coeur quivieillit et, oui, parfois oublie.
" Le premier amour, paraît-il, n’est jamais que le prélude de la première défaite. On aime, puis on souffre. On essaie de se souvenir pour ne pas vivre, puis on essaie d’oublier – pour ne pas mourir. Mais il n’y a rien de tel qu’essayer d’oublier pour se souvenir, et rien de mieux qu’essayer de se souvenir pour réellement oublier. Ces quelques pages racontent l’histoire d’un jeune homme qui comprend, lentement, qu’après avoir aimé une première fois, après avoir une première fois souffert de n’être plus aimé, pour être heureux, il doit réussir à savourer la douleur et le bonheur en même temps, à chaque pas. Son chemin est long, plein de détours. Comment en serait-il autrement ? si l’on sait de quoi les premiers amours sont le prélude, on ignore toujours de quoi les premières défaites, à leur tour, peuvent être le commencement. "
04:56 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
12 septembre 2012
astro-nuit-nerfs
bon bon bon, là, l'horoscope du jour est assez flagrant...
je sais, rien de sérieux mais j'aime bien ces coïncidences...
et hop hop hop, soupe de légumes pour ce soir !!
" Ambiance astrale énervante. Si vous avez du mal à vous endormir, comme cela semble probable aujourd'hui, consommez de la laitue, des yaourts, des potages de légumes le soir. Avant de vous coucher, buvez une tisane chaude de verveine, de camomille ou surtout de fleur d'oranger. Essayez de faire le vide dans votre esprit ou du moins de ne penser qu'à des choses agréables une fois dans votre lit. "
10:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
11 septembre 2012
rentrée littéraire - 1
chaque année, on n'y échappe pas, comme le sapin de Noël, les chocolats de Pâques, les fleurs de la St-Valentin, le discours pour les anciens combattants, la permanente de mamie ou le nouveau mascara des Internénettes... la rentrée littéraire.
je vais vous la faire au compte-gouttes, cette année.
genre "dégustation de connaisseurs"...
le 1er livre dont je vais parler, et ceci sans l'avoir encore lu c'est celui-ci :
et voilà ce qu'il raconte :
"Japon, 1919. Un bateau quitte l’Empire du Levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femmes promises à des Japonais travaillant aux États-Unis, toutes mariées par procuration. À la façon d’un chœur antique, leurs voix s'élèvent et racontent leurs misérables vies d’exilées... leur nuit de noces, souvent brutale, leurs rudes journées de travail dans les champs, leurs combats pour apprivoiser une langue inconnue, l’humiliation des Blancs, le rejet par leur progéniture de leur patrimoine et de leur histoire... Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre. Et l'oubli."
c'est vrai, je reste dans ma période "japonisante" mais ce n'est pas pour me déplaire...
si vous l'avez lu, on fait comme d'hab, vous nous donnez votre avis, ici...
22:32 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
09 septembre 2012
on the run
22:14 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
crash
arrêter de penser que je m'en suis sortie alors que lui non que je n'aurais pas toujours cette chance-là qu'il faut prendre soin de soi mais de ce qui nous conduit nous héberge nous nourrit aussi
enlever cette pensée qui m'a traversé que mon tour était venu que j'allais le rejoindre que c'était mon destin parce que ce n'était pas le cas
arrêter de pleurer tout le temps tout le temps de me demander comment ils auraient fait mes pitchouns après, et de répondre qu'ils auraient survécu comme c'est le cas bien souvent
arrêter de penser que je m'en suis sortie etque lui non...
22:12 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (11)
07 septembre 2012
le retour des salons
c'est la période des salons qui refleurissent.
ce weekend, a lieu :
- le salon du livre à Morges, en Suisse : le livre su les quais
- le salon du livre de Fuveau : les écrivains en Provence
- le salon du livre de Vasperville : le livre aux baraques
- la fête du livre de Revest-les-Eaux
- le salon du livre de Lardier-et-Valença : à livres perchés
- le salon du livre de Moscou
je ne sais pas si c'est tout mais c'est pas mal non ?
18:29 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Bertrand et ses portes
Bertrand Thomas est un peintre assez surprenant.
dernièrement, il s'est "amusé" à peindre des portes dans un foyer logement pour personnes âgées.
je vous laisse juger.
ça. et le reste.
18:06 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
05 septembre 2012
horoscope fumant
ce matin parce que c'est mercredi, la rentrée du rikiki et le jour du poisson-riz (euh enfin aujourd'hui...), je me suis dit :
un petit horoscope ? allez, allons-y ...
et là, grande révélation, enfin, gloire beauté et richesse, voilà ce que mon gouru aninyme m'a prédit :
"Vous accorderez la priorité absolue à votre travail. Vous vous donnerez beaucoup de mal pour atteindre vos objectifs. En même temps, vous réussirez à utiliser au mieux vos talents de diplomate et votre sens des relations humaines. Résultat : belle réussite professionnelle."
youpi !
je vais pouvoir relâcher la pression, arrêter de fumer comme un pompier parce que bon, pour l'ambiance, merci !!! ;) ...
même les chats ne supportent plus... ;)
illustration "volée" sur le FB de FandomVerse Comics
14:06 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
Crazy
c'est clair, je crois bien que je le suis..
elle, c'est Ornette, en hommage à Ornette Coleman, le jazzman... une blonde platine déterminée et talentueuse...
07:35 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
04 septembre 2012
réveil matin
ce matin, je me suis réveillée en étant persuadée de quelque chose d'important à faire :
- la rentrée des Internénettes ?
- les corrections du magazine couture ?
- la traduction broderie ?
- l'appel à la banquière (toujours pas fait) ?
- le dentiste ?
- le vernis réparateur sur mes ongles qui se cassent ?
- la salade à prendre à l'épicerie ?
- la trousse Quicksilver à acheter ?
- les nouvelles de la frangine ?
allez, savoir... mais voilà, ce matin, je me suis réveillée dubitative...
ça se voit, non ? ;))
illustration "volée" sur le FB de FandomVerse Comics
21:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)