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26 juin 2012

Pegriwood 7

Clochette, qui avait toujours le fil blanc au fond de sa poche, arriva dans le studio de la Belle au Bois Dormant en faisant des bonds de géant grâce aux bottes de sept lieues.

Elle entra sur le plateau de tournage. Devant elle, se trouvait le fameux fuseau. Elle s’en approcha et sortit son fil blanc de sa poche.

  • Ne touche pas à ça, Clochette, tu pourrais t’endormir pendant cent ans !

C’était le père de la belle au bois dormant qui venait d’arriver.

  • Que fais-tu ici ? Ce n’est pas ton studio ! continua-t-il. 
  • Excusez-moi, majesté. On a volé la poussière de fées .J’étais sur le point de comparer le fil que j’ai trouvé dans la salle des coffres avec la laine de ce fuseau. 
  • Je suis d’accord, répondit le roi, mais fais bien attention à sa pointe !

Clochette les compara, et constata avec satisfaction qu’ils étaient exactement pareils.

  • J’en étais sûre ! s’exclama-t-elle. Une preuve de plus que c’est bien elle la coupable !
  • Tiens, c’est peut-être pour ça qu’elle est en retard pour le tournage du film, remarqua le roi. On la cherche partout. Je suis revenu sur le plateau dans l’espoir de la trouver. Ne perdons pas de temps, je t’emmène tout de suite dans sa loge.

Ils coururent dans le couloir, et le vieux roi ouvrit sans hésiter la porte de la fée Gertrude. Immédiatement, ils virent un paquet de fraises Tagada sur sa coiffeuse. Mais Gertrude s’était volatilisée !

Clochette se mit à pleurer :

  • Je ne retrouverai jamais la poussière de fées !

Le roi essaya de la réconforter :

  • Nous allons la retrouver, j’en suis sûr. Ne t’inquiète pas, ma petite fée… Mange donc une fraise Tagada, tu es épuisée. Ca te redonnera des forces. Viens, nous allons la chercher ailleurs.

En sortant de la loge, Clochette glissa sur une fraise Tagada : « Spash ! ». Elle en avait plein les chaussures.

  • Ah, oui ! J’avais oublié de te dire que Gertrude est fan de ces bonbons, elle en mange toute la journée.
  • C’est donc elle qui  en avait perdu une près de la salle des coffres. Tout l’accuse…

Le père de la princesse Aurore et la petite fée continuèrent à marcher et virent d’autres fraises dans le couloir. Ils suivirent cette piste qui les mena tout droit à un cagibi où l’on stockait tous les accessoires nécessaires pour l’ensemble des films de Pegriwood.

  • La porte est entrouverte, ce n’est pas normal, dit le roi. Elle est toujours fermée à clé.

Il y avait un drôle de bruit à l’intérieur de la pièce. C’était Gertrude qui farfouillait près du chaudron des Trois Petits Cochons : elle voulait y cacher la poussière de fée. Clochette et le roi virent Gertrude, toute pressée, qui laissa tomber une fraise Tagada dans le chaudron. Elle se pencha pour la ramasser, mais comme le chaudron était profond, elle tomba et se retrouva coincée car elle était trop grosse (à force de manger toutes ces sucreries ! ). Le roi profita de l’occasion pour la pousser .Celle-ci tomba dans le chaudron tête la première. Alors, le vieil homme ferma le couvercle. La vilaine fée avait beau crier,  elle était enfermée ! 

Clochette sauta dans le sac rempli de poussière de fée .Elle, qui était toute heureuse, scintilla comme une étoile et s’envola .

-Merci, merci ! Elle riait aux éclats.

-Ce n’est pas fini, dit le roi, il faut ramener la poudre de fée dans la salle des coffres.

Mais le cauchemar était terminé. Grâce à Clochette, les fées étaient sauvées !

 

25 juin 2012

rouge dragon

Cher lecteur et fan de contes mélangés,

 
Chaperon Rouge et le Dragon de Chine vient
de paraître !
 
Pour feuilleter les premières pages de l'album :

Vous pouvez dès aujourd'hui commander cet album,
sur notre
(Les frais de port vous sont offerts)

Votre soutien est inestimable, 
 nous vous en remercions par avance.

Voici de plus amples informations sur l'album : 
 
La couverture
 
 
La quatrième de couverture
 
Ma première est une jeune fille
dont la cape rouge attire tous les regards.

Mon deuxième marche sur les nuages
pour faire tomber la pluie.

Mon troisième est un singe rusé
qui possède un bâton magique.

Et mon tout est une histoire
dont l’apparence est trompeuse.

Le résumé 
 
Alors que tout le pays souffre de la sécheresse,
Mère-Grand raconte au Chaperon Rouge
l'histoire merveilleuse du dragon chinois
Shen-long qui a le pouvoir de faire tomber
la pluie. Le petit Chaperon Rouge décide
de tenter l’aventure et de partir à la
recherche de ce dragon. Mais comme
tout voyage au pays des contes,
elle croisera sur son chemin un
personnage mystérieux, Sun Wu-Kong,
qui tentera de se servir d’elle pour
arriver à ses fins.

L'auteur et l'illustrateur

Livresquement vôtre,

Le Capitaine du Karibencyla
 
Les éditions de Karibencyla
40, Chemin des Vignes - 66000 Perpignan - France
Tel : 0606427214 - Fax : 0413332942
 

22 juin 2012

4 filles...

depuis le temps que j'en parle, voilà donc la couverture des deux premiers tomes de cette série à paraître en octobre aux éditions Oskar, "4 filles au soleil"

franchment, ça me fait un rayon de soleil supllémentaire de pouvoir enfin voir le fruit de ce travail qui me tient à coeur, tant je m'attaque à ces 4 demoiselles...

et vous, vous en pensez quoi ?

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21 juin 2012

Pegriwood 6

Une fois arrivée devant la loge de l’Ogre, Clochette constata par elle-même qu’il y avait bien de la poussière de fée sur son paillasson .Elle ouvrit discrètement la porte et se glissa à l’intérieur du studio pour voir si l’Ogre était là. Elle l’aperçut en train d’aiguiser son couteau .Clochette prit peur, et en reculant, fit tomber un vase. 

L’Ogre se retourna d’un bond et leva son couteau :

- Qui est là ? demande-t-il d’une grosse voix. Je sens de la chair fraîche !

- Excusez-moi, Monsieur l’ogre, je suis à la recherche de la poussière de fée qui a disparu de la salle des coffres. D’ailleurs, pourquoi en avez-vous paillasson ? - - Ce n’est pas moi qui ai volé la poussière de fée ! Mais quand j’étais à « Pégrimarché », j’ai bousculé la fée Gertrude devant le rayon de la boucherie, et de la poussière de fée est tombée de son énorme sac et j’en ai eu plein les chaussures ! Je me suis même envolé quelques secondes et pourtant je suis enveloppé... C’est elle que tu devrais aller interroger !

- Mais alors, ça doit être elle la voleuse ! Pourquoi a-t-elle fait ça ? C’est une fée elle aussi !

Clochette ne comprenait pas…

Il était bientôt midi, et l’ogre avait le ventre qui gargouillait… Il regardait Clochette en se léchant les babines : en amuse-bouche, elle serait parfaite !

Clochette, comprenant le danger, voulut s’enfuir ; mais l’ogre l’avait déjà attrapée, il ouvrit son énorme bouche, mais la petite fée lui lança la pomme empoisonnée qui était dans sa poche. 

L’ogre tomba raide évanoui.

Clochette en profita pour lui prendre ses bottes de sept lieues. Comme elles étaient magiques, elles s’adaptèrent aussitôt à ses tout petits pieds.

- C’est merveilleux ! Moi qui suis épuisée, je vais pouvoir retrouver la fée Gertrude sans me fatiguer !

 

princesses et bijoux

voilà, je viens de savoir que le coffret d'histoires de princesses accompagnées de bijoux que j'ai écrites pour Auzou, est illustré par Cathy Delanssay et sortira en fin d'année.

belle belle nouvelle !!!

en attandant, je vous glisse une de ces princesses, ma préférée je crois...

elle s'appelle Hanani.

20 juin 2012

dédicaces en Provence

cet après-midi à partir de 14h30, en espérant que l'orage ne va pas gronder et empêcher les badots de bader, je serai en dédicace à la librairie de Provence... à Aix-en-Provence...

après le bas français une belle occasion pour les jeunes lecteurs de se détendre non ?

Pegriwood 5

pas réussi à enregistrer le 4e chapitre, donc je vous livre le 5e, en espérant vous glisser le 4 bien vite...

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Quand Clochette rentra dans le studio de Barbe-bleue, ils étaient en plein tournage.

-Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? demanda la femme de Barbe-bleue.

- Je ne vois que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie, répondit Anne.

-Descends-vite ou je monterai là-haut ! s'énerva Barbe -bleue. 

- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? répéta la jeune femme effrayée.

 -Je ne vois que … une petite fée !

- N'importe quoi ! As-tu ré visé ton texte avant de venir ? Tu as trop bu ou quoi?

-Je te jure ! Je vois une petite fée, là-bas près de la porte !

- Coupez ! s’écria le réalisateur, ce n’est pas le texte !

 Anne s’approcha de la fée et reconnut Clochette.

- Oh,  ma petite fée, que t’arrive-t-il ?

 –Je mène une enquête car la poussière de fée a été dérobée et je dois absolument la retrouver ! 

-La poussière de fée …Mais oui, maintenant que j’y pense … Figure-toi qu’hier soir, je suis allée à « PegriSpa » pour me détendre après le tournage, et en revenant je suis passée devant le studio de Petit Poucet .Tu me connais, j’ai la vue perçante, rien ne m’échappe : j’ai remarqué de la poussière de fée sur le paillasson de l’Ogre .Va le voir, on ne sait jamais…

_ Merci pour cette information ! A bientôt !

_ Bonne chance, répondirent les deux sœurs. Elles repartirent rapidement car le réalisateur les attendait impatiemment.

 

18 juin 2012

believe in us

le prix de l'amour

Lou se demande chaque jour comment va se dérouler la journée. est-ce qu'il sera de bonne humeur, ou va-t-il bougeonner toute la journée ? va-t-elle le toruver pénible, fatiguant avec sa tête à rallonge et ses pieds qui trainent pour ne rien faire ? quand est-ce qu'ils vont reparir en voyage ensemble, aller au ciné, au théatre, au restau ? quand est-ce qu'elle va pouvoir respirer à nouveau normalement sans sursauter à chaque texto reçu, à chaque sonnerie de teléphone ? quand est-ce qu'elle va cesser de regarder l'écran de son ordi à lui en se retenant de ne pas aller y jeter un oeil ? elle n'y croit plus. elle n'en peut plus. son corps lui fait mal, son âme est en lambeaux.

 

Hèlène attend chaque jour les dizaines de textos qu'il lui envoie. les photos aussi. leurs conversations par tchat. et maintenant les appels. les caméras pour se parler. ça fait des dizaines de jours qu'elle ne l'a pas vu et qu'elle l'attend. et ce sera toujours ainsi, elle le sait. il doit d'organiser, lui explique-t-il régulièrement. et franchement, entre sa femme, ses gosses et son boulot, la distance en prime, ce n'est pas facile. on dirait qu'elle ne sait pas, qu'elle ne s'imagine pas combien il fait de son mieux. ben non, elle ne s'imagine pas. elle attend. elle en crève d'attendre chaque jour que celui-ci passe et la rapproche de leur prochain rendez-vous.

 

Solange le caresse doucement, se déhanchant avec sensualité. elle ouvre sa bouche et ses lèvres le caressent. le happent. ça fait des jours et des semaines qu'il ne la désire plus. il a beau lui affirmer le contraire, il ne la touche plus, n'arrive plus à bander, ne frémit plus sous ses caresses. elle veut se prouver que rien n'est mort, elle insiste, elle y croit. bien sûr, elle a pris du poids, et ils n'ont jamais trop varier les positions, les sensations, les émotions... mais quand même ils s'aiment non ? ce soir, comme ça arrive de plus en plus souvent, il s'est endormi d'ailleurs. il ne lui reste plus qu'à faire pareil. fermer les yeux et se laisser gagner par le sommeil. oubliant l'envie entre ses jambes.

 

Marie met la musique à fond dans la voiture, ouvre la fenêtre et quand elle roule, elle sent l'air qui la décoiffe. elle chante fort, elle se défoule. comme chaque jour depuis des mois, elle va le rejoindre chez lui. mettant de côté ses activités son travail ses ami(e)s, elle se rend chez lui. il est là, en pantalon de survêtement, en train de laver la terrasse. elle n'a pas oublié d'emporter son portable. ça la garde connectée à la vie. il lui sert un café, l'embrasse, et lui demande dix fois : alors, quelles sont les nouvelles , ça va ? qu'est-ce tu me racontes de beau ? elle parle pour meubler, elle répète les mêmes choses. elle se sent lasse. il l'embrasse encore, constate le nouveau petit bouton sur le coin de sa joue et reprend son tuyau d'arrosage. comme chaque jour depuis des mois, elle va rester là, à soupirer en rêvant de tout arrêter.

 

 

Pegriwood 3

Aux environs de midi, la fée Clochette trouva la loge de la belle-mère de Blanche-neige.

La porte était entrouverte, et la petite fée entendit :

- Miroir, miroir chéri, dis-moi qui est la plus belle  de Pegriwood ?

Le miroir  répondit :

- Majesté, certes vous êtes très belle, mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous !

- Oh ! Je la déteste, cette petite peste ! marmonna la méchante reine en rougissant de colère .Cette fois, elle ne s’en sortira pas,  je vais l’empoisonner avec cette belle pomme rouge !

Clochette, effrayée par ce qu’elle venait d’entendre, marcha très discrètement vers la belle-mère, mais malheureusement elle trébucha car elle avait de nouvelles chaussures à talons. La reine la remarqua aussitôt.

- Qu’est-ce-que tu fais dans ma loge ? On ne t’a jamais  appris à toquer ? Ca ne se fait pas d’écouter aux portes, petite mal élevée ! Surtout ne répète rien à Blanche Neige sinon tu le regretteras…

- D’accord, mais à une condition : que vous répondiez à ma question.

- Quelle question ? Et dépêche-toi, je n’ai pas que ça à faire !

- Voilà, je suis à la recherche de la poussière de fée qui a disparu. Grincheux m’a dit vous avoir vue près de la salle des coffres. Que faisiez-vous là-bas ?

- De quoi se mêle-t-il,  celui-là ? Oui, c’est bien vrai, j’étais dans la salle des coffres hier soir, mais ce n’était pas pour dérober la poussière de fée.

Je venais prendre de l’argent dans mon coffre personnel, je veux m’acheter la superbe robe que j’ai vue dans la boutique « Pegrimode », et je dois me payer une chirurgie esthétique pour redevenir la plus belle avant le tournage du nouveau film de Blanche-neige.

Tout à coup, le téléphone portable de la méchante reine sonna. Elle décrocha. C’était  le réalisateur du film qui lui demandait de venir immédiatement sur le tournage.

Clochette profita de ce moment d’inattention, elle escalada avec difficulté une chaise afin d’atteindre la coiffeuse ou était posée la pomme empoisonnée.

Il fallait absolument sauver Blanche-Neige !

Grâce à son pouvoir magique, elle fit rétrécir la pomme en la touchant du bout de son doigt, puis la cacha discrètement dans sa poche sans que la reine ne s’en aperçoive…

Celle-ci, pressée d’aller sur le tournage, partit en claquant la porte derrière elle, oubliant totalement la présence de Clochette.

La petite fée, se retrouvant enfermée, paniqua. Elle chercha une issue. Une seule solution : passer par le trou de la serrure… Elle allait devoir voler et gaspiller beaucoup d’énergie pour cela. Mais elle n’avait pas d’autres moyens.

Après de gros efforts, elle réussit à s’évader, mais elle était épuisée.

Il était urgent qu’elle reprenne des forces.

 

17 juin 2012

papa

si j'étais papa je me léverais la nuit pour vérifier le sommeil de mon enfant, entendre son souffle, je le regarderais tout le temps pour chercher les petites ressemblances pour m'assurer que je suis bien le père, je le conduirais à l'école en lui tenant fièrement la main, je lui préparais son chocolat chaud le matin, m'amuserais avec lui pendant qu'il prend son bain, lui raconterais des histoires de fous, le présenterais à mes amis, grimperais aux arbres avec mon enfant, jouerais au billard, aux échecs, au flipper...

si j'étais papa d'un garçon, je souhaiterais que ce soit un "minimoi", on jouerait au foot, on mangerait des hambourgers (beurk, je déteste...), on mettrait les mêmes pantacourts l'été, je lui apprendrais à cracher, on partirait en moto ensemble, on prendrait des fous-rires en lisant Rubrique-à-brac, on parlerait filles, gel à cheveux et marque de cigarettes..

si j'étais papa d'une petite fille, je serais le plus inquiet des papas, je lui poserais des tas de questions dès qu'un garçon de sa classe s'approcherait d'elle, on jouerait au foot ensemble, on mangerait des hamburgers (rebeurk...), je lui apprendrais à cracher, on partirait en moto ensmeble, on prendrait des fous-rires en lisant Rubrique-à-brac, on parlerait voyage, avenir, boulot, marques de dentifrice, longueur de cils et politique...

si j'étais papa je mettrais un point d'honneur à dire à mon enfant que je l'aime, qu'il me rend fier et que  ma vie est devenue soleil avec lui...

Deep : père et fille

21:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Pegriwood 2

Clochette arriva dans le studio n°1, là où  répétait  Grincheux.

Il rouspéta : « Eh que fais tu dans ce studio ? Je révise mon texte avant le tournage de Blanche-Neige, laisse- moi tranquille ! Evidemment, il n’y a que moi qui travaille ce matin, tous les  autres nains sont encore couchés, isl sont fatigués d’avoir fait la fête hier soir !

_ Désolée de te déranger, répondit Clochette, je recherche la poudre de fée, elle a disparu du coffre fort .Tu ne l’aurais pas vu  par hasard ?

-Qu’est –ce que tu veux que j’en fasse ? Tu trouves que je ressemble à une fée ?

- J’ai trouvé ce poil blanc, est-ce qu’il t’appartient ?

-Mais non ! Ma barbe est plus foncée que ce poil. Achète-toi des lunettes !

- Mais dis-moi, que faisais-tu hier soir ?

- Moi ??? J’étais invité à l’anniversaire de ce débile de Joyeux .J’aurais pas du y aller : tout le monde riait, c’était ennuyeueux à mourir ! Les anniversaires, ne m’en parlez plus…

- Bon, eh bien je vais continuer ma recherche dans les studios. Au revoir, Grincheux !

- Attends ! Va voir la belle-mère de Blanche-Neige : elle est toujours dans les mauvais coups .En plus, hier soir je l’ai vu partir en direction de la salle des coffres.

- Merci du renseignement, je vais aller l’interroger tout de suite. Celle-là, je ne peux pas la voir en peinture !

Photo : M :)

(c) Sho Murase

16 juin 2012

Pegriwood 1

hier 2e intervention ds une classe pour terminer notre roman un peu spécial.

bouquet de fleurs en cadeau pour moi et ce matin un mail qui me réchauffe l'âme de l'instit :

Juste un petit coucou pour te remercier encore de ta venue et de ton enthousiasme ! Ça fait plaisir de mener de tels projets, on sort de la routine des apprentissages traditionnels, et pour les élèves, ne pas apprendre pour apprendre, mais apprendre sans s'en rendre compte avec une vraie situation de création, c'est super ! "

bon je ne vais pas jouer les timides, je suis flattée de ce retour.

et je vous glisse le travail réalisé, chapitre après chapitre pour vous faire languir...

(ah oui, Pegriwwod, ça signifie : Perrault/Grimm/Hollywood)

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Un beau matin , dans les  studios de Pegriwood,  la fée prénommée  Clochette était  en train de se  préparer pour le tournage du prochain  film de Peter Pan,  quand  elle commença  à  se sentir  faible : le moment  était  venu  pour elle de reprendre  de la poudre de fée pour  lui redonner  de l’énergie.

Alors , elle se rendit  au  coffre-fort  où la poudre  était  conservée précieusement  grâce à un code secret  connu  seulement  des  fées  de  Pegriwood .

Elle  arriva dans la salle et vit, avec stupéfaction que le coffre était grand ouvert. Elle s’avança : il n’y avait plus de poussière de fée ! Pourtant, la veille au soir le coffre était bien fermé. La poussière de fée était là, elle en était sûre car elle avait vérifié avant d’aller se coucher.

Mais qui avait pu faire une chose pareille ?

Alors, elle chercha partout un indice autour du coffre. Puis elle trouva un fil blanc qui traînait sur le sol. A qui pouvait-il bien appartenir ? Elle s’interrogea, pensa à un poil de barbe (Grincheux, peut-être ?), à un cheveu (une sorcière ?)Ou encore un poil d’animal : c’était  un indice important. Il fallait que Clochette retrouve immédiatement la poussière de fée, sinon elle mourrait avec  les autres fées !

Aussitôt, elle se hâta d’aller dans le premier studio de Pegriwood : le studio de Blanche-neige et les sept nains.

Elle pourrait ainsi interroger les sept  nains.

 

15 juin 2012

fil et aiguilles

d'habitude je ne vous raconte pas trop mon travail "à côté", mais là, je ne résiste pas..

je vais travailler pour une maison d'édition qui publie des ouvrages de création fil et aiguilles, et j'en suis ravie !!!

issue d'une famille de couturières, toutes habilles de leurs mains je suis tellement contente de relire et réécrire ce genre de livres...

donc, là, je partage..

 

13 juin 2012

célibat 3e et 4e jours

allez, je partage encore un peu mais je sens que je vais vite faire le tour des propositions...

on verra...

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3e jour :

-       aller au boulot le cœur joyeux et avoir un petit compliment pour chacun au travail

-       s’acheter un nouveau vernis

-       téléphoner pour une séance d’épilation jambes complètes

-       manger une pomme seulement à midi et boire des litres de café

-       penser aux prochaines vacances, passer des heures à tout explorer sur Internet, chercher les billets les moins chers, les destinations les plus exotiques

-       faire la bagarre avec ses enfants dans le lit avant qu’ils ne s’endorment

-       s’interdire de regarder cinquante fois son portable pour s’assurer que l’ex n’écrit plus

 

4e jour :

-       se réveiller en pensant à la peau chaude de l’ex mais sentir qu’on n’est pas en manque

-       boire un café en lisant le dernier Nancy Huston sur la terrasse

-       appeler sa mère pour lui confirmer que l’on tient et qu’on ne regrette pas

-       aller nager entre midi et deux

-       proposer aux collègues du bureau une sortie cinéma

-       se promener en culotte dans le salon, danser en écoutant Céline Dion et rester regarder la télé jusqu’à très tard

13 juin

aujourd'hui elle aurait eu 71 ans.

aujourd'hui mon copain Nuno reprend le boulot.

c'est la St Antoine.

il y a 14 ans qu'Eric tabarly a disparu en mer.

et il y a 164 ans, avaient lieu les premières élections en faveur de Louis Napoléon.

aujourd'hui on n'est pas vendredi et dans mon horoscope j'ai lu

"Vie de famille relativement paisible. Mais il vous faudra rester vigilant et contrôler vos états d'âme. Cette position de Jupiter pourra en effet vous mettre par moments de fort mauvaise humeur. Et comme vous avez en général la langue bien pendue, vos proches risquent de s'entendre tout à coup dire leurs quatre vérités d'une manière qui ne leur fera certainement pas plaisir !"

 donc que j'ai la "langue pendue" ça se sait ??

il paraît que ce devrait être un merveilleux jour. je vous le souhaite. moi je suis bien décidée à...

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07:38 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

12 juin 2012

célibat - 1er et 2e jours

j'ai revu dernièrement "500 jours (ensemble)" et en réponse, je me suis dit que j'allais écrire : 100 jours de célibat. original non ?

marre de lire, voir, entendre des gens tristes à cause de la séparation. imaginons ce que ça peut donner en positif...

pour ne pas tout vous "offrir" je ne vous glisserai que quelques pages de ce projet (on ne sait jamais, si j'arrive à le mener à bout, je compte sur votre lecture en pointillés pour l'acheter..) et encore en abrégé..

donc voilà le début, en résumé...

si vous avez des suggestions, je prends... parce que là, je vais utiliser mon quotidien mais je vais être vite à court...

et on verra si je mène ça jusqu'au bout...

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1er jour :

 

- dire « je suis venue te dire que je veux arrêter » en tremblant parce qu’on sent qu’il pourrait y avoir des retours… mais rester décidée.

- téléphoner ensuite à toutes les copines pour annoncer qu’enfin, on l'a fait.

- rouler fenêtre ouverte, musique à fond pour bien ressentir le bonheur de la liberté.

- décider d’arrêter de se ronger les ongles, de grignoter entre les repas, de porter plus souvent des chaussures à talons, des robes légères, de perdre quelques kilos, de continuer à faire du sport un max.

- penser à toutes les soirées copines à refaire et à ce temps désormais libre pour les projets, le boulot, les enfants…

 

2e jour :

- aller courir en fonçant, en chantant à tue-tête, en trouvant que tout a une lumière particulière, tellement belle, tellement… comme on ne l’a jamais vu.

- réaliser que c’est vrai, c’est pour de bon, on est libre

- boire un verre de rosé et se promettre de ne plus toucher une cigarette et de rester modérée sur l’alcool

- penser au prochain qui sera beau, grand, drôle, intelligent, sensible, engagé…

- ne pas se maquiller

- se faire une queue de cheval

- soupirer en recevant les textos de l’ex et lui dire poliment de ne plus écrire. Se dire alors qu’on a eu vraiment bien fait de tout arrêter.

11 juin 2012

les songs de Léa

voilà un nouvel opus, moi au texte, Léa Crevon à la voix...

j'avoue que moi j'en suis restée sans... voix...

 


podcast

dites-moi si vous pouvez écouter...

ça s'appelle "ce n'est plus chez moi".

14:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (6)

10 juin 2012

l'homme en guenilles

elle avance dans la rue, les lampions éclairent les passants, l'air est chaud et l'ambiance festive.

elle va au cinéma. et elle a la tête pleine de questions. elle a mangé dans un restau sympa et là elle va au cinéma. Soudain, elle le voit.

un SDF comme on les appelle. quand elle était enfant, on disait clochard. elle se dit : il porte des guenilles. et quand elle pense ça elle s'étonne : c'est un terme qu'elle trouve dans les contes de fées. "en guenille". "une vieille femme en guenille qui s'approche de la gentille jeune femme et pour la remercier de sa gentillesse la transforme en princesse". voilà, il est en guenilles.

ses bas de pantalon sont déchirés, en lambeaux, il a des savates crasseuses, un manteau déchiré et crasseux qu'il porte sur ses épaules. il est accoudé sur la poublle en fer. il ne bouge pas. on dirait qu'il observe les gens du restau de l'autre côté de la rue.

elle se dit qu'il s'est arrêté à la poubelle car il devait être trop saoul pour arriver jusqu'au banc placé juste à côté. il ne bouge pas.

elle passe et repasse, elle s'inquiète. elle ne veut pas le laisser là, ainsi.

elle ose. elle s'approche de lui.

- excusez-moi monsieur, est-ce que ça va ?

- oui, oui, ça va. 

il a un accent étranger, une voix claire, une locution intelligente. il plante son regard bleu dans le sien. elle ne baisse pas les yeux. elle persiste.

- si je vais vous achete à manger, est-ce que vous allez manger ?

- non, non, je viens de manger, il y a cinq minutes. je viens juste de. c'est comme ça qu'on dit ?

- oui. vous avez un accent, vous n'êtes pas français ?

- non, je suis anglais.

- eh bien si c'est comme ça que la société française est capable d'accueillir les gens, c'est une honte.

- non, non, je vous assure. ça va.

- vous êtes sûr, vous ne voulez pas que je vous achète à manger ?

- non, non, c'est sûr, j'ai mangé là tout juste. il y a cinq minutes. 

il ouvre les bras et elle découvre, enfouis sous son manteau crasseux, deux livres. petit format mais épais. couverture reliée. il les tient contre lui avec tendresse. c'est sûr c'est son trésor.

- et vous allez dormir où ?

- il y a un coin que je connais. je retrouve des gens...

- vous ne pouvez pas vivre comme ça.

leurs yeux ne se sont pas quittés. elle sent en lui une grande sagesse. un homme intelligent, sensible, philosophe qui assume sa situation, sait ce qu'il fiat et pourquoi.

là, il soupire.

elle comprend qu'elle dépasse les bornes. elle n'a pas à lui dire ce qu'il peut ou pas, doit ou pas, être ou faire.

- non, je ne dis pas cela comme une morale que je vous fais... mais...

- ça va.

il tourne ses yeux enfin. il regarde à nouveau le restau en face de la rue.

- ok, monsieur, je vous souhaite une bonne soirée.

elle s'éloigne et ne contrôle absolument pas les sanglors qui montent dans sa gorge. son ventre tremble, se soulève et dans ses yeux c'est une tempête qui déborde. silencieusement, profondément, elle pleure. elle laisse les sanglots remonter et elle pleure. sans pouvoir s'arrêter.

dans la file des spectacteurs au ciné, les gens la regardent inquiets. elle ne peut rien dire. juste pleurer.

quand le film est fini, elle sort vite, espère le revoir. a envie de la revoir mais il n'est plus là.

elle réalise qu'elle s'est permis de l'interpeler parce qu'il n'était pas habillé comme la majorité des gens, comme la norme sociétale l'impose. mais en avait-elle le droit ? irait-elle proposer à n'importe quel individu de lui offrir un repas ? ben non, mais sa tenue l'a convaincue qu'il devait être pauvre et elle s'est permise. elle se trouve nulle. emportée par une norme qu'elle refute en général pourtant.

il a le droit de s'habiller comme il veut même en guenilles. elle sent que cet homme a fait un choix de vie, et qu'intelligent comme il paraît l'être, il assume tout. avec une classe incroyable.

elle repense à ses yeux. à son visage. pas de désarroi, pas de déchéance, pas de misère. ses cheveux étaient hirsutes, éparses déjà sur le dessus du crâne, sa barbe pas rasée depuis un long moment, ses mains cresseuses étaient si belles pourtant. sa peau était foncée par la crasse.

elle a envie de le revoir.

mais lui n'en a certainement pas envie.

elle rentre chez elle, le ventre plié par l'émotion. 

 

08 juin 2012

écrire votre vie

je vous en avais déjà parlé mais j'ai désormais un site pro pour cela...

je suis biographe et j'aimerai consacrer plus de temps à cette activité.

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