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02 juin 2009

en selle

 

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01 juin 2009

livre inter 2009

les résultats du 35e choix de Livre Inter ont été proclamés ce matin :

Zone

 

c'est "Zone" de Mathias Enard, édité chez Actes Sud qui a été choisi par le jury dont le président était Marc Dugain.

que raconte ce livre ?

par une nuit décisive un voyageur lourd de secrets prend le train pour Rome, revisite son passé et convoque l’Histoire, dans un immense travelling qui mêle bourreaux et victimes, héros et criminels des guerres de la Méditerranée : une Iliade de notre temps.

 

Mathias Enard est né à Niort en 1972. Il arrive à Paris pour étudier l'art contemporain et publie "Travail de nuit", poèmes en lithographie en collaboration avec l'artiste-imprimeur Thomas Marin, imprimé chez Franck Bordas.

En 2003 paraît chez Actes Sud son premier roman, "La Perfection du tir", qui lui vaudra le prix des cinq continents de la francophonie et le prix Edmée de La Rochefoucault, suivi, toujours chez Actes Sud, en février 2005 par "Remonter l'Orénoque", dont la parution précède de quelques mois son départ comme pensionnaire à la Villa Médicis, à Rome. Durant son séjour paraît sa contribution à "Rooms, anthologie de chambres d'hôtel" dirigée par Olivier Rolin.

31 mai 2009

Joal Fadiouth

si tout se passe bien... je vais y retourner !!

et pour un sacré projet...

Inch'Allah...

 

 

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tout

y'a des jours comme ça où on se dit qu'on a qu'une vie et que c'est vraiment bien d'être libre pour la vivre comme on en a envie... juste comme on en a envie...

 

je veux tout, tout de suite et ici !!!!

30 mai 2009

planète vie

enceinte_15.jpgphoto Alexandre Maller

 

il faut savoir se centrer sur l'essentiel.

savoir aller vers la lumière.

savoir engendrer.

savoir finir.

savoir décider.

savoir choisir.

prendre les commandes de notre vie, être seule à la diriger.

prendre notre bonheur à pleines mains et le mener rondement.

il faut savoir sentir la vie germer en nous et ne pas la piétiner.

rien d'autre ne peut alimenter notre vie, notre âme, notre bonheur que ce sang qui coule en nous.

allez chercher la vie ailleurs, chez les autres, est un leurre.

29 mai 2009

curieux

inspirés par "Le secret des curieux" des élèves d'une classe de Marignane ont écrit avec mon concours, une nouvelle histoire.

qu'ils ont illustrée.

la voici :

 

La ferme de Mélina 

Conte inventé et illustré par les élèves de la classe de CP/CE1 : 

 

Un grand merci à Calouan. 

 

 

Ce matin-là, dans une ferme, une petite fille, Mélina, se lève. Comme à son habitude elle s’habille, prend son petit-déjeuner, puis se brosse les dents. 

-Je vais aller voir si les animaux vont bien et je vais leur donner à manger. 


Aujourd’hui, elle décide de commencer par les lapins. 

Avant ce matin-là, les lapins avaient une queue, ni trop courte, ni trop longue, un peu comme celle des chats. 

-Bonjour mes lapins, je vous apporte des carottes. 

Les lapins sont gourmands des carottes, ils se disputent un peu. On entend : 

-Elle à moi ! 

-Non ! Elle est pour moi ! 

Deux lapins, Malou et Jalé de disputent la dernière carotte. Mais Jalé réussit à l’attraper et tente de s’éloigner, Malou met la patte sur sa queue pour le retenir, la queue s’allonge et … se casse brutalement, le petit bout de queue restant se recroqueville… 

C’est depuis ce matin-là que les lapins ont une petite queue. 


Mélina préfère s’occuper de l’âne car les lapins sont vraiment trop pénibles. 

Avant ce matin-là, les ânes avaient des oreilles, ni trop courtes, ni trop longues, un peu comme celles des chevaux. 

- Moi aussi j’aime les carottes, pourquoi je n’en aurais pas ? 

- Parce que tu n’es pas un lapin, tu n’as pas de longues oreilles ! 

L’âne Troye pensa : «Je vais trouver une solution !» 

Après quelques minutes de réflexion, il enroule ses oreilles autour d’une branche, il s’assoit et sous l’effet de son propre poids ses oreilles s’allongent… 

 

C’est depuis ce matin-là que les ânes ont de longues oreilles et qu’ils mangent des carottes. 

Mélina quitte l’âne Troye, elle voit alors passer son chat Méan qui court derrière une souris. 

Avant ce matin-là les chats n’avaient pas de moustaches. 

La souris Lémax se précipite dans la grange et se cache sous la paille. 

Méan a très envie de manger Lémax, il se lèche les babines et saute dans la paille. Quand il en sort, des brins de paille se sont collés tout autour de ses babines mouillées… 

C’est depuis ce matin-là que les chats ont des moustaches. 


Lémax en profite pour continuer sa fuite et, voyant la porte ouverte, se dirige vers la maison pour y entrer. 

Avant ce matin-là, les souris avaient une queue, ni trop courte, ni trop longue. 

Mélina désespérée devant l’attitude des animaux retourne chez elle et referme la porte pile au moment où Lémax entre. Sa queue se retrouve coincée dans la porte. Elle force pour essayer de se dégager, mais sa queue reste coincée et s’allonge, s’allonge… 

C’est depuis ce matin-là que les souris ont une longue queue. 


La petite fille l’aperçoit. Elle ouvre la porte, attrape la petite souris par la queue, la jette dehors et crie : 

-File petite souris ! 

(il me manque la fin...)

 

 

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28 mai 2009

liste

jouer de la guitare ne plus ronger les ongles défaire les boutons de ta chemise noire boire du rosé parler plusieurs langues perdre quelques kilos adopter une petite fille écrire mourir rire au vent porter des petites robes acheter du thé sauter en parachute me glisser sous la couette aller en Afrique ou en Inde rester trois jours au lit à boire de l'eau et lire être allongée au soleil croire en Dieu respirer faire mon bâptème de plongée oublier aimer ma mère danser aller au cinéma fumer me tricoter un pull dessiner aller au diable dire non

non

non

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photo Alexandre Maller

éditer en Vaucluse

hier, à l'hôtel de la préfecture d'Avignon...

la grande classe...

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prefecture_022.jpgprefecture_026.jpg
la dernière photo en bas à droite, c'est spécialement pour G-Rare...

27 mai 2009

copyright

hier j'ai trouvé ce post sur le blog d'Helenablue...

je n'en suis pas revenue...

concordance des mots, des émotions...

alors j'ai enfilé une petite robe, des souliers à talons et j'ai laissé la vie me guider... et la nuit me cueillir...

pour d'autres "petit-déjeuners"...

 

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Petit-déjeuner

Me suis réveillée différente, un tantinet, un léger déplacement, une partie de ma peur surmontée sans doute, une sorte de calme, comme si quelque chose s'était inscrit en moi, une sérénité, je me rends compte que je ne trouve pas le mot approprié. J'ai comme l'impression de m'être détachée et reconnue à la fois. Le monde est si vaste, et chacun de nous si complexe, et pourtant parfois tout peut être si simple, une évidence. Etre à ce que l'on est. Sans détour. S'accepter et apprendre. En contact avec cet inaliénable en soi. Là.

Je profite de cet état qui me parait pouvoir n'être que fugace. Pas encore imprimé dans ma personnalité si tactile et éperdue de sens, néanmoins le changement s'opère, cette sorte de sagesse sans inquiétude pourrait s'installer et me profiter. La lumière dehors n'a pas la même teinte ce matin.

 

Helenablue

26 mai 2009

Avignon

 

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bad news

reçu un petit paquet de mauvaises nouvelles aujourd'hui...

voilà un florilège :

- les éditions 400 coups ont des soucis en interne... et beaucoup de collections cessent.

la fin d'une belle aventure pour moi et bien d'autres auteurs...

- Michèle Bonsignour, qui organisait le salon de Mouans-Sartoux a décidé d'aller feuilleter d'autres livres dans des cieux plus cléments. nous ne la reverrons plus.

- les organisateurs de salon ne sont pas tous réglos.

y'a des jours où l'on n'a pas envie d'oter ses lunettes de soleil... juste pour y croire encore...

expo à Nantes

 

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25 mai 2009

Cézanne Picasso la gazette

mon travail avec les reporters de choc des quartiers nord d'Aix se poursuit...

encore un échantillon...

un peu prétentieux, mais sérieusement, réellement, absolument (ouille les adverbes !) j'aime ce que nous sommes capables de produire avec peu de moyens...

 

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24 mai 2009

Charlotte for ever

prix d'interprétation féminine... Cannes 2009

mes hommages, dame Charlotte !

j'aurais pu

 

DSC00046.JPG ©  Camille Lesimple

j'aurais pu...

naître dans un pays en guerre perdre tous mes cheveux par un matin d"hiver me faire renverser par une auto et rester clouée dans un fauteuil roulant naître sans y voir devoir trier les déchets dans une décharge pour trouver de quoi survivre avoir un père alcoolique perdre le goût mourir de chagrin oublier de respirer détester la lumière du jour être battue à mort par un souteneur être réfugiée politique recevoir une balle perdue par un chasseur inconscient ne jamais grandir avoir le souffle court le sang qui bleuit dormir dans des cartons en pleine rue ne jamais connaître la saveur de l'amour le vrai vivre à une époque où les filles n'avaient pas le droit de lire me faire piétiner par un éléphant ne jamais pouvoir voter être mariée de force ne pas porter d'enfant en mon ventre rester prisonnière durant des années dans un lieu sordide ne jamais pouvoir te dire "je t'aime" me faire lapider pour sorcellerie ne jamais plonger dans la mer devoir attendre mon tour assister au coup de machette qui aurait tué mes parents ne jamais sentir une goutte de pluie devenir dépendante d'une drogue quelconque être achetée tomber d'un arbre et rester dans le coma casser des cailloux à Cayenne être enrôlée dans une secte me faire kidnappée par des trafiquants oublier mon nom ne jamais connaître la douceur de bras d'enfant autour de mon cou avoir un coeur de pierre des os friables un interdit bancaire...

 

correspondance fictive

voilà le livre de la correspondance fictive entre Picasso et Cézanne dont je vous ai glissé quelques extraits de temps à autre...

illustré par les élèves.

et mis en page par Sandrine Macke.

merci l'ASPPA...

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22 mai 2009

les mamans

dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations Nancy Delvaux) :

 

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et en supplément, réservé aux abonnés, "5 belles histoires de printemps", parmi lesquelles Minicat, une histoire parue dans un précédent numéro...

 

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19 mai 2009

blessée (3)

elle sent une odeur.

envoûtante.

Une chaleur dans le coeur. dans les veines. dans l'âme.

elle se redresse et avance. claudiquant.

elle repousse les branches qui lui barrent le passage et avance.

près du gros tronc, le petit paquet est toujours là.

elle passe à côté.

sourit.

elle traverse le chemin. et avance.

la route.

elle marche sur la route. claudiquant.

elle ralentit. un vague souvenir d'une vie d'avant.

d'une souffrance qui s'évanouit.

elle aperçoit la fine chaîne dorée abandonnée sur le bord de la route.

la ramasse.

la serre contre son coeur. et avance.

sourit aux passants qui se retournent sur sa lumière.

sourit aux oiseaux qui volettent au-dessus d'elle. revenus.

son pas est encore incertain. mais ses yeux brillent.

elle aspire longuement et respire profondément.

elle avance encore.

et quand fatiguée, elle stoppe un instant, elle se rend compte qu'ils sont des dizaines derrière elle à la suivre.

à suivre sa lumière.

hommes femmes enfants chats écureuils oiseaux...

un loup.

chef de meute.

elle sait. elle ne souffre plus.


° Ce qui m'empêche d'oublier °

looking for Eric

hier, à Cannes, était projeté le nouveau film de Ken Loach.

difficile de ne pas en parler... je suis une fan du sieur Cantona.

 

everybody's looking for a hero

with luck, you'll find one...

18 mai 2009

blessée (2)

il est venu plusieurs jours.

la regarder.

enfin, l'apercevoir.

ce jour-là, il s'assoit sous un arbre et attend.

elle ne l'a pas vu.

elle avance, boitant.

- bonjour !

surprise. peur. grognement.

elle montre les dents et se drape dans ses vêtements recousus.

il parle. doucement.

quelques mots. puis d'autres.

cachée derrière le large tronc de l'arbre, elle écoute.

elle sent encore la douleur dans son corps, dans son âme.

il dépose un petit paquet au sol. tout petit.

et se lève enfin.

quand il se tourne vers elle, soudainement, il voit son visage sourire.

coup dans son coeur.

- j'étais venu pour vous voir. je vous ai vue... merci pour votre lumière... si peu commune... si vous permettez, je reviendrai...

mais déjà, elle est retournée se terrer.

seule.

un animal.

un loup.

souffrant encore.

 

° Ce qui m'empêche d'oublier °