07 septembre 2009
Picacubes en tournée
pour ceux qui suivent ce blog, "Picacubes" est une pièce de théâtre destinée au jeune public, axée sur l'oeuvre de Picasso, que j'ai co-écrite avec Agnès Pétreau.
voilà donc un peu des nouvelles, puisque les répétitions vont bon train..
PICACUBES
Spectacle jeune public
« Picacubes » est en répétition depuis mi-août à la salle de spectacle de la bibliothèque des 2ormes à Aix en Provence. Répétitions, arrivée progressive du décor : des cubes ! Découverte à chaque fois d’un nouveau tableau à reconstituer. Depuis quelques jours nous avons migré à la régie culturelle – très bel accueil. Jocelyne, notre technicienne nous a rejoint pour des essais lumière. L’équipe, constituée de comédiens professionnels et d’enfants, jongle avec la rentrée des classes. Dernière ligne droite maintenant - notre résidence s’achève le 10 septembre.
Nous serons très heureux de vous faire découvrir cette création dès le début de notre tournée Par les Villages. .. St Paul lez Durance. Oups ! Attention peux de places. Mais après il y a Meyreuil, Trets, Lambesc…
Une date supplémentaire s’est rajoutée à la demande de la Mairie D’Aix en Provence : le 24 octobre à 17h au Théâtre du jeu de paumes.
Calendrier des représentations
27 septembre – St Paul lez Durance
PICACUBES à l’école de St Paul Lez Durance
Représentation le dimanche 27 à 16h
17 octobre – Le Tholonet
PICACUBES au Tholonet (Palette) salle Georges Duby
Représentation le samedi 17 à 15h
24 octobre – Aix en Provence<
PICACUBES Théâtre du jeu de paumes
Représentation le samedi 24 à 17h
22 novembre – Trets
PICACUBES à Trets salle des colombes
Représentation le dimanche 22 à 16h
29 novembre – Lambesc
PICACUBES à Lambesc Salle Sévigné
Représentation le dimanche 29 à 16h
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06 septembre 2009
collectionneuse
si les Dieux du Sud me sont favorables, je devrais d'ici la fin de l'année pouvoir commencer divinement ma collection de voix.
je préparerai mon dictaphone puisque je n'ai pas vu naître d'autres propositions plus fortuites, et cueillerai un morceau de voix de ce monsieur-là, lors de notre rencontre :
ma plus belle rencontre c'est celle avec la vie, celle que j'ai portée dans mon ventre et qui aujourd'hui grandit. celle qui se blottit contre moi en me disant qu'elle m'aime et m'aimera toujours.
la vie qui me dépasse et qui pique mes tee-shirts dans mes tiroirs, la vie qui perd ses dents et sourit avec des trous plein la bouche, la vie qui porte des petites jupes et des ballerines mignonnes, la vie qui collectionneuse les insectes et les éventails, la vie qui rit qui pleure mais qui rit plus qu'elle ne pleure.
qui jamais ne trahit, jamais ne me met en concurrence avec ailleurs, qui ne m'inspire jamais la peine ni la peur...
ma plus belle rencontre c'est la vie et le plus doux c'est qu'elle a eu lieu plusieurs fois, cette rencontre...
22:13 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
05 septembre 2009
what else ?
pour pousser l'analyse plus profondément, après le délice d'une voix qui glisse lentement le long de mon cou une fois entrée dans le conduit de mon oreille, pour descendre à l'intérieur de mon corps, sur mes épaules, vous voyez le genre de cheminement ? juste l'échine de l'épaule, sous l'épiderme là où surgit l'acromion... ensuite descente subtile le long de la colonne vertébrale pour se loger avec moult frissements au bas des reins, là où la cambrure devient réceptacle...
bref, pour aller plus au-delà, je confesserai qu'une voix - si elle est masculine j'entends, car des voix féminines ont aussi des pouvoirs sur mes émotions il va s'en dire - qui pourrait avoir un tel cheminement en moi a plus de chance de multiplier ses effets si... en-dessous j'y distingue une chemise posée sur un corps serein.
pas forcément un corps d'athlète mais le corps d'un homme que rien ne crispe, qui bouge avec aisance et souplesse, avec douceur et tranquillité...
s'il est vêtu d'une chemise, je sais, je sais, je sais, que mon attention n'en sera que plus attirée...
alors pourquoi cette découverte de ce tandem : "voix rapeuse et chemise" pour que mon âme soit secouée ?
si un psychologue passe par ici, qu'il me dise...
14:54 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (8)
voix
il m'est venu hier une révélation en noircissant des petites cases sur une liste de QCM : j'aime la voix.
les voix.
je suis réceptive à la voix d'une personne, je pense en avoir déjà fait référence ici.
réception, ressenti, émotions qui peuvent engendrer des sentiments que le physique ou l'esprit de la personne n'auraient suffi à faire naître.
j'ai donc pensé qu'il me faudrait faire une "collection de voix".
de façon à me délecter lorsque l'envie me prend d'écouter ses voix qui me transportent dans un autre monde.
Luria disait qu'il voyait des couleurs dans les voix qu'ils entendaient, moi je pense que j'y vois un univers, un monde imaginaire où je m'invente un voyage.
collection de voix, collection de voyages...
oui, mais voilà, comment faire ?
errer ici ou là, un dictaphone à la main.
prier ces personnes de se plier au jeu de me laisser leur voler un extrait de leur voix ?
faire un mixage des chanteurs/euses dont la voix a un effet vertigineux sur mes tripes entraînant parfois des vibrations que je ne peux ignorer ?
croyez-vous qu'un certain George, Bruce ou Benjamin me laisserait l'enregistrer au moment où il me susurrerait un message qui me serait personnel ??
alors ?
qui veut m'aider ?
10:36 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
Jankélévitch
impossible d'ignorer la sortie du nouveau Beigbeder ou du "cru" Nothomb, médiatisés à outrance.
je vous propose une autre rentrée, plus discrète et plus personnelle.
mes préoccupations actuelles se tournent vers la philosophie.
pas que... mais...
alors voilà un livre que j'aimerai découvrir pour avoir entendu dernièrement Raphaël Enthoven parler de Jankélévitch :
La question du rapport à autrui dans la philosophie de Vladimir Jankélévitch de Daniel Moreau aux éditions Pul
- Résumé :
Les chemins du philosophe du je-ne-sais-quoi et du presque-rien nous conduisent avec une constance remarquable, par des notions comme le don de soi, la générosité, l’union amoureuse et la réciprocité, à ce paradoxe à la fois classique et combien actuel : il faut passer par l’autre pour fonder sa propre existence, et encore son identité, telle que nous la forgeons dans notre devenir propre avec ses choix, ses obstacles et ses rencontres.
En ces temps de crise, si profondément marqués par le narcissisme et par la violence, qu’en est-il de notre rapport à autrui ? Pour répondre à cette question, l’auteur du présent ouvrage nous invite à relire le philosophe Vladimir Jankélévitch (1903-1985), car le thème d’autrui joue un rôle majeur dans toute sa philosophie et en constitue même, en un sens, l’apogée. À la fin de cette lecture critique, centrée sur les préoccupations morales de Jankélévitch, nous aurons compris pourquoi et comment le don de soi permet de vivre en plénitude, dans l’amour comme dans la perspective tragique de la mort.
aurais-je assez de toute une vie pour accéder à tous ces souhaits qui ne cessent de s'accumuler ??
si l'un d'entre vous l'a déjà lu (oui, bon, pourquoi pas...), n'hésitez pas à venir en parler...
10:29 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
01 septembre 2009
i-matou
envie d'un petit chat ?
à partir du 1er septembre, vous pourrez adopter le joli Bludzee.
gros avantage de la bête : avec elle, pas besoin de litière ou de croquettes. et pour les câlins, faudra repasser. qui a dit que les chats avaient ce pouvoir auprès des divinités égyptiennes de capter les mauvaises ondes et d'en soulager leurs propriétaires ?
ben, pourtant, il s'agit bien d'ondes ici encore..
pour vivre ses aventures, Bludzee se contentera de l'écran… de votre téléphone.
le papa de ce drôle de félin est le dessinateur Lewis Trondheim, qui propose ainsi la première création BD française pour terminaux mobiles. ça va ronronner dans les circuits.
c’est un petit matou noir plutôt craquant, qui vit seul dans un appartement. pour s’occuper, Bludzee gobe les mouches – et le regrette aussitôt, n’ayant ensuite plus rien à chasser –, colle sa truffe à la fenêtre ou surfe sur Facebook (où il inscrit comme occupation favorite « lécher mes fesses »).
l’animal est le héros d’une nouvelle forme de bande dessinée, créée spécialement pour les terminaux mobiles types iPhone ou Blackberry.
les péripéties de Bludzee seront proposées en 19 langues différentes alors Bludzee pourra toucher un public nomade qui s’ennuie entre chez lui et son lieu de travail – et s’ennuie certainement aussi SUR son lieu de travail…
allez, dénoncez-vous, qui s'ennuie au boulot ?
18:17 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
31 août 2009
ressemblance
allez savoir pourquoi le portrait de Ted Kennedy, figure dans la famille politique américaine dans le post précédent m'a fait penser à une autre figure mais dans la famille politique française.
la ressemblance n'est pas criante au premier coup d'oeil, mais il n'empêche... les associations d'idées parfois ont ce mystère que nul ne peut expliquer.
ou alors est-ce à cause de La Rochelle ?
15:52 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
30 août 2009
adieu Ted
alors que Barack Obama peine à imposer sa réforme du système de santé américain, certains éditorialistes font – pragmatiquement – remarquer que la disparition du sénateur Ted Kennedy pourrait encore lui compliquer la tâche.
fin connaisseur des rouages du Sénat, le dernier des frères Kennedy était passé maître dans la négociation de compromis avec ses collègues républicains. de plus, la réforme du Health Care (système de santé) était le combat de sa vie.
je ne peux m'empêcher d'être touchée, moi, qui il y a quelques jours pensais à son frère John grâce à la belle Marylin...
19:31 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
Tammaret
Daniel Tammet est un autiste Asperger, génie des nombres et des langues.
aujourd’hui, il a vaincu la prison de l’autisme : c’est un écrivain à part entière, un savant plein d’humanité et doté d’une sensibilité bouleversante.
les plus grands neuroscientifiques du monde se sont penchés sur son cas et ont dialogué avec lui.
il a tant appris sur la façon dont son cerveau (et celui des autres) fonctionne, qu’il a voulu nous raconter ses découvertes.
apprendre, raisonner, calculer, mémoriser, créer… les capacités de l’esprit humain sont infinies.
« tous les cerveaux ont du génie, dit-il. les surdoués comme les gens ordinaires. à chacun d’apprendre à s’en servir, pour améliorer sa mémoire, son potentiel intellectuel et sa créativité. »
on retrouve cette conception dans son ouvrage : "Embrasser le ciel immense, le cerveau des génies"
je ne l'ai pas encore lu mais je compte bien m'y atteler.
et en plus il habite près de chez moi, alors une rencontre serait un cadeau...
19:27 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
29 août 2009
loulou
un parfum de tendre amour pour une vraie princesse...
23:11 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
la superbe
10:01 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
28 août 2009
encore !
et après la piscine, la mer...
toujours dans le Bambi du mois d'août 'et toujours Nancy Delvaux aux illustrations) :
09:22 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (1)
de l'eau !
dans le Bambi du mois d'août (illustrations Nancy Delvaux) :
09:17 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (0)
27 août 2009
rentrée littéraire 2009
textes rendus, pré-programmes des éditeurs quasiment prêts, noms qui circulent : on a maintenant une image assez claire de ce que sera la prochaine rentrée littéraire. voici une première présentation des principaux titres et coups déjà connus en fiction française.
Cendrey à l'honneur
Actes Sud a, comme d'habitude, prévu une rentrée somptueuse. à commencer par Jean-Yves Cendrey, auteur énormément aimé ici. qui est un des transferts de la rentrée. après quelques livres chez P.O.L., puis à L'Olivier, l'auteur des « Jouets vivants » et de « La Maison ne fait plus crédit » en a semble-t-il fini avec son projet autofictionnel vengeur.
si, en 1994, il avait publié « Oublier Berlin », il y est revenu vivre en 2007 après Sarkozy. et y situe le roman « Honecker 21 ».
rien à voir avec l'ancien dirigeant de la R.D.A. : Matthias Honecker est un personnage typiquement cendreyien (burlesque dans le tragique) et le monde de Cendrey (tendre et méchamment ironiste) porte des personnages qui sont nos frères. Dans le meilleur et le pire.
outre Cendrey, nous aurons Céline Curiol -remarquée en 2007 avec le légèrement anticipation « Permission », que j'avais beaucoup aimé- pour son « Exil intermédiaire ».
Cécile Ladjali, décidément très active (romans, théâtre, essais) revient avec « Ordalie », histoire d'amour et d'art entre un juif et la fille d'un ancien nazi. Sébastien Lapaque revient en roman avec « Les Identités remarquables », Minh Tran Huy, rédactrice en chef adjointe du Magazine Littéraire, avec « La Double vie d'Anna Song ». et Lyonel Trouillot prouve qu'il est toujours le porte-parole d'Haïti et de l'amour avec « Yanvalou pour Charlie ».
Chez Grasset, dix roman français dont deux block-busters
Patrick Poivre d'Arvor, plutôt habitué à Albin Michel, Gallimard ou Lattès, revient rue des Saints-Pères onze ans après « Les Femmes de ma vie » : « Fragments d'une femme » perdue est, selon ce qu'en dit son éditeur, une histoire très autobiographique.
Frédéric Beigbeder sort « Un roman français ». Entre autres également sous la couverture jaune : « Le Cœur en dehors » de Samuel « j'aurais-voulu-être-un-gangster » Benchetrit, « L'Enigme du retour » de Dany Laferrière, ou encore « Solo » de Michka Assayas.
Le Seuil fera paraître le sixième tome du « Dernier voyage » de Pascal Quignard, « La Barque silencieuse ». à noter que l'auteur aura également une nouveauté en poche chez J'ai Lu. La maison de la rue Jacob fera aussi paraître un récit autobiographique d'Eric Holder, « Bella Ciao » ; « BW » de Lydie Salvayre, titre qui désigne le mari de l'auteur, Bernard Wallet, jusqu'à une date récente éditeur des Eds Verticales à présent atteint de cécité ; « Warax » de Pavel Hak, Tchèque écrivant en Français (il y vit) et remarqué pour « Sniper » (2002) et « Trans » en 2006.
enfin, un an après le beau recueil de nouvelles (« La Fortune de l'homme et autres nouvelles », Seuil), la comédienne Anne Brochet verra paraître son deuxième roman, « Un tour en ville ». On verra dans un prochain papier que la rentrée étrangère de la maison s'annonce de haut niveau.
chez Flammarion, on pourra lire les nouveaux romans de Simon Liberati et de Julien Capron, dont j'avais beaucoup aimé « Amende honorable » en 2007. nous lirons aussi un roman de Serge Joncour.
Voyage avec David Fauquemberg
chez Fayard, un transfuge. le très voyageur, par ailleurs traducteur, David Fauquemberg. rencontré il y a deux ans avec le très beau « Nullarbor », récit de la traversée solitaire d'un homme vers le grand ouest australien. un livre lauréat du prix Nicolas Bouvier lors des Etonnants voyageurs de Saint-Malo en 2007 qui a été récemment réédité en poche (Folio). son nouveau roman, « Mal tiempo » porte sur la vie d'un boxeur amateur à Cuba mais, selon l'auteur lui-même, « ce n'est pas un livre sur la boxe ni un livre sur Cuba »…
pour sa première rentrée avec son nouveau boss, Fayard offrira aussi un nouveau livre de Patrick Besson.
chez Stock, entre autres, le premier roman de Pierre-Louis Basse, « Comme un garçon », premier roman après sa « Trilogie sociale » et le subtil « 19 secondes 83 centièmes ». le nouveau roman d'un romancier aimé du Cabinet de lecture, Jean-Marc Parisis, « Les Aimants ». Egalement, « Une année étrangère », le roman de Brigitte Giraud, prix Goncourt de la nouvelle 2007 pourL'Amour est très surestimé ».
chez Albin Michel, on aura l'habituelle Amélie Nothomb, qui fera sa dix-huitième rentrée d'affilée. au Mercure de France, Philippe Delerm dit « Quelque chose de Bartleby » et raconte l'histoire d'un employé de la Poste qui connaît un inattendu succès en créant son blog.
L'Olivier proposera le nouveau roman de Véronique Ovaldé, Prix France Culture – Télérama en 2008 pour « Et mon cœur transparent ». et verra arriver dans son catalogue d'Antoine Audouard, l'ancien directeur général des éditions Robert Laffont, romancier confirmé depuis longtemps.
du côté de chez Gallimard, très grosse rentrée également : « La délicatesse », du désormais très côté David Foenkinos ; « Trois femmes puissantes » de Marie Ndiaye ; « Heureux parmi les morts » d'Elizabeth Barillé ; « La Diagonale du vide » de Pierre Péju ; « Mon enfant de Berlin » d'Anne Wiazemsky : « L'Autre vie » de Mathieu Terence, dont nous avions évoqué « Technosmose » en 2007 ; et « Jan Karski » de Yannick Haenel, deux ans après « Cercle ».
chez Plon, on aura le quatrième roman de Leonora Miano, un an et demi après « Tels des astres éteints », et trois après son prix Goncourt des lycéens pour « Contours du jour qui vient ».
14:17 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
pub
mon premier ouvrage "adultes" va bientôt (enfin ?) voir le jour.
vous en saurez plus en vous rendant sur le site des éditions Quadrature.
ce recueil de nouvelles s'appelle "Haut les filles" et ce n'est pas avec un tel titre que je vais me sortir de mes pensées "féminines", je sais...
14:09 Publié dans on en parle... | Lien permanent | Commentaires (3)
26 août 2009
red...
... like a poppy.
23:32 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
grapheus tis
au hasard d'une recherche linguistique, j'ai découvert un blog très étonnant : celui d'un lecteur en son jardin
il me faudra de longues minutes d'oisiveté déclarée pour déflorer la totalité de ces écrits mais j'avoue que j'en ai fort envie...
allez voir, c'est savoureux...
20:19 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
travers olympique
comme je sens poindre de mauvaises intentions du genre "elle n'apprécie plus la gente masculine", je voudrais vous parler de mon coup de coeur masculin de l'été :
Laurent Travers est l'entraîneur de Castres Olympique et possède, en plus d'avoir été champion d'Europe de rugby en 1997 avec le club corrézien au poste de talonneur, une certaine courtoisie précieuse qui le distingue de la faune des bipèdes décriée dans un des jours précédents.
doux sourire et phrasé élégant, il amène, avec son coéquipier Laurent Labit, l'équipe de choc qu'est Castres Olympique sur des hauteurs espérées par tout sportif.
je ne sais pas vous, mais on sent qu'il vaut mieux éviter de le contrarier... Et pourtant... quelle gentillesse !
13:58 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (7)
24 août 2009
Blanka
mon coup de coeur de cet été c'est elle : Blanka Vlasic
elle était championne du monde de saut en hauteur depuis les mondiaux d'Osaka en 2007, elle a récidivé avec 2m04 à Berlin cet été.
on a vibré avec elle en croisant fortement les doigts pour qu'elle parvienne à sauter les 2m10 mais les dieux croates avaient certainement mieux à faire ce jour-là...
j'ai été séduite, emballée, enthousiasmée par ce long bout de bonne femme qui trémoussait ses hanches dans le bonheur de la médaille à venir...
bien sûr elle a de qui tenir mais quand même quelle championne !!!
et belle comme un coeur avec ça...
09:33 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
23 août 2009
bipède
j'adore cette scène. moment historique s'il en est.
moment de sincérité profonde où ce qui se sait doit être tu et ce qui est vu doit être entendu.
parce que Marylin y est magique, tellement elle, ensorceleuse et mutine, perdue et totalement consciente de cette vie qui s'effeuillait à son insu, son charme si évident si palpable qui l'a pourtant conduite à la mort...
alors que je laissais le soleil brûler ma peau sur une plage où l'Atlantique soulevait des houles de mousse blanche, je me demandais : les hommes sont-ils uniquement des bipèdes, comme le signifiait une serveuse agacée devant un troupeau de rugbymen enivrés ?
et les femmes juste là pour servir de faire-valoir à ces bipèdes jouisseurs et égoïstes ?
les rassurer, les conforter dans cette idée que sur cette Terre seule leur considération a de la valeur et seules leurs émotions peuvent être entendues respectées dorlotées à longueur de vie ?
allez savoir...
elle, Marylin, savait à quel point on peut faire faiblir un homme, aussi réputé soit-il...
alors, président, ministre, député, maire... un bipède reste un bipède...
"Vous jugez de ma surprise et de ma joie ! Un immense travail à entreprendre hic et hunc, un immense édifice à construire." Jules Janin.
21:37 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)