23 septembre 2009
pensée
"Nous devons examiner notre vie sans idéalisme,
sans exagération ni sentimentalité.
Nos choix reflètent-ils nos valeurs les plus profondes ?"
Jack Konfield
16:56 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
rien n'est jamais pareil
Biennale Régionale de la Mémoire Populaire
« Rien n’est jamais pareil »
La Seyne-sur-Mer
10 > 25 Octobre 2009
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Parcours d’expositions photographiques, cinéma, vidéo
Sous la forme d’un parcours d’expositions, de photos, de films et de vidéos, cette manifestation propose un regard sur la Seyne-sur-Mer au temps des chantiers navals, sur la mémoire du travail qui s’y accomplissait mais également sur la réalité de la ville aujourd’hui.
Artistes plasticiens, photographes exposent leurs œuvres, réalisées sur place ou proposant la vision d’autres chantiers, d’autres industries, d’autres villes qui ont vécu ou vivent encore au rythme des transformations du monde du travail.
Avec les œuvres de : Alain Bernardini, Alexa Brunet, France Dubois, Clorinde Durand, Susanne Hetzel, Serge Le Squer, Serge Lhermitte, David Mozziconacci, Ian Simms, Jacques Windenberger.
Archives photographiques et télévisuelles, documentaires et films de fiction sont également au programme.
Plus d'informations et programme détaillé à télécharger : Suivez le lien
Renseignements (dès le 5 octobre)
Tél. 04 94 06 96 60 (Direction de la Culture et du Patrimoine de La Seyne-sur-Mer)
A la Seyne-sur-Mer, Maison Historique (Place Bourradet)
Entrée libre pour toutes les expositions et projections.
16:24 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
22 septembre 2009
chats et chatons
des histoires en pagaille sur les petits minous dont certaines que j'ai écrites...
16:24 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (3)
fées et princesses
reçu dans ma boîte aux lettres ce tome 2 des histoires de fées et de princesses pour lequel j'ai participé.
et c'est nettement plus agréable qu'un PV trouvé sur le pare-brise...
16:17 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (0)
21 septembre 2009
enfin !
19:26 Publié dans mes ateliers d'écriture, on en parle... | Lien permanent | Commentaires (2)
20 septembre 2009
durée
mélange.
rire, sourire, soupir.
délice. intense. saveur.
jamais à toi.
juste là.
relève-moi
envole-moi
demain
encore
10:58 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
19 septembre 2009
caresse
moments fugaces.
liberté.
libère-toi.
libère-moi.
même.
l'essence de soi.
soie.
essentiel.
08:19 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
18 septembre 2009
Marina
photo Henri Coldebeuf
Marina marche sur le parking, seule, apeurée.
ses pieds, nus, sont gonflés et tuméfiés. elle a mal. chaque pas qu'elle fait extrait une plainte de sa bouche sèche.
les larmes coulent sur ses pommettes sans qu'elle se rende compte de l'humidité qu'elles créent.
elle appelle : papa ?
- qu'est-ce que tu fais là, petite fille ?
Marina hésite, observe l'homme en costume blanc qui s'est penché vers elle et serre très fort son poing, jusqu'à imprégner la trace de ses ongles dans le creux de sa paume.
L'homme reprend :
- ne reste pas là, viens avec moi !
Marina secoue la tête de gauche à droite, de droite à gauche. ses cheveux lui collent sur le front, ses pieds la font terriblement souffrir et les ecchymoses sur son bras l'empêchent de remuer.
doucement, si doucement, l'homme pose sa main chaude sur son épaule.
- viens, ma jolie, viens, tu vas te reposer un peu...
Marina réagit :
- non, mon papa il veut pas que j'aille avec des autres.
- il est où ton papa ?
- j'sais pas... je le cherche. j'voudrais bien le trouver. mais j'le trouve pas. j'sais pas où il est...
- ne t'affole pas, c'est fini... tu ne dois pas avoir peur... plus jamais
La fillette renifle bruyamment en essuyant de son bras non meurtri les écoulement de son nez...
- t'es qui toi ?
- je vais t'aider, te protéger...
- je te connais pas, moi... me protéger comment ?
- comme le ferait ton papa...
- mon papa; y dit que je fais rien de des conneries et que il sait pas ce qu'il a fait au bon dieu pour avoir une fille aussi cruche...
- il dit ça ?
- oui, et même que quand j'ai faim, il m'enferme à la cave pour pas que je réclame... et des fois il me donne une sacrée rouste... mais j'ai pas le droit de pleurer sinon j'en prends une deuxième...
- ne crains rien, tout cela est fini. tu es au paradis ici...
(Marina Sabatier, 8 ans a été retrouvée morte vendredi 11 septembre, coulée dans du béton, dans un conteneur au Mans. on la croyait enlevée sur un parking d'un Mac Do...)
16:39 Publié dans c'est la vie, un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
16 septembre 2009
l'oeil de la conscience
14:02 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
éternité
photo Henri Coldebeuf
- maman... est-ce que tu m'aimes ?
- oh oui, mon amour, je t'aime... tellement fort que mon coeur pourrait exploser. tellement immensément que l'univers ne suffirait pas...
- dis-le encore...
- je t'aime, mon amour. je t'aime, je t'aime, je t'aime...
- si tu mourrais, je crois que je deviendrais fou...
- non, tu devras être heureux du mieux que tu peux. vivre pleinement et être heureux. pour moi.
- tu pourrais vivre sans moi, toi ?
- non... je crois que je deviendrais folle..
04:52 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
15 septembre 2009
tenue de soirée
- c'est toujours d'accord pour notre restaurant demain ?
- hum... tu préfères robe ou... robe ?
- disons... robe !
- si tu insistes...
- tchin !
22:54 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
reader
Mickaël a quinze et ce soir-là en rentrant du lycée, il est pris de vomissements.
scarlatine.
une femme à l'allure austère, mais belle comme le jour, s'occupe de lui et lui permet de rentrer chez lui dans un état convenable...
Hanna.
quand il revient quatre mois plus tard pour lui offrir un bouquet de fleurs et ainsi la remercier, Mickaël sait déjà qu'il voue à cette femme, poinçonneuse dans le tramway, seule et fière, une admiration teintée d'amour.
durant quelques mois, Hanna fait découvrir le plaisir du corps à ce jeune érudit qui lui fait la lecture en échange.
cet amour restera tatoué, gravé pour toujours dans l'âme du lycéen, indélébile, destructeur, envahissant...
mais qui est cette Hanna qui s'enfuit un soir après avoir aimé ce garçon dans le déchirement et l'abandon ?
j'ai pleuré sans m'arrêter une seule seconde durant toute la projection du film qui a été tiré de cet ouvrage de Bernard Schlink...
c'est dire si je vous en conseille la lecture... à voix haute ou... sous la couette avec une petite lampe frontale...
12:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
13 septembre 2009
Willy Ronis
c'était l'un des géants de la photographie du XXe siècle, avec Doisneau et Cartier-Bresson. Willy Ronis est décédé, à Paris, à l'âge de 99 ans. il y a quelques semaines, il était l'invité des rencontres d'Arles pour une exposition et un débat animé par Samuel Kirszenbaum.
“Je n’ai jamais poursuivi l’insolite, le jamais vu, l’extraordinaire, mais ce qu’il y a de plus typique dans notre existence quotidienne.” Willy Ronis.
09:24 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
12 septembre 2009
11 septembre
hier, on se souvenait d'un 11 septembre historique, celui de 2001.
incroyable mais ça fait déjà huit ans... mon petit homme qui balbutiait alors à peine quelques mots finit sa primaire...
huit ans que ce choc aérien et politique ébranlait nos esprits pour toujours...
le saviez-vous ? le World Trade Center était un complexe composé de sept immeubles d'affaires situé à Lower Manhattan, à New York, aux États-Unis, qui avait été conçu par l'architecte Minoru Yamasaki et développé par la Port Authority of New York and New Jersey, il est inauguré le 4 avril 1973.
et si le complexe a été intégralement détruit lors des attentats du 11 septembre 2001, il a été marqué par un incendie le 13 février 1975 puis par un attentat à la bombe le 26 février 1993.
surnommé depuis Ground zero, le site est depuis en travaux, afin d'accueillir un mémorial et un nouveau complexe dont la One World Trade Center est la tour centrale.
identifié par ses deux bâtiments les plus célèbres, les Twin Towers, il est un symbole de la puissance américaine aux yeux du monde entier et une icône de New York au même titre que l'Empire State Building et la Statue de la liberté.
bizarrement, j'ai eu la sensation hier que des petites pierres avaient été déposées au bas de mon world trade center à moi, en ruines jusqu'alors, suite à un terriblement bombardement...
un espoir de reconstruction un jour ?
on peut l'espérer...
16:29 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
10 septembre 2009
debout... et demain ?
23:45 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
biographie
je vous avais promis une rentrée avec le retour de nos petits concours, jeux ou passe-temps, appelez-les comme bon vous semble...
alors, je vais démarrer par ce petit jeu-là :
retrouvez qui a dit ceci :
"Je n'ai pour ainsi dire aucune curiosité littéraire. Dans un livre, ce qui me passionne, ce n'est pas ce que l'auteur a écrit, c'est la vie de l'auteur et c'est pouruqoi j'ai toujours dévoré les biographies et les recueils de correspondance."
c'est un auteur qui est à l'origine de cette phrase... alors à vos propositions...
12:58 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (11)
veau, vache, cochon...
dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations Nancy Delvaux) :
12:52 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (1)
09 septembre 2009
conte et chemise
comme je suis une gourmande d'explications, je suis allée chercher pourquoi et j'ai trouvé ceci :
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Une prise de conscience pour se délivrer de soi-même ?
Les motifs de la délivrance dans les contes de fées... Voilà qui nécessite peut-être un mot d'explication, surtout dans la version originale anglaise "redemption motifs" qui pourrait suggérer une réflexion religieuse alors qu'il n'en est rien. Non, la délivrance dans un conte de fées, c'est tout bêtement ce moment à la fin du conte où le héros vient à bout du dragon qui retenait la pauvre princesse prisonnière ou encore le moment où la grenouille se métamorphose miraculeusement en prince charmant sous l'effet du baiser de la princesse... Mais nous savons depuis longtemps que les héros pourfendeurs de dragons n'existent pas plus que le prince charmant, et alors, me direz-vous, quel est l'intérêt de ce livre?
Elève et assistante de Carl-Gustav Jung, Marie-Luise von Franz s’est beaucoup intéressée aux contes de fées et à leur interprétation en termes psychologiques, un sujet auquel elle a d’ailleurs consacré plusieurs ouvrages, dont “La voie de l’individuation dans les contes de fées” déjà critiqué sur ce site. Dans le livre dont je souhaite vous parler aujourd’hui, elle s’attarde assez longuement sur les raisons de cet intérêt, un intérêt qui est motivé par l’hypothèse que les contes sont à l’inconscient collectif d’une société ou d’un groupe ce que les rêves sont à l’inconscient de l’individu. La lecture et l’analyse des contes de fées nous donneraient donc accès à tout un savoir accumulé par l’inconscient collectif concernant par exemple le processus de l’individuation (cfr “La voie de l’individuation dans les contes de fées”), le traitement de certains troubles psychologiques (contamination entre deux complexes autonomes, conflit entre l’anima et la “Weltanschauung” consciente) ou des problèmes très concrets de la vie quotidienne (que faire lorsqu’on se trouve sous l’emprise d’une émotion violente)... Le principe de l’analyse peut paraître à première vue relativement simple : chaque personnage du conte peut être associé à un complexe autonome ou à un archétype, par exemple, le héros, celui qui sait ce qu’il faut faire dans la situation décrite par le conte, sera associé au “Soi”. Mais en fait, cette première analyse se révèle simpliste et doit être affinée : le héros, par exemple, sera finalement associé à un aspect particulier du complexe du “Soi”, celui qui joue le rôle de modèle et de guide dans le développement du complexe de l’“Ego”. Ceci simplement pour donner un exemple des principes de l’analyse d’un conte, car il faut dire que certains contes se révèlent tellement riches qu’ils se prêtent à plusieurs jeux d’associations, et donc à plusieurs lectures différentes... Et puis, tout cela sera sans doute beaucoup plus clair si l’on en vient à quelques cas pratiques...
Un premier cas, relativement simple, est celui de contes dans lesquels l’héroïne s’efforce de délivrer ses frères ensorcelés et transformés en animaux. Ce canevas apparaît en fait sous plusieurs variantes (dont une très célèbre due à la plume d’Hans Christian Andersen) qui diffèrent essentiellement par le nombre des frères, la nature de l’animal dans lequel ils sont transformés et la personne qui est à l’origine de la transformation. La condition de leur délivrance est en revanche toujours la même : l’héroïne doit filer, tisser et coudre pour chacun de ses frères une chemise, à partir des fibres d’une plante sauvage. Elle doit en outre observer un silence absolu pendant tout le temps qu’il lui faudra pour réaliser ces chemises. Marie-Luise von Franz s’attarde longuement sur ce motif de la transformation en animal, qui est un motif très fréquent se prêtant à de mutiples interprétations selon le type d’animal, les conditions de la transformation... Un premier niveau de lecture consiste à reconnaître dans l’animal un contenu inconscient, ou bien une émotion, qui après avoir été réprimé pendant une longue période a commencé à accumuler de l’énergie tout en se “déshumanisant”. L’épreuve imposée à l’héroïne pour obtenir la délivrance de ses frères tombe alors sous le sens : il faut donner au contenu réprimé une expression appropriée, c’est à dire une chemise... Bon, il y en a beaucoup plus à dire, notamment sur ce que révèle le motif de la chemise, et je simplifie énormément l’analyse de Marie-Luise von Franz, mais celle-ci n’en reste pas moins toujours parfaitement accessible et compréhensible.
Le motif de la chemise, justement, apparaît aussi dans le conte du Roi Lindworm. Il s’agit là d’un conte particulièrement impressionnant dans lequel une reine met au monde un enfant-dragon qui s’empresse aussitôt de mettre le royaume de ses parents à feu et à sang et de recourir aux pires menaces pour obtenir la satisfaction de ses moindres caprices... Dans le symbolisme des alchimistes, le dragon est communément associé à la notion d’hermaphrodyte ou à l’“indifférencié”, ce qui conduit Marie-Luise von Franz à proposer une lecture de ce conte en termes d’une contamination des complexes de l’“Ego” et du “Soi”, un problème très sérieux qui s’accompagne généralement chez une personne atteinte d’un sens moral déficient – voire inexistant -, si bien que cette personne peut représenter un danger réel pour ses proches, en plus d’avoir un comportement destructeur pour elle-même (Adolf Hitler aurait souffert de cette forme de névrose...). Dans le cas du conte du Roi Lindworm, une analyse détaillée du processus par lequel celui-ci a pu être délivré, et enfin devenir un être humain normal, se révèle donc particulièrement intéressant pour un thérapeute qui serait confronté à ce problème chez un de ses patients (et c’est là que l’on voir réapparaître le symbole de la chemise).
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intéressant, non ?
14:59 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
08 septembre 2009
un petit nouveau
14:14 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (12)
illustrate
Ilustrarte, 4e biennale internationale d'illustration pour la jeunesse
Organisée depuis 2003 au Portugal, ILUSTRARTE présente, tous les deux ans, une sélection de la meilleure illustration pour la jeunesse mondiale.
Un concours est mis en place et invite les illustrateurs de livre jeunesse à y participer.
Extrait du réglement :
Chaque participant devra envoyer avant le 31 Octobre 2009 une fiche d'inscription et 3 originaux, inédits ou éditées après le 1er Janvier 2007, à :
ILUSTRARTE 2009
Museu da Electricidade - Central Tejo
Av. de Brazàlia
1300-598 Lisboa
Portugal
Le jury sera composé d'illustrateurs, designers, écrivains et éditeurs portugais et étrangers.
Les illustrateurs sélectionnés participeront à l'exposition et un d'entre eux gagnera le prix Ilustrarte 2009.
Le prix de 5000euros sera livré au vainqueur lors de la soirée d'ouverture de l'exposition, en Mars 2010.
L'exposition des travaux sélectionnés sera présentée de mars à avril 2010 au Musée de l'Electricité à Lisbonne, Portugal.
Un catalogue bilingue accompagnera l'exposition.
Présentation, règlement et formulaire d'inscription sur : http://www.ilustrarte.net/
Merci de faire suivre aux illustrateurs...
| Françoise Dubosclard |
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