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19 octobre 2009

dédicace

moi aussi j'ai eu le droit à une dédicace, hier à Mondragon... signée Carla.

un amour de petite lectrice...

cadeau.

 

 

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17 octobre 2009

sage

 

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"j'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence"

Anatole France

Mondragon

hier je suis intervenue dans des classes de l'école maternelle de Mondragon, en vue du salon du livre qui aura lieu dimanche de 10h00 à 18h00, avec Marc Séasseau, Pascale Roux et François Vincent ...

 

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alors en attendant de voir dimanche, voilà un topo sur Mondragon, très joli village du Vaucluse, près d'Orange...

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Situé entre Bollène et Orange, le village de Mondragon est installé le long de la colline des Grès et de l'autre côté de la rivière qui porte le même nom que le village, à côté de l'autoroute.

En vous promenant à Mondragon, vous découvrirez qu'il subsiste encore aujourd'hui des vestiges de ses remparts médiévaux, à l'intérieur du village. Dans la rue du moulin, vous verrez une porte crénelée et frappée des armes de la ville, évoquant ainsi l'aspect rude et guerrier de sa forteresse médiévale.Gravement endommagé par les guerres de religion, le château installé sur son rocher est pourtant toujours habité. Sa position stratégique lui permettait de contrôler le Rhône et la route de la vallée. 

Vous croiserez au milieu du village, dans la rue Jean Jaurès, la chapelle des Pénitents, de style roman, qui est surmontée d'une tour-clocher. A quelques pas de là, vous appercevrez l'Hôtel de Suze (XIV°) à l'élégante façade renaissance, qui appartenait au Comte de Suze, seigneur de Mondragon.

De l'autre côté du village, devant la mairie un imposant dragon en couleurs trône dans la cour. Cette animal à l’allure carnavalesque évoque la légende du dragon, qui hantait dit-on les bords du Rhône et aurait habité les falaises sur les hauteurs du village. Vous trouverez d'ailleurs des statuettes à son effigie dans les commerces du village. Les anciens de Mondragon se feront une joie de vous raconter les terribles épisodes de la vie de ce dragon à Mondragon...

14 octobre 2009

petite sorcellerie

et encore, dans Bambi, pour avoir quelques frissons (illustrations Nancy Delvaux) :

 

 

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automne

dans le Bambi de ce mois-ci (illustrations Nancy Delvaux) :

 

 

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13 octobre 2009

yellow life

voilà enfin ma contribution au tag à Ninou version yellow :

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je sais, je dois passer le relais, alors laissez-moi réfléchir...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(photos Camille L. et Louise Cerise)

12 octobre 2009

survivance

reprise par les Pussycat Dolls, voilà une chanson (et une chanteuse...) qui décape...

10 octobre 2009

métamorphoses

Les 30 novembre et 1er décembre prochains,
l'Agence régionale du Livre Paca vous convie au colloque :


La métamorphose numérique du livre est engagée depuis une vingtaine d'années. Elle a connu plusieurs paliers : l'informatisation de l'imprimerie, la suprématie de l'ordinateur, l'apparition avec le web des premiers «écrits d'écran» et des premières pratiques de lecture numérique, l'ascension des moteurs de recherche, la librairie en ligne, la numérisation des bibliothèques et des livres d'édition, le livre numérique.

Cette métamorphose a souvent été présentée selon une logique de substitution au livre imprimé. Divers outils - l'écran, l'ordinateur, les banques de données, les cederoms, le livre électronique, l'Internet, le web et ses différentes publications, le livre numérisé ou numérique, le téléphone et ses applications - ont pu être présentés comme autant de candidats à cette substitution. Leur simple énumération suffit à montrer les difficultés, et pour tout dire l'échec, à penser la tendance numérique selon cette logique. 

Pour sa part, l'interrogation sur le devenir numérique du livre ne s'apaise pas. Elle est au contraire plus vive que jamais. Elle concerne d'abord l'ensemble des acteurs de la chaîne du livre. Auteurs, éditeurs, imprimeurs, libraires, bibliothécaires et lecteurs sont depuis longtemps sommés de s'adapter aux nouvelles technologies, sans que celles-ci soient stabilisées, et sans modèle économique. Plus largement, en raison même du rôle central du livre imprimé dans la culture écrite et sa transmission, cette interrogation concerne chacun d'entre nous. Elle est devenue une question publique majeure.

Dans ce parcours, la période actuelle constitue très vraisemblablement un tournant qui apparaîtra peut-être demain comme une construction cohérente et déterminée. La transformation des industries de l'information en industries culturelles, l'arrivée dans l'économie du livre d'acteurs dont certains - comme Google - disposent de moyens financiers sans précédents, la numérisation des plus importantes bibliothèques, l'apparition récente d'une version numérique des livres édités, la nouvelle vague de livres électroniques,… tous ces éléments donnent à penser que la métamorphose numérique du livre connaît une nouvelle accélération.

Dans ce contexte, le débat public a rebondi. Comme l'attestent le succès international de l'article de Nicholas Carr «Is Google making us stupid ?» (Est-ce que Google nous rend idiots ?) et l'intervention de Robert Darnton - historien des Lumières et directeur de la bibliothèque de Harvard – à propos de la «République numérique des savoirs», l'accueil des projets de numérisation de livres prend aujourd'hui une tonalité beaucoup plus critique. Les effets culturels et cognitifs de la numérisation sur la lecture, la mémoire,
la connaissance et la formation occupent en effet une grande part de la réflexion actuelle.

Pour faire le point sur ces transformations et les débats qui les accompagnent, l'Agence régionale du Livre Paca propose aux professionnels du livre un colloque, sous la direction d'Alain Giffard :

Les métamorphoses numériques du livre


À partir de leurs analyses et expériences, professionnels, opérateurs, économistes, philosophes et scientifiques sont invités à contribuer à une approche visionnaire et concrète de la question "livre et numérique".

08 octobre 2009

Zoom

 

Petits contes illustrés bilingues de poche, les P'tit Bili se déclinent en quatre versions:

Français-Anglais,

Francais-Allemand,

Français-Espagnol

et Français-Italien.

Le titre Ilma n'est pas malade existe aussi en Français-Néerlandais.

Cette collection est adaptée aux jeunes lecteurs désireux de découvrir les langues étrangères utilisées au quotidien.

Elle sert également d'illustration et d'outil d'exercice aux élèves sensibilisés aux langues étrangères dès l'école primaire.

La collection est à ce titre recommandée par le site Primlangues du Ministère de L'Education Nationale Française où les P'tit Bili sont répertoriés dans la médiathèque polyglotte.

La collection en Espagnol est également référencée par le CRDP de L'Académie de Paris ainsi que par l'Inspection Académique de la Somme.

Des fiches didactiques d'exploitation y sont téléchargeables gratuitement ( actuellement uniquement en Allemand et Espagnol) pour certains titres.

Vers Charly au supermarchéVers Alice prépare une histoireVers Johnny et le coucouVers Ilma n'est pas maladeVers Le coq qui n'avait pas chantéVers Lucie aime les histoiresVers Le voyage au fond de ma chambreVers On ne mange pas les mouches

05 octobre 2009

boutonnage

vous ai-je déjà avoué mon penchant pour les hommes portant chemise ?

oui, je le crains...

mais... pourquoi les chemises d'hommes ont-elles leurs boutons à gauche et les chemises de femmes à droite ?

les encyclopédies de l'histoire du vêtement donnent trois explications.

historiquement, les hommes se sont généralement habillés seuls.

les femmes de leur côté (surtout les nobles) étaient habillées par leurs servantes. pour faciliter la tâche aux servantes qui faisaient face à leurs maîtresses en les habillant, les couturières auraient confectionné des vêtements qui se boutonnaient de droite à gauche.

une autre explication avance que les femmes du Moyen Âge, ayant plusieurs enfants, les portaient au creux de leur bras gauche pour garder leur main la plus agile, la droite, libre. il était ainsi plus facile pour elles lorsque venait le temps d'allaiter leurs enfants, de déboutonner leurs vêtements si les boutons étaient placés comme ils le sont, de glisser la tête de l'enfant vers le sein gauche et d'envelopper le petit pour le garder au chaud sous le panneau droit du vêtement.

la troisième explication veut que les hommes du Moyen Âge devaient toujours être prêts à s'emparer de leur épée. pour éviter que leur main droite, puisque la plupart étaient droitiers, soit gelée ou engourdie, ils la plaçait sous le panneau gauche de leur manteau. ils devaient donc boutonner de gauche à droite.

 

soit...

oubli

Samantha est allongée sur le grand lit de la chambre d'hôtel. Elle observe l'homme qui avance, le torse, nu, serviette enroulée autour de la taille. les cheveux ruisselant, il arbore un sourire qui ne réprouve aucun doute, aucune inquiétude.

cela fait trois mois que cet homme invite la jeune fille à le rejoindre dans cette chambre, luxueuse et claire. dans un endroit éloigné de la ville, là où personne ne pourra les voir.

elle l'a croisé un soir, un soir où elle s'était disputée avec sa mère et qu'elle avait préféré le froid du trottoir pour réfléchir, pour se calmer que l'ambience étouffante de l'appartement familial.

l'homme s'était assis à ses côtés et lui avait parlé avec douceur.

plus tard, il avait posé sa main sur sa tête et lui avait caressé la naissance du cou en infligeant de petites pressions sur ses doigts.

Samantha avait senti un certain bien-être l'envahir et avait fermé les yeux.

aussi, quand l'homme avait posé un baiser sur ses lèvres d'adolescente, elle avait trouvé cela terriblement romantique.

le lendemain, elle était allée au collège fière d'avoir su intéresser un homme, un vrai, pas ces nigauds de garçons qui étaient dans sa classe.

et le soir, elle était retournée sur le trottoir. lui aussi.

et les jours suivants.

jusqu'à ce qu'il lui propose de le rejoindre le soir d'après à cette adresse, pour être plus tranquilles, Samantha redoutant toujours de voir débouler sa mère dans la rue.

elle a longtemps hésité et pourtant, elle y est allée.

hôtel Novalis, chambre 11.

elle n'aime rien de cet homme. ni le goût, ni les gestes, ni la force, ni sa peau, ni ses mots, ses halètements, son corps lourd, sa bouche vicieuse.

mais elle vient. et vient encore.

parce qu'avec lui, au moins, elle est quelqu'un...

 

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(en 1978, Roman Polanski avait plaidé coupable "d'abus sexuel sur mineur" et signé un acte de reconnaissance de culpabilité. il avait alors été remis en liberté en attendant son jugement. mais pris de panique, il avait fuit les Etats-Unis au cours du procès et n'y a, depuis, jamais remis les pieds.

si le réalisateur a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec cette jeune mannequin de 13 ans, il a toujours réfuté le terme de "viol". la victime, Samantha Geimer, qui a été indemnisée, a souhaité abandonner les poursuites.)

je vous invite à lire cette lettre ouverte

04 octobre 2009

Bartleby-Pennac

en cadeau (j'ai réellement pensé que je venais de venir un moment précieux) au salon "Lire en poche", vendredi 2 octobre, j'ai pu assister au théâtre des Quatre saisons, à une lecture de "bartleby le sribe" d'Herman Melville par Daniel Pennac.

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les mots me manquent pour vous décrire le bonheur que ce fût.

je me suis dit que si j'avais vécu jusque ici c'était certainement afin d'assister à ce merveilleux spectacle. et je n'exagère pas...

 

Bartleby le scribe...

 

A son sujet, Pennac commente :

"Bartleby sème le désordre dans l'étude d'un avoué de Wall Street en affirmant qu'il «cesse de jouer le jeu des hommes». «I would prefer not to» (Je préférerais pas), prévient-il simplement. «Il s'arrête sans fournir la moindre explication et fait douter son employé, le notaire, qui essaie de comprendre son attitude. Nous sommes tous dans cette ambivalence, c'est ce qui me passionne, indique l'écrivain. Bartleby est le cousin germain, mais totalement radicalisé, de Meursault, (le narrateur de L'Étranger de Camus) et est aussi proche de Tchekhov. Jean-Bertrand Pontalis le décrit comme un homme qui voudrait vivre sans exister."

 

voilà un extrait (juste le début du reportage)

lire en poche

non non ce n'est pas le beau Sergi qui m'a enlevée (pfuuuu !) mais durant quatre jours j'étais là :

 

headerVisuel de l'édition 2009 de Lire en Poche

 

et c'était vraiment vraiment vraiment bien... merci à Jean-Luc, Marie-Thérèse, la jolie Carolyne, Guillaume et tous les chauffeurs, un merci "jaune" à Lionel le photographe et à Claudine et Nicolas bien sûr...

on dirait que j'ai gagné un prix et pourtant non...

quelques photos...( mais oui, j'avais pris mon appareil...)

 

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29 septembre 2009

offrandes

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"en nous ouvrant à la réalité,

nous constatons que nous avons fréquemment pris pour notre véritable nature

une identité étriquée et des opinions anxieuses, et nous comprenons combien cela est limitatif.

Nous pouvons alors porter un regard d'immense compassion sur la souffrance

que nous-même et autrui avons créée sur terre à partir d'identités crispées."


Jack Komfield

cartooning for peace

Des dessins pour la paix en méditerranée

 

Des dessins pour la paix en méditerranée

© DR

Imaginative, libre, interrogative…L’exposition « dessine-moi la paix en Méditerranée » présente quelques 135 dessins de presse sur l’actualité de l’espace méditerranéen du vendredi 18 septembre au samedi 31 octobre à l'Hôtel de Région. Pour cette occasion, le Président de Région et Jean Plantu, dessinateur de presse étaient présents pour le vernissage de l’exposition, le jeudi 17 septembre.

Réalisée par Cartooning for peace et son fondateur Jean Plantu, l’exposition est accueillie et organisée par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur sur une proposition du Club de la presse Marseille-Provence-Alpes du Sud.

Politique, religion, immigration, inégalités… les dessins traitent de nombreuses questions d’actualité. Qu’ils fassent grincer des dents ou sourire, ils ne peuvent laisser indifférents. L’exposition regroupant des oeuvres d’auteurs de diverses nationalités, a pour objectif de multiplier les points de vue et de susciter le débat.

"Faciliter l'échange et le dialogue"

Par l’audace des artistes présentés et la pertinence des sujets, « Dessine-moi la paix en Méditerranée » souhaite faciliter l’échange et le dialogue essentiels aux populations de cet espace commun.

Depuis 2006, des dessinateurs de presse du monde entier participent au projet « Cartooning for Peace », né de la rencontre entre le Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan et le dessinateur français Plantu.

« Promouvoir la paix et la tolérance »

Par leurs illustrations, les artistes de la fondation « Cartooning for Peace » ont pour objectif de promouvoir la paix et la tolérance à travers le monde.

« Le dessin de presse au service de la liberté d’expression »

Les dessinateurs engagés dans ce projet souhaitent également mettre le dessin de presse et la caricature au service de la liberté d’expression, sans barrière linguistique.

Originaires de Turquie, de France, d’Argentine et de nombreux autres pays, les dessinateurs de presse s’engagent pour promouvoir la paix et la liberté d’expression et organisent depuis 3 ans des expositions dans le monde entier.

Renseignements : www.cartooningforpeace.org

28 septembre 2009

catalan lover

et ce week-end, je suis tombée raide amoureuse de...

"lui" (oui, je l'accorde, "elle" est pas mal également) :

d'accord ce n'est pas tout à fait le charme américain de George mais avouez quand même que...

regardez ce sourire...

photoInvite

Cotignac

hier, je n'ai pu assister à la première de Picacubes car j'étais là.

une bien belle journée quand même...

26 septembre 2009

hum...

trouvé ça sur mon bureau ce midi...

d'où peut bien venir cette proposition ???

mystère...

 

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photo Louise Cerise

 

 

fête buissonnière

 

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25 septembre 2009

mélo dit Nelson

- respirez madame, tout va bien se passer. on va sauver votre petit homme, car c'est un garçon...

Il est si petit, avec ses 500 grammes à peine et pourtant le nourrisson qui vient de voir le jour se bat pour la vie, se bat pour rester là, avec sa maman qui sourit de toute son âme.

cet enfant est un cadeau. c'est ce qu'elle ne cesse de se répéter tant elle sent son coeur qui palpite d'émotion en voyant le minuscule corps que la sage-femme emporte pour le placer en couveuse.

cet enfant est un cadeau et il va vivre.

des mois de soins et d'attentions et le petit garçon vit. il restera petit mais il vit.

Nelson.

il s'appelle Nelson et chaque jour la même phrase s'accroche aux idées de sa maman : cet enfant est un cadeau.

intelligent -terriblement - sensible, gentil, il comble la vie de ses proches. et sa petite taille lui vaut le surnom de "Little big man" qui le fait sourire.

 

ce jour-là, Nelson doit aller faire une course. il enfourche son vélo et part en saluant sa mère penchée à la fenêtre. son fils a beau avoir quatorze ans désormais, cette femme se demande encore comment un tel bonheur a pu lui être offert. elle lui rend son geste de la main et referme les vitres.

quand il arrive sur le passage piétons qui lui permet d'aller vers les magasins, Nelson pense à la jolie Djema du collège, à sa partition de musique, à l'anniversaire de son père qui approche, à ce qu'il ne doit surtout pas oublier de ramener, à...

il pense, il a le coeur léger.

il ne voit pas le gyrophare qui fonce sur lui sans aucune sonnerie hurlante. il n'a pas le temps de le voir. la voiture est déjà au loin. et lui, est sur le pavé. étendu. mort.

il ne voit pas les yeux effarés du jeune policier au volant de la voiture. ni le chiffre qu'indique le compteur de vitesse derrière le volant.

il ne verra pas les yeux de sa mère, emplis de larmes, tellement lourds de chagrin. il ne les verra plus jamais...


photo Henri Coldebeuf

(Nelson Lobry-Gazelle est mort après avoir été fauché par une voiture de police dans laquelle se trouvaient deux policiers, Frédéric Nieddu, 31 ans, et Yohan Bensadoun, 24 ans (stagiaire, nouvellement reçu) alors qu'il traversait une rue des quartiers Nord de Marseille sur un passage piétons.)