11 novembre 2014
Les clowns musiciens
j'aime bien la peinture de Bernard Buffet en général, surtout les toiles sur fond gris ou noir.
celle-ci a un double langage, la normale" gaieté bien connue des clowns, leur instrument de musique qui laisse penser qu'il y a de l'ambiance...
et leur tristesse profonde qui se devine sous leurs traits marqués et le grotesque de leur maquillage.
leur regard est si... si...
"Les clowns musiciens"... comme un reflet d'un sentiment bien connu.
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09 novembre 2014
lui
je voudrais juste qu'il revienne...
23:22 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
maxime 7
Laisser couler les rivières
23:20 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Abdelwahad Meddeb
Abdelwahad Meddeb était né à Tunis en 1946, et il était surtout connu pour ses publications sur l'Islam, au travers desquelles
il enseignait la littérature comparée, il animait l'émission Cultures d'Islam sur France Culture, il avait soutenu une thèse intitulée "écriture et double généalogie" dans laquelle il faisait référence à la double généalogie de l'Europe des Lumières et du monde arabo-islamique.
il est mort le 6 novembre de cette année.
si vous voulez lire, certains de ses titres, je vous citerai :"Printemps de Tunis", "La maladie de l'Islam" et "Pari de civilisation"
23:17 Publié dans c'est la vie, littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
08 novembre 2014
jour après jour
je n'sus pas victime, je n'suis pas colombe, pour qu'on m'abîme, faut que je tombe
je sais les hivers, je sais le froid, mais la vie sans toi, je n'sais pas...
08:08 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
07 novembre 2014
l'équilibriste et son slip à coeurs rouges
hier, j'ai débuté de nouveaux ateliers avec des élèves de CE1.
autour de ma "loupiote" : "Les ombrelles d'Izumi" aux éditions du Lampion, on a commencé à écrire des poésies et des histoires d'ombrelle.
voilà le début de l'une d'elle :
20:59 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
Winnie, la princesse et le cirque
c'est dans le magazine Winnie de ce mois-ci : une histoire pour rire un peu, avec des artistes de cirque facétieux qui vont redonner le sourire à une princesse malade de tristesse.
et c'est Stéphanie Millet qui illustre.
et la comptine à trous...
20:56 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (1)
oh la barbe !!
voilà, aucun(e) d'entre nous n'aura loupé cette tendance "capillaire" actuelle : les hommes portent la barbe en collier bien taillée, bien épilée sur les joues, tracé net, douceur garantie.
faut aimer, moi j'avoue que les poils n'ont jamais remporté mes faveurs, où qu'ils se trouvent mais si je regarde bien les clichés que je vous glisse en dessous, il y a certaines exceptions d'hommes barbus qui ne confirment aucune règle...
ggggrrrrr....
bon, vous les filles, vous en pensez quoi ??
(pour les fidèles... pas pu m'empêcher... :D)
20:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)
05 novembre 2014
Cash Investigations et les téléphones
voilà une émission qui porte bien son nom.
"cash", elle est, "cash", elle s'appelle...
émission très intéressante et c'est peu de le dire... et des enquêtes bien scotchantes...
" Aujourd'hui 57 téléphones portables se vendent chaque seconde dans le monde. Mais que se passe-t-il dans les coulisses des multinationales de la téléphonie mobile – Apple, Samsung, Huawei ou Sony – ? Cash Investigation, diffusé mardi 4 novembre à 20h45 et présenté par Elise Lucet, dévoile les secrets inavouables de nos téléphones portables.
Martin Boudot met au jour les pratiques très controversées de leur fabrication. Des usines de Chine aux mines d'Afrique, son enquête démontre une réalité très différente du rêve vendu par les grandes marques de la téléphonie.
Apple et Samsung seraient coupables d'après l'ONG China Labor Watch de négligences et d'exploitations d'enfants. La plupart des fabricants de produits électroniques font leur business en Chine. Les portables sont fabriqués dans des conditions de travail qui seraient jugées illégales aux USA et en Europe.
Outre l'exploitation du travail, les smartphones doivent leur bon fonctionnement à plusieurs minerais (cassitérite, coltan) qui proviennent de la République Démocratique du Congo. Selon un rapport de l'ONU, il existerait un lien entre les téléphones portables et la guerre du Congo. Il y est écrit que les "minerais servant aux mobiles financent une guerre qui a déjà fait 5 millions de morts".
Elise Lucet et les équipes de Cash Investigation ont réussi à remonter les filières et confronter les grandes entreprises de smartphones aux réalités qu'elles préfèreraient dissimuler."
je vous laisse visionner l'émission
23:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
énergie
"l'énergie est définie en physique comme la capacité d'un système à produire un travail, entraînant un mouvement ou produisant par exemple de la lumière de la chaleur ou de l'électricité."
voilà on y est : le travail produit, la chaleur dans le corps, la lumière tout autour, les avancées, les mises en mouvement...
il y a l'énergie dont je dispose, celle que je vais économiser, l'énergie renouvelable et la mienne toujours renouvelée, l'énergie valorisante et valorisée, celle qui me pousse et me réchauffe, celle qui m'illumine et me fait crier hourra, celle qui va me permettre d'avoir un peu d'argent et celle qui va m'en faire dépenser.
je fonctionne actuellement à l'énergie et c'est peu dire comme celle-ci est présente dans ma vie..
23:20 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
maxime 6
mettre un pied devant l'autre (et tenir l'équilibre)
23:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
04 novembre 2014
prix Médicis
Le prix Médicis a récompensé, aujourd'hui, Antoine Volodine pour son livre Terminus radieux. L'auteur a été choisi pour ce roman de près de 600 pages par huit voix au premier tour contre une à Laurent Mauvignier (Autour du monde) .
Antoine Volodine, principal pseudonyme du romancier né en 1950, qui signe également Elli Kronauer, Manuela Draeger ou Luitz Bassmann, est l'auteur d'une vingtaine de romans sous le nom de Volodine. En 2000, Des anges mineurs avait remporté les prix du Livre Inter.
Terminus radieux est un livre d'actions et de mouvements – jamais de commentaires. Au cœur du roman, un train file vers un infini en forme de camp ou de kolkhoze. On dirait un nirvana où toutes les errances s'accompliraient et se concluraient.
La narration d'Antoine Volodine est à l'image de ce train : ferroviaire. Sur des rails, une et multiple, imprécise et précise, glissante et sûre, elle « cahote sur sa route à petite allure ». Et ses personnages « sont affalés dans la pénombre desvoitures. Ils ne sont pas tous morts, mais prétendre qu'ils sont vivants serait excessif ».
15:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Haruki Murakami
son univers littéraire est entre la science-fiction et le fantastique, mais reste très japonais, il préfère le temps long de l'écriture ou temps court de la parole, il espère être lu encore dans des dizaines d'années.
entre passé, présent et futur, on se ballade dans ses mondes avec délice. il se dit guidé par ses personnages et trie, sans relâche, parmi les possibilités, la meilleure.
son travail, universel, parle à toutes les sociétés.
profondeur, intérêt et diversité sont ses trois mots clés.
star de la littérature contemporaine japonaise dont il transgresse toutes les règles, homme discret et secret, Haruki Murakami est un homme qui écrit et réécrit avant de proposer son manuscrit. il n'écrit jamais sur commande. en trente ans, il a écrit une trentaine de livres, romans ou nouvelles.
il dresse comme un mur transparent entre lui et les autres et aime le baseball.
quelques titres des ses ouvrages :
1Q84
Kafka sur le rivage
La ballade de l'impossible
Au sud de la frontière, à l'ouest du Soleil
09:17 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
maxime 5
tenir debout
09:03 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
03 novembre 2014
mère et fille
on se dit qu'il est trop tôt, que ces années ont passé si vite, que le temps nous a pris par surprise parce que la vie a fait pousser des bouts d'êtres, des petites jambes et des esprits libres, des rides au coin des yeux aussi et des larmes qui y coulent quand les bouts d'êtres montent dans un train.
on se dit que c'est trop tôt mais que c'est bien ainsi, la douleur du départ, le bonheur, si grand, du retour.
on voudrait avoir appris ça, la fin des choses sans peine, comme une évidence, rendant précieux chaque instant.
on voudrait pouvoir revenir en arrière, inlassablement, même si on n'ignore pas le chemin parcouru.
alors, on essuie les larmes, on laisse le coeur dégonflé et on attend le prochain jour des retrouvailles. car il y en a toujours un.
06:27 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
maxime 4
casser les chaines
06:20 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
the giver
voilà bien un étrange film, adapté d'un best seller que je n'ai pas lu mais que je brûle d'envie de, depuis...
un film sur la chance d'avoir cultivé en nous sensations, émotions, vibrations et sentiments.
qu'ils soient mauvais ou bons, ce sont eux qui nous rendent vivants, individuels et importants.
un vrai bonheur à découvrir ce film...
06:16 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
01 novembre 2014
maxime 3
battre la campagne
22:21 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
31 octobre 2014
love-story X
Olivier regardait cette belle famille qui reprenait vie. Victoire, Lucie et Marie, les jumelles, toutes les trois l'avaient totalement adoptées.
Anne n'avait pas raconté dans quelle circonstance leur papa avait décidé d'aller vivre "au ciel" mais elle savait qu'elle n'oublierait jamais cette vision du corps de Marc pendu dans le garage, alors qu'à ses pieds, étaient étalées des centaines de photos sur lesquelles on voyait les filles plus jeunes, les filles et lui, les filles et leur mère, Anne et lui.
des photos souvenirs d'une époque où il pensait qu'enfin il pourrait créé un cocon qui le protégerait de cette solitude cruelle qui avait été son lot quotidien dans son enfance et bien après.
avant de se donner la mort, Marc avait replongé dans ces moments, tentant de se rappeler si effectivement chacune de ces journées où l'on avait pris un cliché, avait été aussi partagée que ne le montraient les personnages sur le papier glacé.
il avait essayé de comprendre ce qu'il avait fait, ou pas fait justement pour qu'Anne décide de l'abandonner elle aussi, décide de briser le foyer familial, décide de le priver de ses filles, ses filles à lui, et pas à l'autre connard qui débarquait soudain avec ses épaules musclées et son sourire de premier de cinéma, qui débarquait et ensorcelait sa femme, lui promettait une vie de bonheur et lui en donnait le goût.
Marc savait que jamais il ne supporterait de voir ses filles élevées par un autre homme, ses filles préférer un autre "papa" que lui..
il avait préféré faire place nette.
de façon définitive. irréversible.
il s'était pendu.
et même si Olivier avait, de suite, trouvé une place au sein de ces quatre "filles", il avait entendu les doutes de sa soeur qui trouvait tellement bizarre que Marc ait été rayé si vite des tripes de chacune.
est-ce ainsi donc que la vie se déroulait ? aussitôt disparu, on était oublié ? totalement ?
il aurait le temps d'y réfléchir plus tard. là, il y avait l'anniversaire de Victoire à fêter et la joie réganit dans la maison. tant mieux !
08:32 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
couvre-feu à OUagadougou
jeudi 30 octobre au matin, les députés du Burkina Faso devaient examiner le projet de loi portant sur la révision de la Constitution permettant une nouvelle candidature du président Blaise Compaoré après 2015. sous la pression, le vote a été annulé.
trop tard : avant le début de la séance, des manifestants avaient réussi à pénétrer dans l’enceinte du Parlement et des affrontements mortels ont eu lieu par la suite dans le pays. le président, qui s'est exprimé en fin de soirée, a refusé de démissionner malgré les demandes pressantes de l'opposition. il se déclare en revanche ouvert à l'idée d'un gouvernement de transition et promet de remettre le pouvoir au prochain président élu.
on parle de confusion totale et on lit dans les déclarations diverses contradictions.
l’armée parle de " couvre-feu ", tandis que dans la déclaration du président Compaoré, on ne parle pas de couvre-feu mais de l’annulation de l’état de siège.
le chef d'état-major ne dit pas qui va gérer cette transition, il ne répond pas à cette question. puis le président Compaoré dit assurer la transition.
sur place, les manifestants ont tout saccagé et incendié des véhicules avant de se diriger vers la télévision nationale du Burkina Faso où ils entendent faire une déclaration. aux alentours du Parlement, il y a eu des détonations et certains protestataires affrontent toujours les forces de l’ordre.
les forces de sécurité du Faso, la force d’élite, ont d’abord tiré en l’air pour essayer de disperser les manifestants, mais face à leur détermination, le service de sécurité présidentielle a libéré le passage. maintenant, ces forces de l’ordre sont du côté de la télévision nationale pour protéger le bâtiment.
Par la suite, les manifestants se sont dispersés dans la ville en scandant « Libérez Kossyam », du nom du palais présidentiel. Smokey, l’un des chefs de file du Balai citoyen, estime qu’en empêchant le vote, l’objectif du jour est atteint et n’encourage pas les manifestants à se diriger vers le palais présidentiel.
le vote de ce projet de loi controversé n’a donc pas eu lieu.
08:30 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)