24 novembre 2014
Et si c'était livre
mon roman pour ados "Toile d'@raignée" fait partie de la sélection pour le concours "Et si c'était livre".
dans ce cadre-là, je vais avoir le plaisir d'intervenir auprès de collégiens de la Seyne-sur-Mer et de dédicacer ensuite mon livre dans une chouette librairie de la ville.
ce sera en mai et si j'ai le temps de m'y préparer, j'en suis vraiment enchantée.
08:42 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (3)
requiem
la musique s'installe, virevolte
déjà, les corps chavirent
leur sourire au milieu des notes
une émotion qui transpire
08:39 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Denis Mukwege
cet homme est d'une générosité qui n'a d'égale que son humilité et son investissement auprès des femmes.
Denis Mukwege est gynécologue au Congo mais bien plus. les femmes qui viennent le voir et dont il s'occupe avec attention et soin intensif, ont été violées et déchiquetées, humiliées dans leur chair et détruites à un point impensable.
les soldats qui leur font subir ces outrages n'ont qu'un objectif : démolir la fierté et la pérennité d'une société qu'ils combattent.
ce sont toujours les femmes, le sexe par les femmes qui font tourner la logique des malfaisants.
ce sexe qui est comme un écrin, un trésor, qui donne la vie et le plaisir, les hommes s'en emparent et se l'approprient avec une telle détermination, une elle violence qu'on peut supposer qu'ils le redoutent et en sont esclaves.
détruire durement les chaines qui nous lient, voilà leur rustre façon d'imaginer reprendre un semblant de dignité.
Denis Mukwege est là pour soutenir ces femmes après le massacre, mais serait-il possible d'agir "avant" ?
il est des hommes qui réconcilie avec le reste du genre.
Denis Mukwege est de ceux-là.
il vient d'être honoré du prix Sakharov.
08:34 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
22 novembre 2014
maxime 10
trouver sa lumière
06:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
les droits des enfants
Laurence Rossignol - la secrétaire d'Etat chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie - s'est rendue à New York les 20 et 21 Novembre 2014, afin de célébrer le 25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant (Cide).
La France a signé, à cette occasion, le troisième protocole facultatif de la convention. Interrogée le 18 novembre, lors de la séance de questions orales à l'Assemblée nationale, Laurence Rossignol a expliqué les circonstances de cette signature et ses implications. La France avait déjà signé le premier protocole de la convention - sur la vente d'enfants, la prostitution d'enfants et la pornographie mettant en scène des enfants - et le second protocole sur l'implication des enfants dans les conflits armés.
Adopté par l'ONU en 2011, le troisième protocole facultatif instaure une procédure de communication individuelle devant le Comité des droits de l'enfant. Jusqu'en 2011, la Convention internationale des droits de l'enfant était en effet le seul instrument juridique relatif aux droits humains qui ne possédait pas de mécanisme de plainte individuelle. Désormais - et sous réserve de la ratification du protocole par le Parlement -, un enfant estimant qu'un de ses droits fondamentaux a été violé pourra déposer une plainte devant le Comité des droits de l'enfant. Un mécanisme qui ne cadre guère avec la tradition française, ce qui peut expliquer les réticences initiales à la signature de ce protocole.
Devant les députés, Laurence Rossignol a ainsi expliqué qu'"il a fallu attendre la décision du président de la République François Hollande, qui a levé les réticences de la France, pour que nous rejoignions les pays qui ont choisi de faire de la parole de l'enfant un élément décisif des politiques de protection de l'enfance et de la mise en œuvre des droits de l'enfant".
06:42 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
20 novembre 2014
Touche pas à mon commis
ils sont en colère, ils en ont assez, ils veulent alerter l'opinion publique qui d'après moi, est déjà informée vaguement de cet état dans les cuisines de restaurant.
en effet, pour certains grands chefs français il est temps de lever l'omerta face à ces maltraitances récurrentes que subissent les apprentis.
ils ont fondé un collectif "touche pas à mon commis" et appellent l'ensemble de la profession à les rejoindre
coups de pied, coups d'ustensiles, brûlures, c'est un lot quotidien de petites violences banalisées dans des airs de bizutage ou de rite initiatique.
quand on sait que la profession manque de main d'oeuvre et que de nombreux apprentis jettent l'éponge devant l'insupportable de la situation qu'ils vivent chaque jour, il est temps en effet de sonner l'alarme.
et puis même... la violence quelle qu'elle soit, doit toujours être dénoncée, chassée, bannie..
bon appétit !
07:48 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
rupture
cette jeune chanteuse est une crème délicieuse qui nappe nos émotions d'un parfum que l'on a connu un jour dont on se rappelle vaguement mais qu'on a envie de retrouvé... soudain... intensément...
je vous laisse découvrir (ou écouter si vous connaissez déjà...)
07:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
19 novembre 2014
La Nouvel tour triangle...
l'architecte Jean Nouvel a dénoncé, mardi, le rejet du projet de la Tour Triangle par le Conseil de Paris. il conteste l'idée que Paris soit une ville horizontale et défend au contraire les tour qui s'affirment comme des points de repère.
pourtant Anne Hidlago, la maire de Paris défend ce projet et se bat contre son conseil municipal qui, dans sa majorité le refuse. dans sa volonté affirmée de d'ouvrir la capitale à une architecture plus contemporaine, cet acharnement en faveur de ce bâtiment controversé pourrait bien lui imposer des jours à venir difficiles pour les futurs projets.
21:49 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Emmanuel
il m'a dit : écoute ça, c'est tellement sublime....
et ça s'appelle Emmanuel, en plus, alors comment vous dire, je n'ai pas résister...
et je partage..
mais si vous avez envie, donnez aussi des noms de musiques, chansons, morceaux que vous voulez qu'on découvre..
20:55 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Saint Savior
une belle découverte...
"La voix de Becky Jones alias Saint Saviour, chanteuse anglaise qui rend ici hommage aux murs de Saint Malo, où elle entend les chevaliers, un mariée chuchoter le soir "quand l'oiseau de nuit commence à chanter"… extrait d’un album sophomore paru cette semaine « In The Seams » (traduisez dans les coutures ou dans les fissures). Qu’est-ce que c’est que ce mot sophomore ? Tombé dessus par hasard dans la presse américaine, cela veut dire en deuxième année à la fac, ou dans son deuxième geste. Or, l’idée du deuxième geste très importante ici : Becky Jones publie son deuxième album en son nom, et auparavant elle s’était fait connaitre dans un autre registre beaucoup plus électronique, notamment avec Groove Armada pendant plusieurs années. Ici le geste est plus doux, une finesse presque austère comparativement à ce qui précédait, piano, cordes une production beaucoup plus légère. Album pastoral, automnal même, comme ici sur le motif dutempus fugit. Il est rare qu'un chanteuse commence sa chanson par "à chaque seconde je vieillis" ou qu’elle écrive « je pêche parce que la vanité me guide » Let It Go
Il est aussi question de sentiments comme pris en intraveineuse, et de dévotion « je connais ta peine et je peux le faire taire » on se dit que le nom de Saint Saviour a décidément été bien choisi. Saint Sauveur parce que c’est le nom des docks de Londres où Becky Jones aimait se promener, lieu ouvrier aussi fréquenté par Oliver Twist chez Dickens. La chanteuse s’est entourée de musiciens Ad hoc pour un album de saison froide : Bill Ryder-Jones (ex- The Coral et collaborateur d'Arctic Monkeys) et de l’ensemble de cordes du Manchester Camerata. Ici tout à trac : troubadour et libertin, rêve parisien et Pierrot triste : Sad Kid
Alors oui on a comparé la voix de Saint Saviour à celles Kate Bush ou encore Vashty Bunyan (avec qui elle jouait récemment). Des voix et des natures félines, inquiétantes aussi, il y a petit effet d'hypnose assez étonnant dans cet album : l'impression conjuguée d'avoir déjà entendu ça et le charme d'un suspens toujours entretenu. Avec une écriture incarnée, liée paraît-il à son adolescence pour ce disque, avec des sautes d'humeur et quelque sens du mélodrame… on se quitte avec un Bang."
06:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
16 novembre 2014
soeurs
il y a la grande, il y a la petite. la sage, la fofolle. celle qui prend la main et rassure, celle qui court partout comme une pile électrique.
deux soeurs.
elles ne se sont pas choisies,la vie les a fait soeurs, mais elles se sont reconnues, acceptées, attachées.
liées.
la grande et la petite.
la sage et la fofolle.
(image de "Mon voisin Totoro", film culte, Ô combien, pour moi)
22:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Thomas
Ils sont trois garçons, il y a le Russe, le blond, fils du médecin et le petit aux cheveux foncés.
Elle, celui qu'elle aime c'est le petit brun. Il a un air revêche, engoncé dans son blouson matelassé, avec son sac US en bandoulière.
Ils ne sont pas du même monde, lui c'est un type plein de fric et de classe et de conventions, elle elle n'a rien, même pas à manger les fins de mois.
Elle l'a suivi, elle connaît son nom et son prénom, son adresse, ils ne sont pas du même monde, il habite une maison grande et chic et chère, dans le haut de la ville. Elle habite un appartement trop petit dans une résidence populaire, dans le bas de la ville.
Rien ne peut l'empêcher de l'aimer secrètement. Parfois, elle s'entraine à signer avec son nom à lui. Elle le suit dans la rue, elle le surveille dans la cour, elle ne se cache pas, au contraire elle voudrait qu'il la remarque.
Elle fait des rimes avec son nom à lui, elle les chante, elle sait que jamais elle n'oubliera tout cela. Ni son nom, ni ses yeux sombres, ni son air revêche...
Et plus de trente ans après, elle s'en souvient encore.
Tellement.
Les cheveux foncés sont parsemés de sel, et l'arrogance a fait place à autre chose, mais c'est bien lui.
Thomas.
22:10 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Jersey
je me suis réveillée avec cet air dans la tête, et j'ai cherché durant une heure avant de remettre la main sur le titre et le nom du groupe...
alors, voilà, je vous l'offre, parce que... bon... une heure quand même !
21:48 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
15 novembre 2014
in live
au moins je suis en vie.
je peux voir mes enfants et partager de beaux moments avec eux.
je peux me désoler de cette pluie incessante ou de ces émissions stupides de téléréalité que mon internénette numertwo regarde par curiosité, je peux apprécier le miel doux d'acacia et être fatiguée par trop de travail.
je peux m'acheter un nouveau vernis Chanel, boire un café bio, découvrir un livre de Murakami et écrire des bêtises sur mon blog.
je souris devant le nouvel Iphone 6 et les disputes politiques "l'a-t-il dit ou non ?", je sens mon chat qui se frotte sur mes jambes et j'entends la voix de ma soeur, je peux me pelotonner sous la couette et chanter à tue-tête...
au moins je suis en vie.
moi.
(c) Eric Marrian
09:12 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (5)
14 novembre 2014
le Grand auditorium
Du vendredi 14 novembre 11h et jusqu'au dimanche 16 novembre 23h, vous pourrez assister à des émissions de radio, à des concerts exceptionnels de France Bleu, France Culture et France Inter dans le studio 104 entièrement rénové. Ce sera également la première occasion d'expérimenter l'acoustique du nouvel Auditorium avec les orchestres, le Chœur de Radio France et la Maîtrise de Radio France. Et de déambuler au gré des animations et danser lors des DJ sets dans les grands halls.
21:03 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
maxime 9
oublier les entraves
21:01 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Grothendieck, racine carrée...
c'était un homme incroyable, un mathématicien de génie, un écologiste de la première heure, aux idées novatrices (il a fondé le groupe "Survivre et vivre").
unique dans sa façon de penser, de repenser la notion d'espace, il a pénétré l'inconscient des mathématiques et il est devenu enseignant avant de se retirer, pensant que la société ne comprenait pas ses idées.
Alexandre Grothendieck a refusé les distinctions dont on l'a honoré et il a laissé un gros paquet de feuillets couverts de notes mathématiques à l'université de Montpellier, qui feront à n'en point douter, couler de l'encre dans les années à venir.
j'adore les mathématiques et je voulais rendre hommage à cet homme de génie.
20:57 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
11 novembre 2014
le mur de la honte
il y a vingt-cinq ans, le 9 novembre 1989, le mur de Berlin, surnommé le mur de la Honte par les Allemands de l'Ouest, tombait sous les yeux incrédules du monde.
d'où vient ce mur qui sépare la ville de Berlin en deux fractions infranchissables ?
explications...
"Le mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), « mur de la honte » pour les Allemands de l'ouest et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste », est érigé en plein Berlin à partir de la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA).
Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Estet Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d'une Europe divisée par le Rideau de fer. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut avec chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d'alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Un nombre indéterminé de personnes sont victimes des tentatives de franchissement du mur. Cependant, il apparait que les gardes-frontière est-allemands et les soldats soviétiques n'hésitent pas à tirer sur les fugitifs.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisent de grandes manifestations, provoquent le 9 novembre 1989 la chute du « mur de la honte », suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la réunification allemande. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l'organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd'hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films. Aujourd'hui, plusieurs musées lui sont consacrés."
09:46 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
frisquet
On ne change pas
On met juste les costumes d´autres sur soi
On ne change pas
Une veste ne cache qu´un peu de ce qu´on voit
On ne grandit pas
On pousse un peu, tout juste
Le temps d´un rêve, d´un songe
Et les toucher du doigt
Mais on n´oublie pas
L´enfant qui reste, presque nu
Les instants d´innocence
Quand on ne savait pas
On ne change pas
On attrape des airs et des poses de combat
On ne change pas
On se donne le change, on croit
Que l´on fait des choix...
09:24 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (5)
maxime 8
s'accrocher
Eva Herzigova by Peter Lindbergh
09:22 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)