Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31 janvier 2009

Angoulême

du 29 janvier au 1er février a lieu le festival international de la bande dessinée à Angoulême...

avis aux amateurs !

 

L'affiche du 36e Festival International de la Bande Dessinée par Dupuy & Berberian.

30 janvier 2009

c'est reparti !

visuel de l'événement ci-contre

du 28 janvier au 1 juin pour la 35e édition, vous pouvez tenter l'aventure à nouveau !
quoi ? quelle aventure ?

l’aventure du Livre Inter...

lecteurs, jurés, auditeurs, auteurs... vont vivre jusqu’en juin 2009 le plaisir de lire et le plaisir de partager.
pour faire partie du jury, que faut-il faire ?
envoyez une lettre, dans laquelle vous expliquerez les raisons de votre candidature et vos goûts littéraires à
Livre Inter
Maison de Radio France
75220 Paris Cedex 16

indiquez votre date de naissance, votre situation de famille, votre profession et votre adresse exacte et envoyez votre courrier avant le 19 février 2008 à minuit, le cachet de la poste faisant foi.

 

le président du jury, c'est Marc Dugain.

et vous savez quoi ? il est né au Sénégal !!

je croise les doigts pour vous... c'est une aventure que j'ai rêvé de vivre... certains s'en souviendront peut-être...

28 janvier 2009

boeuf !

j'aime bien partager d'autres cultures.

et il est des traditions que nos célébrons aussi...

le Nouvel An chinois 农历新年 (nónglì xīnnián) aussi appelé Fête du printemps ou Fête du Têt au Vietnam est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier.

le terme nónglì xīnnián signifie littéralement "nouvel an du calendrier agricole" car il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire.

cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis.

 

“BONNE ANNÉE !”, en chinois, se dit 新年好(xīn nián hǎo) ou 新年快乐 (xīn nián kuàilè).

26 janvier 2009

a dream

Le chanteur a été un des premiers artistes à soutenir le candidat démocrate Barack Obama. Rex Features/Rex/Sipa

on a beaucoup vu Bruce Springsteen aux côtés du nouveau président américain ces derniers mois.

le chanteur a été un des premiers artistes à soutenir le candidat démocrate Barack Obama.

aujourd'hui, il célèbre sa victoire en lui dédiant la chanson Working on a Dream, qui donne son titre au seizième album studio de celui qu'on continue de surnommer le Boss du rock américain.

l'album est sorti today... and I've got it !!

yes !!

voilà pour partager (bon, d'accord, vous n'êtes pas nombreux parmi les passagers sur ce blog à aimer mais il y en a... then...)

 

 

révélation (4)

Il saisit son téléphone, rectangle noir au creux de sa main et s’apprête à appuyer sur les touches.

Se ravise, soupire, pose l’appareil sur le siège passager.

Il roule sur le chemin de terre qui le conduit à son petit logement. Comme chaque jour.

La grosse voiture gris métallisé stoppe.

Se gare mais aucune petite voiture « de femme » ne lui fait face.

Il allonge le dossier de son siège. Ferme les yeux. Il se sent fatigué.

Juliette Lapierre.

Il a cherché à en savoir plus sur elle. N’a obtenu que de vagues informations à son sujet. Personne ne semble bien connaître cette adjointe à la culture.

Qui est-elle ?

Le mystère sur cette presque inconnue harcèle son esprit à longueur de journée depuis qu’ils se sont croisés sur son chemin de terre.

Que faisait-elle là ? Avait-elle un rendez-vous dans les parages ? Quelqu’un qu’elle connaissait ? Il n’en savait strictement rien mais il se prenait à rêver qu’elle l’attendait ce jour-là.

Lui.

S’il n’y avait eu sa femme apparue soudainement au bout du chemin, ils auraient eu le temps de faire plus ample connaissance.

Mais Martine avait déboulé.

Martine…

« Paul ?… Paul ! »

Pourquoi avait-elle toujours ce chic de gâcher les beaux moments de son existence ?

A croire que sa femme, pardon sa future « ex » femme n’avait su faire que ça toute sa vie.

Gâcher ce qui pouvait lui arriver de merveilleux.

Il a l’impression de l’entendre de rire. Son rire à elle. Cristallin. Enfantin.

Depuis huit jours, il refait les mêmes gestes, avance sur le chemin lentement, se gare et attend.

Espère.

Attend.

Vérifie l’heure.

Juste à temps.

Comme il y a huit jours.

Il croit la voir faisant son étrange danse dans l’espoir de l’arrêter. Mouvement souple des hanches.

Soulignées par un pantalon de viscose fluide. Noir.

Lumière dans son sourire, éclat dans ses yeux.

Il a gardé ses câbles à portée de mains.

Huit jours qu’il ne sait faire qu’attendre le soir venu pour rentrer enfin le ventre noué, battements de cœur affolés, priant, espérant, priant.

Huit nuits qu’elle vient hanter ses rêves. Il imagine toutes sortes de scénarios. Jamais les mêmes.

Elle lui retire les câbles des mains et installe elle-même les pinces sur les deux bornes de la batterie. Il s’approche et se penche derrière elle pour l’aider. Elle l’embrasse pour le remercier.

Ou ils se retrouvent à un cocktail chez les Legrand. Elle s'avance vers lui, lui sourit, lui tend une main courtoise. Qu'il saisit. Et ne lâche plus.

Il ouvre es yeux.

Soupire encore

Se replace correctement derrière le volant et tourne les clés dans le contact.

Quand il roule à nouveau, il se demande s’il va la revoir un jour. Il en a tellement envie. Tellement…

 

23 janvier 2009

pressées

Les filles pressées ont oublié
D’aimer de regarder de respirer
Ont oublié de s’aimer
Se regarder se respirer
Elles courent courent courent
Jamais assez vite
Jamais assez bien
Elles font ci et ça et ci et ça
Tout à la fois
Elles poussent elles disent pardon pardon
Elles marchent sur les pieds sur les vies
Elles marchent sur leurs envies
Les filles pressées sont essoufflées fatiguées débordées
Elles ne s’arrêtent pas
Ne peuvent pas
Ou elles s’écroulent
Elles envoient un baiser du bout des doigts
Montent dans leur voiture
Repartent sont déjà reparties
Les filles pressées fument beaucoup
ou pas
mangent vite
Dorment peu vivent mal
Elles aiment un peu beaucoup passionnément
Les filles pressées mentent pleurent espèrent
Elles soufflent : Oh que je suis fatiguée
Je veux une heure un jour une semaine
Pour me reposer
Mais elles ne se reposent jamais
Jamais
Elles sont pressées

 

photo prise sur le site de Benoît Page

les tailleurs d'histoires

"Les tailleurs d'histoires"


avec Alain Le Goff, Pépito Matéo, Abbi Patrix, conteurs et Christian Salmon
avec l’aide de la bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou, nous avons imaginé « Les Tailleurs d’histoires », une série de cinq soirées où nous recevons des conteurs, des artistes et chercheurs d’autres disciplines pour un regard croisé autour d’une thématique.
au coeur de cette première fabrique d'histoires animée par Abbi Patrix, trois hommes : d'un côté Pépito Matéo et Alain Le Goff, des artisans-conteurs qui réinventent le monde à leur manière, éclairent par l'imaginaire les aspérités de notre société, avec leur sensibilité et leur humanité d'artiste ; de l'autre, Christian Salmon, chercheur au CNRS, décryptant le "Storystelling", nouvel art de la narration au service des pouvoirs depuis le début des années quatre-vingt-dix... Trois points de vue pour explorer comment les histoires et leurs interprètes racontent le monde.

les trois invités raconteront une ”histoire” de leur choix avant de partager leurs réflexions...
lundi 26 janvier à 19h à la BPI du Centre Pompidou, petite salle, niveau -1, entrée rue Saint Martin, Paris 4ème.
entrée libre dans la limite des places disponibles

21 janvier 2009

révélation (3)

Elle saisit son téléphone, rectangle vert au creux de sa main et s’apprête à appuyer sur les touches.

Se ravise, empoche l’appareil dans sa veste grise. Se dirige vers sa chambre, échange son pantalon trop classique contre une jupe droite, tout aussi classique mais plus seyante.

Se regarde dans le grand psyché : voyons un peu… quelle tête j’ai ?

Un an qu’il a pris ce logement au cœur de la campagne dijonnaise. Pour respirer. Pour que les choses changent aussi dans son couple. Il ne l’aimait plus c’est ce qu’il lui a affirmé mais elle n’a jamais voulu accepter la situation et lui a promis que tout allait s’arranger, qu’elle allait faire un travail sur elle, qu’elle allait le reconquérir.

Il a préféré prendre le large.

« Je resterai présent pour les enfants, pour toi… » avait-il juré.

Et il a tenu promesse. Il fait les allers-retours jusqu’au lycée pour Delphine, dépose Romain chaque matin à la gare pour qu’il prenne son train qui l’emmène à la fac. Il part en vacances avec eux, quelques jours au bord de la mer, ou dans un endroit perdu en Bretagne…

Mais elle n’a pas réussi à le séduire à nouveau.

Elle a essayé le dynamisme, la gaieté (lui qui la disait si insipide), la sensualité, le charme, la tendresse. Puis en vain la culpabilité, l’apitoiement.

Dernièrement elle s’est laissée aller aux reproches, à l’amertume.

Mais elle a compris que ça non plus ça ne marcherait pas. Au contraire.

Fausse route.

Elle saisit son léger foulard de soie et introduit les clés dans la serrure.

S’installe au volant et introduit les clés dans le contact.

Vérifie l’heure.

Juste à temps.

Dans une quinzaine de minutes, il s’engagera sur le chemin de terre qui le conduit à son petit logement. Comme chaque jour.

La belle berline roule un peu trop vite. Tourne à gauche. S’engage.

Battements au milieu du ventre.

Elle veut en avoir le cœur net : s’il reste encore une chance, elle ne veut pas la manquer.

Soudain elle voit. La grosse voiture gris métallisé est immobilisée sur le chemin. Garée devant une petite voiture « de femme ».

Elle le distingue. Avec une femme. Qui bouge au ralenti. Mouvement souple des hanches.

Soulignées par un pantalon de viscose fluide. Noir.

Lumière dans son sourire, éclat dans ses yeux.

Elle soupire. Profondément.

Et roule en silence. Lentement.

Elle la voit retirer les câbles de ses mains à lui et les installer les pinces sur les deux bornes de la batterie.

Elle entend rire. Son rire à elle. Cristallin. Enfantin.

Elle sent la crampe au milieu du ventre.

Elle laisse son pied s’enfoncer sur la pédale, accélère.

Arrive à leur hauteur.

Vitre qui descend.

Visage inquiet : « Paul ?… Paul ! »

Martine…

Quand il se tourne vers elle, il se demande ce qu’elle fait là. Il a soudain tellement envie de la voir partir. Tellement…

 

 

yes we can...

barack obama

comment un jeune américain, né d'une mère blanche et d'un père africain, est-il devenu le premier président noir des Etats-Unis ?

INVESTITURE - Le grand jour de Barack Obama

longue histoire... mais quand Barack Hussein Obama a prêté serment hier sur la Bible utilisée par Lincoln en 1861 devant le premier juge de la Cour suprême, John Roberts, à midi pile, heure américaine (18 heures, heure française) il est certainement entré dans l'histoire des États-Unis.

19 janvier 2009

révélation (2)

Il saisit son téléphone, rectangle noir au creux de sa main et s’apprête à appuyer sur les touches.

Finalement se ravise, pose l’appareil sur son bureau. Ouvre la pile d’enveloppes entassées devant lui et commence une lecture évasive.

Combien de temps ça va durer encore ce jeu du chat et de la souris ?

Un an qu’il a pris ce logement au cœur de la campagne dijonnaise. Pour respirer. Pour que les choses changent aussi dans son couple. Il ne l’aimait plus c’est sûr mais sa femme n’a jamais voulu accepter la situation et lui a promis que tout allait s’arranger, qu’elle allait faire un travail sur elle, qu’elle allait le reconquérir.

Il a préféré prendre le large.

« Je resterai présent pour les enfants, pour toi… » avait-il juré.

Et il a tenu promesse. Il fait les allers-retours jusqu’au lycée pour Delphine, dépose Romain chaque matin à la gare pour qu’il prenne son train qui l’emmène à la fac. Il part en vacances avec eux, quelques jours au bord de la mer, ou dans un endroit perdu en Bretagne…

Mais il se rend compte qu’elle le mène en bateau.

Il doit lui faire entendre que plus rien n’est possible entre eux.

Il pose le courrier bien en évidence. Il lira ça demain. Le nouveau produit que son entreprise est en train de breuveter est presque au point. Et ce soir, il a réunion au conseil général.

Dépend sa parka et introduit les clés dans la serrure.

Descend au parking.

S’installe au volant et introduit les clés dans le contact.

Vérifie l’heure.

Juste à temps. Delphine doit l’attendre.

Quand une heure plus tard, il quitte sa fille il ne sait toujours pas comment il va pouvoir imposer son choix.

Il roule sur le chemin de terre qui le conduit à son petit logement. Comme chaque jour.

La grosse voiture gris métallisé avance vers une femme qui simule une étrange danse.

La grosse voiture gris métallisé stoppe.

Vitre qui descend.

Visage inquiet : « vous avez un souci  ? »

Lumière dans le sourire, éclat dans les yeux. Qu’il reçoit direct dans son regard à lui.

- Oui. Je pense que c’est ma batterie. Ce n’est pas la première qu’elle me lâche mais je n’ai pas encore eu le temps de la changer…

Il ne répond pas. Regard scotché. Illuminé.

- Si vous avez des câbles, je devrais m’en sortir cette fois encore.

Elle se tourne avant même qu’il n’ait dit quoi que ce soit. Mouvement souple des hanches.

Soulignées par la viscose fluide.

Il soupire. Profondément.

Se gare devant sa petite voiture « de femme », ne la quitte pas des yeux, absorbé par son sourire lumineux.

- On se connaît, non ?

- A vrai dire, je n’osais vous le demander, mais je le crois également… On ne s’est pas déjà croisés ? Récemment ?

Alors qu’il trébuche sur une pierre en se dirigeant vers son coffre où sont rangés les câbles, elle rit.

Ce rire. Cristallin. Enfantin.

Il la fixe à nouveau. La détaille.

- Chez les Jacob il y a un mois ?

- Non… Désolée, je ne connais pas les Jacob…

- Vous faites du badminton ?

- Non…

- C’est sûr pourtant… On s’est déjà vus… Votre rire… Vos yeux…

- Je peux ?

Elle lui retire les câbles des mains et installe elle-même les pinces sur les deux bornes de la batterie.

- Au cocktail chez les Legrand ?

- Non. A l’inauguration de la nouvelle galerie de peinture ?

- Non… Je n’ai pas pu venir ce jour-là…

Il s’entête, cherche, réfléchit….

- Vous auriez du y être ?

- Je suis chargée de la culture au sein de l’équipe municipale. Alors de fait…

- Communauté de communes. Mardi dernier.

C’est ça ! Je me disais bien…

- Exact ! Juliette Lapierre.

- Paul Frémin. Ainsi… vous…

Il n’en revient pas. Ce sourire… Cette lumière dans ces yeux… Il se dit qu’il ne peut pas ne pas l’avoir remarqué avant.

- Vous démarrez ?

- Comment ?

- Ma batterie… Vous m’aidez ?

Elle bouge au ralenti, il savoure chaque seconde qui les réunit. Quand elle se tourne à nouveau vers lui, il se demande comment il va faire pour la laisser partir. Il n’en a soudain pas envie. Mais alors pas du tout…

 

 

18 janvier 2009

révélation

Elle saisit son téléphone, petit rectangle rose au creux de sa main et s’apprête à appuyer sur les touches.

Finalement se ravise, jette l’appareil sur son lit. Ouvre son armoire et choisit un pantalon en viscose souple qui souligne délicieusement les courbes de ses hanches, de ses fesses, de ses cuisses musclées.

Noir.souple. viscose.

Puis elle enfile un pull léger de soie couleur aubergine dont elle noue le fin cordon autour de sa taille. La dentelle de son caraco, couleur aubergine aussi, dépasse légèrement à la naissance de sa poitrine.

Elle se glisse dans des escarpins noirs et remonte ses cheveux dans un chignon de fortune.

Elle sait que quelques mèches tombent sur sa nuque apportant une note imparfaite à sa coiffure. Un coup de crayon violet sur ses paupières.

Deux gouttes de son parfum gel derrière les oreilles.

Odeur forte.

Enivrante.

Elle dépend son long manteau et introduit les clés dans la serrure.

S’installe au volant et introduit les clés dans le contact.

Vérifie l’heure.

Juste à temps.

Se gare sur le chemin de terre où il va passer dans une poignée de minutes. Comme chaque jour.

Elle retire son manteau, le frais de la fin de journée lui donne quelques frissons qui durcissent le bout de ses seins.

Ouvre le capot de l’auto.

Et lorsque le bruit d’un moteur approchant se fait entendre, elle se place au milieu du chemin. La grosse voiture gris métallisé apparaît alors qu’elle commence une étrange danse.

La grosse voiture gris métallisé stoppe. Elle défait à la hâte le premier bouton du pull aubergine, cambrure féline au bas des reins.

Vitre qui descend.

Visage inquiet : « vous avez un souci  ? »

Elle sent la force du coup reçu dans son ventre mais elle ne faillit pas. Lumière dans le sourire, éclat dans les yeux. Direct dans son regard à lui.

- Oui. Je pense que c’est ma batterie. Ce n’est pas la première qu’elle me lâche mais je n’ai pas encore eu le temps de la changer…

Il ne répond pas. Regard scotché. Illuminé.

- Si vous avez des câbles, je devrais m’en sortir cette fois encore.

Elle se tourne avant même qu’il n’ait dit quoi que ce soit. Mouvement souple des hanches.

Soulignées par la viscose fluide.

Il soupire. Profondément.

Se gare devant sa petite voiture « de femme », ne la quitte pas des yeux, absorbé par son sourire lumineux.

- On se connaît, non ?

- A vrai dire, je n’osais vous le demander, mais je le crois également… On ne s’est pas déjà croisés ? Récemment ?

Alors qu’il trébuche sur une pierre en se dirigeant vers son coffre où sont rangés les câbles, elle rit.

Ce rire. Cristallin. Enfantin.

Il la fixe à nouveau. La détaille.

- Chez les Jacob il y a un mois ?

- Non… Désolée, je ne connais pas les Jacob…

- Vous faites du badminton ?

- Non…

- C’est sûr pourtant… On s’est déjà vus… Votre rire… Vos yeux…

- Je peux ?

Elle lui retire les câbles des mains et installe elle-même les pinces sur les deux bornes de la batterie.

- Au cocktail chez les Legrand ?

- Non.

- A l’inauguration de la nouvelle galerie de peinture ?

- Non… Je n’ai pas pu venir ce jour-là…

Il s’entête, cherche, réfléchit….

- Vous auriez du y être ?

- Je suis chargée de la culture au sein de l’équipe municipale. Alors de fait…

- Communauté de communes. Mardi dernier.

Ah enfin ! Elle commençait à désespérer. Il en a mis du temps à se souvenir de moi…

- Exact ! Juliette Lapierre.

- Paul Frémin. Ainsi… vous…

Il n’en revient pas. Ce sourire… Cette lumière dans ces yeux… Il se dit qu’il ne peut pas ne pas l’avoir remarqué avant.

- Vous démarrez ?

- Comment ?

- Ma batterie… Vous m’aidez ?

Au creux de son ventre, c’est un doux tam-tam qui se met en marche. Elle savait.

Aujourd’hui, elle sentait que ce serait le jour idéal.

Elle sent son regard chaud qui ne la lâche pas. Elle bouge au ralenti, savoure chaque seconde qui les réunit. Quand elle se tourne à nouveau vers lui, il se demande comment il va faire pour la laisser partir. Il n’en a soudain pas envie. Mais alors pas du tout…

 

17 janvier 2009

amour de femmes

quand les femmes aiment, ça donne ce genre de feu d'artifice, de vie et de danse...

avertissement !

 

 

3

ne me demandez pas pourquoi ce chiffre, c'est comme ça. on est le 17 janvier...

 

c'est vrai que là, pour le coup, on est un peu perdus...

graines

comme il semble qu'il y ait du passage ce matin, je jette une bouteille à la mer et demande votre aumône...

j'ai une idée de textes un peu particuliers  (recueil de nouvelles ???) mais je voudrais que vous semiez ici des petites graines qui me permettraient de faire germer les histoires.

l'idée n'est pas de moi et je la chipe sans scrupule à son inventeur (avec mille pardons et mille baisers... hum hum !) mais ça m'intéresserait que vous glissiez ici des idées d'endroits, lieux, situations, environnements, ambiances, ... afin que j'en choisisse une parmi toutes et débute ainsi mon projet.

ça va, ce n'est pas trop exagéré ?

non ?

ben tant mieux si l'envie vous prend...

et merci pour mon recueil...

 

16 janvier 2009

l'hiver

ouh la la ! commence à faire froid par ici...

sérieusement...

c'est le Winnie de ce mois-ci. et les illustrations sont d'Emilie Vanvolsen.

youppi !

 

 

sc00545070.jpgsc0053ec2d.jpg

15 janvier 2009

lever du jour... toujours

"le jour se lève et si ça se trouve c'est uniquement parce qu'on l'a espéré assez fort..."

 

 

 

14 janvier 2009

Vénus

je me suis réveillée ce matin avec cette désagréable sensation de froid.

quelque chose, ou quelqu'un, manquait à ma peau. 

j'ai relevé la couverture sur mes reins, chassé les chats qui dormaient au bout de mes pieds, apparemment peu pressés d'aller vaquer ailleurs, lourdement avachis et j'ai allongé une main incertaine, mais emplie de désir et d'espoir, à côté de moi.

vide.

vide.

avec un soupir découragé, je me suis tournée, pour constater, qu'effectivement, la place à mes côtés était vide. il n'était plus temps de dormir. je me suis levée, pressé mes mains sur mes seins ronds et senti la force du combat monter en moi.

j'étais prête.

j'ai glissé mon épée dans son fourreau, bouclé le ceinturon à ma taille et j'ai avancé.

un pas après un pas.

dans l'immense étendue qui me faisait face.

mer inconnue.

mystérieuse.

attirante.

 

illustration réalisée par Yannick Drillet

ajourné

combien de morts avant d'avoir droit au paradis ?

et combien de vies avant le bonheur ?

très beau travail des étudiants de l'ESMA de Montpellier...

 

 

13 janvier 2009

encore !

y'a des retours qu'on attendait et qu'on savoure...

bienvenue en 2009 !

 

men's up

ça doit être un effet de l'âge qui agit sur moi mais je découvre cette pub pour un magazine pour "l'homme au quotidien" et en lisant les rubriques proposées (l'actualité du sport, gadgets, nouvelles technologies, concert, ciné, curiosités, bons plans; mode, beauté, gastronomie, éducation activités pour les papas - à destination des enfants donc - j'en passe et des meilleures) je me dis que quelque chose a réellement changé dans nos moeurs.

exit les magazines "hommes" qui ne savent décliner que la voiture ou le sport ou les filles qui se déshabillent, où les hommes qui aiment les hommes...

maintenant les magazines "hommes" sont complets, aussi riches que ceux des femmes, si ce n'est plus, et touchent à tous les domaines de la vie.

il serait temps me direz-vous que je m'aperçoive de cette évolution de nos moeurs mais ce magazine quand même, c'est une surprise pour moi... une belle surprise...