06 février 2008
tourner la page
je n'emporte rien vraiment
je veux vivre d'autres mues
je suis riche du temps
de tout ce que j'ai perdu
je suis lègère au vent
je promets d'être sage
de laisser au cadran
l'aiguille tourner ma page
on n'a pas trop de temps
à faire l'amour à l'envers
il y a tant de vents contraires...
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04 février 2008
K
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01 février 2008
ying & yang
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suicide
Familles de France va publier pour la semaine de prévention du suicide en France en janvier 2008 un livre intitulé :
"Le suicide qui n'y a jamais pensé : les clefs pour comprendre, les clefs pour parler, les clefs pour prévenir".
auteurs : Henri Joyeux - Jean Esptein - Philippe Vaur
la sortie du livre de Familles de France sur la prévention du suicide s'est fait le 31 janvier 2008 lors d'une conférence de presse, (aujourd'hui démarre la semaine de prévention du suicide en France).
ce livre singulier est un outil de prévention d’une des calamités de notre société.
il n’est pas fait pour savoir qui est responsable du suicide ou pour culpabiliser quiconque. il veut simplement donner des clefs pour comprendre, pour parler, pour prévenir.
nous ne cherchons pas le ou les coupables ; nous voulons aider le plus grand nombre de personnes fragiles – qui ne l’est pas ?- à sortir du « coma affectif » qui fait qu’ils ne veulent plus vivre.
l’un d’eux qui est parti avait laissé un mot tout simple, ce cri que nous devons entendre : « je n’ai jamais été aussi seul ! »
il vivait une sorte d’hémorragie d’amour, l’anémie la plus pernicieuse qui soit.
Familles de France vous propose un possible, face à ce que l’on croit trop souvent encore impossible, quand certains cherchent à faire croire que la vie n’est que non-sens et que parfois le suicide se justifie.
"Vous comprendrez ici que le suicide n’est pas une fatalité qu’il peut se prévenir et que la pensée suicidaire si elle est bien accueillie ne doit pas conduire au suicide.
Y penser quand tout va mal, c’est banal, c’est même normal, cela fait partie de notre humanité. Et si tout le monde y pense un jour ou l’autre, l’idée du suicide devient banale.
Le savoir et plus encore comprendre ce qui se passe dans la tête de celui qui ne va pas bien et en parler, voilà la meilleure prévention pour ne pas passer à l’acte."
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30 janvier 2008
everybody
mes enfants m'ont montré un clip que je ne peux résister à vous glisser.
sérieusement, même si votre patience est à bout, écoutez jusqu'à la fin... ça en vaut la peine !!
en tous cas, pas de star system, ici, c'est évident...
ça vous plaît ?
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29 janvier 2008
black boy
mon aventure africaine a commencé il y a 30 ans avec ce livre (la couverture n'est pas même, moi c'était une illustration de Rozier-Gaudriault... réédition certainement...) : Black boy de Richard Wright
ce récit est celui d’un enfant. il raconte sa jeunesse en évoquant ses souvenirs. la confrontation entre le ton enjoué d’un enfant et le fond dramatique d’un écorché vif est particulièrement marquant.
entre misère et pauvreté, Wright dénonce tout ce qui faisait la vie d’un noir dans le Sud : prédominance de l’église, violences et injustices des blancs, auto-censure de la société noire etc.
sa sensibilité parvient cependant à fleurir sur ce fumier et l’on se demande à chaque page comment il parvient à s’en sortir... c’est finalement peut-être là qu’est le message d’espoir !
voilà un extrait :
Gaieté générale. Puis silence ; chacun attendant que le voisin apporte sa contribution au tournoi.
« Ca, on peut dire qu’ils ont la trouille de nous, les Blancs. ( Exposé réfléchi d’un vieux problème.)
- Ouais, ils vous envoient à la guerre foutre une tripotée aux Allemands, vous montrent comment il faut se battre et quand on revient ils veulent vous zigouiller, tellement ils ont peur de vous. (Mi-vantard, mi-plaintif.)
- Maman m’ disait que c’te vieille bonne blanche chez qui elle travaille parlait de la gifler, alors Man lui a dit : « Mâme Green, si vous me giflez, moi j’ vous tuerai et j’ suis prête à aller en enfer après. » (Extension, développement, fanfaronnade sacrificatoire.)
- Merde alors ! Moi si elle m’avait dit ça, je lui aurais réglé son compte tout de suite. » (Affirmation suprême, dans un grognement rageur, de la conscience raciale.)
Silence.
« Pour sûr qu’ils sont vaches, les Blancs. (Avec amertume.)
- C’est pour ça que tant de gens de couleur quittent le Sud. (A titre de renseignement.)
- Et tu peux être sûr que ça leur plaît pas, qu’on s’en aille. (Reconnaissance implicite de la valeur professionnelle et raciale et sentiment de fierté qui en découle.)
« Ouais. Ils veulent te garder ici et te faire crever au boulot.
- Le premier enfant de putain de Blanc qui vient m’emmerder va récolter un trou dans la tête ! (Rebellion naïve.)
- Ca ne t’avancera à rien. Ils t’attraperont, qu’est-ce que tu crois ! (Rejet de la rébellion naïve.)
- Ah ! Ah ! Ah ! C’est vrai, sacré bon Dieu, qu’ils vous attrapent à chaque coup, maintenant. (Appréciation de la vigilante agissante des Blancs.)
- Ouais, les Blancs restent assis toute la journée sur leurs deux fesses enfarinées, mais suffit qu’un Nègre fasse quéqu’ chose pour qu’y lancent à ses trousses tous les limiers de la terre. (Fierté amère en réalisant ce qu’il en coûte de s’insurger contre eux.)
- Oh ! dis donc, vous croyez qu’ils changeront un jour, ces Blancs ? (Question où perce un timide espoir.)
à partir de là, de ce jour où j'ai lu ce livre, j'ai su... qu'un jour j'irai en Afrique.
où ? comment ? quand ? ça je n'en savais rien. mais je voulais plonger mon âme dans le "noir"...
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26 janvier 2008
cadeau
j'ai reçu ce cadeau sur mon ordi.
alors je voulais partager...
"le cheval noir et le cerisier", ça pourrait être un beau titre de conte, non ??
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21 janvier 2008
aimer
pour changer de mes histoires sénégalaises, je vous glisse cette chanson qui est la dernière entendue à Dakar avant mon retour en France...
ça m'a rappelé un disque acheté il y a quelques années.
pour les filles.
j'ai retrouvé le nom de la chanteuse.
lointain souvenir.
et j'ai trouvé cela très touchant...
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04 janvier 2008
j'en "voeux" encore
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marca
et pour me sentir moins seule avant ce voyage, je vous propose un détour par l'univers de Claire et Reno, explorateurs passionnés que j'ai rencontrés à Brest il y a quelque temps déjà.
de quoi avoir chaud en ces temps pluvieux...
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01 janvier 2008
Clarika
pour Gérard...
car moi aussi, je l'aime bien cette chanteuse découverte à Manosque l'été 2006...
chanteuse dynamique, enjouée, décalée...
un brin de bonheur pour débuter cette année...
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30 décembre 2007
bilan 2
Zazie - J'étais là
moi aussi...
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branche
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20 décembre 2007
origine
je voulais vous faire partager ce bout de vie... bout de pellicule
parce qu'on a toujours besoin de savoir d'où l'on vient... et qui on a été...
23:15 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
16 décembre 2007
recherche
je crois t'avoir vue le long d'un trottoir même qu'il pleuvait des cordes
mais je crois t'avoir vue au bas d'un immeuble boulevard de Veronne
je pensais t'avoir plu un beau jour de juin où l'on marchait tout comme
comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore
mais je crois t'avoir vu le long d'un trottoir tu étais ivre mort
j'ai pensé n'avoir plus à lever la tête et à soulever ton corps
j'espérais t'avoir crû quand tu disais qu'un jour on fuirait vers le nord
comme deux amants perdus qui n'ont peur de rien puisqu'ils croient encore
mais c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te ressemblera
c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi,
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te remplacera
je crois t'avoir vue, tu embrassais un homme au milieu d'une arène
je crois t'avoir confondu, était-elle brune ou blonde, la trouvais-tu mignonne
mais je crois t'avoir vue croisant son regard une main sur son épaule
je crois que t'as confondu, c'est pas la première fois que ton cerveau déconne
mais c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te ressemblera
c'etait juste une ombre, c'etait juste une silhouette qui ressemble à toi,
c'etait juste une ombre
je recherche quiquonque te remplacera
mais je crois t'avoir vue pas plus qu'hier
je te distingue dans le monde
des images de toi j'en vois vingt-cinq à la seconde
je crois t'avoir vu de mes propres yeux
j'en suis presque sur, j'y mettrai ma main au feu
je recherche... toi
moi
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09 décembre 2007
alleluia
douceur du dimanche soir...
douceur d'un instant
émotion du temps
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08 décembre 2007
je sais plus
avant de partir sur Marseille, je voulais glisser ça...
allez savoir...
Je sais plus si j'ai mal
Ou si c'est l'habitude
D'être toujours celle qui chiale et qui se prend tous les murs
Je ne sais plus si j'ai froid
Ou si c'est le vide qui me glace
Les os et puis les doigts quand ça devient trop dégueulasse
{Refrain:}
Je sais plus si je rêve encore
Ou si les songes mêmes sont morts
Je sais plus si je t'attends
Ou si je fais juste semblant
Je sais plus si je veux mourir
Ou si je veux croire toutes ces conneries
Que je me raconte pour dormir et sortir de mon lit
Je ne sais plus si je cicatrise
Ou si je pisse encore le sang
Si je suis moi, si je me déguise, si je voudrais encore un enfant
{au Refrain}
Je sais plus si je suis foutue
Ou si je vis effrontément
Suis-je malheureuse ? Je sais même plus
Si je recule ou vais de l'avant,
Je sais plus si c'est ta voix
Qui me donne la nausée au réveil
Ou si c'est le gris au-dessus des toits
Et si c'est le gris c'est pas pareil
{au Refrain}
Je sais plus si j'ai peur
Ou si je ne crois plus en rien
Si mes larmes coulent sur ton cœur
Si mes rires brûlent dans tes mains
Je sais plus si c'est normal d'avoir le cœur trop haut
Qui se soulève dans mes entrailles
Et bousille mon cerveau
{au Refrain}
Je sais plus si je suis trop moche
Ou si c'est ce foutu miroir
Qui me brise en morceaux et m'écorche
L'estime et le regard
Je sais plus si sur ta langue
Il te reste un peu de mon amertume
Si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume
{au Refrain}
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06 décembre 2007
marine
cette chanson revient régulièrement dans ma tête.
à cause du pull marine ? des Isabelle qui se sont souvent positionnées en "concurrentes" dans ma vie ?
des paroles de Gainsbourg ?
de la voix de la belle à peine audible comme un souffle en souffrance ?
aujourd'hui je la partage avec vous...
paroles: Isabelle Adjani & Serge Gainsbourg.
musique: Serge Gainsbourg 1983
© Melody Nelson Publishing
J'ai touché le fond d'la piscine
Dans l'petit pull marine,
Tout déchiré aux coudes
Qu'j'ai pas voulu recoudre,
Que tu m'avais donné.
J'me sens tellement abandonnée.
Y a pas qu'au fond d'la piscine
Qu'mes yeux sont bleu marine.
Tu les avais r'pérés
Sans qu'il y ait un regard
Et t'avais rappliqué.
Maintenant, je paie l'effet retard.
Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.
C'est plein d'chlore au fond de la piscine.
J'ai bu la tasse, tchin tchin.
Comme c'est pour toi, je m'en fous.
J'suis vraiment prête à tout.
T'avaler, que m'importe,
Si l'on me trouve à moitié morte.
Noyée au fond d'la piscine,
Personne ne te voyait
Sous mon p'tit pull marine,
M'enlacer, j't'embrassais
Jusqu'au point de non-retour,
Plutôt limite de notre amour.
Avant de toucher le fond,
Je descends à reculons,
Sans trop savoir c'qui se passait dans le fond.
Viens vite au fond d'la piscine
Repêcher ta p'tite sardine,
L'empêcher de se noyer,
Au fond d'toi, la garder,
Petite sœur traqueuse
De l'air de ton air amoureuse.
Si nous deux, c'est au fond dans la piscine,
La deux des magazines
Se chargera d'notre cas
Et je n'aurai plus qu'à
Mettre des verres fumés
Pour montrer tout c'que je veux cacher.
Retrouve-moi au fond d'la piscine
Avant qu'ça m'assassine
De continuer sans toi.
Tu peux compter sur moi :
J'te r'ferai plus l' plan d'la star
Qui a toujours ses coups de cafard.
J'ai touché le fond d'la piscine
Dans ton p'tit pull marine...
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05 décembre 2007
têtes raides
le 10e album des Têtes raides est sorti : Banco.
un titre en forme de déclaration d’intention pour un groupe qui joue son va-tout à chaque étape de son parcours, remettant sans cesse en question le fondements même de son existence.
Banco est tout debout. un peu assis aussi.
après l’électricité farouche de Fragile, précédente livraison toute en nerfs, Banco sonne comme l’album de l’apaisement. non que Têtes Raides ait remisé ses emportements d’hier ni son caractère bien trempé. le groupe a juste profité de son expertise pour s’adonner à un tour d’horizon de ses différentes inspirations.
on retrouve dans Banco les textes et l'univers musical des Têtes raides, et une chanson de 20 mn qui reprend intégralement un texte de l'écrivain suédois Stig Dagerman "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier"
le groupe Têtes Raides fête ses vingt ans. deux décennies déjà que le groupe formé en région parisienne dispense sa singularité et son énergie sur les scènes et les disques. rock ? chanson ? chanson-rock ? rock à textes ? il y a bien longtemps que Têtes Raides fait fi de ces distinctions et désobéit à toute catégorisation. voici une dizaine d’années, le groupe, pour répondre à l’ambivalence de son public lançait même une série de concerts tour à tour pour public assis ou debout, manière polie de ne pas répondre à la question de son appartenance à un clan ou un autre.
et en cadeau, surtout pour les dessins de Lionel Le Néouanic... fidèle complice du groupe. et talentueux illustrateur, dont je suis une fan des premières heures... ou pas loin.
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04 décembre 2007
échec et mat
Vladimir Poutine a ignoré hier les critiques des Occidentaux sur les législatives russes où il a obtenu une victoire écrasante, y voyant un «signe de confiance» du peuple russe et une «légitimité» renforcée pour le Parlement.
derrière le parti Russie unie de Poutine qui a engrangé 64 % des suffrages, les communistes n’ont obtenu que 11,6 %, les ultranationalistes proches du Kremlin (LDPR) de Vladimir Jirinovski 8,2 % et Russie juste, (gauche pro-Kremlin) 7,8 %. L’opposition libérale n’a pas franchi le seuil des 7 % requis pour entrer à la Douma. Garry Kasparov a, lui, stigmatisé les élections «les plus sales de toute l’histoire moderne de la Russie».
Garry Kasparov a été en 1985 le plus jeune champion du monde d'échecs. il a conservé son titre le plus longtemps, pendant quinze ans.
il s'est résolument engagé dans le combat politique en 2005. il a été élu candidat du mouvement "L'Autre Russie".
il vient de publier un livre passionnant aux éditions Jean-Claude Lattès : "La vie est une partie d'échecs" dans lequel il nous offre une réflexion profonde et riche en exemples sur les liens qui unissent le jeu d’échecs et les règles de la vie.
de l’importance de la stratégie et du travail, des dangers de se sentir trop sûr de soi ou de l’improvisation… Le livre de Kasparov se lit comme un traité à la manière de Sun Tzu ou de Machiavel avec des expériences, des conseils qui sont tirés principalement de l’histoire des échecs, de ses grands champions, de leurs plus fameuses parties mais aussi de l’histoire militaire ou économique.
des actions psychologiques d’Emmanuel Lasker à la méthodologie de Capablanca, de la truculence tactique d’Alekhine à l’universalité de Spassky, du redoutable style défensif de Petrossian à la volonté de gagner de Fischer… des coups de génie de Napoléon à l’obstination de Churchill, de l’intuition formidable du fondateur de Boeing au travail méticuleux du créateur de Xerox...
où comment les qualités de stratèges sur les 64 cases de l’échiquier sont semblables à celles des grands stratèges militaires ou des chevaliers d’industrie.
le livre s’achève par une analyse de la situation politique en Russie et sur l’action personnelle de Kasparov.
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