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22 juin 2020

convention citoyenne

hier, la convention citoyenne pour le climat constituée de 150 membres a rendu ses propositions après huit mois de travail.

150 membres pour 150 propositions afin de répondre à l'urgence climatique.

la Constitution a été agrémentée de plusieurs articles dont :

"La conciliation des droits, libertés et principes qui en résultent ne saurait compromettre la préservation de l’environnement, patrimoine commun de l’humanité."

ou

"La République garantit la préservation de la biodiversité, de l'environnement et lutte contre le dérèglement climatique."

le terme "écocide" a émergé ainsi que la création d'un "Défenseur de l'environnement"...

se loger, se nourrir, consommer, se déplacer, produire et travailler sont les axes au coeur de cette longue réflexion environnementale.

il reste à voir ce que le gouvernement fera de tout cela, on croise les doigts, plein d'espoir, et je vous assure que ça demande une belle dose d'optimisme...

21 juin 2020

fête des pères

il en est de forts, des doux, des grands, des dodus, des piquuants-de-la-barbe, des bigleux, des drôles, des tatoués, des colorés, des occupés, des puissants...
et aujourd’hui on les fête tous... aujourd’hui et à l’infini...

(Editions La Pimpante - Jérémy Parigi)

 

 

la vieille maison

elle entre dans cette vieille maison familiale, elle y a vécu, elle la connait. elle la connait depuis l'enfance. elle a joué dans toutes les pièces, exploré ce qui était possible d'explorer, elle a ri, dansé, dormi dans cette maison.

elle en a aimé les odeurs, les coins et les recoins, elle pensait qu'elle vivrait toujours là... et puis, elle s'est éloignée de la vieille maison. elle n'a plus eu envie d'y revenir. elle ne l'intriguait plus. elle a essayé plusieurs fois, elle a posé ses bagages et est restée quelques jours, mais le charme était rompu, elle la trouvait vieillotte, désuète, passée...

 

un jour, elle est revenue. confinement, avait-on dit. elle devait s'isoler. ne plus voir personne, rester enfermée, éviter tout contact.

elle a posé ses valises, une nouvelle fois, ouvert les volets. une lumière particulière entrait par les fenêtres. il y avait une douce odeur de fleurs, de fruits, d'avant, de maintenant.

elle est retournée dans toutes les pièces et a découvert des trésors qu'elle n'avait jamais vus, a découvert des endroits jamais explorés. elle a trouvé ça délicieusement plaisant de vivre dans cette vieille maison familiale qu'elle croyait connaître si bien.

elle n'avait jamais compris que cela pouvait être si bien, ici.

elle n'a plus envie de partir, de quitter cette maison qu'elle connait depuis longtemps.

 

 

à toi....

si j’avance avec toi,

c’est que je me vois faire cette danse dans tes bras,

des attentes, j’en ai pas,

tu me donnes tant d’amour, tant de force, que je peux plus me passer de toi

 

je t'aime... du plus fort que je peux...

23:07 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

17 juin 2020

Harcelée plus jamais

C'est aujourd'hui la sortie officielle de cette BD (roman graphique ?) traitant d'un sujet intemporel, mais que les évènements des derniers temps (hormis le virus confineur) a mis au devant de la scène : le harcèlement vécu par les femmes.

cette BD est un guide, un puits de conseils et d'anecdotes, pour aider, peut-être, Chadia Loueslati et moi l'espérons tout au moins, celles qui ne savant pas si elles sont coupables ou victimes... celles qui n'osent pas, se renferment et subissent...

 

ma souffrance

courir le matin à l'aube et entendre soudain dans le vieil Ipod qui m'accompagne depuis tant de kilomètres cette chanson...

sentir alors la hargne de la guerrière revenir, se dire que là, soudain, on est prête à cogner, envoyer poings et pieds, retrouver les réflexes de la boxe, arracher les têtes avec les dents... courir encore plus vite, plus fort...

j'avais oublié qu'il y avait cette guerrière en moi, cette "Lara" comme disaient certains... je l'avais mise au placard, pour laisser bienveillance et respect s'exprimer amplement..

mais entendre cette chanson, Diam's que j'aime tant écouter, ça me bouleverse tant...

16:15 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

15 juin 2020

Les P'tites princesses

en mai et en juin, dans le magazine "Les P"tites princesses" la grande histoire est écrite par mes soins.

période un peu spéciale qui donne envie de lire des tas d'histoires... ne vous gênez pas, vos filles vont adorer...

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savage anthem

 

Charlotte Gainsbourg expliquait ce matin que cette chanson est touchante par le fait que les paroles parlent d'une rupture dure et sans retour, sans empathie aucune, mais que la mélodie la rend divinement tendre.

un paradoxe qui est la base même de la vie : nous avons tous en nous une partie terriblement cruelle et une partie terriblement tendre.

faire un choix et ne pas revenir en arrière, quitter et ne pas regretter, décider et rester sur sa ligne...

avancer, toujours avancer...

je vous laisse découvrir...

 

 

07:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

14 juin 2020

le temps d'aimer

 

j'ai 15 ans, 20 ans et rien n'est sérieux, tout l'est trop. 

"voici venu le temps de vivre, voici venu le temps d'aimer..."

rire, courir, tourbillonner, aimer...

avoir 15 ans et se sentir comme une gamine insolente et désobéissante.

avoir 20 ans et découvrir les émotions, les émois, les frissons.

"voici venu le temps de vivre, voici venu le temps d'aimer..."

dormir collés, marcher collés, respirer au même souffle et puis, souffler... pour mieux repartir...

avoir 15 ans, 20 ans ou 50... peu importe après tout...

 

 

22:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

20 février 2020

the voice

elle ferme les yeux. son cerveau devient une grande salle de bal. vide. aucun meuble, aucun danseur. juste son visage en gros plan sur les murs. et sa voix qui emplit l'espace, délicieuse acoustique qui s'infiltre dans chacun de ses globules, les blancs, les rouges et peut-être même les bleus, va savoir...

elle se demande comment on peut aimer une telle voix, l'aimer, l'embrasser, la lêcher ? elle en a rêvé, l'a déclinée sur de longs voyages fantasques. mais la vivre ? elle ne sait pas.

elle voudrait l'avaler, l'engloutir, la gober, la voix et lui aussi, le gober en entier, mais il est trop grand, trop trop grand, elle ne pourra pas. elle l'entend rire et sourire, sa chaleur, sa douceur sur cette voix incroyable. rauque, caverneuse, grave...

elle se sent couler au fond de sa piscine intérieure, incapable de remonter, incapable de refaire surface. son grand pul marine, tout déchiré au coude... qu'elle ne veut pas recoudre... elle ne peut pas dormir. elle n'y arrive pas.

alors au matin, quand le réveil sonne, elle plie ses bras le long de son grand corps, replie ses jambes sous son buste, son buste sur ses genoux, sa tête dans son cou. elle le plie, le replie, le replie encore. elle va le ranger dans un coin de sa tête, elle doit recommencer à respirer normalement. elle doit reprendre pied dans sa vie, remonter à la surface et respirer à nouveau.

elle avait dit "ça" ou rien d'autre. rien d'autre.

il est "ça". rien d'autre.

elle part travailler et quand elle rentre le midi, elle s'allonge sur une couverture et s'endort à même le sol de la terrasse, sous le soleil qui réchauffe son corps. parce qu'il faut qu'elle se recharge. parce qu'il est là. parce qu'il ne partira pas, ne partira plus.

il est "ça", là, maintenant.

31 décembre 2019

dis-moi qu't'y penses

c'est ma chanson de l'année :

Malik Djoudi

je vous laisse découvrir...

20:14 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Bonne année

un baiser pour ceux que je connais, ceux que je vais connaître un jour, ceux que j'aime, ceux qui m'aiment, ceux qui ont besoin de tendresse, les autres car on n'en a jamais assez, ceux qui sourient, qui pleurent, qui triment, qui rêvent, qui volent, qui déménagent, qui changent de vie, qui restent, qui tiennent, un baiser encore et encore pour que les journées soient douces et chaleureuses... parce que j'aime Klimt... et les baisers...

merveilleuse année à vous tous !

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20:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

2020

j'ai laissé couler l'eau longtemps... ça en devenait injurieux pour la planète, pour ceux qui manquent d'eau, même si avec ces satanés inondations, nous on en a eu une vraie dose d'eau, trop, trop.

l'eau était bouillante et mon corps écarlate. je n'arrivais plus à me sortir de cette eau bouillante sur mon corps écarlate. je n'avais pas envie que ça s'arrête.

je sentais partir 52 ans de douleurs, de tristesse, de doutes, de disparitions, de loupés, d'irrespect, d'humiliation, d'attente, 52 ans qui coulaient avec l'eau bouillante le long de mon corps écarlate.

j'ai épuisé toute l'eau de la planète mais maintenant, je suis prête à aller de l'avant, encore et encore...

alors, file 2019, une nouvelle année s"annonce !

 

20:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

25 novembre 2019

objectif Lune

il porte des tee-shirts avec des trous et sa peau est bronzée, même en hiver.

il trimballe un grand corps et une façon décalée de parler de tout et de rien, de tout et puis de rien.

il fourmille d'idées, de trouvailles, d'inventions et s'il ne voit rien de rien, quand ses mains se posent sur vous, il sent, vous sentez... doucement... si doucement...

il est des gens qui ne ressemblent pas aux autres.

il est des gens qui rendent la vie juste normale.

et on se dit qu'on est heureux de les connaître...

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08 novembre 2019

l'art postal à la Roque d'Anthéron

cette semaine je suis allée poursuivre mes ateliers "art postal" dans les classes de La Roque d'Anthéron et nous avons voyagé au Mexique et ils ont réalisé une guirlande de pompons porte-bonheur comme au Mexique, qu'ils ont glissé dans l'enveloppe...

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Salon-de-Provence

aujourd'hui, je suis allée de classe de maternelle en classe de maternelle pour proposer aux petitous de créer un catalogue des mamans, (à partir de l'album "Toi, ma maman... à l'infini" paru aux éditions La Pimpante et illustré par Jérémy Parigi) et je peux vous dire que certaines ont de sacrées bouilles...

c'était réellement magique !!

L’image contient peut-être : 5 personnes, dont Calouan Auteur, personnes souriantes, personnes assises, enfant et intérieurL’image contient peut-être : 1 personneAucune description de photo disponible.Aucune description de photo disponible.Aucune description de photo disponible.Aucune description de photo disponible.Aucune description de photo disponible.Aucune description de photo disponible.L’image contient peut-être : dessin

10 ans et l'occupation

voir Romane Bohringer interpréter Annie Ernaux dans un des textes que j'aime tant d'elle "L'occupation", l'interpréter d'une façon divine, majestueuse, énergétique, poétique, sincère, incroyable, le jour où justement je redeviens tellement occupée par lui, mort il y a 10 ans et par elle, née il y a 24 ans, c'est juste ce qu'il me fallait, un cadeau, un soupir, une respiration.

lui ne reviendra jamais, elle sera toujours là.

son absence comme un manque jamais guéri, sa présence comme une vie toujours brûlante...

il et elle... unis par ce même jour.

et aujourd'hui Annie, Romane et l'extase se sont jointes à nous.

 

Résultat de recherche d'images pour "Romane Bohringer Annie Ernaux"

22:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

03 novembre 2019

art postal

je travaille avec deux écoles de la Roque d'Anthéron, et dans l'une d'entre elles, je partage mes ateliers entre deux classes, qui entretiennent une correspondance "art postal"... c'est créatif et très intéressant car nous voyageons dans différents pays.

voici quelques photos de ces créations :

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le jardin au jardin d'enfants

je travaille avec un jardin d'enfants, où les enfants sont si petits qu'on les dirait sorti d'une maison de lutins et l'équipe d'encadrement et moi avons choisi le thème du jardin... parce que "jardin d'enfants", parce que l'environnement, parce que c'est dans le sud et que la nature y est partout présente...

le premier atelier a eu lieu durant ces vacances et voilà les photos de ce démarrage...

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courir

je cours depuis bien longtemps, ça a toujours été une liberté pour moi, et même plus... quand "il" est mort, ça m'a permis de reprendre le dessus, je ne faisais que ça, chaque matin, obsessionnellement, jusqu'à ce qu'un conducteur me rentre dedans... 

je reprends vraiment sérieusement à présent, après un drôle de chemin de croix, je ne sais pas si je tiendrai, mon corps à pris quelques coups, mais lorsque je participe à une course officielle, c'est un défi, un combat, avec moi-même avec la vie, avec la mort aussi, celle qui m'a fait trébucher et a failli me rendre bancale...

je cours depuis longtemps et j'aime ça, je reviens de loin et j'aime ça, je m'y remets et j'aime ça...

 

 

17:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)