29 octobre 2018
Dilili à Paris
bien entendu, la condition de la femme, de la fillette même, y est exploitée avec sévérité mais je n'ai pas été emballée par ce nouveau film d'animation de Michel Ocelot.
malgré les grands noms qui traversent l'histoire de cette jeune kanak (peintres, musiciens, inventeurs d'avant) et réjouissent mon coeur d'amatrice de belles choses, je n'ai pas toujours suivi le fil qui nous conduit tout au long des péripéties de la fillette...
18:20 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
bye bye monsieur Gildas
Philippe Gildas avait cette façon intimidée de rire aux bêtitses (énormes) d'Antoine Decaunes et José Garcia et je le regardais pouffer entre ses mains avec émotion.
Cet homme semblait d'une douceur et d'une bienveillance incroyables et je ressentais une vraie tendresse d'auditrice pour lui.
Merci à lui pour ces années de joie qu'il nous a données.
18:14 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Marseille-Cassis : 40e édition
c'était hier, c'était intense, c'était juste entre deux ondées, c'était tellement ressourçant.
taper dans les mains des petitous qui longeaient la route, sentir les immortelles et le thym en haut de la Gineste, entrer dans le parc naturel des Calanques, se faire doubler tout le temps, tout le temps et pleurer en passant la ligne d'arrivée... Marseille-Cassis, ma drogue, ma dose d'énergie, une façon de voir que je tiens encore la route et pour longtemps encore...
18:11 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
27 octobre 2018
Jordanie - Syrie
en Jordanie, les centres de formation pour les jeunes migrants Syriens ferment, faute de financement. certains ont trouvé un travail, et sont certainement bien exploités, d'autres, peu nombreux, ont choisi de retourner en Syrie.
évidemment, je suis une farouche défenseuse de la formation pour les jeunes, et ça me navre...
21:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Marseille-Cassis
deux jours de pause, massage, légumes bouillis et pas de sport, en vue du grand défi de demain : courir une nouvelle fois cette course magique : le Marseille-Cassis.
j'y vais sereine, cool, préparation pas top, mais bon, va falloir que je tienne quand même. Et il est prévu un temps pourri...
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26 octobre 2018
Sakharov et Sentsov
"Le prix Sakharov 2018 décerné jeudi au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov suit de peu le prix Vaclav-Havel attribué au représentant de l’ONG Memorial en Tchétchénie, Oïoub Titiev.
Oleg Sentsov en juillet 2015. SERGEI VENYAVSKY / AFP
Deux prisonniers, deux camouflets. Réuni en session plénière à Strasbourg, jeudi 25 octobre, le Parlement européen a décerné le prix Sakharov, destiné à promouvoir une personnalité ou une organisation dans le domaine des droits de l’homme, au cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, incarcéré dans une colonie pénitentiaire russe. Trois semaines plus tôt, le 8 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) avait attribué le prix Vaclav-Havel, sur le même thème, à Oïoub Titiev.
En détention préventive depuis janvier, le représentant de l’ONG russe Memorial à Grozny, en Tchétchénie, fait face à une accusation de « trafic de stupéfiants » qu’il réfute. L’APCE a surtout retenu le « courageux combat » de cet homme de 60 ans, repris après l’assassinat en 2009 de sa prédécesseure Natalia Estemirova, pour dénoncer les nombreux abus commis dans cette région du Caucase russe par son impitoyable dirigeant, Ramzan Kadyrov. Dans les deux cas, l’Europe a voulu dénoncer la violation des droits humains en Russie et reconnaître la situation de ces « prisonniers politiques ». (...) "
(extrait de l'article d'isabelle Mandraud, correspendante à Moscou pour Le Monde - Europe)
22:51 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Ombre sur Marseille
un bien tendre spectacle...
croyances diurnes. Tout le visible vient du ventre de la nuit, tout sort de cet abîme, qui sait ce qu’il recèle encore de vie grouillante et d’exubérance en devenir ?
Pendant le jour l'ombre donne une forme aux choses en dessinant leur contour. Pendant la nuit l’ombre avale tout, elle révèle l'autre nature du vivant : un mystère épais où il faut apprendre à ouvrir les yeux comme on apprendrait à respirer sous l’eau.
elles finissent toujours par venir : les Ombres.
Je ne dormirai pas, je veux ouvrir les yeux dans la nuit.
Tout ce que l’on dit pour me rassurer ne fait qu’augmenter ma terreur quand la lumière s’éteint.
« Regarde c’est juste une ombre. Allez rendors-toi maintenant. »
Ma mère m’énerve. Les adultes m’énervent. Ils ont tout écrasé, justifié, prouvé par A plus B, étiqueté, rangé dans des boites que c’est même plus la peine de les ouvrir parce que c’est marqué dessus ce qu’il y a dedans !
22:46 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
livre 4
- Vous avez eu bien fait de changer de régime... Vous étiez en train de mourrir de faim...
- Je sais, c'est pour cela que j'ai arrêté.
- Sérieusement, vous deveniez presque anorexique avec cette absence d'alimentation...
- Pourtant, j'ai gratté, j'ai fait les fonds de tiroirs pour voir s'il restait des miettes mais rien, tout a été rapidement consommé, il ne restait que le vide...
- Mais comment avez-vous fait pour tenir ?
- Au début, j'ai compensé, j'ai vécu sur mes réserves, je pensais pouvoir apporter la nourriture pour deux, mais je me suis trompée... et j'ai découvert l'état de disette qui m'était destiné...
- Bon, bon, l'important c'est que vous en soyez sortie... Mais soyez vigilante la prochaine fois, sinon, vous allez brûler vos dernières cartouches...
- Oui, oui, ne vous inquiétez pas, là, je me retape et ensuite je choisirai mes fournisseurs attentivement.
- Inch'Allah !
22:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
belle romance
en avant-première et sans même savoir si j'ai le droit... voilà un morceau la couverture du futur roman (romance) à paraître chez BMR, branche érotique des éditions Hachette.
ce n'est pas le premier que je commets et celui-là a été écrit en duo. et avec pseudo.
il sera donc disponible en numérique (dans un premier temps) dans un mois.
08:58 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (3)
quand la Lady est gaga
de la lady, mon internénette numberone en est gaga.
j'avoue que j'ai souri, conquise, devant quelques clips musicaux, des chansons bien servies et un enthosiasme qui gagnait.
j'avais beau entendre le talent Ô combien incroyable de ladite Lady, je restais lointaine à cela.
c'était sans compter sans le génie de Bradley.
accrochée à mes accoudoirs, je me suis laissée emporter par une gaga qui n'en est pas, une talentueuse qui en est bien une, une femme sans contours, malgré son anecdote sur son nez, sans formatage, une femme qui sait ce qu'elle a en est et nous le sert, avec force et savante grâce.
A Star is born est un bonheur de film, qui m'a laissée par terre par une fin qui m'a encore une fois rappelé ce que j'ai traversé. quand l'amour fou se meurt soudain, la blessure reste gravée à jamais...
08:51 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
s'effacer
laisser le temps effacer les contours
les angles disgracieux et les détours
effacer les traces et les marques
effacer les mots et les remarques
effacer le devenir et les souvenirs
et les formes tordues, moches, sans avenir
effacer le déni et le dégoût
se rappeler l'envie d'atouts
s'effacer, être silence
cultiver au-dedans l'exigence
08:47 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
24 octobre 2018
livre 3
jeter au feu les vieux habits
les tissus qui grattent, irritent, dérangent
les tenues trop justes qui compressent et empêchent de respirer
retrouver le goût de la vie
les jours en rouge, vert, jaune et orange
ne jamais cesser d'avancer, grimper, et toujours plus haut monter
muscler son corps, se sentir vivante
chasser les poisons qui nous hantent
même si ça prend du temps
même si ça dure longtemps
le faire là et maintenant
22:44 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
incompréhension
bien évidemment, comme me l'a gentiment répété Sandy, la charmante conseillère Orange avec ses yeux noisettes et ses longs cheveux blonds décolorés : nous ne vivons pas dans un monde de bisounours, Madame.
certes.
mais là, ça s'empile, ça s'empile, ça s'empile et ça déborde. je sature.
que se passe-t-il dans un cerveau humain qui faille dérailler les neurones et leurs connexions vers des actions de plus en plus insupportables ?
ces derniers jours, les informations ne cessent de se déverser avec une horreur toujours plus innommable.
d'abord ces rhinocéros que l'on tue au rythme d'un toutes les huit heures afin de récupérer leur corne qui, une fois réduite en poudre, doit assurer à des vieux bourrés de fric l'éternité, la puissance sexuelle et la beauté de la peau. on rêve, quand on sait que la composition de cette corne est la même que celle des leurs ongles de pieds.s'ils étaient un peu souples, ces individus qui poussent au trafic de ladite corne, ils se rongeraient les orteils et une espèce animale serait sauve.
puis, ce journaliste saoudien tué, découpé en morceaux, le jour où il se rend à l'ambassade à Istanbul pour organiser son mariage.
et également ces hommes violés dans des prisons en Lybie, violés si sauvagement avec des balais fixés au mur, avec des bouteilles à collerette qu'ils devaient s'enfoncer jusqu'au sang, jusqu'à destruction totale de leur anus et leur appareil génital.
je ne parle pas de ces bandes de jeunes ado qui s'affrontent mortellement dans les rues de Paris...
mais on n'arrête donc jamais de débloquer sévère, nous les mammifères si évolués ? à tout détruire, tout saccager, tout abîmer, juste pour notre plaisir, confort, importance, égo ??
22:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
le jeu... de Stéphane
il y a longtemps que je n'étais pas tombée raide amoureuse, surtout dans une salle de cinéma, collée sur mon siège devant un homme en chemise bleu, élégant, intelligent, drôle, bienveillant et... sexy...
Stéphane de Groodt est une rare subtilité dans ce rôle sans grande envergure pourtant au sein de ce film un brin décapant...
quel bonheur, cet homme-là !
21:18 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
22 octobre 2018
tous sports confondus
quand je ne cours pas (il pleut), je nage.
quand je ne nage pas (jours d'école), je boxe.
quand je ne boxe pas (le weekend), je cours et je nage.
il n'y a que le vendredi que mon corps est au repos.
normal que mon médecin sourit quand mon test de récupération donne "parfait" et me dise que je n'ai pas besoin de prise de sang, pas de cholestérol c'est certain, ni sucre ni gras, aucun gramme de surpoids... et insiste sur le fait que, malgré mon manque de préparation, je peux me faire confiance pour Marseille-Cassis, que je vais me surprendre... soit !
17:10 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
17 octobre 2018
mon père, ce héros
un extrait de mon roman « ce héros n’est pas mon père » illustrera les propos de Lucy Calkins dans son roman de didactique : « L’art d’écrire de puissants romans personnels » qui sera publié en mars 2019 chez Heinemann qui est une traduction de « Narrative Craft »...
belle nouvelle, non ?
07:24 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (2)
l'âge canon
ma copine Mylène Desclaux a écrit un ouvrage, pertinent et léger : "Les jeunes femmes de 50 ans" dans lequel on peut lire à un moment :
"Je déteste le mot "cougar" qui par sa sonorité, et tout ce qui se termine par "ar" (connard, salopard, crevard...) n'évoque que des injures masculines."
le mot "crevard" m'a fait particulièrement sourire (mais pas que ça, dans son roman) tant je le trouve fort et imaginé.
sans regarder dans le dictionnaire, j'y mets l'idée d'un homme seul, qui refuse de rester seul et est prêt à tout pour retrouver une compagne. un "mort de faim" pourrait aussi bien convenir.
si vous passez par là, et en jouant le jeu de vous abstenir d'aller jeter un oeil dans le dictionnaire, vous le traduiriez comment, vous, ce mot ?
07:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
16 octobre 2018
nous sommes
22:20 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Alain Marion
Alain Marion était un extraordinaire flûtiste.
ce weekend, un hommage a mis à l'honneur son travail, pour les 20 ans de sa mort, au conservatoire de Marseille.
les plus grands flûtistes comme Philippe Bernold ou Julien Beaudiment, Celso-Woltzenlogel... étaient là, incroyablement présents, avec tout leur talent pour des scènes musicales superbes...
Quel grand honneur pour moi d'avoir pu y assister.
22:12 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
livre 2
je regarde, j'observe, je constate, j'accepte.
je ne peux rien faire d'autre : accepter. ne pas combattre, ne pas refuser, ne pas lutter. accepter.
et attendre.
douce lumineuse me dit : "un jour, tu souriras, tu t'amuseras de cela, tu comprendras, tu sauras..." elle dit qu'elle est passée par là, elle aussi, qu'elle a cru crever sur le moment, et longtemps après, mais qu'elle n'a pas lutté, pas refusé. et qu'aujourd'hui... aujourd'hui... tout est tellement beau.
alors je regarde, j'observe, je constate et j'accepte.
et j'attends ce jour.
15:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)