14 juillet 2013
Grandir
Il y a deux jours elle se disait qu'elle ne reverrait plus ses ami(e)s qu'elle allait tourner la page de ces trois années qui venaient de s'écouler, qu'il faudrait rester en lien pourtant...
Elle se disait qu'elle allait vivre autre chose elle ne savait pas trop mais elle avait hâte quand même...
Elle vient de réaliser, elle a découvert l'immensité du changement qui l'attend.
Immensité du lieu, totalement inconnu, immensité des kilomètres qui la séparent de chez elle, immensité de l'adaptation du travail à fournir.
Elle se dit pourvu que ce soir bien que ça en vaille la peine que je ne sois pas déçue ce serait trop moche.
Autre décor, autres gens, autres compagnons de route, autres amis, autre challenge. Elle va apprendre à gérer se gérer régler les papiers et les factures régler sa vie au quotidien, penser à tout ne rien oublier...
Elle l'espérait, elle la voulait cette vie-là.
Elle a peur soudain.
Elle n'est plus une enfant pas encore une adulte et elle ne sait plus si elle a envie d'avancer ou de repartir en arrière...
Elle a mal au ventre, elle a envie de pleurer...
Elle découvre toute l'inquiétude de grandir. Et là, ça fait beaucoup d'un seul coup...
20:06 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
12 juillet 2013
Strasbourg
il paraît que ça vaut le déplacement, ça tombe bien j'y vais demain...
pour être honnête ce n'était pas le coin de France que je rêvais de découvrir mais que ne ferais-je pas pour mon internénette number one, la numberone aussi au top office des résultats en or ?
on a hésité mais pas longtemps et on a pris un petit gilet parce que pendant quatre jours on va bien subir un peu de vent de pluie et je-ne-sais-quoi, va pas falloir nous la jouer "temps estival de Provence" à Strasbourg, parce que nous, on ne se laissera pas avoir...
le temps estival de Provence ça n'existe qu'en Provence, non mais !
j'espère au moins qu'on y mange mal et que les hommes sont archi-moches là-bas sinon je ne m'en remettrai de laisser ma numberone dans un endroit divin d'où elle ne risque d ene pas vouloir revenir...
le premier qui rigole, je me fâche !
23:53 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
11 juillet 2013
bienfait
il nage avec les bras, ses jambes sont immobilisées autour d'un objet en mousse.
quand il rentre dans l'eau, on dirait la queue d'une baleine. grandiose.
il ne va pas vite, il nage avec profondeur.
il ne cherche pas à faire le beau, à battre des records, à impressionner, il ne veut que se faire du bien.
être là pour ne pas être ailleurs et en savourer chaque moment.
dans l'eau pour oublier de respirer dans cet iar pollué qui l'asphixie.
son dos est large, mat, luisant, musclé.
il ne regarde personne, juste il nage.
21:16 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
10 juillet 2013
cueillette
il faut cueillir l'envie quand elle est à point
ne pas attendre
quelques jours de plus et l'envie tombe de sa branche
trop mûre
la peau est déjà flétrie et la chair un peu blète
il faut cueillir l'envie quand elle est à point.
23:31 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
in the water
j'ai découvert cette illustratrice japonaise vivant à New York, Yuko Shimizu et j'aime beaucoup cette illustration :
In the water (it's summer)
elle représente ma vision de mon été, entre mouvements de brasse, kilomètres avalés et tourbillon sens dessus dessous...
10:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
09 juillet 2013
au bazar du genre : masculin/féminin
"c'est l’une des deux grandes expositions inaugurales du MuCEM à Marseille et un des événements majeurs de la programmation de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture. oeuvres d’art et objets du quotidien seront rassemblés afin d’interpeller les publics sur une des questions prédominantes des sociétés méditerranéennes d’aujourd’hui : les relations entre les hommes et les femmes.
dans un contexte de bouleversements de l’ordre des sexes, le MuCeM propose un voyage à travers les multiples façons d’être homme ou femme de sa société dans l’espace méditerranéen contemporain. L’exposition part d’un constat : les évolutions économiques, idéologiques, politiques et technologiques d’aujourd’hui, dont les dynamiques sont traduites par les médias, peuvent donner aux individus l’impression, et parfois l’illusion, d’un choix de plus en plus grand dans les manières d’exprimer leur sexualité, de se rencontrer, de se reproduire, de fonder une famille et, plus généralement, d’exprimer leur différence. elle permettra au public de s’interroger sur la façon dont ces nouvelles dispositions viennent, parfois, perturber un certain ordre des sexes et des valeurs qui leur sont associées.
l’exposition s’organise autour de l’idée que le genre peut être abordé comme un grand marché (le bazar) où les choix semblent presque infinis mais où, finalement, les individus s’orientent en fonction de leurs habitus et de modèles culturels… les exemples présentés, souvent issus d’enquêtes menées dans différents lieux en Méditerranée, permettront de montrer comment les changements dans les pratiques et représentations du genre trouvent, dans l’espace méditerranéen, des expressions particulières selon les cultures, les communautés, les contextes sociaux et économiques.
sont ainsi évoquées les profondes mutations démographiques en lien avec les nouvelles possibilités pour les femmes de contrôler leur fécondité. les revendications portées par les femmes ou par les minorités sexuelles sont traitées comme une conséquence de ces évolutions. l’accent est mis sur l’impact des nouveaux modes de communication sur les possibilités de se rencontrer, de séduire, de faire couple ou de faire famille. [...]
l’exposition s’articule autour de cinq sections.
la première, “Mon ventre m’appartient” souligne la remise en cause par les évolutions démographiques récentes du rôle de la femme en Méditerranée. Les données très spectaculaires de la transition démographique dans les pays du sud de la Méditerranée sont mises en rapport avec les politiques de régulation des naissances, mais aussi avec les luttes menées par les femmes pour obtenir le droit à la contraception. cette section met également en scène de nouvelles images de la féminité que certaines femmes artistes comme Louise Bourgeois ou Niki de Saint-Phalle ont traduites dans leurs oeuvres. la maternité est abordée à travers différentes pratiques bien documentées : objets et rites associés à la fécondité.
la deuxième section, “Les chemins de l’égalité”, rappelle la vigueur avec laquelle s’expriment actuellement les revendications pour l’égalité entre hommes et femmes, et la façon dont elles redessinent les rapports sociaux de genre.
la troisième section, “LGBT Vivre sa différence”, parle de la montée en puissance des revendications à la liberté d’assumer publiquement des choix de sexualité différents ou multiples. sont présentées dans l’exposition les expressions contemporaines de la reconnaissance de cette liberté : tenues portées lors de gay prides récentes, images exprimant certaines formes de luttes, mais également l’actualité des formes de pactes et mariages homosexuelles. Différents témoignages d’homophobie ainsi que des films d’actualité sont également présentés.
l’exposition se poursuit par la section “Mon prince viendra”. on y parle d’un bouleversement de la règle homogamique en vigueur en Méditerranée qui voulait que l’on s’unisse de façon préférentielle dans sa communauté voire dans son groupe familial. cette section interroge ces nouvelles pratiques en présentant différentes pages d’accueil de sites de rencontre ou des extraits de séries télévisées diffusées tout autour de la Méditerranée.
la dernière section intitulée “Chacun son genre” met l’accent sur la possibilité accrue pour les individus de jouer avec les codes et les modèles du genre et de l’apparence. la question du voile est abordée avec la présentation d’un ensemble de voiles anciens et contemporains, mais surtout de témoignages collectés par des ethnologues. Les oeuvres contemporaines témoignent d’une prise de distance vis à vis du voile mais aussi d’une volonté de réappropriation. la remise en cause de la question du genre est quant à elle illustrée par un certain nombre de photographies d’artistes laissant apparaître une sexualité ambiguë."
08:11 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
07 juillet 2013
L'île des esclaves
j'ai assisté hier soir à une représentation de L'ïle des esclaves de Marivaux, sur une scène en plein air, et j'aime quand les comédiens prennent des libertés avec la mise en scène comme ce fut le cas, où un texte qui date de tant d'années reprend une belle modernité, un éclat et un joyeux qu'on pourrait oublier.
de quoi me donner envie de reprendre des cours à nouveau...
quand les maîtres deviennent esclaves et inversement, qui saura rester à sa place, prendre celle de l'autre, rester humble et se souvenir de ce qu'il a enduré ou se venger sans vergogne des coups reçus ?
quand la condition crée le personnage, quand on se rend compte que le rôle dans lequel on se glisse change les fondements de ce que l'on est..
alors quelle est la meilleure place ? maître ou esclave ?
13:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
recuerdos
ce matin, il me vient une envie terrible de l'appeler, de lui raconter, de lui parler de l'un et de l'autre, d'entendre sa voix, de la savoir là encore, de ne pas la laisser seule, de regarder ses mains, ses longs ongles, de l'écouter...
ce matin, il me vient cette envie terrible de revenir à ce temps où notre étoile à cinq branches était un cocon, ce temps où je fourrais mon nez dans leur petite nuque pour en respirer cette odeur de lait d'amande de biscuit... ce temps où je m'endormais enroulée autour de leur petit corps si petit, leurs petits doigts agrippés à ma main, ce temps où il fallait passer les étapes des premiers pas, pot en plastique pour le pipi, premières dents qui arrachaient des pleurs, premiers mots, première phrase puis premier vélo à quatre roues, premier bain dans la mer, premier biberon et repas solide, premiers jours sans couche, premières vraies chaussures, première coupe de cheveux, première rentrée scolaire avec les tripes en bouillie, première pâte à sel, ateliers peinture dans le salon avec de grandes feuilles à dessins, les colliers de pates et les boites à camembert redécorées, premiers dessins, première lecture, premiers copains, premières dents qui tombent, les bobos, les bonbons, les non non et les pourquoi, le vélo de grand, l'école des grands, les devoirs, les interros, les cours de piscine, le collège, le brevet, le corps qui change, le lycée, le bac, le permis, les études...
ce matin il me vient cette envie de tout revivre, je m'en sens le courage, tout revivre et ne rien gâcher, tout savourer, tout.
11:33 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
imaginaire
oser s'insinuer
sous tes mains
sous tes seins
encore ce désir
cette envie de toi
comme bestiale
tu es pourtant
une inconnue
nue sous mes imaginaires
ventre humide
bouche vorace
enrouleuse
enjôleuse
cajôleuse
jouisseuse
je me trompe?
est-ce toi ou pur fantasme?
qu'importe je te baise comme je te rêve et je te rêve comme je te baiserai
auras-tu peur quand ton téléphone sonnera et qu'une voix dira: je t'attends ?
O.D.
10:27 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
06 juillet 2013
fille du vent
libre comme le vent j'ai mis les voiles oui j'ai tué l'impossible ici fille de l'étoile vie de déboires j'ai fui au large je lâche ma rage et mes larmes j'essuie
je suis et file quand les signes le décident je m'incline à la vie même mes flippes se résignent
sur la route vers l'inconnu j'écris mon récit terre promise mon exil loin de c'que ce monde exhibe
fille du vent de l'énigme libre mais digne je me délivre éternelle pélerine digne ennemie de la routine la tête pleine de rimes à l'heure où leur monde s'engloutit
sanglotant je suis partie là où le soleil a le sourire en quête de ce dont juste l'âme a le souvenir liberté mon fou-rire elle dicte ma voix je combats l'inertie appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi
fille du vent
parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage
j'avance entre les hauts et les bas je rebondis quand le sol s'écroule sous mes pas j'ai grandi sous l'étoile en crise croire en qui ? monde glacial froide banquise peut-être instable bah tant pis
en vie tant que l'aventure m'appelle c'est en marchant sur la terre que je guéris de ma peine élan de folie aux yeux de l'autre je tourne autour du soleil libre comme l'air et le sourire aux lèvres
de train en train je suis partie par la fenêtre pour être libre j'ai morflé quand j'avais pas l'âge de l'être alors nique ta morale peut-être vis à l'occase una vida loca ma vie un hymne à l'audace
tous à nos places ? jamais ! la terre est mon pays pénerinage ou périple être libre ou périr comme un filet d'eau pure sur mes plaies si brûlantes connectée au présent appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi
fille du vent
parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage
ma mission est ici alors je pars et reviens comme quoi mon chemin n'partait de rien mes pas viennent de loin ils n'ont pas fini de marcher jusqu'au lever du jour ou quand la mort viendra me chercher
j'partirai aussi libre que quand j'suis arrivée entre les marées la vie m'a appris à naviguer d'expérience en expérience comme une lame à limer j'polis ma pierre jusqu'à voir mes propres soleils s'aligner
fille du vent j'ai jamais oublié qu'on était tous frères qu'on ne salit pas le Soleil avec d'la poussière
coeur ouvert je retrouve mes ailes m'en veux pas si le système je déserte appelle-moi
fille du vent
parce que je combats l'inertie la routine je fuis appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la vie est mouvement leur système n'est qu'un sable mouvant appelle-moi
fille du vent
parce que je suis née pour vivre entre les mailles de vos filets appelle-moi appelle-moi
fille du vent
parce que la routine endommage parce que la vie est mouvement et que je veux lui rendre hommage
fille du vent
appelle-moi appelle-moi
fille du vent....
08:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
bac à lauréate
il y a dix-huit ans de ça, je passais un été en ronduer, petit ventre proéminent et promenade au bord du lac près de notre résidence d'alors. pour la première fois de ma vie j'avais eu envie de porter des petites robes courtes et des talons, mon cousin se mariait, mon ventre s'arrondissait.
j'avais fini par arrêter le VTT à cause des secousses et j'avais dégoté un super boulot de prof en environnement/biologie/biochimie malgré mon ventre rond. je découvrais le chouchen et le koouin aman, les pies dans les pommiers et les crèpes au sarrazin..
il y a dix-huit ans de ça, j'étais loin d eme douter que je déboucherais cette bouteille de champagne sous les hourras de ce bout de vie qui poussait alors, loin de me douter que la petite vie qui allait naître serait cette femme déterminée et battante que j'ai aujourd'hui devant les yeux, rayonnante de sa réussite, éclatante de cet avenir qui lui tend les bras.
quand elle est née, j'ai crié merci à tout le monde, merci à la terre entière de ce bonheur, merci à la vie. je ne pensais si bien dire : merci pour elle, vraiment !
elle est ma lady, parfois gaga et souvent "trop" à fond mais une lady, ça c'est sûr !!
07:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
04 juillet 2013
nuits de la photo
la nuit de l'année c'est demain et je ne pourrais certainement pas y aller...
23:33 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
03 juillet 2013
nuits torrides
j'ai reçu cet ouvrage dans ma boite aux lettres ce matin.
je ne peux rien dévoiler mais c'est le début d'une belle aventure, en tout cas, j'y crois...
promis je vous en reparlerai bientôt...
13:16 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (7)
battle
hier soir j'ai assisté à un "battle" et comme à chaque fois, je suis scotchée par ce que je peux voir... ces filles et ces gars si souples, si pleins d'allant...
à la base, un battle (« bataille » en anglais) était une confrontation organisée entre deux rappeurs et/ou clasheurs. Les participants en faisant des rimes, improvisaient et vannaient l'adversaire. les votants étaient soit un jury, soit le public (applaudimètre).
il y a une différence entre une battle et un « clash » : une battle se déroule dans un tournoi par exemple, alors qu'un clash se fait sur un « coup de tête ».
ce terme provient de la culture hip-hop. D'un point de vue historique, il convient de dire "un" battle.
09:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
Patricia
"ma" Patricia est aussi sensuelle, joyeuse et savoureuse que cette musique de salsa.
alors, aujourd'hui je lui dédis ces quelques notes parce qu'elle le vaut bien.
08:42 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
01 juillet 2013
the boss in Paris
samedi soir, pendant que je "zumbais" devant un public en délire, "il" enflammait le stade de France...
je n'y étais pas et j'aurais aimé.
"le boss"reste le boss et je le jure, la prochaine fois, j'y serai...
18:35 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
30 juin 2013
Grand atelier du midi
"Une exposition en deux volets présentant 200 chefs-d’oeuvre de l’histoire de l’art de 1880 à 1960
Depuis les premiers voyages de Renoir et de Signac, le Midi, terre d’échanges ouverte aux autres rives de la Méditerranée, a été une source infinie d’inspiration pour les peintres, un grand atelier à ciel ouvert. L’exposition suit le fil d’Ariane de ces échanges sur une chronologie longue, de 1880 à 1960, en illustrant les différents mouvements qui ont jalonné le xxe siècle, de l’impressionnisme au post-impressionnisme, en passant par le fauvisme, le cubisme, les expériences des surréalistes et l’abstraction. Cette exposition-événement, composée de deux volets simultanés présentés à Marseille et à Aix-en-Provence, réunit quelque deux cents chefs-d’oeuvre.
De Cézanne à Matisse
Musée Granet - Aix-en-Provence
Le volet aixois aborde la question de la forme et trouve naturellement sa référence à Cézanne, « père » de l’art moderne tel que le considéraient Braque, Matisse ou Picasso. Les termes de « forme » et de « couleur », qui peuvent paraître opposés, se trouvent intimement mêlés dans une complémentarité révélée par Cézanne : « quand la forme est à sa richesse, la couleur est à sa plénitude ». Le Midi est aussi un lieu de villégiature pour les artistes liés au mouvement dada et au surréalisme. L’exposition se conclut sur une section consacrée à l’émergence d’une nouvelle écriture qui mène aux différentes formes de l’abstraction lyrique ou géométrique : Miró, de Staël, Van Velde… Près de cent chefs-d’oeuvre issus de grandes collections d’art moderne du monde entier, tant publiques que privées, seront présentés à Aix-en-Provence.
De Van Gogh à Bonnard
Musée des Beaux-Arts, Palais Longchamp - Marseille
Le volet marseillais du Grand Atelier du Midi est centré sur la question du flamboiement et de l’arbitraire de la couleur, depuis le Van Gogh arlésien jusqu’aux fauves et jusqu’à Bonnard. Il évoque aussi les territoires de l’imaginaire, la poursuite d’un rêve hédoniste, la quête d’un âge d’or. Nouvelle Arcadie où l’Antiquité peut être revisitée, l’ailleurs toujours rêvé et où les mythologies revivent dans la beauté des paysages et l’intensité de la lumière, ces rivages du Midi se peuplent alors de faunes et de dryades… L’exposition présente à Marseille environ cent chefs-d’oeuvre des plus grands maîtres des XIXe et XXe siècles."
22:04 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
29 juin 2013
L'été des arts
c'était à Velaux, aujourd'hui, pour la journée de "L'été des arts", avec ma copine Sophie Rigal-Goulard, auteur talentueuse et amie précieuse...
toujours beaucoup de choses à se raconter...
19:40 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (0)
28 juin 2013
faena
une danse, un tourbillon, du rose sur les jambes et pour le corps du doré
saura-t-il ? faillira-t-il ? des acclamations et des silences, des tensions et des délices.
muscles bandés, coeur palpitant, une envie qui sur la peau glisse
un frisson qui court le long du dos et sur les lèvres déjà l'humidité.
12:09 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
corrida
elle était fruit, il était arbre.
elle était kaki, sucré et dégoulinant, elle était oiselle avide d'horizons nouveaux, il était la branche où s'accrocher, où se poser.
elle était liane enroulée il était tronc noueux.
des nuits d'écriture effrenée, des poésies en casacde, des envies en enfilade.
mots après mots comme des perles enfilées, le collier des désirs impossibles était devenuun bijou étincelant.
elle rêvait de ses avant-bras, de son dos. il rêvait de ses reins, ses hanches, sa nuque aperçue.
leurs mots réinventaient ces instants virtuels. comme une corrida pas préparée qui s'en sort tout de même avec les honneurs. improbable rencontre, destinée sans avenir...
elle n'a pas oublié, sans doute.
09:34 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)