27 juillet 2013
Usain non-aérodynamique
voilà ce que l'on pouvait lire dans le journal "Libération" au sujet d'Usain Bolt alors qu'il signait hier la meileuure performance de l'année au meeting de Londres avec 9"85 au 100 m (même si ce n'est pas son propre record..).
je ne vous dirai pas combien j'admire ce genre de record, moi qui use mes baskets presque tous les matons sur les routes de Provence, ni combien j'aime ce genre de calculs physiques, qui ont le mérite de rendre concrètes les données de la vie...
je vous laisse lire, mais lisez vraiment, sans vous endormir... (et puis, super bravo à Usain... ) :
"Avec sa taille de 1,96m, Usain Bolt n’est pas un modèle d’aérodynamisme. Il détient pourtant depuis 2009 le record du monde du 100m, un exploit qu’ont analysé des physiciens, démontrant l’extraordinaire puissance qu’il met en oeuvre.
Selon le modèle développé par l’équipe de Jorge Hernandez (Université autonome de Mexico), le temps de 9,58 secondes réalisé par Bolt à Berlin a nécessité une force moyenne de 815,8 newtons. Et l’athlète jamaïcain a atteint une vitesse maximale de 12,2 mètres par seconde.
Mais selon les chercheurs, le plus étonnant dans cette performance est que l’essentiel du travail fourni par Bolt a été annulé par la résistance de l’air.
En prenant en compte l’altitude de la piste de Berlin, la température au moment de la course et le profil de Bolt lui-même, ils ont calculé qu’il avait un «coefficient de traînée» de 1,2, autrement dit qu’il est moins «aérodynamique» que l’humain moyen.
Selon ces calculs, Bolt a développé 81,58 kJ d’énergie pendant les 9,58 secondes de la course, mais seulement 7,79% de cette énergie ont servi au mouvement. Tout le reste (92,21%) a été absorbé par la traînée, la force imposée par les conditions terrestres, qui s’oppose à celle que le coureur exerce vers l’avant.
Les chercheurs ont de plus calculé que Bolt avait une puissance maximale de 2.619,5 watts après seulement 0,89 seconde de course, alors qu’il était à la moitié de sa vitesse maximale, ce qui démontre l’effet presque instantané de la traînée.
«Le coefficient de traînée que nous avons calculé met en évidence les capacités exceptionnelles de Bolt. Il a été capable de pulvériser plusieurs records alors qu’il n’est pas aussi aérodynamique qu’un humain peut l’être», a commenté Jorge Hernandez.
«Bien sûr, si Bolt devait courir sur une planète avec une atmosphère beaucoup moins dense, il pourrait battre des records de manière fantastique», a-t-il ajouté.
Selon les chercheurs, leurs équations peuvent aussi prendre en compte l’existence ou non d’un vent arrière. Ils ont ainsi comparé la performance de Bolt à Berlin, où il y avait un vent arrière de 0,9 mètre par seconde, avec son précédent record (9,69 secondes) aux Jeux olympiques de Pékin de 2012, où la course s’était déroulée sans vent arrière.
Selon leurs calculs, Bolt aurait réalisé un moins bon temps à Berlin en l’absence de vent arrière, mais il aurait quand même battu son record de Pékin, avec un temps estimé de 9,68 secondes.
Les scientifiques ont utilisé des données de l’Association internationale des Fédérations d’athlétisme, qui a enregistré la position et la vitesse de Bolt à chaque dixième de seconde du 100 m pendant les Championnats du monde d’athlétisme de 2009 à Berlin.
Leurs résultats sont publiés vendredi dans la revue European Journal of Physics, à deux semaines des Mondiaux de Moscou, où Bolt s’alignera de nouveau sur le 100 m, après son échec en 2011."
08:26 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
26 juillet 2013
swimming pool
il y a ceux qui sentent le lait de toilette, celles qui sentent le parfum, ceux qui sentent le vieux le renfermé la bouffe, celles qui gardent leurs lunettes de soleil, ceux qui ont le dos plein de poils, celles qui papotent accrochées à leur planche, ceux qui partent à la découverte des fonds sous-piscinaux avec leur tuba et leur masque et...il y a toi.
tes yeux noirs, ton dos lisse et musclé, tes jambes fermes, tes longs doigts, ton sourire content.
toi.
18:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
Bernadette
j'ai toujours adoré son sacré caractère et sa façon de ne pas prendre de gants pour dire ce qu'elle pensait.
elle était un exemple de courage, de pétulance et de détermination.
belle à en couper le souffle, même avec les années qui passaient, le regard qui fusille, le corps droit, la pommette haute.
elle va les mettre tous à genoux là où elle est partie, et je les envie...
18:06 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
Brayan à Mouscron
je les regarde à travers mes yeux mi-clos. ils s'affairent autour de mes perfusions, de ces tuyaux qui sortent de mon corps, ils s'agitent, s'inquiètent, me tatent, m'observent, soupirent.
je les entends chuchoter des mots désolés, tirer des conclusions sans fondement, me plaindre, m'aimer aussi même si désormais je m'en moque.
cela fait bien longtemps que je ne sais pas ce que c'est qu'être aimé. je ne suis pas vieux, je suis un bébé à peine plongé dans ce monde, mais je ne connais pas le goût des baisers et des caresses tendres.
je connais les claques et les insultes, les coups, les punitions, les voix qui grondent et la douleur qui s'abat sur moi. les nuits de peur, les jours de crainte.
je connais la souffrance au bas de mon ventre, là où je fais pipi, cette souffrance atroce qui m'empêcher de respirer parfois tant je sentais qu'un mouvement pouvait me faire encore plus mal.
j'ai lâché prise, je n'ai plus envie, plus envie de sentir les coups, les brûlures et les claques, plus envie d'entendre les cris, les mots durs, les voix qui hurlent encore dans ma tête. je n'ai plus envie de les voir, voir leur sourire figé qui se moquait du sang qui coulait de mon nez, des traces sur mon corps, plus envie de voir les yeux noirs où ne fusait que la haine, la colère, la terreur.
elle disait quand elle croisait les dames à la boulangerie : "oui, c'est mon fils !" et souriait bêtement quand les dames affirmaient que j'étais beau comme un ange avec mes petits cheveux blonds et mon corps frêle.
mais elle ne disait plus rien quand lui m'attrapait pas ces mêmes cheveux d'ange et me faisait ramper jusqu'à lui pour le flanquer des coups de pieds.
je ne veux plus revenir dans leur maison, je veux rester ici, dans cette chambre blanche avec ces infirmières qui me dorlottent, avec ces tuyaux qui sortent tout partout de moi. je suis un robot, un extraterrestre, et je veux le rester parce qu'enfin je ne reçois plus de coups.
Brayan, un petit garçon de deux ans et demi est actuellement dans le coma, hospitalisé à l'hôpital universaitaire Saint-Luc, le corps battu et maltraité, le sexe nécrosé à cause d'un élastqiue que l'on a laissé enroulé durant plusieurs jours et qu'on a du amputer. Sa mère et le compagnon de celle-ci sont accusés de "traitement inhumain et dégradant, avec coups et blessures avec circonstance aggravante de faits entrainant un incapacité permanente ou perte d'un organe".
pendant que les deux adultes se rejettent la faute l'un sur l'autre, le garçon tente de rester en vie.
18:01 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
24 juillet 2013
le banc de John
j'espère que vous arriverez à écouter cette magnifique chanson de Geoffrey Oryema : le banc de John
et surtout prêtez attention aux paroles !
22:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
Afrik'aïloli
demain, je suis invitée à l'avant-première de ce film, avec le metteur en scène et les comédiens...
et il y aura mon copain d'adolescence, trop bien...
21:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
papillons
elles avaient l'âme en fête, légères comme des papillons, folles et incosncientes, elles se disaient que rien ne pourrait les arrêter, les limiter, les rendre tristes, elles avaient chois et ne regrettaient pas, elles étaient juste là où elles le voulaient et c'était bien ainsi...
photo Hannes Kilian
21:48 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
23 juillet 2013
sirène
nager d'un bout à l'autre des deux rives, nager d'un bout à l'autre sans se voir, juste se savoir là, nager avec cette délicieuse sensation d'être ensemble, nager sans se regarder, sans oser, sans le montrer et enfin, se voir se regarder se sourire et partir.
12:39 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
Dirk de Keyser
Né en 1958, Dirk de KEYZER, choisit de faire ses études à l’académie Royale d’Eeklo où il découvrit sa passion pour le bronze. Apres avoir etudié ses Maitres, il sort des sentiers battus et développe son propre mode d’expression. Sa principale source d’inspiration est la vie, il crée un monde parallèle qui offre une alternative aux problèmes quotidiens. L’œuvre de Dirk, portée par l’humour, nous invite, dans une période trépidante, à s’attarder sur la légèreté de notre existence. Ses thèmes sont la quête du bonheur, la beauté et l’harmonie. Dirk devient professionnel en 1985 et expose dans des galeries et en lieux public. Voilà un échantillon de son travail :
et celle que je préfère :
12:31 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
Roussillon
Roussillon, dans le département de Vaucluse, est classé parmi les plus beaux villages de France et fait partie du périmètreParc naturel régional du Luberon. Il se situe en fait au cœur de la vallée nord du Luberon, entre le "Petit Luberon" et les Monts de Vaucluse.
Durant des années, la richesse naturelle qu'offrait le sol deRoussillon a déterminé l'activité économique principale de la commune : l'ocre régnait en maître dans le village. Au XVIIIe siècle, avec la diversification des techniques de traitement des textiles et les besoin de teintures, l'exploitation de l'ocre à Roussillon mobilisait l'essentiel de la population.
Cependant, au XXe siècle, les moyens modernes d'extraction ainsi que la découverte de gisements plus rentables ont peu à peu fait fermer toutes les mines. Au début des années 80, le tourisme a remplacé cette industrie minière. Mais l'ocre n'a pas totalement disparu des revenus de la commune ! En effet, c'est lui, sa couleur incomparable, qui a attiré les premiers artistes fasciné par les paysages rougis. C'est l'ocre aussi, et ses spectaculaires reliefs, qui attire les touristes jusque dans le Colorado Provençal.
Roussillon est, après Gordes, le deuxième village le plus visité duLuberon et possède le label de "Plus beau village de France". Le mieux est de découvrir Roussillon un matin ensoleillé par l'Est, soit en arrivant par la route de Saint-Saturnin-lès-Apt, la vue est alors magique, le village apparaissant au sommet d'une colline abrupte et ses teintes rouges sont avivées par le soleil ; soit par la route de Goult, où le rouge de l'ocre apparaît petit à petit au milieu des pinèdes pour d'un seul coup envahir tout le paysage. Plusieurs parkings à la périphérie permettent de limiter le nombre de voiture dans le centre du village.
La sinueuse rue centrale, qui conduit au sommet du village, est bordée de galeries d'art, de boutiques de produits provençaux et de jolies maisons des XVIIe et XVIIIe siècles. En haut, l'église Saint-Michel possède une belle façade du XVIIe siècle et jouxte une falaise d'où l'on a un panorama magnifique sur 360°, avec table d'orientation.
A quelques centaines de mètres du cœur du village, côté sud-est, ne pas manquer le sentier des ocres, dont les teintes vont du jaune au violet. A la portée de tous, mais gare aux chaussures, elles risquent de changer de couleur.
12:23 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
21 juillet 2013
Véronique Didierlaurent
aujourd'hui, il y avait "balade en sculpture" dans les villages du Luberon.
l'occasion de découvrir des sculpteurs de la région et de craquer sur certains : notamment Véronique Didierlaurent et ses callypiges pour la plupart à la tignasse rousse...
des liseuses, des baigneuses, des starlettes...
je suis repartie avec le secret espoir de gagner au tirage de la tombola, parce que je pourrais remporter une de ces belles "rondes"...
20:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (9)
20 juillet 2013
poison
être ton poison, glisser insidieusement sur toi, t'enivrer, t'étourdir, laisser une trace, même lointaine pour que tu y penses.
être l'eau sur ton corps, ton poison.
l'image qui ne part pas, que tu ne chasses pas, que tu croises par surprise et n'oublies pas.
l'eau sur ton corps, ton poison...
17:43 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (0)
le choix de Sophie
voir "le choix de Sophie" en V.O. sur un grand écran, elle en rêvait et on l'a fait.
une Méryl Streep réellement exceptionnelle dans un film poignant mais un goût de longueur, pour ma part, qui a rendu le plaisir de ce moment moins intense.
je n'ai pas pu m'empêcher de me sentir profondément triste à la fin du film, pas à cause de la fin mais à cause de ce choix justement. comme un appel à mes tripes maternelles.
le film a trente ans et je reste étonnée de le trouver encore dans des salles de ciné. mais pourtant...
17:34 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1)
Thierry Marchal
j'ai découvert en entrant dans une galerie de Lourmarin, un artiste dont les toiles m'ont paru étranges et lumineuses, douces et presque tristes... mais j'ai aimé.
Thierry Marchal.
ce triptique que je vous glisse en dessous est particulièrement beau en grandeur nature, accroché sur un grand mur blanc.
j'attends vos commentaires car je sens que les uns ou les autres vont avoir des avis différents, mais ça ne fait rien, ou au contraire c'est délicieux...
17:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)
18 juillet 2013
Winnie et moi
juste histoire de me faire un peu de pub, je serai l'auteur du conte dans le magazine Winnie de cet été, du mois de septembre, du mois d'octobre et du mois de décembre...
j'ai toujours eu un gros faible pour ce "pooh" et il me le rend bien.
year !
00:09 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (11)
Brecht et le IIIe reich
"La jeune compagnie Branle-bas d’arts présente au Théâtre du Bourg-Neuf au festival d'Avignon la pièce de Brecht qui décrit l’installation du pouvoir national-socialiste sur la société allemande dans les années 1930. Au sein des familles, dans les cuisines, au tribunal, s’insinue progressivement, de façon terriblement efficace, même si c’est insensible, l’exigence de l’ordre antisémite. Une prestation modeste mais convaincante.
La pièce présente une succession de tableaux, dont chacun témoigne de la gangrène qui ronge les rapports sociaux.
Le premier présente un S.A. qui pérore et témoigne en privé de son action répressive. Le second tableau montre un juge en proie aux doutes face à des exactions commises par des S.A. envers un juif. On assiste ensuite au départ émouvant de l’épouse juive d’un Allemand. Brecht traque dans les relations les plus intimes la tension qui s’insinue en raison du climat de suspicion qui se répand. Des parents en viennent à douter que leur fils ne les ait dénoncés. Le totalitarisme se caractérise par l’absorption de la sphère privée par la sphère publique."
juste un bonheur !!
00:06 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
voix humaine
quand Bernard Buffet illustre un texte de Jean Cocteau
00:03 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (6)
16 juillet 2013
Avignon 2013
comme chaque année, je trépigne à l'idée d'y aller.
cette année, dans mon-programme-à-moi, il y aura :
je vous raconterai tout ça, ça va être trop trop bien !!!
15:44 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
à vélo, on dépasse les autos...
je suis une adepte de ce qui fait bouger le corps mais là, j'avoue que je m'incline... je n'ai jamais vu une ville aussi vélocipède que Strasbourg. partout partout partout des brochettes de vélos accrochés au moindre poteau, vélos sportifs, vélos familiers, vélos de route...
les gens circulent en vélo, pas à pieds.
tout est aménagé pour rendre cette circulation possible, pratique, confortable...
ça valait le coup que je prenne l'avion pour voir ça... ça me donne envie de regongler le mien et que le remettre en action intesive...
hop hop hop !
12:22 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
14 juillet
il y avait le feu d'artifice qui claquait en fond sonore, le Boléro de Ravel qui envahissait toute l'atmosphère (et Dieu que j'aime ce morceau-là le Boléro) et la cathédrale qui s'illuminait par parties, parfois toute entière, en bleu, rouge, multicolore...
elle était haute saisissante imposante, on ne pouvait plus dire un mot que regarder écouter se laisser plonger dans cette ambiance psychadélique..
un sacré 14 juillet, à bien des égards !
12:13 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)