18 novembre 2010
inconstance
les histoires d'amour intemporelles ne s'effacent pas.
d'abord un regard. le bleu de l'ivresse. le portillon qui se pousse d'un petit coup de genou. un regard, un sourire, la caresse d'une voix. coup de poing au milieu du ventre.
ensuite deux mots griffonnés. un papier laissé sur le rebord d'une tasse à café. deux mots et puis la course. courir. partir. adieu.
après les lettres. les poèmes. les romances. les promesses. jamais tenues. les désirs les soupirs les attentes les déceptions les silences.
les ans qui recouvrent.
le froid l'hibernation les grognements et même le printemps qui ne fleurit pas comme il faudrait.
les vents glacials, les bombes qui explosent. les pieds campés dans la vie.
enfui.
le noeud au milieu du ventre.
enfouie.
la langueur d'un corps qui s'abandonne.
enfin l'envie qui jamais ne passe. claquement de doigt.
un jour.
clic
clac
allo ?
l'envie revenue.
les voix qui s'enroulent se cajolent se déchirent se lèchent.
des amants. à jamais séparés. une vie une mort 95 ans et toujours l'envie les voix les peaux les corps qui s'enroulent. le voile sur les rêves.
seulement lui.
seulement elle.
inconstants et fidèles.
22:11 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
17 novembre 2010
cadeau
- dis maman, tu veux quoi pour Noël ?
- ...
- maman ?
- ....
- oh non, ne pleure pas ! je ne voulais pas... c'est juste que je ne me demandais ce que j'allais t'offrir...
- c'est tellement étrange soudain... d'y penser...
- je sais maman, mais...
- je n'y ai même pas réfléchi. je ne veux rien.
- mais si, maman, laisse-moi te faire un cadeau...
- toi.
- quoi ?
- passer Noël avec toi avec vous c'est tout ce que je veux...
- mais d'habitude tu as des cadeaux.
- d'habitude peut-être, mais là... je n'en veux pas...
- je ne voulais pas te faire de peine... c'est juste que...
- je sais, n'en parlons plus.
(décidément Noël va devenir une sacrée dure période... alors vivement les premiers flocons... et puis ils nous gonflent les magasins avec leurs catalogues distribués dès la mi-novembre !)
22:06 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (6)
littérature colombienne
Du 8 au 20 novembre, le Festival Les Belles étrangères aura pour invité la Colombie. À l’affiche, douze écrivains colombiens, parmi lesquels le grand Gabriel García Marquez, mais aussi William Ospina et Santiago Gamboa. Au programme, des rencontres, des débats et la projection d’un film inédit sur les traces des grands auteurs colombiens. Annie Morvan, conseillère littéraire du Centre National du Livre En réunissant ces douze personnalités, le Festival se veut un miroir de la diversité littéraire colombienne, dans des formes aussi diverses que le roman, la poésie et l’essai. Découvrez dès à présent notre sélection colombienne.
« L’astre éblouissant de l’œuvre de Gabriel García Márquez a longtemps tenu dans l’ombre la création romanesque et poétique puissante et originale de la Colombie. »
21:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
16 novembre 2010
ouh la menteuse !!!
qui moi ???
oh !!!!!
11:24 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
little croft
il est des jours où on se voudrait guerrière, intrépide, aventurière, invincible. et tant pis si c'est virtuel.
et ces jours-là, justement, on apprend qu'on "ne grandira jamais" (merci "ma" Béa) et alors qu'on tente une riposte bien tournée, on lit (merci AstroElle) : "méfiez-vous d'un retour de bâton ou d'une hostilité déclarée. cultivez toujours un climat de bonne entente, ce sera votre meilleur atout pour tirer les meilleures satisfactions possibles de vos amitiés et relations."
ne vous y fiez pas, je reste sur mes gardes !
11:09 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
15 novembre 2010
Provence
sur l'incontournable FB, j'ai découvert un reportage photos des plus parlants sur la Provence.
comme je suis une vaniteuse sudiste, je ne peux résister à le proposer ici :
qui n'a pas envie, avec cela, de venir faire un tour par ces paysages provençaux ?
allez, qui ?
15:30 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (7)
14 novembre 2010
chaos
Maxime Chattam a écrit un livre très "magnétisant" sur l'"ordre mondial" et les fonctionnements secrets de notre société.
"Les arcanes du chaos" nous entraîne dans une inquiétante réalité sournoise qui vit en parallèle de nous. les "Illuminatis"
(Quand les ombres envahissent ses miroirs, la vie de Yael bascule dans le cauchemar, la violence, la confusion.
Pourquoi ces étranges messages l'invitant à regarder de l'autre côté du monde ?
Qui sont ces hommes qui tentent de la détruire, et pourquoi ?
Esotérisme, codes secrets, sectes millénaires.
Des entrailles de Paris aux tours de Manhattan, Chattam entraîne le lecteur dans une terrifiante course contre la montre, contre la mort...)
08:58 Publié dans c'est la vie, littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
12 novembre 2010
lire c'est partir... aussi
je fais passer cette info parce que l'initiative est chouette, même si ce n'est guère la première en son genre, et que ça se passe près de chez moi, alors j'en parle et c'est tout, tant pis pour les ronchons ce qui s'en moquent, ceux qui ne savent même pas où se trouve La Tour d'Aigues, ceux qui n'ont pas d'enfants...
et si vous y allez, n'en profitez pas pour débarquer prendre une tasse de thé vanille-chocolat chez moi... quoi que !!!
vendredi 19 novembre à partir de 16h30 à l'école maternelle de la Tour d'Aigues, a lieu une grande vente de livres jeunesse à 1euro, édités par la maison d'édition associative "Lire c'est Partir". un large choix d'albums couleur avec couverture souple pour les petits, des livres de poche pour les grands, et des cD audio. un choix d'environ 150 titres sera présenté.
11:13 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
il était une fois...
vu passer ce petit lapin blanc sur Facebook, ai eu envie de le faire se promener par ici...
attention, attrapez-le, si vous le pouvez...
11:07 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
11 novembre 2010
un autre 11 novembre
vu ce soir une pièce importante, résistante, militante et pédagogique :
"un autre 11 novembre"
de Jean-Charles Raymond
mise en scène
En pleine répétition du "Misanthrope" de Molière, les élèves de l'atelier théâtre d'un lycée sont interrompus par l'un d'entre eux. Porteur d'un message envoyé, de manière clandestine, par "le collectif des étudiants de Paris", Jacques provoque un débat au sein du groupe sur la nécessité de résister à l'occupant allemand en ce mois de novembre 1940. Après de longues heures de discussion, le groupe décide d'entrer en résistance en s'imposant trois règles fondamentales :
- Ne jamais agir à plus de trois personnes.
- Ne jamais impliquer le lycée ou le groupe théâtre
- Et surtout, continuer à vivre …
à la fin de la pièce Michel Agnelet, le plus jeune résistant qui fut, encore en vie, vient nous parler de son combat avec ses compagnons du réseau Buffon, lycée où il suivait les cours alors...
à voir absolument..
22:22 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
10 novembre 2010
Ronan Siri
il fera la première partie d'un prochain concert de Benjamin Biolay...
une voix à la frontière entre Tracy Chapman et Jeff Buckley... je trouve.
et vous, vous en pensez quoi ?
22:58 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
09 novembre 2010
Houellebecq vs Goncourt
"Il n’a jamais caché qu’il pensait mériter ce prix-là. Evincé en 1998 avec «Les particules élémentaires» et, sept ans plus tard, à une voix près, avec «La possibilité d’une île», Michel Houellebecq a longtemps entretenu des rapports amour-haine avec le Goncourt. Cette fois, à 54 ans, il a le sourire… intérieur. «C’est une sensation bizarre, mais je suis profondément heureux. (…) Il y a des gens qui ne sont au courant de la littérature contemporaine que grâce au Goncourt. Et la littérature n’est pas au centre des préoccupations des Français. Donc, c’est intéressant», a-t-il déclaré hier.
A la fois contesté, mal aimé, médiatisé à l’extrême, le Droopy des lettres françaises, qui se vend d’ailleurs fort bien, tient sa revanche avec «La carte et le territoire». Déjà 150 000 exemplaires écoulés. Ce qui n’est qu’un début, car grâce au Goncourt, la donne est souvent triplée.
Rien que du bonheur puisque, en plus, Houellebecq baigne dans un climat délicieusement consensuel. Aucune rixe de café littéraire, aucun scandale, mises à part les vagues accusations de plagiat wikipédiesque, n’ont entaché la sortie du livre en septembre dernier. Chantre de la misère affective et intellectuelle de l’homme occidental, Houellebecq cartographie ici une société friande de passions vaines, à la pensée et aux comportements stéréotypés. Sans émotion particulière, avec une plume distante et piquante. Tout le talent du désenchantement, dont les états dépressifs et l’adaptation à un monde instable, thèmes chers à l’écrivain français le plus célèbre à l’étranger.
La férocité bien exprimée
Les critiques, quasi unanimes, ont salué le roman. Bernard Pivot (également juré du Goncourt), a écrit pudiquement à l’automne: «On peut ne pas aimer un livre et considérer que ce livre est une œuvre majeure.» Pour Jérôme Garcin (Le nouvel Observateur), «non seulement Houellebecq aurait dû avoir le Goncourt depuis longtemps, mais c’est son meilleur roman».
Entre autres voix prestigieuses dans un chœur unanime à réhabiliter un trublion au sein d’une littérature provocatrice juste ce qu’il faut, narcissique à souhait, juste reflet d’une époque immodeste, cupide, sans loyauté et victimaire. Reste, chez Houellebecq, la férocité bien exprimée."
Patricia Gnasso
09:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (10)
"j'ai tous mes droits"
09:02 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
08 novembre 2010
informations
le 8 novembre 2009, ma supernénette numberone avait 14 ans, Bénabar faisait un tabac à Fougères, le prix des cigarettes augmentait de 6%, la transat en double partait et Fabrice Santoro tirait sa révérence à Bercy. l'Olympique de Lyon et l'Olympique de Marseille faisaient match nul, le tiercé, quarté +, quinté + se jouaient lors du Prix Pertemps à l’hippodrome Auteuil, c'était le début de la 6ème Nuit de l'Inframonde Galactique, à Lyon se cloturait la 15e édition du festival Etoiles et toiles d'Asie, à l'opéra de Massy se jouait La Tosca de Puccini...
c'était il y a un an....
01:38 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (10)
07 novembre 2010
Astaffort
22:53 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
deux jours à tuer
ça fait longtemps que je l'aime.
vraiment.
et là, ce soir, il m'a clouée sur place. un truc inexpliquable.
Albert.
Dupontel.
dans ce film.
22:12 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
05 novembre 2010
secousse
je suis par terre la gueule ouverte
si je ne buvais pas tant mes tripes ressortiraient
mes ongles s'accrochent à la terre
c'est sûr doit y avoir un tunnel en dessous
échappatoire, issue de secours
fais pas ci, fais comme ça
j'aime pas quand tu dis ça
rien à foutre de ce qu'il faut ou faut pas
j'ai beau creuser je ne trouve pas les égouts
je suis par terre le corps en vrac l'âme en morceaux
faudrait combien de temps pour un bout de scotch un rouleau
un peu de ci un peu de ça
et l'horizon qui ressemble à demain juste dans le lointain
j'aurais pas du mais c'est trop tard...
photo Thierry Weber
23:57 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
comme une orange... amère
sur le site des éditions Comme une orange, j'ai découvert ces petites douceurs-là, comme des tranches légèrement acides tout de même sur le bout de la langue... une démangeaison dans le fond de la gorge aussi...
"Lou ne cesse de penser à Pierre"
"Pierre a plus de patience que l'univers"
"C'est la nuit"
"Pierre ne cesse de penser à Lou"
"Pierre n'ose même plus respirer"
je sais on ne voit presque rien sur mon post, alors allez jeter un oeil sur leur site, rubrique "catalogue".
09:13 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
04 novembre 2010
tourbillon
Les filles portent des longs manteaux
Des robes qui tourbillonnent
Elles ont les cheveux longs qui volent
Ou courts comme les garçons
Elles mettent des pantalons
Des bottes de motos
Ou des petits souliers de danseuses
Les filles ont de gros sacs lourds
Pleins de tout et de riens
Elles ont des petites lunettes
Des écharpes moelleuses
Des bagues aux doigts
Des grosses montres
Les filles sont comme des filles
Ou comme des garçons
C’est comme elles veulent
photo Christian Chaplin
10:04 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (9)
03 novembre 2010
Alechinsky
j'ai eu le plaisir gourmand de voir l'exposition " Pierrre Alechinsky - Les ateliers du Midi " présentée au musée Granet d'Aix-en-Provence (5 juin - 3 octobre 2010).
"Depuis les années 50, Alechinsky puise son inspiration dans le sud de la France ; que ce soit à Montpellier, dans les Cévennes, dans les Alpilles ou au pied de la Sainte Victoire près d’Aix-en-Provence…
Cette rétrospective permet de découvrir près de 170 oeuvres majeures - peintures, dessins, gravures, céramiques et livres - qu’Alechinsky a créées au contact du Sud.
L’exposition dévoile ainsi tous les aspects du travail de l’artiste, depuis sa rencontre avec le Midi jusqu’aux dernières oeuvres produites en 2009.
« Des spectres d'arbres se dressent en négatif sur fond d'encre. Des fantômes. Je pense aux incendies dans les Alpilles. S'émouvoir, pinceau en main, de la mort des arbres devant une feuille de papier ne va pas sans contradiction. Le papier, la table, une bolée d'encre (du charbon de bois), la gomme arabique (la sève qui parle dans le blanc des lignes), procèdent de la forêt saignée, abattue, débitée, broyée, brûlée. Nous devons beaucoup aux arbres. C'est du reste en les observant que j'ai appris à dessiner. » Alechinsky."
08:44 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)