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20 mai 2015

Lila

une petite fleur, subtile et délicate a éclos dernièrement, et comme son "jardinier" est un fidèle de ce blog, je voulais déposer pour elle un message parfumé : bienvenue Lila !

20:10 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

19 mai 2015

abdo...

j'ai décidé de reprendre la musculation des abdo, des fessiers... voire plus si affinités !

Barbapapa

les Barbapapa ont été créé le 19 mai 1970, il y a 45 ans par la française Anette Tison et l'américain Talus Taylor.

j'ai toujours été fan de ses personnages transformables "à volonté" et mon internénette number two aimait surtout Barbouille qui était "beau comme un as" (dans un des épisodes).

vous les connaissez tous, j'en suis certaine.

alors sans tricher, en faisant juste appel à votre mémoire, je vous propose de me donner le nom de chacun d'entre eux.. (en précisant la couleur de celui-ci).

barbatruc, c'est parti !

20:25 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)

au revoir Aurélie !

La danseuse étoile Aurélie Dupont lors d'une conférence de presse à Paris, le 15 avril 2015

"Une pluie d'étoiles scintillantes et les acclamations du public ont salué lundi soir les adieux de danseuse étoile d'Aurélie Dupont à l'Opéra de Paris, à l'issue du ballet "L'Histoire de Manon", retransmis en direct du Palais Garnier au cinéma.

Très émue, l'étoile a salué le public qui s'était levé pour une longue ovation. Les deux petits garçons (4 ans et 7 ans) qu'elle a eus avec le danseur étoile Jérémie Belingard sont venus sur scène lui remettre un gros bouquet, bientôt suivis de leur papa.
Aurélie Dupont quitte la scène à 42 ans, l'âge légal de la retraite des danseurs de l'Opéra de Paris, mais reste en tant que maître de ballet dans la prestigieuse maison où elle a fait toute sa carrière.
Lundi soir, elle incarnait l'une des grandes héroïnes tragiques du répertoire, "Manon", aux côtés de la star du ballet de la Scala de Milan, Roberto Bolle. "A chaque fois que je meurs à la fin j'adore!", avait-elle confié lors de l'annonce de son départ en avril. "Je suis complètement le personnage, je suis Manon, je suis Juliette!"

Aurélie Dupont aura marqué le ballet de l'Opéra de Paris par sa beauté, son élégance technique et son engagement dramatique. Elle a passé 32 ans à l'Opéra de Paris, qu'elle a intégré toute petite à l'Ecole de danse, et 17 ans en tant qu'étoile.
Cette perfectionniste a dansé tous les grands ballets du répertoire mais sa vraie personnalité s'est révélée après sa rencontre avec Pina Bausch, qui l'a choisie pour incarner le rôle de l'Elue dans "Le Sacre du Printemps" en 1997.
"Pina Bausch est arrivée à un moment où j'avais des doutes. Elle ma dit: 'Je t'ai choisie pour tes faiblesses, c'est ça qui me plaît chez toi.' J'ai compris que si j'acceptais de baisser la garde, j'allais sortir du carcan où je m'étais mise", avait-t-elle confié.
La chorégraphe allemande lui a appris à sortir du "monstre technique" qu'elle était devenue et à danser "avec son âme". Une qualité qu'elle a eu pleinement l'occasion de montrer lundi soir, dans ce rôle dramatique.
A l'issue de la représentation, la ministre de la Culture Fleur Pellerin a remis à la danseuse les insignes de Commandeur de l?ordre des Arts et des Lettres "pour rendre hommage à son immense talent, à tout ce que lui doit le ballet de l'Opéra de Paris et, au-delà, la danse d'aujourd'hui".
Le ballet, filmé par Cédric Klapisch, était retransmis en direct lundi soir dans 350 salles de cinéma en Europe. 
France 3 lui consacrera le 30 mai une soirée spéciale avec le documentaire "Aurélie Dupont, l'espace d'un instant" de Cédric Klapisch, suivi de la diffusion du ballet enregistré lundi."

20:16 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

17 mai 2015

holi-days

l'été, ce traite, et presque là et je n'ai rien vu venir.

pas encore aujourd'hui que je vais pouvoir souffler mais le prochaine voyage estival se prépare.

cette année, au programme, ce sera ça (et je pense que ce sera géant..) :

alors, sans capturer les photos sur mon post, avez-vous une idée de la destination en préparation ?

22:19 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (7)

homo-day

ce dimanche 17 mai, c'est la journée mondiale de lutte contre l’homophobie.

cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.

il n'est pas inutile de rappeler la situation des personnes homosexuelles dans certains pays.

en Afrique, il y a encore beaucoup à faire en la matière. il est difficile de déterminer, avec certitude, le nombre d’homosexuels victimes de discriminations. des actes homophobes sont souvent perpétrés sans que leurs auteurs soient poursuivis, et dans certains pays, c’est la loi elle-même qui punit les homosexuels.

quand on est homosexuel, mieux vaut vivre en Afrique du Sud (seul pays du continent à avoir légalisé le mariage homosexuel depuis déjà 2006 et ces couples peuvent aussi adopter des enfants) plutôt qu’au Cameroun, au Soudan, en Ouganda ou encore dans d’autres pays qui appliquent, tous, une législation très répressive contre les homosexuels.

c’est également le cas au Sénégal où les homosexuels encourent de un à cinq ans de prison ferme et une amende de 100 000 à 1 million 500 000 francs CFA (entre 150 et 2 300 euros).

au Maghreb aussi, le Code pénal marocain punit tout acte sexuel entre deux personnes de même sexe, de six mois à trois ans de prison ferme. deux homosexuels devront comparaitre, d’ailleurs, lundi 20 mai, devant la justice marocaine.

et puis, l'homosexualité peut même être punie de peines de mort, pour les hommes, dans le nord du Nigeria, au Soudan, et dans certaines régions de Somalie. En Ouganda, les relations homosexuelles peuvent aboutir à des peines de prison à la perpétuité.

pour justifier ces poursuites en justice, la plupart des pays avancent des valeurs culturelles, traditionnelles ou encore religieuses et assimilent l'homosexualité à une déviance ou une pratique importée de l'Occident. 

22:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

nuit des musées

hier soir, se tenait la 11e édition de la nuit des musées, évènement qui a pour objectif de donner envie aux jeunes qui sortent le soir de venir au musée et de fêter l'art et la culture de cette façon.

certains musées, en plus d'ouvrir leurs portes gratuitement, proposaient des animations originales.

au Mucem à Marseille, il y a eu projection de films en extérieur au Port Saint-Jean.

au pavillon Vendöme à AIx-en-Provence, en plus de la visite de la collection d'art du XVIIe et XVIIIe siècles, la collection d'art moderne te contemporain, toute la nuit, enfants et adultes pouvaient assister à des ateliers créatifs dans les jardins.

peut-être en avez-vous profiter près de chez vous ?

 

Nuit des musées 2015 : Pavillon Vendôme d'Aix en Provence

22:06 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

14 mai 2015

enfer ou paradis ?

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"Sophie et Philippe sont sous le choc : leur fille Adèle, 15 ans, a disparu. Nathalie et Bernard ont perdu Célia, 16 ans. Marie se bat pour qu'Iris ne parte pas. Samy fait tout pour sauver son frère. Nicole ne veut pas que son fils soit mort pour rien. Meriam veut récupérer son bébé kidnappé par son ex-mari. Un seul point commun à ces vies volées : avoir cru aux vidéos d'Abu Oumma. Ce livre raconte la descente aux enfers de "parents orphelins" qui s'unissent pour ramener de Syrie leurs enfants endoctrinés par des groupes "jihadistes". Comment leurs filles, leurs fils, persuadés de partir "faire de l'humanitaire" en Syrie, ont-ils pu être manipulés à ce point ? Comment les aider à aimer la vie et à lutter contre les injustices sans rejeter le monde réel ?"

le courage en héritage

  "Le courage en héritage" sortira fin juin, chez Oskar Éditeur, dans la collection Cort Métarge (j'aime beaucoup cette collection de petits textes forts).

la couverture est de Jean-François Saada, et la voici en avant-première...

"Il est des êtres qui sont des passeurs d’amour, des passeurs de vie et d’espoir."

Mamie Grignette vient de mourir, emportant avec elle, ses rires, ses joies et ses peines. Mais sa petite-fille ne se doute pas qu’elle lui a laissé le plus beau des héritages : un secret de vie, d’amour, de larmes et de force aussi.

ce texte je l'ai écrit pour "lui", pour nous, pour que rien ne s'efface.

 

Cannes et les films

le festival de Cannes a ouvert ses portes et c'est Lambert Wilson qui s'est chargé hier du discours d'ouverture.

un discours dans lequel il a comparé Cannes à une femme parce que, dit-il, il veut opposer la femme mise en lumière par le cinéma à celle qu'on tient dans l'ombre, à qu'on bâillonne, celle qu'on violente, qu'on vend.

je n'irai pas à Cannes cette année, mais j'espère bien que l'an prochain, j'aurai carrément un pass pour assister à certaines projections.

après, le glamour, voir des acteurs en vrai, je m'en fous, mais voir des films dans de telles conditions, le rêve.

du coup, je voulais parler d'un film qui ne m'a pas laissé indifférente, loin s'en faut, un film d'animation plutôt, voire un dessin animé, que je trouve vraiment génial, même s'il date un petit peu, un film où la condition de la femme est mise en parallèle avec la vie politique, et un film tellement de circonstance...

 

 

 

 

07:17 Publié dans Film, lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

12 mai 2015

réserve citoyenne

on en parle dans Le Figaro, alors, je vous informe... (clin d'oeil à  ma grande soeur)

La ministre de l'Éducation nationale lance ce mardi 12 mai, la réserve citoyenne.

A ce jour, 4 660 personnes se sont préinscrites en trois mois sur le site dédié du ministre.

Au regard des 12 millions d'élèves qui fréquentent les établissements scolaires français, le chiffre apparaît encore modeste alors que Najat Vallaud-Belkacem et François Hollande ont annoncé à plusieurs reprises la création de cette structure. L'idée lancée en janvier par le gouvernement est d'inviter des intervenants à participer à la transmission des valeurs de la République.

Les préinscrits recevront dès aujourd'hui un mail leur proposant de compléter et confirmer leur inscription. Parmi les 4660 préinscrits, on compte 46 % de femmes, 54 % d'hommes. Les académies franciliennes représentent 28 % des inscrits. Parmi les thèmes, les préinscrits ont sélectionné «Citoyenneté et valeurs de la République» pour 2614 d'entre eux ; «Monde professionnel» pour 1729 intervenants ; «Actualité et médias» pour 1390 ; «Histoire et mémoire» pour 1007 ; «Arts et culture» pour 933 ; «Droit» pour 874 ; « Santé et prévention », 863 ; « International », 748 ; « Environnement », 548.

La « réserve citoyenne », inspirée par celle qui existe dans l'armée, repose sur le bénévolat. Rien de très neuf car l'école s'appuie déjà sur des réseaux sociaux et des milliers d'intervenants extérieurs, à commencer par les parents d'élèves. Aujourd'hui, ce sont les établissements qui sollicitent directement ces bénévoles ou associatifs selon les affinités ou les connaissances de tel ou tel professeur ou chef d'établissement avec telle ou telle association ou parent d'élève. Désormais tout va être décidé par chaque rectorat par le biais d'un «référent» interne. L'idée est de centraliser les milliers d'initiatives existantes. La ministre signe aujourd'hui des conventions avec des «ambassadeurs» de la réserve: l'ENA, la Ligue de l'enseignement, les CEMEA, les Francas, le Cnous, la Conférence des présidents d'université (CPU) et la Conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs (Cdefi). Tous s'engageront ainsi à promouvoir la réserve citoyenne non seulement auprès de leurs membres, en faisant par exemple intervenir les élèves de l'ENA dans les écoles et établissements scolaires, mais aussi auprès du grand public.

S'agirait-il aussi de "gérer la pénurie" en aidant les collectivités qui ont parfois du mal à trouver des intervenants dans le cadre des activités périscolaires imposées par la réforme de Vincent Peillon ?  

"Les collectivités territoriales ou EPCI compétents peuvent solliciter les services académiques pour faire intervenir un réserviste citoyen de l'éducation nationale, dans le cadre des activités périscolaires qu'elles assurent directement ou via d'autres acteurs dont les associations" apprend-on dans la circulaire relative à la réserve citoyenne de l'Éducation nationale publiée cette semaine, et précise que la réserve s'inscrira dans le cadre défini par la mission confiée par le président de la République au Vice-président du Conseil d'État, Jean-Marc Sauvé et au sélectionneur de l'équipe de France de handball, Claude Onesta.

19:18 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

is it you ?

cette voix d'un autre temps, si cristalline, délicate et emplie d'une belle lumière...

Nathalie Prass..

19:11 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

sexisme toujours

voilà un article trouvé dans le Parisien que je vous glisse en entier...

un gros ras-le-bol de cette bêtise-là !

 

« Finalement, nous avons une ministre de la Justice qui pourrait apparaître dans un calendrier de garagiste ».

 Ayelet Shaked, la nouvelle ministre de la Justice israélienne, dont  fait les positions anti-palestiennes font polémiques, est la cible d'attaques sexistes  

Cette phrase  du député de la Knesset, Joseph Paritsky, à l'encontre de la toute nouvelle ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked n'est que la partie la plus voyante du flot de commentaires sexistes qui a accompagné la nomination de la jolie brune de 39 ans au cabinet de Benjamin Netanyahou, le 6 mai dernier.

Dans le flot de commentaires, certains journaux populaires regrettaient aussi de ne pas l'avoir vue sans ses vêtements lors des célébrations récentes de son 39e anniversaire dans un hôtel de Tel Aviv...

Un tel déferlement de sexisme que même les plus farouches opposantes de cette femme politique issue de la droite dure israélienne , ancienne directrice de cabinet de « Bibi » Netanyahou, lorsque'il était dans l'opposition, l'ont défendu.

Zehava Galon, la leader du Meretz, historique parti de la gauche israélienne est même venue à sa rescousse. La femme politique farouche opposante au gouvernement de Netanyahou, a déclaré sur Facebook qu'elle était « fatiguée de tous les commentaires misogynes et sexistes sur Ayelet Shaked. »

« Shaked est une politicienne intelligente et travailleuse avec des vues antidémocratiques et nationalistes. Je ne l'épargnerai pas lorsqu'elle profite de son poste pour endommager notre système légal, mais je n'ai aucune intention de rester silencieuse quand tous les  jours quelqu'un pollue l'arène publique avec des déclarations insultantes à son encontre.» Ces critiques«envoient un message aux femmes et aux filles à quel point cela n'a pas d'importance qu'elles réussissent, et ce même quand elles se voient attribuer un poste ministériel supérieur dans le gouvernement - on les jugera tout d'abord sur leur apparence physique … » a souligné la fervente militante de gauche.

Ayelet Shaked, la nouvelle ministre de la Justice israélienne, dont les positions anti-palestiennes font polémiques, est la cible d'attaques sexistes.

« J'ai l'intention de résister à Ayelet Shaked dans chaque effort qu'elle fera pour affaiblir la Cour suprême et nuire à la démocratie israélienne. Mais quand il s'agira de la façon dont elle est traitée comme femme ou qu'il s'agira de remarques qui visent à la diminuer et à l'insulter qu'elle devra endurer, je serai debout à côté d'elle » a martelé Zehava Galon.

10 mai 2015

Hans Berger

j'ai découvert hier au musée Granet un peintre assez hétéroclite..

j'ai craqué sur deux peintures appelées "Le baigneur", je vous en montre une.

et je vous montre d'autres de ces travaux. mais pas mes préférés.

à découvrir...

Aix. Musée Granet XX #momentsdexception (2).jpg

18:52 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

take me...

la force et l'inconnu

l'envie et le mystère

les mots et les vidéos

l'attente et l'immédiat

l'audace et l'abandon

l'illusion et la certitude

take me...

 

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commémoration de la traite et de l'abolition de l'esclavage

aujourd'hui, la journée nationale de commémoration de la traite et de l'abolition de l'esclavage revêt cette année un caractère international.

 

le chef de l'Etat français a inaugurer aujourd'hui le plus grand centre au monde d'expression et de mémoire sur la traite et l'esclavage, à Pointe-à-Pitre.

ce Mémorial ACTe "permettra à la Guadeloupe et au-delà à la Caraïbe toute entière, avec un lien profond avec l'Afrique, de dire au monde que ce combat pour la dignité humaine n'est pas achevé", a déclaré samedi Hollande depuis la Martinique.

il a fustigé les "nouveaux négriers" de migrants en Méditerranée tout comme l'exploitation des enfants soldats, entre autres formes modernes d'esclavage.

ce Mémorial n'appartient pas seulement aux Guadeloupéens, aux Français ou aux peuples qui ont cette sombre histoire en partage", a dit à l'AFP Michaëlle Jean, secrétaire générale de la Francophonie, qui sera présente dimanche.

"Il interpelle aujourd'hui le monde entier sur l'abomination de l'esclavage tel qu'il a été pratiqué pendant des siècles, mais aussi sur l'impérieuse nécessité de demeurer vigilants face à toutes les formes d'exploitation, de trafics d'êtres humains et face au racisme dangereusement banalisé", ajoute cette Canadienne née en Haïti.

la ministre française de la Justice Christiane Taubira, qui acccompagne le président, a elle critiqué la confusion entre de "l'esclavage historique" et l'esclavage moderne faisant notamment valoir que le premier était "codifié régulé" alors que le second n'est "pas un système autorisé". Pour la ministre, d'origine guyanaise, "on doit combattre l'esclavage aujourd'hui mais la confusion est mauvaise conseillère et en plus elle est l'apanage des imbéciles".

le chef de l'Etat a visité le MACTe, avant les allocutions officielles.

cette inauguration sera retransmise vers en direct vers 18h00 au jardin du Luxembourg à Paris, où se tiendra la traditionnelle cérémonie du 10 mai, présidée par le premier ministre Manuel Valls.

à Nantes, premier port négrier français, la commémoration sera célébrée en présence d'Angela Davis, figure du mouvement noir américain et de la lutte pour les droits civiques dans les années 70.

la médaille de la ville lui sera remise sur le parvis du Mémorial de l'abolition de l'esclavage érigé en 2011 sur les bords de la Loire, au coeur de la ville, d'où partaient les expéditions négrières.

à Brest, autre port de l'ouest de la France, une sculpture, baptisée "Mémoires", sera inaugurée dimanche.

haute de 10 mètres, installée sur le domaine public, "à la pointe de la France et de l'Europe", "la sculpture représente deux masques, l'un regardant le continent européen, le second les quatre autres continents.

ces deux masques représentent l'universalité des mémoires de l'esclavage", a commenté auprès de l'AFP l'initiateur de ce monument, Max Relouzat, président de l'association "Mémoire des esclavages", et lui-même petit-fils d'esclave.

07 mai 2015

le sexisme et les 40 journalistes

quarante femmes journalistes chargées de couvrir l'information politique se sont rassemblées pour rédiger un manifeste contre les pratiques douteuses dont elles sont trop régulièrement victimes et qui voudraient remettre en cause une habitude comportementale et sociétale de cette femme "objet" à disposition de tout un chacun...

ne parlons pas de ceux qui ont le pouvoir...

je vous glisse en dessous leur plaidoyer paru dans Libération (c'est long mais ça vaut de s'y arrêter..)

"Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express,première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques.

Aux «Quatre-Colonnes», la petite salle où circulent députés et bons mots au cœur de l’Assemblée nationale, c’est un député qui nous accueille par un sonore : «Ah mais vous faites le tapin, vous attendez le client.» Ou un autre qui nous passe la main dans les cheveux en se réjouissant du retour du printemps. Au Sénat, c’est un parlementaire qui déplore que nous portions un col roulé et pas un décolleté. C’est un candidat à la primaire face à une grappe de micros masculins qui décide de nous répondre un jour d’été «parce que elle, elle porte une jolie robe». C’est aussi l’étoile montante d’un parti qui insiste pour nous voir le soir, hors des lieux et des horaires du pouvoir. Dans le huis clos d’un bureau de député, c’est un élu dont les avances ne s’arrêteront qu’avec la menace d’une main courante pour harcèlement.

A bord d’un avion, pendant la dernière campagne présidentielle, c’est un porte-parole qui nous prend en photo pendant notre sommeil avant de partager le cliché avec le reste de l’équipe. Ou, dans une voiture où cohabitent militants et journalistes, un poids lourd politique qui nous propose d’interrompre le reportage et de filer à l’hôtel. Pour rire, bien sûr. Dans une usine visitée au pas de course, c’est un ministre qui s’amuse de nous voir porter des chasubles bleues réglementaires et glisse que «ce serait mieux si vous n’aviez rien en dessous». Ou un conseiller ministériel qui demande, au retour des vacances, si nous sommes «bronzée vraiment partout».

LES TEXTOS, CLASSIQUES, RÉCURRENTS, INSISTANTS 

Sous les dorures du jardin d’hiver de l’Elysée, c’est un membre du gouvernement qui fixe intensément le carnet posé sur nos genoux en pleine conférence de presse présidentielle. Jusqu’à ce que l’on réalise que, ce jour-là, nous portions une robe. C’est un ancien conseiller de l’Elysée qui offre de nous entretenir, faisant miroiter grands hôtels, practices de golf et conférences internationales, au nom de notre «collaboration» passée. A table, c’est un ministre qui plaisante avec nos collègues hommes sur les ambitions des uns et des autres «le matin en se rasant» avant de se tourner vers nous : «Et vous, vous rêvez de moi la nuit ?» C’est un ami du Président qui juge les journalistes «d’autant plus intéressantes qu’elles ont un bon tour de poitrine» ou un ministre qui, nous voyant penchée pour ramasser un stylo, ne peut retenir sa main en murmurant : «Ah mais qu’est-ce que vous me montrez là ?» Et puisque la «personnalité» qu’il était chargé de protéger ose tout, c’est le garde du corps d’un ancien ministre qui récupère notre numéro de portable pour tenter sa chance à son tour.

Il y a aussi les soupirs condescendants qui accompagnent nos interrogations en conférence de presse : «Ça, c’est bien une question de fille.» Les textos – classiques, récurrents, insistants – nous mettant le marché en main : « Une info, un apéro. » Quand ce ne sont pas des invitations à dîner à répétition, si possible le samedi soir. Autant de démarches qui relèvent de «l’humeur badine»,«l’humour potache» ou de «l’art de la séduction à la française».Selon leurs auteurs. A la question «s’il ne fallait retenir qu’un moment de votre première année parlementaire, ce serait lequel ?» c’est un député qui répond dans la minute «quand vous m’avez proposé un déjeuner».Avant de battre aussi rapidement en retraite : «OK, je sors.» Car certains, souvent les plus jeunes, s’excusent de tomber dans les travers de leurs aînés. Une histoire de génération et, peut-être, de mères féministes.

Ni naïves ni caricaturales, nous savons que notre métier implique de construire une proximité et un lien de confiance avec nos sources. Mais force est de constater que nous ne le faisons pas tout à fait comme nos camarades masculins, intégrant les contraintes du sexisme ambiant : pas de tête-à-tête ou le moins possible, des tenues passe-partout et une vigilance permanente pour conserver le vouvoiement afin de maintenir ainsi la bonne distance entre un journaliste et son sujet.

AUCUN DROIT À L’IMPUNITÉ

Nous pensions que l’affaire DSK avait fait bouger les lignes et que les habitudes machistes, symboles de la ringardise citoyenne et politique, étaient en voie d’extinction. Las. Bien sûr, ces manifestations de «paternalisme lubrique»(1) ne tombent pas sur nous toutes tous les jours. Une grande partie de l’establishment politique fait montre d’une éthique personnelle et professionnelle qui lui évite les faux pas. Nous avons aussi conscience que nous faisons notre travail dans des conditions extrêmement privilégiées par rapport à la majorité des Françaises, qui peuvent perdre leur emploi ou leur santé parce qu’elles sont harcelées. Et par rapport à nos collègues, beaucoup plus isolées, dans les médias régionaux. Mais le fait que ces pratiques, qui sont le décalque de ce qui se passe tous les jours dans la rue, les usines ou les bureaux, impliquent des élus de la République chargés de fabriquer la politique nous pousse aujourd’hui à les dénoncer. Ils sont issus de toutes les familles politiques sans exception, naviguent à tous les niveaux du pouvoir et n’ont droit à aucune impunité. Comme les autres.

Tant que la politique sera très majoritairement aux mains d’hommes hétérosexuels plutôt sexagénaires, rien ne changera. Nous aurions adoré pouvoir toutes signer ce texte sans avoir à se retrancher derrière l’anonymat. Mais certaines d’entre nous sont dans des situations professionnelles compliquées et n’ont pas besoin qu’on rajoute de la discrimination à des conditions de travail délicates. Ne pas subir le machisme pour l’avoir dénoncé, en quelque sorte. En 2015, ce que nous aurions vraiment aimé, c’est de ne pas avoir à écrire cette tribune.

Cécile Amar (le JDD), Carine Bécard (France Inter), Hélène Bekmezian (le Monde), Anne Bourse (France 3), Lenaïg Bredoux(Mediapart), Laure Bretton (Libération), Déborah Claude(AFP), Laure Equy (Libération), Charlotte Gauthier (Radio Classique),Mariana Grépinet (Paris-Match), Christine Moncla (France Culture),Gaétane Morin (le Parisien Magazine), Véronique Rigolet (RFI),Annabel Roger (RMC), Audrey Salor (l’Obs), Nathalie Schuck (le Parisien) avec le soutien de Ruth Elkrief et au nom d’un collectif de 24 autres journalistes représentant 13 autres médias.

(1) Les Mecs lourds ou le paternalisme lubrique, de Natacha Henry, éditions Robert Laffont (2003)."

le business est dans le pré...

j'avais envie de vous parler de ce livre (que je n'ai pas encore lu) mais qui semble passionnant et qui s'inscrit dans la lignée des investigations aux conclusions désolantes sur le monde industriel dans lequel on vit.

Le business est dans le pré

 

"C’est bien connu : le bonheur et l’amour sont dans le pré. Ces images bucoliques nourrissent notre imaginaire, pourtant, depuis des décennies, le monde agricole ne cesse de subir une brutalité quotidienne : celle des marchés. Cette réalité a des retombées concrètes dans nos champs et nos assiettes.S’appuyant sur quinze ans d’expériences associatives et professionnelles, Aurélie Trouvé retrace ici de façon pédagogique l’essor de l’agro-business et sa mainmise sur l’alimentation. Comment les multinationales et les fonds financiers en ont fait un instrument de profit, détruisant au passage l’emploi et la nature tout en utilisant des slogans pseudo-écologistes, voire éthiques. Mobilisations contre la ferme des 1 000 vaches et le barrage de Sivens, contre les OGM et l’accord transatlantique, réquisition de terres, développement du bio, de circuits courts ou de coopératives locales… Le business est dans le pré veut plus que jamais témoigner des luttes et alternatives qui transforment déjà nos façons de produire, de consommer et d’échanger.

 

Aurélie Trouvé, 35 ans, est ingénieur agronome, maître de conférences en économie et spécialiste des questions agricoles et alimentaires. Elle a été coprésidente d’Attac France de 2006 à 2012 et copréside son Conseil scientifique."

blabla beurk

en ce moment j'entends sur ma radio préférée des informations "politiques" qui me plongent dans une vraie incompréhension.

ce n'est pas nouveau, on a toujours fait feu de tout bois mais là, sachant que les entreprises ferment, que le chômage est ne hausse, que l'enseignement au collège prend l'eau, que les capitaux fuitent à l'étranger, qu'on va être écouté, suivi, espionné en toute légalité, et je ne parle que de la France, est-ce vraiment nécessaire de nous rabattre les oreilles du nouveau nom de l'UMP ou de la dispute père-fille des Le Pen ?

le prénom du royal baby passe encore, pas de quoi se torde en pamoison mais bon, soit.

mais sait-on qu'au Chili le gouvernement a été "viré" par la Présidente ? qu'à Istanbul, les dissentions internes connues par l'AKP ont créé un climat déplorable ? qu'un programme nucléaire iranien a été conclu ? que la dette africaine atteint tous ses records ?

bref, je m'agace seule dans ma cuisine.. je sature de ces informations blabla beurk !

et beurk !

10:25 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

05 mai 2015

elles... et eux

S serre ses bras contre sa poitrine pour contenir la douleur qui envahit son corps son ventre sa tête aussi parfois. elle ne dort plus, elle pense et repense : ce n'est pas juste !

deux ans et demi qu'ils vivent ensemble tous les quatre, même si ils se connaissent depuis plus longtemps, deux ans et demi que les garçons se sont installés chez les filles, que sa fille a eu un frère et elle enfin un mec.

deux ans et demi et ça n'ira pas plus loin. ou si peu.

deux ans et demi qu'il s'en va régulièrement bosser à Paris la laissant seule tout gérer son fils à lui, sa fille à elle, les devoirs, les courses, les vêtements, l'éducation, les factures, le quotidien. quand il rentre il est crevé, il ne prend pas la relève, quinze jours ou trois semaines sans voir son fils, mais elle assure il le sait, même si S et son fils ne s'aiment pas et s'engueulent souvent, il lui fait confiance elle assure.

quand ce matin-là S a découvert le mot "expulsion" sur le courrier qu'elle vient d'ouvrir, elle n'en revient pas, elle ne comprend pas. le loyer c'est la seule chose qu'il doit payer, le reste c'est elle. et bien non, il n'a pas payé le loyer de son appart à elle depuis des mois. sans rien dire et c'est elle qui est virée. 

c'est "eux quatre" en vérité, sauf que l'appart est à son nom et que c'est elle qui devra rembourser. quand il l'appelle pour lui dire qu'il l'aime qu'il l'adore mais qu'il sent bien qu'elle ne l'aime plus, elle voudrait le décapiter sur place. les loyers impayés ? ben non, il doit y avoir erreur. oh et puis merde, elle avait qu'à gagner plus c'est sa faute à elle.

elle, S, elle voudrait qu'il se tire, lui et son sale gosse mais il est grand fort, voire très grand et très fort et elle a peur. tout ça à cause de ce que son amie V lui a raconté l'autre soir.

 

V est prof en collège, elle a un fils. depuis deux ans et demi, trois ans, elle vit avec un homme et ses deux fils. un des deux est un manipulateur menteur qui la fait passer pour une foldingo. S, elle connait ça, elle vit la même chose.

V vit dans l'appart qui lui appartient, son appart. mais quand elle a dit à son mec que c'était fini qu'il devait partir avec ses deux gosses, qu'ils la rendaient folle tous les trois, elle s'est retrouvée la tête dans l'évier, front écrasé contre le marbre, incapable de respirer. son mec la menaçait, si elle répétait que c'était fini, de la fracasser.

du coup, elle a retrouvé un air guilleret et a prévenu qu'il fallait vendre cet appart, son appart, pour vivre ailleurs tous les cinq. mais quand l'appartement sera vendu, elle partira seule avec son fils.

là, V ne peut pas chasser son "mec" et ses mômes de chez elle, et S n'y arrive pas non plus.

elles se sentent prises en otage. obligées de se tirer elles, si elles veulent survivre...

à quel siècle vivons-nous déjà ?????