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30 octobre 2011

"cras"

l'homme était malheureux. ça faisait des jours et des jours qu'il guettait son retour. mais elle ne revenait pas. des jours qu'il attendait, le regard perdu devant ce qu'ils avaient créé.

pourquoi l'avait-il perdue ?

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elle, pendant ce temps, partait en vacances, posait son corps et son âme, se prélassait en belle compagnie. elle avait tant envie de souffler enfin. allongée peu vêtue elle révait en souriant à ces lendemains légers qui lui souriaient.

elle fermait les yeux. laissait le soleil chauffer sa peau.

 

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l'autre venait chaque jour le consulter sur son état. elle avait peur. peur que la colère l'emporte dans ces horizons qu'elle savait noirs. il maigrissait ne mangeait plus, buvait de plus en plus. cheveux en bataille, visage creusé, il l'inquiétait. elle se lamentait : mon fils, reprends-toi !

elle voulait croire qu'il y arriverait, qu'il se ferait une vie riche et construite. il était temps.

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ce jour, il décida que personne ne choirirait pour lui. jamais. 

il prit le peu d'argent qu'il lui restait, sortit de son antre et se dirigea vers le petit bistrot du coin. là, il commanda un plat bien chaud qu'il dégusta sans plaisir, bu un verre de vin, apprécia avec soulagement l'ivresse que celui-ci lui offrit. d'un geste tremblant il placa sa mèche sur le côté de son visage et partit.

son avenir lui appartenait. il trouverait dès demain un autre modèle. il finirait son oeuvre.

plus rien ne pouvait le freiner.

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(Rq : toiles de Bernard Buffet exposées au musée d'Art moderne à Paris... j'adore...)

29 octobre 2011

romance à Paris

elle regardait la bouche qui lui parlait. elle débitait un flot de mots jolis, caressants, jouissifs qui l'inondaient de plaisir.

la forme était ferme, les traits bien dessinés. cette bouche la désirait, elle le savait. mais elle gardait ses yeux concentrés sur le mouvement régulier des lèvres.

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soudain il l'embrassa et son coeur se mit à battre bizarrement. elle savait que ça arriverait qu'après la douceur des mots viendrait la douceur de cette bouche mais sans qu'elle comprenne bien pourquoi elle avait l'impression de devenir une enfant, de ne plus contrôler ses vibrations.

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elle avait si peur de cette douceur. et en elle, une question revenait : est-ce que je me trompe ?

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 - quel drôle de personnage, tout de même ! souriait-elle en l'observant alors qu'il s'éloignait pour rentrer chez lui.

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 je crois qu'il me fait perdre la tête.

elle tira sa révérence et rentra à son tour...

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28 octobre 2011

le retour des XV

je ne sais quoi dire de plus que : on y était !!!

ils se sont faits attendre mais on a patienté, malgré la nuit qui tombait, et le mal aux jambes évident mais... ça valait la peine...

être là pour le retour des joueurs du XV de France sur la place de la Concorde, mercredi soir, ce fut un pur plaisir !!!

pour les filles comme le garçon de la famille...

(petit craquage pour le numéro huit : Imanol Harinordoquy, un bayonnais de surcroit... je le rajoute sur la liste du Père Noël si jamais j'étais à court d'idée...)

 

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22:12 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)

24 octobre 2011

je reviens

avant de m'envoler demain vers des cieux iliens, je vous glisse cette délicieuse ballade...

 

 

maintenant je reviens à ce que j'ai toujours été, je reviens à pied, reviens en février...

je reviens de tout, ce qui n'est pas moi, non ce n'était pas moi

je reviens vers vous, et je n'en reviens pas d'être toujours là

maintenant je reviens à ce que j'ai toujours été

je reviens mouillé(e) et même un peu ridé(e)

... un peu cabossé(e) mais je l'ai bien cherché

je reviens de tout, et j'ai bien appris, j'ai appris la vie

je reviens vers vous, et je n'en reviens pas d'être toujours là

je reviens vers vous, non je n'en reviens pas... et toi avec moi...


23 octobre 2011

finale

bon, voilà, bien sûr, nous n'avons pas remporté la coupe (quoi ? mais si je jouais aussi, vous ne m'avez pas vue sur le terrain) mais quelle fierté, je vous assure, d'être si courageusement représentés par cette équipe française, ce matin !!

cette si petite défaite (un point d'écart, diantre !) conclut un sacré beau moment de jeu, sur ce terrain "étranger" si loin.

qu'ils étaient beaux, mais qu'ils étaient beaux ces combattants du ballon oval.

moi, je dis : bravo, messieurs les rugbymen français, vous êtes d'honorables perdants.

(et je ne dis rien du plaisir de voir Dan Carter en costume durant la cérémonie de la remise de la coupe... glups !!)

les marches du pouvoir

j'ai beau retourner la question dans tous les sens, pas de réponses valables...

mais comment fait-il pour dégager un tel charme, un tel charisme qui nous séduit tant nous les femmes (ben oui, je sais que je ne suis pas la seule à y être sensible..).

là, en gros sur l'écran du cinéma, George en potentiel président des USA.

forcément ça fait frémir. moi en tout cas...

vous savez, ma fameuse obséssion des hommes à chemise. et en plus, président...

quelle classe, ce George...

moi, ça y est, j'ai décidé : quand je serai grande, je serai amoureuse de Geroge Clooney. c'est dit.

"je ferai ou dirai n'importe quoi, à condition de croire à la cause"

13:03 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (8)

classe mat'

hier, mon blog était "bloqué" et je n'ai pu partager avec vous ce courrier reçu avec tant de plaisir.

conclusion d'un atelier réalisé dans le cadre du salon Lire en poche, à Gradignan en octobre...

un bonheur d'atelier avec une classe de maternelle..

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21 octobre 2011

rhapsody brandt

cela faisait quelque temps que je ne vous avais bassinés avec ses chansons...

celle-là, on l'a tellement écoutée avec mon "internénette numbertwo" que ça fait du bien de la replacer là, dans ma vie...

 

20 octobre 2011

maltraitance (3)

elle se réveille lentement. se sent opaque. le bon vin de la veille tambourine encore contre ses tempes.

elle vient se blottir contre lui.

ils ont passé un beau weekend, une parenthèse dans la vie, entre grâce et nervosité tout de même.

elle aime les lieux mais elle ne peut s'empêcher de penser que ce n'est pas avec lui qu'elle aurait aimé être là.

elle ne sait pas avec qui, mais pas avec lui.

erreur de casting, elle en est sûre.

mais là, de suite, elle a juste envie de savourer les derniers instants de la parenthèse.

il se réveille à son tour et là, comme dans un mauvais film il dit un mot blessant. avec un brin de moquerie juvénile dans la voix. juste comme ça, pour rire.

mais ça ne la fait pas rire. 

elle va sous la douche, se sent vieille, moche, indésirable et pleure quand l'eau coule le long de son corps.

dans la journée elle fera semblant, parlera avec ce beau serveur qui ressemble à Miguel Bosse, humera l'air iodé, admira les paysages. mais elle sait. fini. terminé. ça ne changera jamais.

quand il la ramène chez elle, avant qu'il ne ferme la porte elle l'attire vers elle et ils font l'amour une dernière fois.

ils font l'amour comme une revanche sur la vie. ils ont toujours fait l'amour ainsi. passionnément, fougueusement. ils connaissent leur chemin du plaisir, ils y vont sans se tromper. une revanche sur la vie.

quand il s'en va, elle sait déjà qu'elle ne le reverra plus.

bonheur

trouvé ça sur une vitrine à Manosque, hier matin...

comme un signe du destin...

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19 octobre 2011

maltraitance (2)

genoux repliés, assise sur le lit, elle se sent vide. fatiguée. une intense envie d'être seule. de ne plus réfléchir, ne plus faire attention à rien, ne plus repasser certaines images, certains mots, certaines déceptions. elle voudrait juste s'allonger sur le lit, étaler son corps sans aucune limite, aucune entrave qui gène sa position, et lire.

mais elle ne peut pas.

il est là, débout, bras croisés et la fixe de son regard noir. il a allumé la lumière qu'elle avait éteinte.

- il est où ton problème ?

elle se dit que des problèmes elle en a plus que de raison, et qu'il va bien falloir qu'elle passe un coup de balai à tout ceci, mais elle prend le temps de lui expliquer.

son envie d'être seule, son envie de calme, de distance, de liberté. tous ces à-côtés qui la blessent. juste envie ce soir de ne faire que ce qu'elle voudrait.

il s'emporte un peu. dit des mots qu'elle connaît déjà : partir, s'en aller et la laisser, route partagée, difficile mais partagée, efforts, changements...

elle lui dit que s'il part, ils ne pourront plus jamais avoir de seconde chance.

il reste.

elle dort. lui à côté. 

mais lui ne dort pas. il refait l'histoire. lui en veut. ce soir, il avait amené un bouquet de roses. ce soir il lui avait offert une soirée dans un chouette restaurant. ce soir, il avait fait toute cette route pour elle.

et quand elle se réveille, elle fait sa valise, le rejoint dans la voiture et ne peut détacher ce mot de sa tête : maltraitance.

18 octobre 2011

oyé oyé !

 

ZAÜ sera en dédicace le jeudi 27 octobre à la librairie Oh! les papilles 

Librairie Jeunesse Oh! les papilles
25, rue des cordeliers
13100 Aix-en-Provence
04 42 93 12 76

17 octobre 2011

maltraitance

Elle répète lentement le mot qu’il vient de prononcer « mal-trai-tan-ce » et de suite après elle réagit :

-       Non, non, vous vous trompez, il ne me tape pas.

 

Elle se demande maintenant si elle a eu bien fait de lui avoir raconté tout cela. D’avoir confié ses tristesses, ses doutes et ses attentes. C’est toujours pareil avec elle. Elle fait ou dit des choses qu’ensuite elle regrette.

Il la fixe avec une douce sévérité. Est-ce qu’elle va arrêter à la fin de culpabiliser toujours comme ça à propos de tout ? Il voudrait qu’elle s’aime un peu plus, se respecte un peu plus.

-       Agathe, la maltraitance ce n’est pas que des coups, c’est aussi les insultes, les colères, les rendez-vous manqués, c’est vous laisser seule quand vous êtes en désarroi, ne pas vous réconforter, vous seconder. Ce sont les réflexions blessantes, les reproches, les absences, les fuites…

-       Ah bon, vous croyez ?

-       Non… J’en suis certain. Aimer quelqu’un c’est tellement beau, tellement évident, tellement fort. Aimer ce n’est pas un pari : face on gagne, pile on perd. Vous n’êtes pas un jeton dans une roue de casino. Ni une poupée emballée dans un blister, présentée sagement dans une vitrine. Réagissez Agathe, ou il ne changera jamais. Rien ne changera jamais. Malgré les apparences, les promesses, les « peut-être », « fais-moi confiance » et « laisse-moi une chance encore ».

-       D’accord…

 

Sa voix est hésitante. Agathe se lève et s’éloigne en se répétant ce mot qui la brûle tout partout « maltraitance »…

 

16 octobre 2011

ailleurs

et pendant ce temps...

- François Hollande a été choisi pour représenter le PS aux présidentielles de 2012 (ça se voit que je ne suis pas allée voter...)

- le All Blacks ont mis KO les Australiens, malgré l'absence de Dan Carter (glups.... quel dommage !!!!!!). on les retrouvera en finale...

L'équipe des All Blacks avant le match face à l'Australie le 16 octobre 2011 à Auckland (F.FIFE/AFP)

- à Bordères, se tenait un salon "frissonnant", qui a une certaine "importance" pour moi... même si je n'y étais pas cette année...

- à Labège, se tenait le salon "Scientilivres" où le foie gras était au rdv, semble-t-il..

- les boissons light vont être taxées (je me demande ce qu'on va pouvoir faire sans être taxé dans ce pays...)

- il était nombreux à s'"indigner" dans le monde et c'est rassurant...

- 477 Palestiniens ont été libérés en échange du soldat Gilad Shalit (je me demande combien d'hommes ou de femmes on libérerait pour me récupérer... )

-...

Mondragon et récréalivres

voilà, après la journée d'interventions vendredi, c'était la journée dédicaces aujourd'hui.

en compagnie d'Elasa Huet et Pascale Breysse, sans oublier toutes les chouettes instits et les enfants...

je commence à me sentir comme à la maison sur ce salon... quel plaisir !!

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14 octobre 2011

Récréalivres

j'y étais il y a deux ans (je m'en souviens tant, suspendue aux vibrations de mon téléphone portable qui m'envoyait à longueur de journée de tendres messages...), j'y suis encore cette année.

Récréalivres, à Mondragon.

pour mon plus grand plaisir.

interventions en classe ce vendredi et dédicaces dimanche.

j'ai retrouvé cette vidéo de 2009 donc et si vous êtes attentifs, vous m'y verrez quelques brefs instants...

marrant ça...

13 octobre 2011

belles princesses

elles ne sont pas toujours roses, pas toujours sages, elles viennent de tous les coins du monde et elles font rêver les petites filles...

à laisser fondre sur la langue...

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petits riens

découvert cette chanteuse au hasard de mes vagabondages facebookiens... oui, je sais, ça commence à suffire, là...

mais bon, je partage, c'est très doux... (c'est une chanson de Serge Gainsbourg...)

" Mieux vaut ne penser à rien que de ne pas penser du tout, rien c'est déjà rien c'est déjà beaucoup, on ne se souvient de rien, et puisqu'on oublie tout, rien c'est bien mieux rien c'est bien mieux que tout

Mieux vaut ne penser à rien que de penser à vous, ça ne me vaut rien ça ne me vaut rien du tout, comme si de rien n'était, je pense à tous ces petits riens qui me venaient de vous

Si c'était trois fois rien, trois fois rien entre nous, évidemment ça ne fait pas beaucoup, ce sont ces petits riens que j'ai mis bout à bout, ces petits riens qui me venaient de vous

Mieux vaut pleurer de rien que de rire de tout, pleurer pour un rien c'est déjà beaucoup, mais vous vous n'avez rien dans le coeur et j'avoue, je vous envie je vous en veux beaucoup

Ce sont ces petits riens qui me venaient de vous, les voulez-vous, tenez, que voulez-vous ?, moi je ne veux pour rien au monde plus rien de vous, pour être à vous faut être à moitié fou..."

 


Stacey Kent - Ces Petits Riens

12 octobre 2011

caminando

 elle a attendu qu'il ait le dos tourné pour ouvrir la lourde porte de bois et suivre le petit chien noir qui s'enfuyait par le chemin.

elle ne sait pas bien où la menera cette escapade mais elle sent que ce petit être si doux ne peut lui vouloir de mal. qu'il saura la guider vers un lieu ensoleillé, merveilleux, reposant et où elle pourra jouer sans avoir peur d'être découverte. un lieu où elle n'aura plus mal.

il lui avait pourtant bien dit, doigt levé comme un avertissement trop bien prononcé : sois sage, hein !

être sage, être sage... est-ce que cela signifiait : ne rien dire, accepter, se soumettre, ne pas se plaindre et rester toujours souriante enjouée contente ?

cela fait quelque temps qu'elle n'a plus envie d'être sage. elle a juste envie d'être libre.

d'aller où bon lui semble et de suivre ce petit être si gentil qui ne lui cause aucun tracas, ne lui demande rien et vient coller son museau contre ses jambes quand il a besoin d'un peu d'affection.

elle a attendu qu'il ait le dos tourné et elle est partie. loin. libre. légère. enfin.

elle l'imagine en train de hurler : mais comment a-t-elle pu me faire cela ? elle avait promis... d'être sage...

elle a peur. peur qu'il la retrouve. qu'il montre sa colère. mais elle est libre, légère, heureuse.

elle regarde le petit chien qui trotte devant elle et elle murmure : laisse-moi te suivre. s'il te plait.

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photo "volée" sur le facebook de Marie Nikić

Fitzgerald, Hemingway et Cie

bon, d'accord j'ai du retard pour en parler mais j'ai ressenti une grande émotion en baguenaudant la nuit avec Fitzgerald, Hemingway, Dali et Picasso...

ce film est déboussolant.

un rêve éveillé... (même si, pour avoir lu Nancy Huston, j'ai une certaine réserve envers Scott Fitzgerald... à cause de Zelda...)

03:38 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)