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11 juin 2007

de l'intérêt de...

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à la demande de Nicole, je vais essayer de répondre à l'intérêt de présenter un travail illustré ou non à des éditeurs.

considérons d'abord le projet. s'il s'agit d'une histoire pour un album, d'un conte, une choselette comme on en voit avec bonheur sur les étalages des librairies..., il faut agir en fonction de l'éditeur visé.

dans le guide de l'édition jeunesse (réactualisé chaque année), on peut en savoir un peu plus sur les maisons d'édition. évidemment on apprend à qui précisemment envoyer le texte mais également les exigeances de la maison.
par exemple, L'Ecole des loisirs ne veut que des projets finalisés (texte + illsutrations, même si les illustrations ne sont que des crayonnés).
en revanche, Actes Sud jeunesse ne veut que des textes, la maison d'édition se réserve le droit de choisir l'illustrateur/trice qui convient le mieux au projet si celui-ci plait.

donc, le mieux, c'est de téléphoner, se renseigner, potasser ce fameux guide mais bien d'autre encore... afin de ne pas envoyer à l'aveugle.

certaines maisons d'édition n'ont pas de ligne de conduite définie et un texte avec de belles illustrations peut être plus parlant... surtout si l'illustration promet d'être originale.
quand je vois un livre comme Rafara, je trouve que le travail de Anne-Catherine de Boel ne peut qu'emballer un éditeur...

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pas facile néanmoins de trouver un(e) illustrateur/trice qui accepterait de travailler sans garantie d'être édité(e) par la suite.

des maisons d'édition comme Casterman préfèrent même que l'auteur et l'illustrateur soient la même personne afin de rester dans l'univers du créateur. au cœur même de son monde...

s'il s'agit d'une série avec un personnage récurrent... il est évidemment important que l'éditeur puisse visualiser le personnage-clé de la série. ou si c'est une collection comme celle de Mélanie Grandgirard où il me paraît primordial aussi de montrer comment seront "Les petites bouilles"...(bon, je l'avais dit, c'est chez Casterman...)

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deuxième éventualité, le projet est un livre pédagogique comme "Mon ABC en relief" que j'ai réalisé avec Christophe Boncens. il était impossible de proposer un tel concept sans une mise en page déjà effectuée.

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dernière éventualité : il s'agit d'un roman ados, d'un roman cadet, junior, je-ne-sais-quoi, bref un texte qui sera édité en poche, il n'est absolument pas demandé d'envoyer des illustrations.
comme pour les "Hori" de Béatrice Egémar

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bon, j'ai certainement oublié des catégories, des notions, des... alors, allez-y : posez-moi des questions. je ferai de mon mieux...

08 juin 2007

secret de famille

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je tatonne, je lis, je me forme...

je voudrais avoir des réponses par rapport à l'individu, ses troubles, ses déficiences, ses carences, ses malaises.
des explications sur ce qui nous construit, nous détruit, nous blesse ou nous ravit. pourquoi réagit-on à tel évènement et pas à d'autres ? pourquoi est-on dyslexique ou "intellectuellement précoce" ? pourquoi a-t-on peur du noir ou refuse-t-on de fêter son anniversaire ?
pourquoi chaque année à la même époque, nous ressentons un mal-être particulier ?
pourquoi porter des gros colliers ou ne pas pouvoir supporter un gramme de poussière chez soi ?

toutes ces questions qui sont les bases mêmes de nos acquis intellectuels et mécaniques, de nos émotions et nos forces...

j'ai découvert Anne Ancelin Schützenberger, personne active et vigoureuse de 88 ans qui a beaucoup réfléchi et écrit sur les liens transgénérationnels, les secrets de famille, le syndrome d'anniversaire, la transmission des traumatismes et la pratique du génosociogramme, sur les non dits.
et sur tout ce que cela pouvait entraîner en matière de stress, cancer et autres maux.

notre corps exprime bien souvent des mots que notre esprit refoule. alors certes lier entre eux certains fonctionnements corporels, s'essayer à ue réorganisation neuro-fonctionnelle comme le prône Béatriz Padovan, mais avant...
avant... denouer les fils de notre passé, des générations précédentes, fils qui se sont entortillés autour de notre mémoire, de nos instincts, de nos facultés sensorielles.
ces liens qui se tricotent ou se détricotent, qui donnent le frisson ou font transpirer de chaud...
ces liens qui nous lient, indiscutablement, définitivement à notre histoire qui ne nous appartient pas, que nous partageons malgré nous, que nous subissons et que, peut-être, nous ne soupçonnons même pas.

comme des "lignes de faille".

que l'Homme est difficile à cerner, ceci en est la preuve. aucun être pareil, aucun individu similaire... mais combien riches sommes-nous.

dans "Ce héros n'est pas mon père" qui doit sortir en mars 2008 aux éditions Les 400 coups, collection Connexion, je m'appuie ce passé familial pour parler des malaises et des errances d'une jeune fille...

j'avance dans mes envies de comprendre.
n'hésitez pas à m'éclairer si vous le souhaitez...


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07 juin 2007

tralala...

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pour compléter mes recherches sur la "méthode Padovan", je voudrais parler des comptines.
car Béatrice Padovan, à partir de ses observations scientifiques, ajouta son génie de pédagogue. elle proposa dans une seule séance une récapitulation des mouvements de base et y apporta le rythme thérapeutique par excellence en accompagnant chaque mouvement par des poèmes, des comptines ou des chansons.

à cette récapitulation des mouvements de tout le corps elle adjoignit ce qui fût sa propre recherche à partir de la maturation des fonctions de la bouche : pour parler, nous utilisons la même neuro-musculature que pour manger et respirer.
l'étape du parler sera donc améliorée également par cette récapitulation des mouvements primitifs de la nutrition et de la respiration. ces fonctions appartiennent aussi à des circuits situés en-dessous du niveau de la conscience et seront accompagnés de poésies et rythmes.

toute cette réorganisation se complète par une récapitulation du développement de la main et de l'œil. par les poèmes et les comptines, le sens de l'ouïe est aussi stimulé. si la (le) thérapeute se relie au sens de la parole, du verbe, en laissant sonner tout son instrument corporel par sa voix, une récapitulation de l'ontogénèse sonique peut aussi être apportée.

voilà qui fera plaisir à Nicole, la "spécialiste-mais-qui-aimerait-bien changer-aussi" des comptines.

j'ai trouvé quelques autres sites où l'on découvrira avec plaisir des comptines connues ou à connaître :

- répertoire de comptines
- Mômes
- paroles de comptines et berceuses pour enfants
- aux petites mains
- Lirecréer (le site de Catherine Bastère-Rainotti)

- celui de Virginie Hanna, qui croque les comptines comme des bonbons au citron... avec gourmandise et passion !

et bien d'autres encore...

dans mes "Comptines de A à Z", j'avais commencé à travailler sur la musicalité des mots afin d'éveiller les petits lecteurs mais je ne pensais pas nouer ce fil avec cette méthode orthophoniste.

promis Nicole, je te raconterai tout ce que j'y apprends à ces cours...


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03 juin 2007

Padovan

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je m'intéresse aux travaux de Béatriz Padovan, pour les enfants dont l'aprrentissage de la langue et de la lecture ne se fait pas sans difficultés.
ses travaux portent sur la réorganisation neuro-fonctionnelle, travaux qu'elle a développés au Brésil dans les années 70.

au début de sa carrière, Béatriz Padovan est enseignante au niveau du primaire.
très vite, elle est interpellée par le fait que certains de ses élèves présentent des troubles de l'apprentissage (à cette époque, les pathologies telles la dyslexie étaient mal connues). elle investit alors beaucoup de son temps afin de mieux comprendre ces enfants. c'est grâce à ce suivi très rapproché qu'elle s'aperçoit que la plupart d'entre eux présentent également des difficultés dans des domaines autres que l'apprentissage scolaire, comme par exemple : l'expression corporelle, la rythmique, l'orientation spatio-temporelle, la coordination motrice fine...
c'est pour mieux aider ces enfants que Béatriz Padovan retourne aux études et devient orthophoniste. puis elle enseigne l'orthophonie aux orthodontistes de l'université de Sao Paolo où elle étudie en même temps l'orthodontie et la neurologie pendant 6 ans.
durant cette période, Béatriz Padovan s'intéresse aux travaux de Rudolf Steiner sur l'interrelation entre les trois activités exclusivement humaines (marcher - parler - penser) et ceux de Temple Fay sur le lien entre l'organisation neurologique et les étapes du développement de l'enfant.
elle met donc au point, après 20 ans de recherches et d'expérimentations, une approche thérapeutique globale de développement neuro-sensoriel, mieux connue sous le nom de ''méthode Padovan''.

pour résumer, la réorganisation neuro-fonctionnelle est une approche thérapeutique qui s'appuie sur le concept de l'organisation neurologique. ce concept est important car pour prétendre ''réorganiser'' le système nerveux central, il faut bien connaitre son processus de maturation.
la méthode respecte donc la séquence du développement humain (ontogénèse) puisque cette séquence neuro-évolutive est ''revisitée'' à chaque séance de thérapie. elle stimule de manière naturelle et physiologique le potentiel génétique du système nerveux central, ce qui contribue à le rendre plus efficient et mieux organisé afin de prévenir ou de combler ses failles (tiens...).
le principe est simple mais reconnu efficace puisque la répétition, le rythme et la régularité des mouvements ont pour effet de stimuler le phénomène de plasticité neurale.
des études récentes sur la plasticité neurale et la capacité du système nerveux central à récupérer et à se développer à partir de la fonction motrice, valident le principe de cette thérapie.

si vous connaissez cette méthode et si vous voulez en parler plus longuement ici, je serai très intéressée...
merci de partager...
parce qu'avant d'écrire pour les enfants, je pense qu'il faut espérer qu'ils puissent nous lire... sans souci...



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01 juin 2007

DaWanda


n'hésitez pas à cliquer sur la bannière...

"DaWanda est un marché en ligne où ceux qui adorent les choses uniques et originales rencontrent des personnes ayant une véritable passion pour la création."

le principe est simpe : DaWanda est une nouvelle plateforme de vente en ligne permettant aux designers, artistes, créateurs, artisans et petits producteurs de produits du terroir d'ouvrir leur propre boutique et de vendre leurs propres produits. elle vous laisse gérer vos commandes, ventes et promotions.
on peut à loisir ajouter ou retirer des œuvres.

DaWanda rassemble donc des personnes qui ont une vraie passion pour la création, l'originalité et l'unicité.
avec l'avantage de bénéficier de tous les visiteurs.

Pour l'instant le site francais (il existe en versions allemande et anglaise) est encore un peu vide... normal, ce n'est que le début ! mais il ne tient qu'à nous de le faire connaitre afin de lui permettre de devenir un endroit d'échanges conviviaux où il est possible d'acheter et de vendre des choses originales et surtout uniques!

on peut donc y trouver des créations concernant la beauté et le soin du corps, des accessoires pour être chic, des bijoux, des vêtements ; des créations concernant les bébés et enfants aussi, des livres, des jouets et des jeux, des vêtements.
vous verrez de chouettes idées de meubles et luminaires, de décoration mais aussi de belles créations en porcelaine, poterie ou verre.

bref, normalement, si vous aimez les œuvres d'artistes, vous ne serez pas déçus.

alors ne vous privez pas de cette chance et allez exposer vos travaux qui séduiront certainement de nombreux amateurs...

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29 mai 2007

maman !

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pour La fête des mères,
à l'occasion de sa vente privée
Lily Paillettes invite
« Les Filles de Marseille »
à exposer et vendre leurs créations

au programme :
vente privée Lily Paillettes au rez-de-chaussée : Sandro, Belair, EM Bijoux, Vertigo, Zin, Les Petites , Le Petit Baigneur, Serena Kay, Estellon, Pretty Mobile ...

expo-ventes des créatrices à l'étage : chapeaux Delphine Viellard, accesoires Marivière, bijoux textiles Ghislaine Garcin, poterie Tarente, gravure sur verre Consuelo Romero, peintures Sophie Gallo-Geider, littérature jeunesse Calouan ...

une avant-première VIP
a lieu mardi 29 mai 2007 de 14h00 - 21h00

les ventes se prolongeront du 30 mai au 2 juin 2007
de 10 h 00 - 19 h 00

où est-ce ?
au "Urban Gallery", 37, cours Franklin Roosevelt à Marseille 1er arrondissement (métro Réformés canebière, bus 68 & 80s, parkings Jean Jaurès & Gambetta)
informations et parrainage sur le site de Lily paillettes

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mais d’où vient cette tradition de la fête des mères ?
la fête des mères est une fête annuelle célébrée en l'honneur des mères dans de nombreux pays.
historiquement, cette fête est païenne et trouve ses origines dans l'adoration de la mère pratiquée en Grèce antique. ce culte païen comportait des cérémonies en l'honneur de Rhéa (ou Cybèle), la grande mère des dieux. ce culte était célébré aux Ides de Mars dans toute l'Asie mineure. la Grèce antique fêtait au printemps la déesse Rhéa, mère de Zeus et de ses frères et sœurs. une fête religieuse romaine célébrait les matrones le 1er mars, lors des Matronalia.
au XVe siècle, les Anglais fêtaient le Mothering Sunday, d'abord au début du carême puis le quatrième dimanche du printemps. en 1912, les États-Unis instaurent le Mother day, en souvenir de la mère de l'institutrice Anne Jarvis. en 1914, le Royaume-Uni l'adopte à son tour. en 1932, l'Allemagne l'officialise. la Belgique, le Danemark, la Finlande, l’Italie, la Turquie et l’Australie suivent la France.
en 1806, Napoléon tente de relancer la fécondité et, prône les vertus de la famille lors de fêtes.
en 1918, Lyon célèbre la Journée des mères en hommage aux mères et aux épouses qui ont perdu leurs fils et leur mari. en 1929, le gouvernement officialise cette journée.

en 1941 , le régime de Vichy inscrit la Fête des mères au calendrier.

en 1950, la loi n° 50-577 du 24 mai 1950, publiée dans le Journal officiel du 25 mai 1950, fixe la fête des mères au dernier dimanche de mai. Ces dispositions ont été intégrées en 1956 au Code de l'action sociale et des familles. l'article R. 215-1 prévoit que : « chaque année, la République française rend officiellement hommage aux mères, au cours d’une journée consacrée à la célébration de la "Fête des mères". »
l'article D. 215-2 du même code ajoute que : « la fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai. si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la fête des mères a lieu le premier dimanche de juin. »

voilà quelques dates au cours desquelles on fête les mères :
le 21 mars au Maroc et au Liban ; le quatrième dimanche après le Carême au Royaume-Uni (Mothering Sunday) ; le 8 mai en Corée du Sud (il s’agit en réalité de la fête des parents : les Coréens célèbrent les deux parents le même jour) ; le 10 mai au Mexique ; le 6 mai au Portugal, en Espagne (día de la madre), en Hongrie et en Colombie ; le premier dimanche de mai en Lituanie ; le deuxième dimanche de mai en Allemagne (Muttertag), en Australie, en Autriche, en Belgique, au Brésil, au Canada, en Chine, au Danemark, aux États-Unis (Mother's Day), en Finlande, en Grèce, en Italie (Festa della Mamma), aux Pays-Bas (Moederdag), au Pérou (Día de la Madre), à Singapour, en Suisse, en Turquie, au Japon, aux Philippines, au Venezuela ; le 27 mai en Tunisie ; le dernier dimanche de mai en Suède ; le dernier dimanche de mai, sauf si elle coïncide avec le jour de la Pentecôte. Dans ce cas, elle a lieu le premier dimanche de juin en France, à l’île Maurice ; le 26 mai en Pologne et le 15 août au Costa Rica.

alors, n’oubliez pas !
et bisous à toutes les mamans, d’ici et d’ailleurs…


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28 mai 2007

développement durable

le développement durable, en quoi ça consiste ?

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Anne Jankéliowitch explique :

"La Terre, notre planète, va mal, et c’est de notre faute.

Les habitants des pays riches, comme la France, consomment et gaspillent énormément. Aujourd’hui, on ne fait même plus la différence entre envie et besoin. Consommer toujours plus, c’est piller toujours plus les ressources naturelles que la planète a mis des millions d’années à créer (air, eau, océans, forêts, terres cultivables, biodiversité, pétrole), et qui ne se renouvellent pas assez vite pour satisfaire la demande croissante… Et rejeter toujours plus de pollutions et de déchets dans l’environnement, qui commence à être saturé…

Cette situation ne peut pas durer : les catastrophes écologiques et sanitaires montrent déjà les limites du système. Et cela ne va faire que s’aggraver : la Terre compte 6 milliards d’habitants ; en 2050, nous serons 3 milliards de plus.

Aujourd’hui, la grande majorité de l’humanité vit toujours dans la pauvreté. Des millions de femmes, d’hommes et d’enfants n’ont ni eau potable, ni électricité, ni éducation, ni assez à manger… Mais si tous les habitants de la terre vivaient comme nous, il faudrait deux planètes supplémentaires pour satisfaire leurs besoins !

Or, nous n’avons pas de planète de rechange. Alors, comment améliorer les conditions de vie de tous les citoyens du monde sans épuiser définitivement la Terre ? Comment satisfaire les besoins des hommes d’aujourd’hui tout en léguant la Terre en bon état aux générations qui l’habiteront après nous ?

En apprenant à économiser et à partager de manière équitable les ressources, en utilisant les technologies qui polluent moins, qui gaspillent moins d’eau et moins d’énergie, et surtout en changeant nos habitudes de consommation et nos comportements. C’est cela, le développement durable. Ce n’est pas un retour en arrière, mais un progrès pour l’humanité : celui de consommer non pas moins, mais mieux. Il est devenu urgent d’agir. Nous en avons tous les moyens. Et surtout, le devoir."

dans les écoles, des choses se mettent en place à ce sujet, et c'est une très bonne chose car nos enfants sont les adultes citoyens de demain...

- les "agenda 21" pour les établissements scolaires

ratifié en 1992 au Sommet de la Terre de Rio, l'"agenda 21" est un programme d'actions pour le XXIe siècle orienté vers le développement durable. ses principales fonctions sont la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, la production de biens et de services durables ainsi que la protection de l'environnement.
selon son mot d'ordre "penser globalement pour agir localement", il se décline à toutes les échelles, du planétaire au local. en France, c'est le "comité 21" ou comité français pour l'environnement et le développement durable qui est chargé d'en faire connaître et appliquer les principes.

ainsi, pour apporter sa contribution au renforcement de l'éducation des jeunes au développement durable lancé par le ministère de l'Education nationale en juillet 2004, le comité 21 a créé en septembre 2004 le programme d'actions "Expérimentations d'"agenda 21" d'établissements scolaires" sous le haut patronage du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
ce programme s'inscrit également dans le cadre de la "décennie des Nations Unies" pour l'éducation en vue du développement durable de 2005 à 2015. son objectif est de décliner à l'échelle de l'établissement scolaire la démarche "agenda 21", de l'école au campus universitaire, en mobilisant l'ensemble des acteurs qui partagent un même lieu de vie et interagissent sur son évolution : élèves et leurs parents, communauté éducative et représentants de l'Etat, collectivités territoriales, personnel et entreprises qui interviennent sur le site.

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- le défi pour la Terre dans les écoles

la fondation Nicolas Hulot et l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) lance le défi pour la Terre à l'intention de tous, citoyens, entreprises, écoles...un kit pédagogique permet aux professeurs de sensibiliser leurs élèves aux bons gestes pour la planète.

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et la biodiversité alors ?

le professeur Robert Barbault, directeur du département "écologie et gestion de la biodiversité" au Muséum national d’histoire naturelle et Jacques Weber, directeur de l’Institut français de la biodiversité nous rappellent :

" Oui, la biodiversité c’est la nature vivante, toute la nature, sur terre et sur mer, dans les villes et dans les champs, hommes et femmes compris. Avec leurs chiens, bassets ou colleys, leurs chats, persans ou de gouttière, leurs champs de blé, de riz ou de maïs.

Oui, la biodiversité c’est nous, êtres humains, cousins des chimpanzés, aussi nombreux que divers. Nous qui avons appelé biodiversité ce tissu vivant qui couvre et anime la planète, cette biosphère dont nous sommes l’un des fruits et dont nous dépendons, comme le petit enfant dépend de sa mère, la puce de son rat, la vache du paysan qui l’élève.

La biodiversité, c’est aussi, c’est surtout un réseau d’interactions et d’interdépendances entre des milliards d’êtres vivants, des dizaines de millions d’espèces. Abeilles et bourdons qui, butinant les fleurs des champs et des vergers, les pollinisent, assurant ainsi la reproduction de ces espèces et, pour nous, une riche production de fruits; bactéries, protozoaires et quantité de petits mollusques ou crustacés qui, sur terre et dans les mers, décomposent les déchets que produit la vie, dépolluant ainsi sols et eaux et contribuant à nourrir d’autres organismes, algues, plantes ou poissons.

Dans ce réseau d’interactions, les uns mangent les autres car c’est ainsi que la vie procède pour se maintenir. Mais il y a aussi de la coopération, de l’entraide entre individus et espèces. Ainsi, les récifs coralliens qui abritent une grande diversité de mollusques, de crustacés et de poissons sont eux-mêmes constitués par une association intime, une symbiose, entre des polypes, sortes de méduses, et des microalgues.

Et nous autres, êtres humains, ne sommes-nous pas une espèce sociale ? Une espèce qui s’est développée grâce à son association durable avec nombre d’animaux et de plantes, grâce à cette biodiversité domestiquée à l’origine de la révolution agricole et de toute notre civilisation."

parce que je suis une fervente adepte du respect : de l'homme, de la nature, des biens que celle-ci nous offre, des espèces qui la peuplent, j'espère un jour utiliser ma formation en gestion de l'environnement pour écrire des romans sensibilisant les jeunes sur ce développement durable et cette biodiversité, indispensables à la pérennisation de notre vie sur cette planète. la nôtre et celle de nos enfants...

en attendant, on peut déjà en parler, encore et encore... éduquer les enfants, leur expliquer, leur montrer...

et si vous avez de bonnes idées sur le sujet, je suis preneuse...

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27 mai 2007

salon

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quand on est auteur (jeunesse, en ce qui me concerne) on participe à des salons ou des fêtes du livre. on y rencontre des lecteurs qui viennent se faire dédicacer les livres qu'ils ont choisis.

quelques fois, avant le salon, on réalise des interventions dans les classes, ce qui a l'avantage de faire découvrir nos publications aux enfants avant le jour du salon.

le plus connu, le plus couru, c'est le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil car il offre cette possibilité de feuilleter les nouveautés de nombreuses maisons d'édition, pétites ou grandes, parisiennes ou régionales. et aussi de rencontrer des éditeurs.

pour les illustrateurs, des rendez-vous avec des directeurs artistiques sont organisés selon un planning bien établi, mais il faut impérativement s'inscrire avant l'ouverture du salon, via le site Internet.
je crois que c'est une vraie chance pour des illustrateurs/trices d'exposer leur travail à la bonne personne mais le risque est l'indigestion pour ces "d.a.", comme on le dit dans ce milieu, qui voient défiler à la suite des dizaines d'artistes par jour.

le risque en vaut la chandelle, me semble-t-il.

il existe bien d'autres salons où, même si on n'est pas encore édités, il est plaisant de se rendre. pour les artistes invités et les éditeurs présents.

par chez moi, je citerai Aubagne, Nice, Toulon, Mouans-Sartoux.
mais j'aime me rendre dans des salons plus modestes où les lecteurs sont autant passionnés et très impressionnés. très attachants.

sur le site Ricochet, portail européen de la littérature jeunesse, on peut trouver des dates des manifestations les plus proches de chez soi.
sur le site du syndicat de l'édition nationale, également.

pour la région PACA, il existe l'agence régionale du livre PACA qui informe régulièrement de ce qui se passe par ici...

mais si vous connaissez des salons bien sympas où aller faire un tour, ne vous gênez pas pour nous en faire part...


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25 mai 2007

j'ai toujours un livre dans la boîte à gants

comme j'aime lire et que je n'ai pas pu cette année faire partie du jury sélectionnant le prix du livre Inter (enfin, je n'ai pas pu... je n'ai pas été choisie, voilà la vérité !) je vous fais passer cet appel de la compagnie Lanicolacheur, du théâtre de la Minoterie et de la bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône, cet appel à partage autour du livre...

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vous aimez lire ?
nous aussi. ça tombe bien, c'est de cela que nous souhaitons vous parler.
pour que nous puissions lire, il faut que d'autres écrivent.

on peut écrire sur tous les sujets qu'on veut, il y a même des auteurs qui prennent pour sujet, justement, la lecture.
par exemple, nous venons de "découvrir" un texte de Voltaire qui parle "de l'horrible danger de la
lecture" et un autre de Valery Larbaud qui la considère, lui, comme un vice impuni. prometteur, non ?
alors voilà : en octobre et novembre prochains, à la bibliothèque départementale, nous présenterons deux séances de lectures publiques d'une sélection de textes qui traitent de la lecture.

pour cela, nous lançons un appel au lecteur ou à la lectrice que vous êtes.
peut-être que dans vos souvenirs se trouvent un texte, quelques pages, un passage, qui évoquent la lecture. dans ce cas, nous vous serions très reconnaissants de nous en faire part, de nous indiquer les références du livre où vous l'avez trouvé, ou mieux de nous en adresser une copie si possible avant le 15 juin, afin de constituer une bibliothèque de textes sur la lecture.

et, sans vouloir abuser (quoique !), nous serions ravis de vous voir rejoindre notre projet, soit au sein du comité de lecture qui choisira les textes ou même comme lecteur à haute voix lors des séances publiques les 23 octobre et 20 novembre à la bibliothèque départementale.
alors si vous avez un peu de temps et que ce projet autour du "plaisir solitaire qu'il est si bon de partager" vous intéresse, soyez les bienvenu(e)s !

les textes et les candidatures sont à adresser à :

Christine Fabre ou Claire Ramon
bibliothèque départementale
20 rue Mirès – BP 90098
13303 Marseille Cedex 03
christine.fabre@cg13.fr
claire.ramon@cg13.fr

la première réunion du comité de lecture se tiendra le mercredi 26 juin 2007.

pour tous renseignements adressez-vous à la bibliothèque départementale auprès de Christine Fabre (04.91.08.62.16) ou de Claire Ramon (04.91.08.62.14) ou encore au sein de la compagnie Lanicolacheur auprès de Rozenn Collet (04.91.47.89.57) et également à La Minoterie auprès de Chantal Enéa (04.91.90.83.71).

fin novembre, le théâtre de La Minoterie accueillera le spectacle "La lecture, ce vice impuni" avec des textes de Stéphane Olry et une mise en scène de Xavier Marchand...

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cela dit, et cela peut nous donner des idées de textes à lire pour cet appel, pour le prix du livre Inter le jury se rencontre et vote le 3 juin. je me demande finalement comment j'aurais trouvé le temps de lire les ouvrages en compétition :

- Fils unique de Stéphane Audeguy

Né en 1705, François Rousseau était le frère aîné de Jean-Jacques. Sa naissance avait tellement déçu son père que, de dépit, il s’était exilé à Constantinople pour n’en revenir que sept ans plus tard, ce qui aura pour conséquences la naissance du petit Jean-Jacques, mais aussi la mort en couches de sa mère.
Dans le Livre premier des Confessions, Jean-Jacques Rousseau évoque brièvement ce frère pour mieux l’évacuer en le traitant de raté et déclarer qu’il se considère désormais comme fils unique...
Stéphane Audeguy a donc décidé de rétablir l’équilibre en donnant la parole à ce grand méconnu, François Rousseau, dont nous découvrons la longue existence. Initié à la libre-pensée et au libertinage par le marquis de Saint-Fonds, Provençal huguenot réfugié à Genève, puis apprenti horloger à Dijon, il deviendra ensuite le bras droit de la tenancière du bordel le plus huppé de Paris, dont les habitués apprécient les automates érotiques que Rousseau ne cesse d’inventer et de perfectionner. Après un séjour à la Bastille, où il rencontre Sade, il participera à la destruction du monument. Enfin, nonagénaire, il se forgera une solide réputation de philanthrope en tentant de sauver de la misère les prostituées parisiennes...
" "On n'a plus eu de ses nouvelles depuis ce temps-là, et voilà comment je suis demeuré fils unique », écrit dans ses Confessions Jean-Jacques Rousseau en évoquant son frère aîné, ce François Rousseau contraint de quitter Genève où les choses pour lui avaient mal tourné.
Jean-Jacques tenait François pour un polisson et un libertin. Ce dernier apparemment ne l'a jamais démenti, qui n'a pas jugé nécessaire de nous laisser récit de sa vie.
Il m'a semblé intéressant de remédier à cette négligence."
Stéphane Audeguy


- Les falsificateurs de Antoine Bello

C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations.
C'est l'histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique, des fausses archives de la Stasi.
C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille.
C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire.
C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle.


- Un Roman russe de Emmanuel Carrère

Un exorcisme autobiographique d'une rare violence psychique noyé de chagrin, d'amour et de vodka...
"La folie et l’horreur ont obsédé ma vie. Les livres que j’ai écrits ne parlent de rien d’autre. Après L’Adversaire, je n’en pouvais plus. J’ai voulu y échapper. J’ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête. L’enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l’automne 1944 et, très probablement, été exécuté pour faits de collaboration. C’est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille. Pour exorciser ce fantôme, j’ai suivi des chemins hasardeux. Ils m’ont entraîné jusqu’à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu’il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce. La folie et l’horreur me rattrapaient. Elles m’ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J’ai écrit pour la femme que j’aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans. Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour. C’est de cela qu’il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s’y prend pour nous répondre."
Emmanuel Carrère


- La Disparition de Richard Taylor de Arnaud Cathrine

Qui est Richard Taylor ? Un fils et frère modèle, l'époux ordinaire d'une vie trop commune, un jeune père sans relief, un banal employé de la BBC ? Un peu tout cela à la fois.
Pourquoi vient-il de fuir sa propre existence ? La réponse ne sera jamais donnée qu'en creux, par ouï-dire, au gré des témoignages d'une dizaine de femmes l'ayant côtoyé avant ou après sa disparition. Parmi elles : l'épouse, la mère, la voisine de palier, la collègue de bureau, l'amie transsexuelle, l'amante sans lendemain, l'attentionnée psychiatre, ou encore la dramaturge suicidée Sarah Kane...


- Hommes entre eux de Jean-Paul Dubois

Paul Hasselbank, divorcé, malade, n'attend plus grand-chose de la vie, sauf, peut-être, une ultime rencontre avec la femme qui l'a quitté, Anna. Il entreprend alors un long périple qui le mène jusqu'à North Bay, une petite bourgade au bord du lac Nipissing (Ontario).
Floyd Paterson vit non loin de là. Célibataire, cet homme n'a pas toujours été solitaire : il y a peu encore, il vivait avec Anna. Grand chasseur de wapitis, il manie à la perfection l'arc à poulies. Tout le roman converge vers la rencontre des deux hommes.


- L’Amant en culottes courtes de Alain Fleischer

Dans ce roman autobiographique, Alain Fleischer revient sur une période cardinale de sa vie : le mois de juillet 1957 où, à l’âge de treize ans, il vit sa première aventure amoureuse et expérience sexuelle avec Barbara, une très belle jeune femme de vingt ans, qui est logée dans la même famille d’accueil que lui pour son stage linguistique. Cela se passe à Londres. Un quartier plutôt chic. Maison assez spacieuse, avec le deuxième étage qui est celui des filles. Le narrateur, lui, a sa chambre au rez-de-chaussée. Cela jouera un rôle…
Longtemps, j’ai porté des culottes courtes – ici s’arrête toute imitation d’une œuvre inimitable entre toutes… –, et longtemps j’ai regretté de n’avoir pu les porter plus longtemps. Aujourd’hui encore, quand vient juillet et que j’enfile ce qu’on appelle un short, ce n’est pas le vêtement pour les jours de chaleur que je retrouve, délaissé depuis l’été précédent, mais la tenue d’une saison beaucoup plus lointaine, à l’époque où les gamins allaient jambes nues, et le souvenir d’un mois de juillet dans un autre temps.
Alain Fleischer


- Le dernier monde de Céline Minard

Cosmonaute, Jaume Roiq Stevens accomplit diverses missions dans une station spatiale en orbite autour de la Terre, quand soudain l'évacuation est ordonnée depuis la base en raison d'un incendie. Refusant d'obéir, il demeure seul à bord pendant quelques mois, le temps d'observer une série d'étranges phénomènes terrestres, mais le silence radio persistant le force à rentrer. De retour à la base, bien des surprises l'attendent la Floride apparaît désertée de tous ses habitants, dont les vêtements gisent abandonnés, comme après une inexplicable catastrophe. Les animaux, eux, semblent avoir retrouvé leur liberté. Stevens doit se rendre à l'évidence : l'espèce humaine a disparu. Fou de désespoir et comme possédé par une sorte d'ivresse schizophrénique, il entreprend alors, des plaines d'Asie centrale à la Chine, en passant par l'Inde, l'Alto Parana et l'Afrique, un voyage hallucinant dans l'espace mais aussi le temps et la culture de tous ces mondes disparus...


- L’Explosion de la durite de Jean Rolin

L'idée, c'était de se procurer à Paris une vieille voiture en état de rouler, et de l'expédier au Congo où elle deviendrait un taxi. Celui-ci assurerait des ressources régulières à la famille du colonel, restée au pays quand lui-même avait été contraint de s'expatrier. Tel que le colonel et le narrateur l'avaient conçu, dans un café de la porte de Clichy, le projet était simple et brillant.
Chemin faisant, tant sur mer que par la route, selon un itinéraire qui recoupe parfois ceux de Joseph Conrad, de Patrice Lumumba, de Che Guevara et d'autre fantôme moins illustres, il va se heurter à un grand nombre de difficultés, imputables aussi bien à l'état de la voiture qu'à celui du pays lui-même. Parmi toutes ces difficultés, finalement, il n'est pas avéré que la pire soit l'explosion de la durite.

- Ouest de François Vallejo

Un soir, dans un château aux tréfonds des terres de l'ouest, un garde-chasse se découvre un nouveau maître. Le vieux baron de l'Aubépine est mort, un fils le remplace. Lambert, le garde-chasse, était un serviteur à l'âme trop près de ses bois, au caractère trop probe, à la meute de chiens trop sauvage et à la fille trop belle pour s'entendre avec ce nouveau baron, si plein de folies politiques, d'obsession des corps et de maladie rentrée. Non, entre lui et le jeune L'Aubépine, l'entente n'était pas pensable, c'était sensible, l'affaire aurait dû en rester là. L’affaire n’en restera pas là. Elle va durer dix années, et s’achèvera en carnages.


- Jeune Fille de Anne Wiazemsky

1965. Anne, la narratrice, a dix-huit ans quand elle rencontre le cinéaste Robert Bresson, puis auditionne pour le prochain film du maître, Au hasard Balthazar. La présence d'Anne, son attitude, sa voix convainquent Robert Bresson. Mais Anne est mineure, et il s'agit de faire accepter le projet à son grand-père, François Mauriac.
Anne fait ensuite l'expérience d'un plateau de cinéma. Robert Bresson, lui, instaure un jeu ambigu, entre séduction et domination. Bien que repoussant ses avances, Anne subit son emprise psychologique et le magnétisme de son génie artistique. L'actrice sent qu'une métamorphose s'opère en elle, suscitée par des désirs puissants mais confus.
« À mesure que le bac se rapprochait de La Rochelle, j'oubliais maman et la semaine auprès d'elle : c'était déjà du passé, cela ne comptait plus. Une nouvelle existence m'attendait, dont j'ignorais tout, mais qui allait modifier profondément le cours de ma vie, je le savais, je le voulais. Autour de moi, des vacanciers insouciants parlaient plages, météo, sorties en mer. En les regardant, en écoutant leurs propos, j'avais maintenant l'impression d'appartenir à un autre monde. Dans mon sac, il y avait une carte de Robert Bresson datée du 10 juillet : "Je vous attends. Je suis sûr que tout ira merveilleusement bien. À jeudi."
Anne Wiazemsky


à vos choix, messieurs dames...


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22 mai 2007

chic ! les princesses...

évidemment après les loups... les princesses.
rien que du très classique dans la littérature enfantine...

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quand Hemma m'a demandé d'écrire des histoires de princesses pour leurs recueils, je n'étais pas très emballée.
les jolies filles parfaites en tout point, ce n'est pas mon genre.
je suis plus spécialisée dans les bêtises à gogo.

alors j'ai lu des histoires de princesses et je me suis laissée aller à les imaginer comme chaque fois que j'écris : atypiques. pas parfaites. pas du tout comme on attend qu'elles soient. et ça je le revendique : on a le droit d'être tout à fait différente de ce qu'on attend de nous. ainsi Touloupé ma petite sorcière catastrophe ne saura jamais jeter un sort correctement et ne sera jamais une vilaine monstrueuse comme ses consoeurs attendent d'elle...

je n'ai pas la prétention d'être la seule à avoir fait ce choix.
ainsi : La petite princesse nulle de Nadja a bien des défauts. voire tous les défauts. et pourtant, elle sera aimée telle qu'elle est.

parce que quand même, quelle qu'elle soit, le grand souci de ces "chéries" c'est de trouver le prince charmant, l'homme idéal, celui qu'on attend toujours et qu'on désespère de voir un jour arriver.

pourtant La princesse élastique de Bernard Friot botte le derrière de ses prétendants ou La rincesse Finemouche de Babette Cole qui ne veut pas se marier et impose des épreuves à ses prétendants.
ou La princesse et le chevalier hardi de Florence Langlois où Henri, chevalier sans peur, doit apporter un morceau de ciel à sa princesse pour mériter son amour. et Mademoiselle Princesse Culotte de Marie Bataille qui s'attife si bizarrement que les prétendants pourraient s'en détourner...

mais comme on ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraîche, il y a La princesse qui détestait les légumes de Yann Queffelec, La princesse et les insectes de Jennifer Dalrymple, La Princesse au petit pois de Hans Christian Andersen (oui, je sais, elle ne le mange pas le petit pois, elle dort dessus...) que mon ami Giorda a repris dans La princesse au sommeil léger.

et puis, comme je suis une accro à l'univers de Hayao Miyazaki, je ne peux passer sous silence la merveilleuse princesse Monoké, guerrère et sanguinaire, prête à sacrifier sa vie (et son amour) pour combattre ces humains avides de pouvoir et d'avoir qui détruisent sans respect aucun la nature qui a tant à nous donner.
Hayao Miyazaki signe là une fable épique où il reconnaît les influences conjuguées de Akira Kurosawa (La Forteresse cachée) et de Kenji Mizoguchi (Les Contes de la lune vague après la pluie).

d'où vient cette force dans les films de Miyazaki ? cette émotion qui réveille en nous des valeurs auxquelles on croit ? comme une boule chaude au creux du ventre, une pelote de fils mêlés de respect, tendresse, passion, bonheur, d'envie...
il semble que cela tienne à son enfance (nous y revoilà...) puisque contrainte de fuir Tokyo, sa ville natale, sous les bombardements de l'armée américaine, la famille de Miyazaki s'installe à quelques kilomètres de la capitale. et que cette expérience laissera une empreinte profonde chez le cinéaste, avec beaucoup des thèmes (pêle-mêle : l'aviation, le deuil, l'enfance, l'attachement à la nature) explorés au travers de son œuvre, provenant de cette période.

alors, Monoké, découvrez-la, c'est une vraie princesse...

maintenant, je le sais, je l'espère, vous allez réagir et me parler de votre princesse, celle qui comble votre vie, celle dont vous rêvez...

allez les filles, promis, la prochaine fois, je m'attarde sur les princes...


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19 mai 2007

hétérogénéité dans les classes

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pour faire suite à ma note sur la pédagogie de Maria Montessori et à la discussion avec Nicole sur ce blog (voir « presse »), je voudrais vous parler du numéro de juin des Cahiers pédagogiques revue destinée aux enseignants, éditée par le Centre de recherche et d'action pédagogique, que je corrige mensuellement.

le sujet ? "Enseigner en classe hétérogène". ou l'hétérogénéité dans les classes.
en bref, on y traite de ce besoin d'adapter l'enseignement aux divers élèves qui constituent une classe en respectant leur niveau, leurs facultés, leurs potentiels, leurs possibilités d'apprendre et d'avancer.

on y parle donc des enfants en difficulté scolaire, des EIP (enfants intellectuellement précoces), des enfants souffrant de trisomie 21...

des témoignages d'expériences d'enseignement adapté sont vraiment très intéressants comme cette professeur de mathématiques qui déclare "Alors, j'ai tout changé" parce qu'elle s'est rendue compte qu'une pédagogie frontale comme celle que constituait l'essentiel de son enseignement, ne convenait plus à ses élèves. ne lui convenait plus.

elle en avait assez de commencer l'étude de chaque notion par des rappels inutiles pour certains, insuffisants pour d'autres ; assez de n'avoir quasiment rien à offrir à ceux qui n'étaient pas armés pour entrer dans cette notion ; assez de proposer un rythme qui n'était tout à fait adapté qu'à l'"élève moyen" (qu'elle n'a jamais rencontré) ; assez de s'adresser à une classe quand chacun des enfants aurait eu besoin d'un discours différent ; ... ; assez de proposer le même jour à tous, une même évaluation censément bien placée et justement calibrée pour chacun...

elle a donc cherché et mis en place des solutions pour que chacun travaille au rythme qui est le sien et qu'aucun élève n'ait à souffrir de ses différences.

j'ai lu avec grand intérêt les témoignages sur les EIP et je pense vraiment que des parents concernés par le sujet trouveront dans ce numéro des réponses adaptées à leur questionnement.

je ne peux donc que vous inciter à vous procurer ce numéro 454 du mois de juin 2007, si tout ce qui touche les enfants et leur éducation, leurs apprentissages vous intéresse...



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15 mai 2007

mon beau château !

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avec des élèves de maternelle auprès de qui je fais des ateliers d'écriture, nous sommes allés visiter le château qui se trouve à côté de leur école.

comme il nous a semblé apercevoir une forme qui se déplaçait ça et là, nous avons imaginé qu'en 1792, alors que la population en colère brûlait et détruisait le château, qui appartenait à un riche mais sévère seigneur que tous détestaient, il s'était passé peut-être quelque chose...

dans l'hostilité qui le guidait, le peuple s'empara alors de tous les seigneurs qui vivaient au château, bons ou méchants, et les jeta aux oubliettes.
parmi eux, Ludovic d'Ammoysi, seigneur généreux et aimable. celui-ci eut juste le temps de lancer son coffre rempli de pièces et de pierres précieuses au fond du puits du château avant d'être emprisonné.
il supplia donc, depuis son cachot, le bûcheron-jardinier (bûcheron l'hiver, jardinier aux beaux jours) qui travaillait dans le château depuis fort longtemps, Pierre-Jean, devenu son ami, de récupérer son trésor pour le distribuer à ces pauvres gens qui mourraient de faim.

son épouse Sarah, n'admit jamais l'emprisonnement de son cher Ludovic, et le pleura durant des jours et des jours. elle finit par en mourir de chagrin.

la violence était présente partout. Pierre-Jean réussit à remonter le coffre du puits grâce à un seau pendu au bout d'une corde mais il fut blessé à la gorge par une lance et tomba dans les remparts où il mourut noyé (il se trouve aujourd'hui sur les remparts, vidés d'eau désormais, des larges traces rouges... certains ont pensé à de la peinture, d'autres au sang de Pierre-Jean blessé au cou, tombé dans les remparts...). le coffre lui ayant échappé des mains, on ne sait ce qu'il advint de lui...

l'autre jour, nous pensons donc avoir aperçu le fantôme de ce bûcheron-jardinier, qui rôde toujours dans le château en ruines afin de retrouver ce coffre et d'enfin tenir la promesse faite à Ludovic d'Ammoysi.

la fin de cette jolie aventure, je la garde secrète... pour l'instant !
mais sachez que tous les noms de ces personnages ont été inventés par les élèves, l'histoire aussi.
et qu'ils ont même commencé à jouer les scènes de cette aventure.

je vous glisserai bientôt les fabuleuses "illustrations" qu'ils ont réalisées sur cette histoire.

mais je peux vous promettre que jamais plus ils ne regarderont ce château, qui fait partie de leur vie et devant lequel ils passent tous les jours, avec les mêmes yeux...

alors si vous avez, vous aussi, des expériences de partages d'écriture qui ont permis aux enfants de découvrir mieux leur patrimoine, je serai ravie de les lire...


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14 mai 2007

votre enfant : le héros d'une histoire

la société Saronti propose en Angleterre, des ouvrages où la photo et le prénom de nos enfants sont insérés dans le texte afin d'en personnaliser l'histoire.

"Une journée à l'école maternelle" est un des premiers tomes qui sera adapté à l'édition française.

les élèves d'une classe de maternelle se retrouveront donc tous dans ce livre qui raconte, au fil des pages, les activités réalisées tout au long de la journée.

pour les éditions anglaises, il existe aussi d'autres thématiques :
- "Souvenir de famille" (livres de famille)
- "Rêve d'enfant" (livres de sport pour les clubs sportifs)

pour "Une journée à l'école maternelle", je trouve l'idée intéressante car elle mèle la traditionnelle photo de classe à des éléments vivants qui se déroulent au cours de la journée.
il y a de plus, en filigrane, toute une approche pédagogique pour parler des activités en classe de maternelle avec des termes choisis et des notions correspondant au programme scolaire.

mais vous : enseignants, parents, auteurs, ou autres que pensez-vous de ce concept ?



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12 mai 2007

Maria Montessori

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j'ai enseigné quelque temps dans une école pratiquant la pédagogie de Maria Montessori dans le nord de la France.

j’avais lu et relu des ouvrages sur cette pédagogie :
-De l’adolescent à l’enfant,
-Pédagogie scientifique (La découverte de l’enfant),
-L’esprit absorbant de l’enfant.

et je savais combien cette pédagogie était en respect de l’individu enfant : de sa personnalité, de son potentiel, de ses rythmes, de ses envies et possibilités, de ses choix.

dans les classes les enfants sont peu nombreux et les cours ne sont pas magistraux. l'enseignant travaille avec un seul élève. et en maternelle, les trois niveaux scolaires sont réunis (petite, moyenne et grande sections maternelle) : on trouve dans les classes des enfants de 3 à 6 ans. ce qui permet d'intégrer les notions et les apprentiisages au rythme qui leur convient durant trois ans : un peu plus rapidement que le programme ou plus lentement.

rendre un enfant conscient de ses choix en fait, il me semble, un adulte responsable de sa vie demain.
non pas un mouton qui suit le groupe pour ne pas être hors norme ne pas faire partie de la marge et qui reproche à l’autre ses erreurs, ses incapacités, ses manquements.
avoir le droit de ne pas pouvoir de ne pas avoir envie de ne pas savoir.
avoir le droit de se tromper pour mieux se rattraper demain.

ne pas être parfait tous les jours mais ne pas se mentir et essayer essayer encore. vouloir. essayer.

concrètement cette pédagogie repose sur le toucher ou l’appréhension des notions apprises. Elle repose aussi sur les respect le calme la tolérance la grâce et le beau que chacun de nous offre à l’autre pour mieux partager.

voilà ce que disait ce jeune médecin sur l’enfant autour duquel elle a énormément œuvré :

« Les étapes de développement physique de l’enfant sont maintenant bien connues et les milieux éducatifs en tiennent compte ; il en va tout autrement des phases du développement psychique. La manière dont nous répondons aux besoins psychiques et intellectuels est déterminante pour le développement de l’enfant, pour la prise de conscience de soi et la construction de la personnalité ainsi que pour la manière d’appréhender les événements, de modeler ses attitudes futures face à la vie, pour la formation de l’intelligence et l’élaboration du sens social.
L’enfant possède un esprit absorbant.
Il s’agit de cette forme d’intelligence particulière, propre au jeune enfant. Il a la faculté "d’absorber" tout ce qui l’entoure et de construire sa personnalité avec ce que lui offre et lui refuse son milieu.
Les manifestations extérieures de cette faculté sont des sensibilités particulières et passagères appelées périodes sensibles.
Chaque période sensible permet à l’enfant de se mettre en relation avec un aspect particulier de son environnement ; les acquisitions faites au cours de cette période se font dans l’enthousiasme. »

je souhaitais enrichir mes connaissances et mon travail dans cette école et j’ai rencontré à plusieurs reprises des membres de l’association Montessori de France avec qui je devais suivre une formation… mais la vie en a décidé autrement.

alors je me suis inspirée de cette méthode pour un ABCDaire en relief sorti aux éditions Lipokili.

et j’essaie de suivre cette devise que l’on entendait et que l’on répétait dans l’école en pensant aux enfants : « Aide-moi à faire tout seul. » avec mes enfants.

si d'aucun d'entre vous voulez faire part de son expérience éducative, Montessori ou non, vous êtes le bienvenu ici...

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11 mai 2007

corrections

je suis souvent sollicitée pour des renseignements sur mon métier de correctrice.
c’est vrai que c’est un travail complémentaire à celui d’auteur.
il me permet de lire régulièrement des livres et de suivre des magazines qui me tiennent à cœur. et de rester vigilante lors de mes écrits sur l’orthographe et la mise en forme. enfin, normalement…

je vais donc vous parler de la formation qui m’a permise de devenir correctrice professionnelle.
plusieurs formations sont possibles en cours du soir, sur Paris.

n’habitant pas la capitale, j’ai opté pour la formation par correspondance.

c’est le Centre d’écriture et de communication qui le dispense sous la direction de Jean-Pierre Colignon, chef du service correction du journal Le Monde et de Jacques Décourt, secrétaire de rédaction et formateur à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille.

on y apprend la maîtrise de l’orthotypographie, des difficultés de la langue française, de la ponctuation et la réécriture.

la formation dure 10 mois environ où l’on reçoit des cours avec les devoirs correspondants à rendre dans un délai fixé. Et les corrections renvoyées sont adaptées au travail réalisé.
3 rencontres sur Paris sont fixées afin de rencontrer les formateurs et les autres étudiants et également afin de pouvoir poser toutes les questions de démarches, de rémunération, de facturation…

ensuite, la formation en poche, il ne vous reste qu’à démarcher… réellement.
bon courage !

mais si vous souhaitez d'autres informations, vous pouvez me questionner.

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08 mai 2007

filles de Marseille

voilà des filles qui créent. des bijoux des tableaux des chapeaux de la vaisselle, des accessoires de beauté.
voilà des filles qui peignent qui écrivent qui gravent décorent cousent vendent cuisinent chantent et sont heureuses ensemble.

"les filles de Marseille" est une association basée sur Marseille (on s'en douterait) qui réunit ces filles et qui leur permet de se retrouver lors de belles manifestations.

il y a Nathalie, Sophie, Carole, Sarah, Delphine, Consuelo, Marie, Caroline,... et d'autres encore. des créatrices de talent.

j'en fais partie.
j'en suis ravie.

allez les rencontrer et suivre leur actualité...

et si vous souhaitez nous rejoindre, contactez Sophie Gallo Geider.

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06 mai 2007

magie

il y a sur cette terre des gens qui se battent encore pour que chacun de nous ait une place dans le respect et la dignité.

et moi dès que cela s'adresse de surcroit aux enfants, je fonce.

éric frot est un magicien qui a envie de donner du courage et du bonheur aux enfants hospitalisés.
il a monté une association "magie à l'hôpital - du rêve pour les enfants" afin de légaliser ces allées et venues au sein des établissements hospitaliers, ces allées et venues dans l'univers magique des enfants, au coeur même de leurs souffrances.
son site : Magie à l'hôpital, explique concrétement les actions de cette association.
pour 2007, un album est prévu, un album laissé aux enfants après le passage des magiciens, après le spectacle, pour que le rêve continue longtemps longtemps longtemps...

avant que nous ne devenions tous que des pions déplacés au gré des souhaits de manipulateurs un brin dictateurs, insensibles, égoïstes, mercantiles, possessifs et assoiffés... aidons-les...aidons les enfants...

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