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31 janvier 2008

tanka

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le tanka, ou waka, (du japonais = poème court), est un poème japonais de cinq lignes, plus vieux que le haiku, dont il peut être considéré comme un ancêtre. il fleurit pendant la période Heian (794-1192).

le tanka comporte cinq vers, de 5-7-5-7-7 pieds. il se compose généralement de deux parties, la première de trois lignes montre une image naturelle, tandis que la seconde parle de sentiments humains.
un tanka soucieux du respect des règles originelles doit ainsi marquer une légère pause à la fin du troisième vers. de même au Japon, la règle interdit d'utiliser des mots d'origine chinoise.

exemples de Tanka :

« À quoi comparer
Notre vie en ce monde?
À la barque partie
De bon matin
Et qui ne laisse pas de sillage. »

« Les arbres eux-mêmes
Qui, pourtant ne demandent rien,
Ont frères et sœurs.
Quelle tristesse est la mienne
De n'être qu'un enfant unique! »

« Au printemps
Où gazouillent des milliers d'oiseaux
Toutes choses
Se renouvellent,
Moi seul vieillis. »

« Lorsque vers le soir
Dans mon village de montagne
Chante la cigale,
En dehors du vent
Personne ne me rend visite. »

« Le regard fuyant
Vers un nouvel horizon
Il perd mes pensées
Se noyant en vers
Je suis seul sur le chemin »

alors, vous êtes tentés ?
c'est le nouveau concours de cette semaine...
écrivez un tanka en respectant les consignes expliquées et je choisirai... mercredi !

30 janvier 2008

mer... ci

si si ! c'est le résultat du concours.

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cette fois-ci : tous premiers!
c'est le retour, il me faut du temps pour m'habituer !
j'ai juste fait une alternance fille-garçon dans l'exposition de vos écrits.
et j'espère que les "passants" auront plaisir à découvrir vos merveilleux écrits.
merci à tous les quatre. c'est un cadeau pour moi...

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Il était une fois une très belle jeune fille prénommée Kisiah, ce qui veut dire « la légère ».
Kisiah aimait venir seule sur la plage désertée à l'heure où les lions vont boire à la rivière.
Kisiah regardait la mer et l'horizon,..... surtout l 'horizon rougit par le soleil couchant; Et Kisiah chantait :

Un jour Kisiah la légère partira..
Un jour Kisah saura ce qu'il y a là-bas.
la-bas de l'autre côté de l'horizon.

Les gens du village l'a croyait un peu simplette, malgré cela les soupirants ne manquaient pas , Kisiah était si belle ! Furieux d'être éconduits sans raison valable à leurs yeux, ils se moquaient d'elle, en chantant : :
Folle que tu es jamais tu ne partiras,
et au pays tu te mariras
si quelqu'un veut bien de toi !
Mais de choisir, dépêche--toi
Sinon , toute seule tu finiras

Kisiah ne les écoutait pas et en secret , elle fredonnait doucement :
Riez, riez, je sais qu'un jour je partirai,
depuis toujours mon coeur le sait !

Longtemps, longtemps Kisiah a attendu malgré les moqueries.
Et puis un soir, un petit bateau est arrivé, et l'homme qui était à son bord est descendu, il a regardé Kisiah et Kisiah l'a regardé.
Du long regard échangé, un grand amour est né. Kisiah a sourit, Kisiah savait ............ et dans sa tête
sla petite chanson tournait et tournait .....
Deux semaines plus tard, le voilier est reparti.
Il emmenait Kisiah la légère. L'homme avait demandé sa main à son père et le chef du village les avait mariés, sous le regard étonné de ceux qui s'étaient moqué.
Demain Kisiah saurait ce qu'il y a la-bas de l'autre côté de l'horizon....

Et depuis au village de Kisiah, les villageois chantent une autre chanson :

Kisiah la légère avait raison,
Kisiah la légère connait le secret de l'horizon.

Ecrit par : jill.C

Il était une fois une jeune adolescent prénommé Boubacar. Il s'ennuyait beaucoup dans son Sénégal natal. Tout lui paraissait trop ordinaire, à commencer par son prénom que portaient la moitié de ses camarades de classe. Il voulait réussir. Il passait le plus clair de son temps à jouer au football avec une boite de conserve rouillée, sur cette plage, avec une bande de copains. Il voulait réussir, échapper à son destin de jeune sénégalais ordinaire. Il était doué pour le football. Les jonglages qu'il réussissait avec sa boite de conserve étaient étonnants. Alors il s'inscrivit dans le club des cadets de la banlieue de Dakar. Un jour Bernard T. responsable d'un grand club de football français vint à Dakar pour affaires. Il en profita pour visiter quelques stades, à la recherche d'une perle rare. Il fut tout de suite séduit par le jeune Boubacar qui faisait des prodiges. Il lui proposa de l'emmener avec lui plus tard et de faire de lui un grand joueur. Pendant deux ans il vint tous les soirs sur la plage, imaginant qu'au delà de cet Océan, il y avait La France , la gloire et l'argent. Le jour arriva, où il partit enfin. Ecole de football, centre de formation et enfin une première sélection en Ligue 1. Il ne devint pas une star, mais se contenta d'être un honnête numéro 10. Certes il gagna de l'argent, beaucoup d'argent. Mais sa famille, ses amis restés là bas lui manquaient terriblement. Il n'avait pas imaginé, lorsque pour la première fois, il foula la verte pelouse de son stade d'entrainement, que dans le Pays des Droits de l'Homme, certains "supporters" prendraient plaisir à pousser des cris de singe, dès qu'un joueur, noir comme lui s'emparerait du ballon. Il n'avait pas imaginé que certains de ses compatriotes, chaque jour que Dieu fait seraient mis de force dans un avion, direction Dakar, entouré de policiers. Il n'avait pas imaginé que ce Pays, pour lequel son grand-père avait combattu, était devenu si étranger à l'idée qu'il s'en était fait depuis si longtemps. Alors, sa carrière fut courte. Bernard T. ne put le retenir plus longtemps. Il est retourné au Sénégal. Quelquefois, il revient sur cette plage. Il regarde l'horizon et l'Europe au loin, sans nostalgie, trop occupé qu'il est à entrainer de nombreux jeunes de son quartier, qui rêvent au même destin que le sien. Il se garde bien des les en dissuader. Il ne faut jamais tuer le rêve des enfants.

Ecrit par : Gérard

Il était une fois, face à l'Océan, des toits portés par le vent
Sous ces abris de fortune, se glissait inlassablement la lune
Blanche, ronde, dorée, appétissante comme une galette
Les Hommes noirs venaient alors à ses côtés s'assoir
Pour tenter d'apprivoiser la coquette avec la magie de leurs histoires
Mais la lune ne s'en laissait pas conter et s'échappait chaque matin
Laissant les Hommes noirs sur leur faim
Soufflait alors le vent sur les toits de paille
Les emportant vers d'autres plages, d'autres océans, d'autres hommes affamés
Qui tentaient inlassablement de décrocher la lune dorée
Mais la belle, rebelle, insaisissable,
Sautait et rebondissait sur le sable
Comme un gros ballon blanc.

Ecrit par : Marie Zim

Il était une fois un vieux dromadaire un peu sauvage qui répondait au nom de calounet. S'étant égaré dans le désert, et ayant marché longtemps, il arriva sur une plage déserte, comme sur la photo. les paillotes n'abritaient aucune trace de vie. Intrigué face à ce manque d'animation, il décida de passer la nuit sous l'une des paillotes, en pensant que demain, il serait bien temps de faire le point...mais l'inquiétude le gagnait malgré tout...qu'allait-il devenir dans le monde des humains ?...

Ecrit par : le Pierrot

28 janvier 2008

essentiels

Angoulême a fermé ses portes samedi avec la remise des "Essentiels".

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en voilà la vidéo



je voudrais bien un jour créer un projet avec un dessinateur bd... un jour...

27 janvier 2008

Gorée

b42b2bc1dd23c2eb09302afea2993ff5.jpgavant de rentrer en France, j'ai passé une journée sur l’île de Gorée qui fut l’une des principales têtes de pont de l’esclavage en Afrique.


partis de Lisbonne, Bordeaux ou Nantes, les navires longeaient les côtes africaines et échangeaient leur pacotille contre des esclaves.si des blancs ou des métis servirent d’intermédiaires avec les marchands, ce furent les chefs africains qui se livrèrent à la chasse aux esclaves. ces derniers étaient en général des prisonniers de guerre.

les futurs esclaves étaient ensuite transférés après inspection de leur état de santé dans des ports de transit dont Gorée est l’archétype. la maison des esclaves servaient à enfermer les prisonniers avant que l’on vienne les chercher. s’ils étaient trop maigres, on les faisait engraisser, on les « blanchissait », afin d’améliorer leur valeur marchande.

les cales pleines, les navires négriers mettaient le cap sur les Amériques. jusqu’à six cent esclaves pouvaient s’entasser dans les soutes. la journée, seuls les femmes et les enfants avaient le droit de sortir. de temps en temps, on les arrosait et les faisait danser pour les maintenir en vie.


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aujourd'hui, on y trouve de nombreux artistes qui vendent leurs peintures, dans des styles très originaux.

poignant, n'est-ce pas ?

26 janvier 2008

guide

j'adore cette photo, prise depuis le sommet du cimetière.

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elle représente Fadiouth dans son ensemble, dans son lointain...

ça pourrait être une photo piochée dans un guide touristique (je crois d'ailleurs qu'elle y est ici ou là), mais non... c'est bien moi qui ait appuyé sur le "clic" de l'appareil...
j'y étais et je m'en souviens bien !!
merci mon guide...

j'ai pensé à Jill en voyant cette photo... allez savoir...

Angoulême

pour sa 35e édition, ce festival, qui se tient jusqu'à dimanche, débute sous les meilleurs auspices.

le secteur de la BD est très dynamique : 4 313 albums ont été édités en France en 2007, soit la douzième année consécutive de progression, avec des ventes qui ont, elles aussi, augmenté. porté par cette vitalité, le festival a connu une notoriété et un succès croissants, attirant toujours auteurs « underground » mais aussi « overground ».

le menu de cette 35e édition est aussi chargé qu'alléchant. le président du jury l'excellent Argentin José Munoz (auteur des fameux Alack Sinner) présentera une rétrospective de 70 ans de BD argentine.
un "Manga building" dédié à la BD asiatique, très en vogue, sera aussi présent.
le dessinateur Joann Sfar ("Le Chat du rabbin") illustrera un spectacle du chanteur Thomas Fersen.
des "matches d'improvisation" entre les équipes des magazines Spirou et Fluide Glacial sont aussi programmés.

avec quelque 200 000 visiteurs chaque année, ce festival est le plus grand rassemblement européen autour de la BD.

vous en saurez un peu plus ici

est-ce que l'un d'entre vous y est allé ou va y aller ?
et si vous nous parliez des albums bd que vous aimez, afin de nous les faire découvrir...

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25 janvier 2008

art mural

j'ai ramené de mon voyage sénégalais des photos de peintures réalisées par des artistes sur des murs.

les premières viennent de la place du marché de Mbour et ressemblent beaucoup à l'art naïf africain tel qu'on le conçoit. tous les ingrédients sont là : cases, palmiers, femmes pilant le mil bébé sur le dos, couleurs chaudes et vives...

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et pourtant ce sont bien avec ces clichés-là que j'ai véçu dans le village de Fadiouth...

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les secondes sont en "noir et blanc" et si on gagne en sobriété par rapport aux couleurs, le dessin lui-même est plus chargé.
c'est sur le mur de la maison de l'artiste, à Joal, que j'ai photographié cela :

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de suite, ça change une façade...

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comment trouvez-vous cela ?

23 janvier 2008

c'est reparti !

nous voilà mercredi... jour des petits...
jour des con... cours !
enfin, je crois.

alors, aujourd'hui, je vous propose une image, enfin une photo, extraite de mon voyage et je vous demande d'imaginer (un texte très court) un début d'histoire... ou une histoire complète.
on doit y découvrir le contexte, le(s) héros, l'époque... (le lieu étant fixé)
et si vous le souhaitez, une suite : un élément perturbateur, une résolution d'intrigue et enfin une conclusion positive...

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"il était une fois..."

(résultats dimanche...)

22 janvier 2008

écriture

d'aucuns disent que ce que j'écris n'est pas terrible.
et ils ont raison.

alors je me retrouve avec différentes alternatives :
- je ferme les oreilles, les yeux, le coeur et... je poursuis ainsi
- je me pose, je réfléchis, je revois ma façon de travailler de m'organiser et... il y a urgence à évoluer
- j'arrête d'écrire et... pourquoi pas ?

je me sens glisser vers l'activité exclusive d'"animatrice" d'ateliers d'écriture dans des classes et si c'est loin de me déplaire, ça modifie complètement ma vision du travail...

car, après tout, cela me permet de bien beaux voyages, de bien belles rencontres...

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vous en pensez quoi, vous ?

21 janvier 2008

îles (suite)

il y a donc un long pont qui joint Fadiouth à Joal, qui a été refait dernièrement (fin des travaux : 2003). l'ancien pont est conservé pour patrimoine.
un second pont permet aux villageois de Fadiouth de se rendre au cimetière et aux champs. il a été refait également.

le cimetière est mixte : on y enterre d'un côté les musulmans, de l'autre les catholiques.

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initialement, les morts bénéficiaient d'une tombe. mais avec le temps, on n'enterre plus les morts que sous un monticule de coquillages, afin de ne pas prendre trop de place. et finalement, ça correspond à l'ensemble du village.
lors d'un enterrement seuls les hommes sont autorisés à entrer dans le cimetière. les femmes restent, éplorées, sur le pont...

7c5c072e708032d56232cb18bbb2ad26.jpg10% de la population est de religion musulmane. les autres sont catholiques. ce qui est une tendance inversée du reste du pays, majoritairement musulman.
il y a donc à Fadiouth 3 petites mosquées (reparties dans divers quartiers) et une grande, située dans le quartier Dioum, au bord de l'eau. pour les prières du vendredi soir.
et il y a une église dont le saint est François-Xavier, saint qui avait pour devise : "davantage !"

le village se vante de la bonne harmonie entre les deux religions. d'ailleurs, les enfants s'entendent bien à l'école et je n'ai ressenti aucun rejet entre les deux.

dans les rues du village, dans les extérieurs, on trouve des cochons en liberté, des chèvres, des poules et beaucoup de chiens errants.

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des ânes sont attachés à des huttes et des chevaux dans les huttes. laissez-moi vous dire que lorsque les ânes braient, cela fait une belle cacophonie...

dans le village, il y a aussi deux baobabs sacrés. parce que des "pas sacrés" il y en a bien plus que deux...
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le fruit du baobab s'appelle "pain de singe" et il pend au bout d'une longue tige. à l'intérieur le fruit est fait de graines blanches liées entre elles par un filament blanc.
on sépare ses graines on les fait sécher et les enfants les sucent. c'est très nourrissant. moi je n'ai pas trop aimé.
on fait bouillir la farine de ce fruit pour soigner. les feuilles du baobab sont (si je me souviens bien) utilisées pour parfumer les plats....

avec les feuilles de nime (autre arbre) que l'on applique fraîches sur le front en les maintenant avec un bandeau, on soigne les maux de tête. avec les feuilles de papayer, on soigne les maux de ventre et avec celle du manguier : le tétanos...

le plus gros baobab sacré, situé dans le quartier de Dioum, possède un énorme tronc creux dans lequel on peut rentrer.
4ee1d003af0487ce73a521aaa1e4d00b.jpgà l'intérieur, l'écorce particulière serait due à la "momification" de griots (joueurs de tamtams qui connaissaient la vie de chaque membre du village, personnes clé du village auparavant).
devant ce baobab, on se recueille pour prier. le plus vieux du village est amené à le veiller.
mais il est entouré de vendeurs d'artisanat, très pressés de nous séduire avec leurs étals.

très rares sont les personnes qui possèdent un véhicule. tous se déplacent en taxi. à Fadiouth, et en général dans les villages, les gens utilisent le taxi brousse. c'est à dire que l'on se place sur la route, on tend sa main et un taxi s'arrête (une voiture comme une autre, mais en fait, presque seulement les chauffeurs de taxi ont une voiture) et nous conduit où l'on demande si c'est la route des autres personnes déjà présentes dans l'auto.
on peut donc circuler à 7 dans le même véhicule. ce qui permet de sympathiser... quand on parle la même langue bien sûr !!!
il passe très régulièrement de ces voitures-là sur les routes...

à Dakar, les taxis sont noirs et jaunes et ils peuvent ne trimballer que vous seuls.
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alors, vous êtes prêts pour le voyage ?
tendez la main et laissez-vous guider...

19 janvier 2008

chorale

me voilà de retour en France.
ailleurs.

avant de continuer à vous parler de l'île de Fadiouth, je fais une parenthèse.

car figurez-vous que la "jeune chorale" de l'église de Fadiouth m'a proposé de devenir sa marraine.
oui, oui, vous avez bien lu : je suis devenue "marraine" à Fadiouth (doublement car j'ai "parrainé" une petite Astou avec l'association Ceedo) !

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en fait, il y a quatre chorales :
- la "petite" : les enfants de Fadiouth
- la "jeune" : ceux que j'ai parrainés, les 15-20 ans, qui chantent le mercredi soir (messe des jeunes) et le samedi matin, je crois.
- la chorale des femmes qui chantent à la messe du dimanche.
- la "vieille" chorale : les vieilles du village qui chantent tous les matins à la messe à 6h45.

chaque soir, une chorale se réunit et répète. chaque soir les tamtams résonnent, les chants emplissent un quartier du village.
c'est génial.

mercredi dernier, j'étais fière en entendant mes filleuls à l'église.
je serai informée de leurs concerts et je vais les aider du mieux que je peux.

là-bas.
mon âme y est restée.


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16 janvier 2008

majorettes

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hier à la fin de l'après-midi les majorettes danseuses de l'école Sainte-Thérèse m'ont offert un spectacle dans la cour de l'école.

elles étaient accompagnées par trois tam-tams, Seni Gning avec ses deux fils, Seni étant grand tam-tam supérieur de Joal. cela signifie qu'il accompagne toutes les cérémonies ou évènements.

 

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pour être majorette danseuse de l'école, il faut bien travailler en classe. c'est donc un honneur pour une fille d'appartenir à ce groupe.

elles répètent irrégulièrement dans l'année (trois à quatre fois) et assurent le spectacle de la fête de l'église qui a lieu début décembre, la fête de fin d'année et lorsqu'il se produit un évènement exceptionnel, comme l'an dernier la venue du président de la Réuplique sénégalaise.

c'était un beau moment et je me suis sentie très flattée qu'elles le fassent pour moi.

 elles sont belles, non ?

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15 janvier 2008

îles

c306b63963ab9d223f352eacb21611c3.jpgFadiouth est une île au bord de la mer (comme il doit) relié au village de Joal par un long pont que je traverse donc chaque jour matin midi et soir pour me rendre à l'école.

les gens du village vivent essentiellement de la pêche, des cultures et du tourisme.

 

- la pêche : chaque jour, les gens vont ramasser des moules, ou pagnes, destinés à être mangés ou vendus au marché. pour les vendre il faut faire sêcher la chair du coquillage et en faire des petits sacs. c'est bon mais fort au goût. adultes et enfants, pêcheurs, femmes et villageois peuvent ramasser ces coquillages. depuis si longtemps les gens jettent les coquilles de ces moules qu'ils mangent dans le village. par terre.
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ainsi, ils ont gagné du terrain sur la mer et de nouvelles habitations se sont construites. avant, les habitations étaient des cases. désormais les constructions sont en "dur" et il ne reste que 6 cases au village, principalement des bars ou restaurants.

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les petites coquilles (il est normalement interdit de ramasser les coquillages trop petits...) sont peints par les femmes et peuvent décorer les maisons, servir pour des colliers... les coquillages sont également insérés dans le ciment des constructions.

les pêcheurs avec leurs filets ramènent du poisson, casiment tous les jours également. des carpes ou des mulets. destinés à être mangés ou vendus par les femmes au marché. ils pêchent soit au bord de l'eau, soit plus loin grâce aux pirogues.

les enfants ne peuvent pas pêcher. sauf lorsqu'ils apprennent, le samedi.

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la majorité de la nourriture est à base de poisson, comme le "pépéchou" soupe de poisson que l'on mange avec du couscous. dans les palétuviers, sur les racines de mangrove, il y a des huîtres qui s'accrochent, que les femmes ramassent également, puis font grossir dans des casiers et ensuite mangent ou vendent. (les hommes coupent ce bois de palétuvier et le fait sêcher pour l'utiliser en charbon de bois qui fait partir le feu.) ainsi, même ceux qui ont peu de moyens sont assurés de manger.

 

- les cultures : à l'extérieur du village, il y a de grands champs, que les gens cultivent par parcelles selon ce qui leur appartient. ils cultivent riz (dans des rizières), mil, maïs, sorgho, niébé (petits haricots blancs, rouges ou noirs tâchetés).

comme ces champs sont assez éloignés, ils s'y rendent en charrette tirée par un cheval ou un âne. arrivés au champs, ils attèlent l'animal à la charrue et s'en servent pour les terres. les cultures servent également à être vendus ou consommés. elles sont stockées dans de grands sacs empilés dans les maisons.

du temps des cases, les sacs éaient stockés dans des "greniers à mil", construits sur un îlot, loin du village et surélevés.(je n'arrive pas à tourner la photo, c'est dans le sens horizontal qu'il faut regarder...)

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ainsi si les cases au village brûlaient, les récoltes étaient protégées. également en cas d'invasion de mulots, les sacs surélevés n'étaient pas touchés. aujourd'hui ces greniers sont gardés et visiés par les touristes mais ne servent plus. des vendeurs d'artisanat sont installés à côté. les enfants vont dans les champs avec leurs parents. ils sont très courageux et participent beaucoup à la vie de famille.

 

- le tourisme : l'île de Fadiouth est très visitée. on l'appelle "l'île aux coquillages" et les "toubabs" (blancs) viennent nombreux.

a409ec3d7372bf73adc06455cf73b0c3.jpgles jeunes peuvent être guides - vous pouvez demander Achille (00221772074869), très bon guide -, piroguiers (tour de l'île en pirogue) - lui, c'est Emmanuel André Dioh (surnommé Manou) qui est piroguier, habitant près de l'église.... si vous aviez besoin... - ou vendeurs d'artisanat.

pour vendre, ils s'installent directement dans les rues du village. avant il était impératif d'avoir une carte de "vendeur" donnée par le syndicat, désormais c'est plus "cool".

chaque jour, les femmes vendent dans un quartier des céréales, fruits, légumes, poissons...

l'île est partagée en 6 quartiers : Ndonguème, Ngor Deb, Ndoffène, Fassar, Ndiandiaye et Dioum. chaque quartier a son saint, sa pirogue achetée et mise en collectivité, son groupe de chant, son chef, son identité. et même si la solidarité est de mise, il existe une certaine concurrence qui stimule les quartiers.

 

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à suivre...

14 janvier 2008

Ceedo Joal Fadiouth

Chaque enfant sur cette terre a besoin d'une éducation pour être digne, libre et cultivé. C'est la base du respect de soi. Dans cette île chrétienne, l'éducation religieuse est un gage de bienfait pour l'enfant. Une certitude d'une évolution spirituelle nécessaire à son bon développement. Ce développement des enfants amènera le développement de tout le village. C'est pourquoi, avec son père, Dominique Vaschalde a décidé de créer cette association permettant de faire un lien entre des parrainages et la scolarité de certains enfants.

Il est absolument nécessaire pour ces enfants d'être parrainés.

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A ce jour notre aide n'est pas encore suffisante car encore un grand nombre d'enfants ont besoin de parrains afin de poursuivre leur scolarité. Beaucoup de parents n'ont absolument pas les moyens de payer la scolarité de leurs enfants. La situation économique du village, est quelques fois critique pour certains. 50% des familles de l’île vivent avec moins d’un euro par jour.

A quoi s'engage un parrain ? à suivre un enfant jusqu'à ce qu'il ait un travail, si c'est possible pour le donateur. Si l'enfant continue à l'université, il peut obtenir une bourse ce qui décharge le parrain. La scolarité d’un enfant coûte 4000 Fcfa (6 euros) par mois pendant 10 mois (60 euros).

Avec la venue de Corinne Lesimple, pseudo Calouan, treize jours sur l’île à travailler avec les enfants nous donne l'espoir d'éditer des livres inspirés par les contes locaux, pour apporter des financements supplémentaires à cette scolarisation.

Date de création : 12 02 02

Objectif : Financer la scolarité des enfants les plus défavorisés de l’île de Joal Fadiouth. Faire de l’éducation une priorité.

Genèse : l’idée de départ est née lors du premier mariage franco-français, Céline et Dominique VASCHALDE,  sur l’île de Fadiouth. L’idée était de faire de ce beau jour pour les mariés un beau jour partagé par les enfants de l’île. Le début d’un mariage Sénégal / France dont le but est de financer la scolarité des enfants de l’île les plus démunis.

Pour les membres de l’association la base de tout développement c’est l’éducation.

Pour qu’il y ait développement il faut miser sur l’éducation des jeunes. C’est la base de tout, une société ne peut se développer sans une base d’éducation solide. Le président de l’association Mr Dominique Vaschalde après dix années d’expérience en Afrique conseille aux pays en voie de développement de miser sur l’éducation comme base de développement.

A travers cette association, nous essayons simplement de montrer l’exemple par des faits concrets.

Raison de l’association : Le développement des pays émergent ne peut se faire que par l’éducation.

Objectif de l’association : Financer à 100%, 100 élèves à l’horizon de 2010.

Besoin de l’association : 4000 fcfa par mois (frais de scolarité d’un enfant) x 10 mois (année scolaire) x 100 (élèves) : 4 000 000 = 6000 euros par an.

 

c'est grâce à cette association ue je suis partie travailler avec les enfants de l'île.

si vus voulez être parrains d'un de ces enfants, j'en serai ravie.

il faut contacter Dominiue Vaschalde :  Dvaschalde-apaveconseil@arc.sn

la suite de mes aventures demain.

soyez sages.

 

 

03 janvier 2008

happy new year

je reçois des messages de bonne année chaque jour (c'est de saison, direz-vous) et si chacun me touche, celui-là vient d'une illustratrice dont je suis fan...

non, non, pas Rébecca Dautremer herself.
mais Mayalen Goust.
du bonheur fondant en image décliné...
je vous laisse savourer...


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so sweet, no ?

02 janvier 2008

femme

3eb84dd3af43845224e04f42522bcee3.jpegle nom de la femme est "soutoura".
ce mot renvoie à la fois à la connaissance, à l'estime et au respect de soi, qui sont les exigences auxquelles l'on doit se conformer si l'on veut obtenir le respect des autres, ce qui, du point de vue de ma mère, est essentiel pour une femme.


Aminata Traoré

Robert

non, je ne vais pas faire ma note du jour sur un voisin charmant, un cousin absent ou un souvenir d'enfant...

mais chaque nouvelle année, un nouveau dictionnaire s'impose : le petit Robert 2008 est là !

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rédigé (entre autre...) par Alain Rey, linguiste et lexicographe français né à Pont-du-Château le 30 août 1928, ce dictionnaire est un outil essentiel pour ceux qui aiment les mots.

Alain Rey tenait une chronique matinale courte sur France Inter jusqu'à l'an dernier où il décortiquait les mots et nous en donnait les origines.
il est le rédacteur en chef des publications des éditions Le Robert.
Alain Rey est un observateur de l'évolution de la langue française. il incarne, à l'instar du Robert, une langue française moderne, n'hésitant pas à inclure dans ses dictionnaires du verlan ou des régionalismes.

je suis très admirative de cet homme. et je suis heureuse de débuter l'année avec lui (n'est-ce pas Jill ?)...

01 janvier 2008

jedi paca

née en 2001 de la volonté des professionnels du livre de promouvoir la création et la production du livre jeunesse, soutenue par les institutions régionales et le ministère de la Culture (DRAC), l’association, forte en 2007 de six éditeurs : Picquier Jeunesse (Arles), Le Sablier Éditions (Forcalquier), les Éditions du Ricochet (Nice), les Éditions Vents d’Ailleurs (La Roque-d’Anthéron), les Éditions du Lutin Malin (La Motte-d’Aigues), les Éditions Rouge Safran (Marseille), participe activement chaque année à de nombreux salons du livre jeunesse, tant en France – Montreuil, Mouans-Sartoux, Aubagne, Saint-Louis – qu’à l’étranger – Bologne, Alger, Francfort (en collaboration avec esf) -, ainsi qu’à divers congrès comme ceux de l’Ageem (Association générale des enseignants des écoles et classes maternelles publiques), de l’Ancp (Association générale des conseillers pédagogiques)…

la synergie des compétences professionnelles, l’offre riche et variée de livres et d’albums pour tous âges, la qualité de la production sans cesse remise en cause, la recherche permanente de coopérations en France et à l’étranger (surtout dans le bassin méditerranéen) et l’offre de formation aux bibliothécaires composent une force culturelle et économique de plus en plus reconnue, riche de projets à venir, indispensable face aux enjeux que propose aux enfants d’aujourd’hui une mondialisation culturelle un peu trop bardée d’accents économiques.

vous en saurez plus sur ces éditions provençales en vous rendant ici...

30 décembre 2007

bilan

ouh la la, il va falloir y passer : les bilans de fin d'année.

que s'est-il passé en 2007 ?
eh bien, j'ai rencontré de bien chouettes personnes
j'ai écrit pas mal d'histoires qui sortiront sous une forme ou une autre
j'ai été dans beaucoup de classes rencontrer et écrire avec de tas d'enfants ("miam miam !", dit l'ogresse)
j'ai construit, détruit, couru, espéré
j'ai cherché
j'ai ri, j'ai pleuré, j'ai souffert, dansé, ri, pleuré...

j'ai douté...

et puis j'ai choisi.
décidée.

voilà, j'entre dans cette nouvelle année, décidée.
je tire un trait sur les années sombres. me voilà dans MA lumière...

et vous, alors ? quel est votre bilan...

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22 décembre 2007

on s'en doutait

aujourd'hui : tous premiers !

d'abord parce que l'hiver est arrivé et qu'on a besoin de se réchauffer
et que je vais m'en aller
pour aller fêter les guirlandes et les sapins décorés loin de ce blog et de vous et vos mots colorés...

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Zakuski, ki, ki
Kir au blanc,blanc, blanc
Blanc moelleux, leux, le
Le foie gras, gras, gras
Grattons frits, fri, fri
Fricassée, sé, sé
Sel en croûte, croûte, croûte
Croûte de pain, pain, pain
Pain d'saumon, mon, mon
"Mon chéri", ri, ri
Ris de veau, vo, vo
Vol au vent, vent, vent
Ventre plein, plein, plein
Plein de soupe, soupe, soupe
Soupe au lait, lait, lait
Les desserts, serts, sers
Sers Mirza, za, za

Zakuski ...

Ecrit par : magic punaise

Voici NOÊL : élégance, ganse de soie, soiffard, fariboles, bol de riz, ribambelles, belle de nuit, nuit de chine, chiner, négation, sioniste, hystérique, Riquet à la houppe, houppelande, Landernau, nauséabond, bonds de clowns, clowneries, rigolade lady Di, dictionnaire, nerf de bœuf, beuglement, menteur, heure du coucher, coucher de soleil, soleil de minuit, nuit étoilée, étoile du berger, berger picard, caramel, Melchior, ortie, tigresse, graisse d’oie, oisif, y fait beau, okapi, Pygmalion, Lyon-Perrache, acheter, théorème, rémission, missionnaire,air du temps,temporel, élégie, girouette,étendu, du pont, pontife , Tifanny, animal, mal au cœur , cœur d’airain, éreinté, thé vert, vertigineux, nœud de satin, satiné, néons,ondulante, lentes de poux, poudre aux yeux, yeux de biche, biche au bois, Bois de rose , rose de NOÊL.

Ecrit par : jill.C

Bonnes fêtes, faites des excès, c'est Noël..!!

Ecrit par : Eric

Dure semaine
Semaine à la bourre!
Bourre ta pipe
Pipe de bruyère
Hier au soir
Soirée en famille
Famille unie
Unisson
Son du cors
Corps au Pied
Pied de cochon
Cochon qui s'en dédie
Dédicace
Casse-noix
Noix d'acajou
Joue toute rose
Rose pâle
Palle d'hélicoptère
Terre d'aventures
Aventure humaine
Maine et Loire
Loir et Cher
Chère à mon coeur
Coeur à prendre
Prendre une décision
Décision ou résolution
Résolution de travailler moins
Travailler moins pour gagner plus
Plus de temps libre
Temps libre à consacrer à l'écriture de marabouts plus originaux!

Ecrit par : Gérard

Pas eu le temps
Tant pis Calou
Loupé le marabout
Bout à bout
Bouquet de mots
Moqueurs mots coeurs
Coeurs battant
Tempête des sentiments
M'en fiche du temps
Tant pis Calou
Loupé le marabout

Ecrit par : Marie Zim

pour ma part, je voulais vous offrir :

voilà Virginie - Nicole, je vais la chercher - Cheyenne est passée - Cécile mon amie - Mi jette une pierre - Pierrot c'est obligé - Gérard bien agile - Jill tellement enjouée - Eric si magique - Magic Punaise toujours à son maxima - Marie qui tourne et vire - Virginie....

si j'en ai oublié, désolée.