12 août 2007
mangas
dans la littérature jeunesse il est des livres que les jeunes adorent justement et qui prennent de plus en plus de place sur les rayonnages des librairies : les mangas.
"manga" (漫画 ou まんが) désigne en japonais les bandes dessinées en général. en français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises. de façon impropre, on peut dénommer ainsi d'autres produits rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique...).
- quelles sont ses origines ?
"manga" souvent traduit littéralement par « image dérisoire », est composé de ga (画), « dessin », « gravure », et man (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but » mais aussi « au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « esquisse libre », « esquisse rapide » ou « image malhabile ».
le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. également en 1814 Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en occident.
le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture.
pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé.
ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. de même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l’ukiyo-e. c'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya.
enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art Nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.
- quelles sont ses caractéristiques ?
le dessinateur de manga est appelé mangaka. il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. à l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.
les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon).
si les jeunes s'y adaptent assez facilement, les lecteurs adultes éprouvent des difficultés.
introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens en Occident que depuis 1995 environ. toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. certains éditeurs choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). d'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures). ceci génère toutefois un surcoût significatif et, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre originale, depuis quelques années, la plupart des éditeurs ont adopté le sens de lecture initial, même si cela les coupe d'un lectorat plus large.
ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture européen.
vous en saurez plus en allant consulter cette page.
la liste de mangas intéressants est longue et je m'attarderai aujourd'hui sur une série japonaise que ma fille apprécie : Suikoden
la série des Suikoden est inspirée du roman chinois du XIVe siècle Au Bord de l'Eau, qui raconte les aventures de cent-huit personnages (officiers, juristes, paysans, marchands, bateliers, pratiquants d'arts martiaux...) d'horizons et d'extractions sociales très diverses mais qui ont pour point commun de se retrouver face aux vexations et à l'injustice du gouvernement et de ses agents corrompus. ces 108 personnages, devenus des "étoiles" envoyées sur terre pour juger les hommes et symbolisant le destin, finissent par se regrouper autour d'un meneur, dans une forteresse imprenable dissimulée dans d'immenses marais.
"Suikoden" signifie "au bord de l'eau" en japonais (par transcription des caractères chinois). la série a repris les principaux traits de la légende, présentant un héros principal autour duquel vont se réunir les 108 guerriers, pour lutter contre un pouvoir impérialiste voire maléfique, et s'établissant dans un quartier général situé souvent au bord de l'eau et que le joueur verra se construire et s'agrandir au fil du jeu.
8 tomes ont été édités.
alors, si vous êtes aussi un fan, n'hésitez pas à laisser quelques titres de mangas que vous aimez...
16:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
10 août 2007
Who's Harry ?
voilà, le sable corse ne m'a pas engloutie et aucun poulpe n'a enroulé ses tentacules pour m'enfocer dans les profondeurs lagunaires...
et en dehors des coquillages et des crabes qu'elle ne fût pas ma surprise de découvrir l'invasion d'une drôle de bestiole présente sur chaque mètre carré de sable chaud : le Harry Potter 7, en anglais : Harry Potter et les reliques de la mort s'est invité sur nos paysages (estivaux) français, rappelant aux jeunes qu'ils étaient bilingues, ou qu'ils allaient le devenir sans souci.
je me suis demandée si d'aucun comprenait réellement ce que l'anglaise J.-K. Rowling voulait bien lui narrer. ou s'ils ne saisissaient que quelques bribes : Albus par-ci, Hermione par-là...
la réponse vient peut-être d'un dictionnaire commercialisé pour accompagner le déchiffrage de ce 7e et dernier tome de la plus époustouflante aventure littéraire qu'ait connu notre siècle en matière de jeunesse.
Albus est-il vraiment mort ? Rogue passe-t-il du côté obscur ?
What's happen to Harry ?
je suis émerveillée par cette machinerie mercantile qui s'est greffée sur ce projet mais qui aura eu l'heur de faire lire des millions de jeunes... et en anglais désormais, s'il vous plait !!!
cela dit, j'ai cherché des éditions corses, histoire de voir ce qu'il se passait au niveau régional et j'en ai trouvé deux ou trois :
- Les éditions du maquis
- Les éditions Albiana
- les éditions A fior di Carta
et Fleurus a sorti une imagerie français/corse.
je vous avouerai qu'au cours d'une randonnée découverte, j'ai pensé à une aventure qui se passerait là-bas.
aurais-je le temps de la rédiger ?
à suivre...
14:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2007
illettrisme
je vous en avais parlé. Cécile Farez s'est inspirée de "Mon ABC en relief" pour faire travailler des enfants de maternelle d'une école de Montargis.
elle vient de m'envoyer un exemplaire de l'ABC que les enfants ont réalisé à leur tour. c'est du très bel ouvrage.
un grand merci à elle.
en contrepartie, j'ai été sollicitée par une petite association qui lutte contre l'illettrisme dans un quartier nord de marseille. pour travailler auprès des enfants.
en région PACA, 12% des personnes de 18 à 65 ans, soit 335 000 personnes, sont dans une situation préoccupante face à l’écrit, ce qui correspond à une proportion très proche de la moyenne nationale (13%).
parmi elles, les deux tiers peuvent être considérées en situation d’illettrisme (car elles ont été scolarisées en France), soit 9% des adultes de la région. (enquête IVQ 2004, INSEE, 2006).
d'autres indicateurs régionaux directs d’illettrisme existants sont proches des résultats nationaux :
- repérage lors des journées d’appel et de préparation à la défense: les résultats du test effectué lors des JAPD indiquent qu’en 2005, 8,52% des jeunes en PACA sont en difficulté face à la lecture (10,68% sur l’ensemble du territoire métropolitain) et 10,2% en 2004 (10,7% pour la métropole).
à noter l’existence de différences notables selon les départements : des résultats meilleurs dans les Hautes Alpes et les Alpes de Haute Provence, moins bons dans les Alpes maritimes, le Var et les Bouches du Rhône.
- repérage en détention en 2004 : 28% des détenus repérés en difficulté face à la maîtrise de la langue écrite.
les indicateurs indirects en région (6,5% de jeunes sortis du système scolaire sans qualification en 2003, 11.7% de chômeurs dont 14.6% sans qualification en 2002) contribuent par ailleurs à l’appréciation des situations potentielles d’illettrisme, et témoignent de l’ampleur de cette question.
il y a donc à faire. et je suis ravie de commencer à oeuvrer pour cela.
je vous en parlerai à mon retour.
car là, je file sur le sable corse... retour dans un paquet de jours.
soyez sages... mais pas trop...
10:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
22 juillet 2007
Sablet le retour
il faisait beau il y avait des enfants à gogo et le village est un vrai joyau...
Sablet, un week-end d'été.
un salon du livre à ne pas manquer
le rendez-vous des plus grands, des plus lus, des qui passent à la télé...
j'ai oublié de vous dire : c'était aussi les 20 ans...
décidément !
je n'ai pas pu résister... j'y suis allée.
avec mon éditeur enjoué (le lutin Malin... ça tombe bien...)
et je n'ai pas regretté.
je n'ai pas croisé Christophe Mahé, ni Georges Clooney mais d'autres y étaient.
et je n'ai que très peu eu le temps de les saluer...
j'étais très affairée.
à parler, à signer, à raconter...
...aux petits lecteurs d'ici ou d'ailleurs...
des petits lecteurs du coin ou en vacances... quelle chance !!!
merci Pierre Emmanuel pour cet article...
22:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
19 juillet 2007
souriez...
l'été, quand les vacances mettent les pieds en éventail, que les sacs à dos se refont une santé et que les roses parfument les tympans, on fait une gymnastique particulière : flexion-extension de l'index.
mais si, le petit clic sur le déclencheur de l'appareil photo.
numérique ou pas, tout appareil ne peut se vanter d'être utile sans "petit clic".
"petit clic", l'ami des vacances réussies.
et on revient avec une carte gorgée de photos enregistrées ou des bobines (mais ça, c'est pour les puristes) plein les valises.
il existe une maison d'édition qui illustre ses albums pour enfants uniquement avec des photos. photos d'enfants donc. il s'agit des éditions Où sont les enfants.
j'ai rencontré Tieri Briet, un des responsables, au cours d'un salon intimiste et amical, et je sais quel homme passionné et investi il est.
le travail de cette maison d'édition est à son image.
c'est un pari audacieux, guidé par le plaisir des yeux et le sentiment de cet imaginaire sans fond qui gronde en nous, de n'utiliser que des photos pour parler aux enfants de ce qui les touche.
autre originalité : le comité de lecture n'est composé que d'enfants...
on en rêvait... ils l'ont fait.
je vous les laisse découvrir, si ce n'est déjà fait, comme on livre un petit secret au coin de l'oreille, les soirs où tout est silencieux dans la maison et qu'on a emporté une lampe torche sous les couvertures.
et un petit paquet de biscuits abricots-sésame... à partager.
miam !
13:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
17 juillet 2007
orthographe
j'ai eu entre les mains, dernièrement, un document qui présente les recommandations qu'a émises le Conseil supérieur de la langue française. il s'agit de la réforme de l'orthographe.
en effet, un nombre modéré de rectifications orthographiques auxquelles a été associée l'Académie française, ont été publiées au Journal officiel de la République française.
l'Académie française signale les nouvelles graphies dans son Dictionnaire, et les autres organes francophones compétrents ont approuvé ces recommandations qui touchent relativement peu de mots.
l'emploi de la nouvelle orthographe n'est pas obligatoire, mais officiellement recommandé.
aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive.
les ouvrages de référence (dictionnaires, grammaires, manuels scolaires, correcteurs informatiques (et moi ?), ...) sont mis à jour, parfois progressivement.
le but des rectifications est d'unifier la graphie de certains mots, de supprimer certaines incohérences, de clarifier des situations confuses, afin de contribuer au renforcement, à l'illustration et au rayonnement de la langue française à travers le monde.
l'histoire de l'orthographe française comporte d'ailleurs de nombreuses réformes. ainsi, près d'un mot sur trois a-t-il changé d'orthographe en 1740...
il va falloir s'y faire.
et moi, la première...
le saviez-vous ?
12:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
16 juillet 2007
blog des librairies jeunesse
je voulais parler de l'intérêt du blog, par rapport au site qui est une vitrine de ce que l'on présente. fixe.
un blog vit chaque jour, si on en a le temps, au gré des demandes, des évènements, des échanges.
un blog pourrait être juste un pan de sa vie raconté quotidiennement comme un journal intime, ou des créations exposées au fil de leur élaboration.
en ce qui me concerne, je me laisse porter par l'envie, afin d'apporter des informations à ceux qui passeraient par-là.
sur ce principe, et pour rester dans l'univers du blog, je voulais vous présenter (si vous ne le connaissez pas déjà), le blog des librairies jeunesse : Citrouille, qui, chaque jour de juillet, remonte une archive du fin fond de ses entrailles.
qu'est-ce que ce blog "Citrouille" ?
en 1980, il existait en France environ 25 librairies spécialisées pour la jeunesse. par lettre du 18 mars 1981, Jean-François et Sylvie Sourdais (librairie l’Eau Vive d’Avignon) les convient à se réunir à Paris lors du premier Salon du livre.
en l’an 1981, lors du premier Salon du livre, sous la verrière du Grand Palais, se sont réunis une vingtaine de libraires originaux et un peu fous : en effet, ils ne s’occupaient que de livres pour enfants ! Ils décidèrent de fonder une association ayant pour but la défense et l’amélioration du réseau de librairies spécialisées pour la jeunesse. Après une année de gestation, l’Association des librairies spécialisées pour la jeunesse prit enfin son envol : c’est pourquoi les historiens ont décidé de prendre la date de 1982 comme date réelle de naissance de l’ALSJ…
parmi tous les projets mis en place, il y a le "prix Sorcières" décerné chaque année pour différentes catégories de livres : tout-petits, album, roman ados...
et il existe une revue : Citrouille qui paraît 3 fois par an en mars, juin et novembre.
on peut s'y abonner, l’abonnement se fait pour 3 numéros :
tarifs (port compris) :
- France & Union Européenne : 22€
- DOM-TOM & autres pays : 32€
globalement, le bilan des (premiers !) vingt ans d’existence de l'Alsj est largement positif. sa plus grande réussite, c’est le formidable réseau qu’elle a su tresser autour d’elle au fil de ces années : auteurs, illustrateurs, éditeurs, distributeurs, bibliothécaires, enseignants, organisateurs de manifestations, membres d’organismes officiels ou officieux œuvrant pour l’enfance.
c'est donc un blog à visiter. chaque jour...
09:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
13 juillet 2007
pire ? hâte !!
en ce moment, mon univers, ce sont les pirates.
pour petits pour grands, en miniaventure en grand voyage…
pirate fille, pirate garçon…
pirate à toutes les sauces.
d'où vient ce mot ?
le mot pirate vient du grec signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure ».
un pirate est une personne qui vit de la piraterie.
la piraterie est la pratique, aussi vieille que la navigation, qui a pour objet l'attaque d'une embarcation dans le but de voler son chargement, et parfois le bateau tout entier. cependant, les pirates ne se limitaient pas seulement aux autres bateaux mais parfois attaquaient des petites villes côtières.
le mot « pirate » est rattaché aux actions en mer sans l'aval d'une nation souveraine, contrairement aux corsaires, capitaines d'embarcation privée travaillant pour le compte d'une nation ou d'une personne importante dans la société.
la piraterie maritime connut son apogée durant le XVIIIe siècle puis a peu à peu disparu, dû au pouvoir grandissant des nations sur toutes les régions du monde.
beaucoup d'anarchistes se sont inspiré de la philosophie des pirates qui consistait à s'exiler de toute nation afin de mener une vie plus libre.
malgré son origine maritime, le mot pirate est mentionné dans des contextes différents, tels que les « pirates de la route », que l'on appelait autrefois « voleurs de grand chemin ».
par glissement de sens, un pirate informatique désigne un individu s'adonnant à des détournements de fonds effectués par Internet, ou des copies d'œuvres sans respecter le droit d'auteur ou le copyright.
il en existe d'autres formes plus crapuleuses comme l'hameçonnage, qui consiste à usurper une identité, le plus souvent corporative.
on parle parfois de pirates dans le cas d'actes politiques et terroristes : c'est le cas des pirates de l'air. toutefois, il s'agit ici d'une déformation du sens de pirate : l'absence de l'intérêt lucratif d'une action terroriste fait que l'on ne peut pas réellement lier ces malfaiteurs aux véritables pirates.
dans la littérature jeunesse, d’autres avant moi s’y sont plongés avec succès.
un livre que j’ai acheté pour mon fils, que l'auteur a dédicacé, et qui nous plaît bien c’est : Le fils du pirate de Vincent Bourgeau. ou : comment ne pas devenir pirate à la place du pirate-son-père…(d’ailleurs, il a écrit également « Le père du pirate »…)
il y a les pirates qui capturent les princesses dans Bas les pattes, pirate ou qui capturent de drôles de petites nanas comme dans Capitaine Barberousse et sa bande d'affreux…
des pirates très surprenants comme ce : dans Pricket, le pirate, ceux qui sortent des bouteilles : Le pirate de la bouteille, ceux qui ont de belles ambitions : Le pirate qui vola la mer, j’en passe et des meilleures…
justement des meilleures : les filles pirates : Capitaine Charlotte ou Nancy : Mémoires d’une pirate…
enfin, bon, de quoi rêver que Simbad m’emmène au bord de son galion vers les mers les plus exotiques…après tout…
08:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
11 juillet 2007
Asppa
je vous détaille depuis plusieurs posts les ateliers d'écriture réalisés dans des écoles de la région aixoise et les petits livres qui ont été imprimés.
pour être précis, en fait, le travail se fait avec un déroulement bien ordonné :
- venue d'une historienne qui raconte aux enfants le patrimoine historique de leur village
- venue d'un auteur pour faire écrire les enfants à partir de ce patrimoine
- mise en illustrations du texte écrit par une illustratrice
- mise en spectacle ou en voix du texte écrit par une comédienne ou une troupe de comédiens.
ceci rentre dans le cadre d'un vaste projet appelé "conte, raconte" mis en application et entièrement financé par l'ASPPA grâce à des subventions obtenues.
les équipes enseignantes sont donc ravies de profiter de ces animations "offertes" par l'Asppa.
le projet "conte, raconte" consistera à réunir les textes écrits dans les classes avec les enfants basés sur leur patrimoine historique local, à les adapter en textes adultes et à les réunir dans un recueil qui sera édité par un professionnel.
après l'écriture avec les enfants dans les classes, je dois me charger également de l'adaptation de ces textes avec Christine Fleury-Fêret, auteur jeunesse bien connue.
l'Asppa, association "art, sciences et patrimoine en pays d’Aix, créée en 1990, se donne pour vocation de développer auprès des enfants et des jeunes les activités d’arts plastiques, de connaissance du patrimoine et l’approche d’une culture scientifique dans sa relation à l’art. Ses champs d’intervention portent sur le développement des pratiques créatives, la formation, la mise en relation avec les milieux culturels, l’organisation de manifestations, expositions, conférences╔ ainsi que sur la diffusion de publications diverses.
l’Asppa soutient la conception, la réalisation et le suivi de projets artistiques et culturels en :
- arts visuels (peinture, sculpture, photographie, arts numériques...)
- arts du bâti (architecture et urbanisme)
- arts de l’écrit (expression écrite et orale)
- arts vivants (musique, chant choral, percussions, improvisations...)
tous ces ateliers, et c’est bien là une de ses spécificités, sont engagés avec des artistes reconnus dans leurs pratiques respectives.
Monique Bernard, présidente de l’association et les médiatrices culturelles de l’Asppa, Marie Bonafos et Sandrine Macke, sont en mesure de d'accompagner ceux qui le désirent dans leurs démarches et sont à disposition, pour accueillir les personnes qui le souhaitent du lundi au vendredi de 9h à 16h.
20:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
08 juillet 2007
français langue étrangère
suite à cette annonce (n° OF0607-5155) des éditions Didier sur le site Asfored qui est un peu l'Anpe des métiers du livre :
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Secteur : Edition FLE
Poste : Editeur confirmé méthode enfants – CDD 6 mois(à pourvoir en juillet 2007)
Au sein des Editions Didier, sous l’autorité de la Directrice Editoriale du secteur FLE, vous prendrez en charge l’édition de méthodes de français langue étrangère destinées aux enfants.
A ce titre, vous assurerez le suivi tout au long du processus de production. Vous coordonnerez les travaux des différents intervenants, internes ou externes ( graphistes, illustrateurs, iconographes) et conduirez les projets en bonne collaboration avec les équipes chargées du marketing et de la promotion.
Le tout sera réalisé dans un cadre budgétaire préalablement défini.
Compétences :
Connaissance de la chaîne éditoriale.
Sens du travail en équipe.
Aptitudes :
Organisation, rigueur, aisance relationnelle.
Expérience
Formation universitaire en FLE, niveau Master.
Connaissance du public enfant souhaité.
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je voulais vous parler du "français langue étrangère" ou FLE qui sert pour ceux qui apprennent le fraçais comme langue étrangère.
on peut se former pour dispenser cet apprentissage, que ce soit en cours aux étrangers motivés par l'apprentissage de notre langue, ou pour rédiger des ouvrages afin d'aider cet apprentissage.
il existe une formation à distance dispensée par le Cned en partenariat avec l'alliance française, le diplôme s'appelant le Daefle (diplôme d'aptitude à l'enseignement du FLE).
elle se compose de six modules d'environ 120 heures chacun :
- méthodolige du FLE
- grammaire du FLE
- phonétique
- linguitique
- guidage de classe
- civilisation-littérature.
vous trouverez les infos sur le site de l'alliance française.
d'après mon ami Michel Bonnefoi qui a suivi ces cours, ils sont très bien faits.
on peut s'inscrire sur le groupe de discussion FLE pour poser des questions et suivre les échanges. c'est enrichissant.
vous pouvez également aller voir le site du français dans le monde où vous dénicherez pas mal d'infos succeptibles de vous renseigner.
pour être tout à fait honnête, la première fois que j'ai découvert cette méthode, c'est il y a cinq ans, au salon du livre de Montreuil, où je craquais sur des petits livres si joliment illustrés (et pour cause...) par Rebecca Dautremer : Tatou le matou.
c'est une méthode d'apprentissage du français comme langue étrangère pour petits.
quels sont les objectifs et compétences visées ?
- initiation au français avec une approche plus orale qu'écrite.
quelles sont les orientations pédagogiques de Tatou le matou ?
- appréhender l'apprentissage du français par une approche multisensorielle.
- proposer des outils permettant de répondre à la diversité des contextes d'enseignement du français.
- mettre en place une interactivité qui met les élèves dans des situations de communication à caractère social, ludique ou cognitif.
- offrir des activités qui mettent en œuvre des compétences linguistiques et qui renforcent des compétences transversales.
- intégrer l'utilisation du portfolio européen des langues dès ce niveau.
vous pouvez mettre écouter le conte "le mariage de souricette" si vous avez quelques instants...
voilà. c'est très intéressant. et en plus, aux éditions Didier, ils recherchent quelqu'un. alors tentez votre chance...
21:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
04 juillet 2007
chat !
puisque Béatrice Egémar m'a tagguée avec son "chat par-ci par-là", je vais répondre. mais j'ai bien hésité, je l'avoue, en vérité...
et puis…je me suis dit que ça permettait de faire découvrir des gens qu’on aime…
règlement du jeu :
*le « chat » doit faire 7 révélations sur sa personnalité, ses goûts, sa vie ou autre.
*le « chat » doit écrire ces 7 révélations et préciser le règlement du jeu sur son blog ;
* le « chat » doit à son tour désigner 7 personnes et les énumérer.
* le « chat » laisser un message sur le blog des 7 personnes désignées en leur précisant qu'elles ont été taguées et en les invitant à venir visiter le sien afin de connaître les détails du jeu.
alors voilà 7 confessions diurnes, nocturnes, absurdes, exotiques, classiques...
1) j'ai pleuré en regardant "ensemble c'est tout" film adapté du roman d'Anna Gavalda. presque du début jusqu'à la fin.
2) je grince des dents la nuit, dixit mon dentiste.
3) je n'ai aucun cheveu blanc, malgré mon âge.
4) j'aime tremper mon pain dans un saladier où des tomates ont laissé leur jus à la vinaigrette.
5) je voudrais vivre plein de vies.
6) j'aime le silence.
7) j’ai peur de déambuler dans la nuit noire...
mes 7 victimes :
- ma copine Cez
- Clo, une fée de l’image
- mon cher Mi
- Ange Andrianavalona un artiste de grand talent
- Ayu
- la jolie Delphine Bodet
- la douce Cécile Eyen
dessin de Clothilde Goubely
09:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (9)
02 juillet 2007
édition à compte d'auteur
suite à un récent échange avec Denis Fauvel, je voulais vous parler de l'intérêt d'être éditer à compte d'auteur : c'est-à-dire plus précisément de s'autoéditer.
- en quoi cela consiste-t-il en fait ?
à se débrouiller par soi-même pour publier son projet.
il faut premièrement mettre en page correctement le texte, que ce soit un album illustré, un roman, un conte,... et ensuite trouver un imprimeur pour... l'imprimer.
- quel est l'intérêt ?
pour certains c'est la possibilité de donner naissance à un projet qui n'a pas eu l'heur de plaire à un éditeur.
pour d'autres, c'est la sécurité de voir cheminer son ouvrage en toute transparence dans le circuit du livre (nombre d'exemplaires vendus, coût de vente, recette obtenue, nombre d'exemplaires restants,...) et de rester maitre des décisions qui seront prises (participation à des salons du livre ou non, pas de mise au pilon abusive, exemplaires offerts ou non et à qui...).
c'est le bonheur de tout gérer soi-même, de rencontrer chaque lecteur intéressé par l'ouvrage, de défendre son travail comme on le souhaite...
car enfin, tout l'investissement engagé, qu'il soit économique, physique, émotionnel, revient tout droit à celui qui le fait. pas d'intermédiaires...
- quels sont les inconvénients ?
° il faut donc prendre en charge en totalité toutes les démarches concernant l'ouvrage.
-> la mise en page :
autoédition ne veut pas dire moindre qualité et on prendra soin de ne pas bâcler la présentation de l'ouvrage. surtout s'il y a des illustrations ou des photos à insérer. le mieux, si on n'est pas expert en la matière, serait d'utiliser les compétences d'un maquettiste, spécialiste en la matière.
-->l'impression :
il faut dénicher la perle rare qui vous fera un beau travail à un moindre coût. ça demande donc de prospecter, comparer, marchander...
-->la distribution :
voilà le plus gros de l'investissement :
solliciter les salons du livre où on pourra dédicacer et donc faire connaître notre travail, car après les amis et proches, il faut penser à étendre les potentiels lecteurs.
démarcher les librairies, qui en général, n'acceptent plus les dépôts.
et là, s'il n'y a pas de "siège" ça devient difficile. non, je ne parle pas de votre magnifique fauteuil tournant où vous trônez en pull cashemire ou non (...) tout en rédigeant vos savoureux projets, je parle de société.
ne paniquons pas il ne s'agit pas de monter une maison d'édition, mais il semble que si l'édition passe par une association, cela facilite les démarches aux libraires pour commander votre ouvrage. ainsi, ils retombent dans un circuit classique et ça leur convient mieux.
donc, pourquoi pas, penser à créer une structure éditoriale associative avant de se lancer dans une édition à compte d'auteur.
de même sur Internet. des sites comme fnac.com ; alapage.com ; amazone.com/ ne référenceront l'ouvrage que s'il peut être commandé à une structure... donc association...
trouver de bonnes idées où vendre et faire connaître l'ouvrage...
et ensuite gérer les commandes (mais ça, c'est cadeau...).
° donc il faut avancer toute dépense préalable à la sortie de l'ouvrage :
-->coût du maquettiste
-->coût de l'imprimeur
-->coût de l'essence pour toute démarche à faire...
bref...il y a des avantages et des inconvénients...
si vous avez tenté l'aventure, n'hésitez pas à nous raconter...et surtout à compléter tout ce que j'ai pu omettre...
14:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
27 juin 2007
encore des contes !
j'ai assisté hier au spectacle réalisé à partir de 3 contes écrits avec une classe de Grambois :
- un conte parodique sur les 3 petits cochons : trois frères musiciens rencontrent un rappeur pas très honnête qui va essayer de les exploiter. les 3 musiciens auront le dernier mot et deviendront des artistes appréciés.
- un conte éthymologique : pourquoi les hommes et les animaux ne parlent-ils pas la même langue ? parce que les hommes ont découvert la musique à travers de petits instruments qu'ils ont construits et les animaux, se sentant délaissés par leurs amis, ont avalé les instruments. désormais les animaux sifflent, grognent... mais ne parlent plus.
- un conte classique : 7 enfants découvrent un œuf de dragon qui va les amener vers un autre monde, grâce à la partition découverte à l'intérieur de la coquille lorsque l'œuf éclot. 3 petites notes de musique et...
pour le conte éthymologique, je leur avais adressé des textes de Sophie Rigal-Goulard, qui se régale en la matière. j'attends avec impatience la sortie de ces "pourquoi" qui sont un vrai bonheur.
pour le conte parodique, ils avaient lu Les fables marseillaises de Jean-Luc Lucciani, inspirées des fameuses fables de La Fontaine.
nous avons fait évoluer les 3 contes en même temps au cours des séances de façon à garder un fil conducteur : la musique.
et, grâce à l'intervenante musique, ces contes ont donné un beau spectacle : je suis émue de voir que l'écriture peut entraîner tant de créativité.
c'est un magicien qui fait le lien entre ces trois contes... magie magie... quand tu nous tiens...
23:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
24 juin 2007
Ô ciel !!!
un de ces soirs derniers, je me suis régalée à interprêter un spectacle théâtral (on ne peut pas dire une "pièce" puisqu'il s'agissait de la guerre des classiques", patchwork de différents extraits de pièces, classiques ou modernes...) avec le Théâtre forever Actors Studio, troupe avec qui j'ai travaillé toute l'année.
était présent à la représentation René Escudié, qui est auteur jeunesse dont les histoires sont utilisées comme méthode pour l'apprentissage de la lecture, mais qui est aussi un auteur de théâtre pour enfants, ayant écrit notamment Le jour de la dominante.
vingt-trois de ses pièces ont été montées à ce jour.
il existe un site où l'on peut découvrir beaucoup sur les spectacles pour les enfants (le jeune public) : c'est ici.
si vous avez des informations ou des bonnes pièces de théâtre pour les enfants, cela m'intéresse car le Théâtre forever Actors Studio travaille aussi avec des troupes enfants...
et puis, c'est une sorte d'écriture tellement passionnante...
sur ce site, vous trouverez le nom d'éditeurs spécialisés dans ce domaine.
et vous lirez des informations importantes sur le théâtre "jeunesse" dans ce document de Marie Bernanos.
alors, ne vous privez pas et essayez...
10:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
21 juin 2007
hors les murs
connaissez-vous Culturesfrance ?
les programmes de résidences de Culturesfrance soutiennent, de manière significative, la création française dans toutes les disciplines, favorisant la mobilité des artistes en leur permettant de séjourner à l’étranger.
cette immersion leur offre aussi la possibilité d’élargir leur réseau professionnel et de s’inscrire dans de nouveaux marchés. quarante artistes bénéficient chaque année de ce dispositif, soit par le biais du programme de bourses souples « Hors les Murs », pour un séjour dans le pays de leur choix, soit par des programmes de résidence dans une structure in situ comme la Villa Kujoyama à Kyoto, les « Ateliers New Yorkais » et Triangle à New York, le Studio Cormier à Montréal. lieux de résidence.
en intégrant au programme de résidences « Hors les murs » la littérature et la recherche, Culturesfrance offre désormais, dans ces domaines, de nouvelles perspectives.
des liens fructueux vont pouvoir êtres établis par les lauréats français, non seulement avec des créateurs, mais aussi avec des universitaires et des chercheurs étrangers et leur permettre ainsi le développement, sur le long terme, de projets plus diversifiés.
par ailleurs, au travers d’une structure japonaise partenaire, la « Villa Kujoyama » va progressivement s’ouvrir à un, voire plusieurs, créateur ou chercheur japonais : des créations communes franco-japonaises pourront, en retour, être accueillies avec l’aide de la maison du Japon à Paris et l’utilisation de la Bourse des Récollets. Un principe d’échanges et d’accueil sera établi à cet effet.
enfin, les « Missions Stendhal », programme du ministère des Affaires étrangères coordonné par Culturesfrance, offrent à des écrivains la possibilité de bénéficier d'un soutien financier pour effectuer des résidences d'écriture à l'étranger.
les auteurs apportent alors leur concours aux manifestations orchestrées sur place par les ambassades.
détaillons, par exemple, les résidences « Hors Les Murs » (tous pays) qui se montent en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Communication :
disciplines concernées: tous les domaines de la création contemporaine, excepté le cinéma.
définition du programme : le programme Culturesfrance "Hors Les Murs" est destiné à des artistes et des professionnels souhaitant développer un projet artistique dans le pays de leur choix.
profil du candidat:
ont vocation à se porter candidats les créateurs et les professionnels français, et les étrangers résidants en France depuis au moins 5 ans, sans aucune limite d'âge.
les candidats doivent:
* avoir achevé leurs études
* être engagés dans la vie professionnelle
* justifier de travaux antérieurs
* se libérer de leurs activités professionnelles durant la période de recherche.
modalités de sélection:
une préselection est effectuée par les rapporteurs désignés pour chacune des disciplines.
la sélection finale appartient au jury composé des représentants du ministère de la Culture et de la Communication, de Culturesfrance, et des rapporteurs.
durée du séjour:
de 3 à 6 mois, entre janvier et décembre de l'année suivant celle du dépôt des dossiers.
nature de l'aide:
une allocation forfaitaire de séjour de 10 000 euros.
date limite de dépôt des dossiers
les dossiers complets doivent parvenir à Culturesfrance avant le 30 juin de l'année en cours.
les résultats du jury sont communiqués uniquement par courrier.
renseignements et retrait des formulaires de candidature
Culturesfrance - pôle "Résidences et programmes de recherche" : resi@culturesfrance.com
alors, allez-y, tentez votre chance. la création est soutenue hors de nos murs...
09:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
18 juin 2007
cité en fête !
pour cause de réinformatisation de la bibliothèque-médiathèque aixoise la Méjanes, le traditionnel "Livres en fête" se traduit cette année par un unique rendez-vous, intitulé pour l'occasion "Cité en fête".
mais quel rendez-vous ! c'est en effet sous la houlette de Délices Dada et en partenariat avec Les Ecritures Croisées, que seront organisées, le mercredi 27 juin à partir de 17h30, de (fausses) visites, décalées et un brin délirantes de notre chère cité... nouvelle cité !
la Méjanes, enrichie, devient une bibliothèque hybride, l'Agence régionale du livre s'installe dans de nouveaux locaux plus vastes et mieux adaptés, et le Cobiac/Banque régionale du livre arrive sur le site.
dans une abiance naturellement festive, "Cité en fête" sera l'occasion de faire connaître au plus large public les premiers résultats de la réinformatisation ainsi que les multiples actions de ces deux partenaires.
avec elle et grâce à eux, la Cité du livre est décidément entrée dans une nouvelle ère, riche de tous les apports Internet et de la dématérialisation du livre, ce qui ne l'empêche pas de s'ancrer, plus que jamais, dans la chaîne matérielle du livre : cela vaut bien une fête.
21:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2007
mise au pilon
hier à la librairie Mot à mot, il y avait Thomas Scotto. c'est un homme sympa et rigolo.
on a partagé des mots, des bêtises comme des minots, pour se tenir le cœur au chaud. d'ailleurs, le mien n'était plus gros.
et nous avons parlé de la mise au pilon.
pourquoi met-on les livres au pilon ? parce qu'ils ne se vendent plus bien ? et qu'ils encombrent un local de stockage déjà bien chargé ? parce qu'on le remplace par une version modernisée ? parce qu'il traite d'un sujet qui doit être réactualisé ?
dans le protocole de gestion des collections en date du 5 octobre 1999, on indique :
La décision de mise au pilon est prise au vu d’une ou plusieurs des indications suivantes :
- La présence de multiples exemplaires dans les collections du réseau.
- l’état matériel du document
Quand la réparation ou la reliure ne paraît pas permettre une longue survie du document, quand le rachat est plus avantageux, quand un document apparaît à la fois dégradé et peu utile ou encore disponible sur un autre site.
- l’obsolescence d’un documentaire.
Par suite d’un événement ou de l’évolution des connaissances ou d’informations pratiques.
La mise au pilon peut être programmée au bout d’une durée donnée pour certains segments des fonds documentaires (voir plus loin)
- le remplacement par une édition mise à jour.
- le déclin d’usage
L’édition régulière site par site, des titres inactifs depuis une période donnée ou des titres dont la rotation est inférieure au taux moyen du segment de fonds permet aux gestionnaires de la collection d’opter pour des retraits du libre-accès et , pour les fonds en magasin, pour des mises au rebut.
mettre au pilon toute une collection qui a à peine quatre ans, ça fait mal au cœur. surtout pour l'auteur.
à la rigueur, la collection a meilleure allure si on enlève tous les livres qui sont "moches". la pertinence est quand même meilleure. si vous enlevez les livres qui ne bougent jamais, le lecteur à ce moment-là n’est plus noyé dans une offre qui a l’air abondante et qui n’aboutit pas. donc on n’accumule plus, on sculpte sa collection.
mais toute une collection...
ça peut être dû un effet de mode, un vide temporaire, une mauvaise diffusion, un catalogue en effet mal équilibré, trop rempli...
que dit-on sur un contrat ?
En cas de mévente, c'est-à-dire lorsque X ans pleins après la mise en vente, la vente annuelle sera inférieure à 10% des volumes en stock, l'éditeur aura le doit, après en avoir prévenu l'auteur par lettre recommandée avec demande d'avis de réception deux mois à l'avance :
- soit de solder les exemplaires en stock,
- soit de procéder à une mise au pilon totale...
voir son œuvre ainsi détruite, eh bien, je vous le dis, faut avoir bon moral...
cela vous est-il déjà arrivé ?
collection "les grands voyages d'Eliott et Louna" de Thomas Scotto
09:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
16 juin 2007
20 ans... encore !
c’est à croire que c’est l’année 2007 qui veut ça. Peut-être parce que cette année justement j’ai deux fois 20 ans ?
car j’ai reçu une invitation à être un auteur « rêvé » pour le festival de Mouans-Sartoux , festival que j’aime particulièrement parce que ce n’est pas uniquement un festival, c’est aussi des lectures toute l’année, un vrai partage autour du livre avec les enfants toute l’année. J’irai donc aussi travailler en classe avec des enfants et ensuite je prendrai place, à côté de Pierre je suppose (à cause de l’ordre alphabétique : Bottero – Calouan), pour signer mes ouvrages.
j’y suis déjà allée bien sûr et j’ai déjà quelques petits « fidèles » qui m’y attendent mais jamais en tant qu’ « auteur rêvé »… et oui, j’en rêvais !
le thème cette année, pour la 20e édition est : « au-delà les murs, l’humanité »… belle année, n’est-ce pas ? et oui, voilà, c’est la 20e !!!
même si c’est encore loin, puisque le salon se déroulera les 6, 7 et 8 octobre 2007, voilà le programme (sous réserve de modifications) :
jeudi 5 octobre - 12h30 - Délibérations du jury du Prix de l'Inédit, sous la présidence de Malika Mokeddem (Grasset) et annonce du lauréat 2006
- 20h30 - Projection du film Indigènes, présenté par André Asséo (France Inter), avec l’association d’Art et essai Lumière des Toiles - La strada.
vendredi 6 octobre - 10h - 17h - Rencontres avec les écoliers, les_collégiens, les lycéens
- 10h - 15h - Contes d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’ici et d’ailleurs avec Momar (scolaires) - La strada
- 10h - Débat avec les collégiens Racisme et_intolérances ordinaires, avec Philippe Godard -(Autrement) - Salle Léo Lagrange
- 10h - Cinéma jeunesse L'Enfant au grelot (3 ans et +) - La strada
- 10h - Cinéma jeunesse La Guerre des boutons (scolaires - 8 ans et +) La strada
- 11h - Remise du Prix des Pichouns Café Beaux livres
en plus Mouans-Sartoux est ville pilote pour la mise en place de l’Agenda 21 : « concevoir une démarche participative, un aménagement du territoire compatible avec un projet de vie de qualité, durable, conciliant protection de l’environnement, vie économique et équité sociale. »
aussi dans ce festival, il sera tenté de mettre en œuvre au maximum les principes de respect de l’environnement : papier recyclé, tri des déchets, réflexion sur les déplacements…
comment…vous ne savez pas ? le maire de Mouans-Sartoux n’est autre qu’André Aschieri, un « écologiste » respecté qui a publié d’ailleurs « Silence, on intoxique », une enquête effrayante sur les explosions de cancers, pathologies neurodégénératives, maladies émergentes avec la mise en cause des lobbies qui s’organisent pour paralyser le système de contrôle sanitaire et d’évaluation des produits.
il est intéressant, monsieur le maire.
sur le site de la ville, on peut lire au sujet de l’Agenda 21 (j’ai déjà expliqué en quoi ça consiste dans « développement durable ») :
ateliers 21 - juin 2007 : inscrivez-vous vite !
en participant aux Ateliers 21 qui se dérouleront le samedi 23 juin 2007, de 8h30 à 13h à l'école l'Orée du Bois, vous participez à l'élaboration du diagnostic de la commune. ce diagnostic permettra d'obtenir une vision globale de la commune et de ses actions au regard du développement durable.
plusieurs ateliers seront organisés durant cette matinée :
- atelier 1 : aménagement du territoire et déplacements
- atelier 2 : environnement, biodiversité, paysages
- atelier 3 : culture, sports, loisirs, accès à la connaissance, équipements
- atelier 4 : lien social, emploi, santé, modes de production et de consommation responsables.
est-ce que votre ville aussi s'engage pour le développememt durable ? parlez-nous en...
01:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
15 juin 2007
le marathon des mots
c'est la 3e édition de cette manifestation, et cette année, le marathon des mots, qui se déroule à Toulouse propose pour la première fois : « un marathon des mots jeunesse ».
le parrain de cette édition 2007 est Philippe Djian ainsi que Amos Oz (un auteur français / un auteur étranger) et Londres est la capitale à l'honneur.
en quoi consiste cette manifestation ?
le « marathon des mots » propose du 13 au 17 juin 2007 au public 250 lectures, spectacles, rencontres et performances, permettant à chacun de construire son propre parcours selon ses intérêts et sa curiosité. soucieux de proposer une programmation ouverte à tous, le « marathon des mots » 2007 organise 5 grands parcours témoignant de la richesse, du renouvellement et de la diversité de la création littéraire.
pour la jeunesse : le mercredi 13 juin à la médiathèque José Cabanis, en ouverture du Marathon des mots, et durant toute la durée du marathon au Théâtre national de Toulouse et au théâtre du Grand Rond, des lectures ont été consacrées aux élèves de Toulouse et la région, avec des auteurs, des comédiens, et des compagnies – Cie Paradis éprouvette, Association la Catalyse, Muriel Bloch et Guilla Thiam, Mireille Perrier, Cie Créatures, le Théâtre des Ombres, Michaël Lonsdale, Cie la Part Manquante, Cie Lever du Jour, Henri Gougaud, Cie Folavril , Cie du Réfectoire , Association Alternativa, les Faux Bijoux, Tekeli Cie - qui ont mis à l'honneur histoires fantastiques, récits de voyages, contes occitans et autres textes répondant aux thématiques de la programmation (Londres notamment avec Conan Doyle, Daniel Defoe, Lewis Carroll, Rudyard Kipling) ou faisant découvrir, en leur présence, d'autres facettes des auteurs invités tels qu'Amos Oz, Pascal Bruckner et Luis Sepulveda .
il y a eu également un concours de lecture : les lycéens, collégiens et élèves des écoles primaires ont été également acteurs de la manifestation avec cette année un concours de lecture à voix haute en « hommage à Londres » , dont les lauréats liront lors d'une grande soirée du marathon et en compagnie d'une comédienne à l'honneur en 2007, les textes pour lesquels ils ont été sélectionnés.
on peut assister à des lectures musicales et chorégraphiques, les mots du cinéma, « on n'y voit rien », un tour du monde littéraire, le marathon des images, des rencontres...
en plus, comme c'est un sujet qui me touche en ce moment, je voudrais parler du "Fantastique à l'hôpital", qui est un concours avec comme objectif d'écrire un texte court autour du genre ou du mot "fantastique" sans avoir forcément trait avec l'hôpital. deux catégories : enfants et adultes. les textes sélectionnés par un jury composé d'écrivains et de personnels des hôpitaux de Toulouse ont été lus par un comédien renommé lors d'une séance exceptionnelle à l'hôpital des enfants le mercredi 13 juin et seront lus le dimanche 17 juin à l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques... belle idée !
et comme c'est une maison d'édition que j'aime beaucoup, je tiens à préciser que Paul Otchakovsky-Laurens (éditions P.O.L.), viendra également présenter au public 10 textes qui ont marqué son parcours d'éditeur : on retrouvera alors Perec, Duras, Guillaume Dustan, Emmanuel Hocquard, Leslie Kaplan, Patrick Lapeyre, René Belletto et Valère Novarina.
bref, on aurait bien aimé aller faire un séjour dans la ville rose... si vous y avez assisté, venez nous en parler... pour nous faire plaisir...
08:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
14 juin 2007
20 ans...
la librairie Mot à Mot a 20 ans !
samedi 16 juin
à partir de 9 h
maquillage par Les Caméléones,
exposition des travaux réalisés en atelier d’écriture,
musique, buffet et cadeaux.
10h30 : rencontre avec Simone Audouin, Jocelyne Pontier-Thomas et Bernard Boyer
11h30 : bienvenue sous l’arbre à palabre
Contes d’arbres tout public par Gin Candotti-Besson
14h : bienvenue sous l’arbre à palabre
14h30 : rencontre avec Calouan et Thomas Scotto
15h30 : bienvenue sous l’arbre à palabre
16h : rencontre avec Claudie Bergé–Laval et René Frégni (c'est à cette même librairie qu'il y a trois ans, René écrivait le courrier qui allait faire de lui mon "parrain", dans ce monde de la littérature jeunesse mais dans la vie également...)
17h : spectacle pour enfants par Sylvie Charlier-Berthe
18h : remise des prix du quiz adultes (disponible à la librairie)
venez fêter cet événement avec nous
librairie Mot à Mot
68, place Mirabeau - Pertuis
04 90 79 02 04
je parlerai un jour du plaisir de ces rencontres faites durant les dédicaces, ces échanges, ces partages... ces lecteurs qui par la suite nous écrivent, reviennent nous voir, qu'on n'oublie pas...
Mais si vous voulez, d'ores et déjà, raconter des souvenirs de dédicaces émouvants, ne vous gênez pas...
06:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)