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30 décembre 2011

Suisse

moi qui n'aime pas le froi, bbbrrrr, je pars par là quelques jours, comme guide culinaire pour une grandemarque de chocolats...

non, je plaisante, je pars parce que le dépaysement est toujours une belle chose et que le soleil de Provence, on s'en lasse... 

non bien entendu...

je pars avec une drôle d'appréhension au ventre, allez savoir, juste parce que parfois il faut se prouver qu'on peut...

et puis, parce que la nouvelle année arrive et que sous d'autres "tropiques", elle sera peut-être meilleure... je prends des photos.. euh j'essaie de ne pas oublier...

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29 décembre 2011

Hugo Cabret

adapté du livre de Brian Selznick "L'invention de Hugo Cabret" qui retrace l'histoire d'un jeune garçon de douze ans, féru d'horlogerie comme l'était son père, récemment décédé dans un incendie, vivant seul dans les "combles" de la gare Montparnasse, où il remonte le mécanisme des horloges et qui a un dessein dans la vie : remettre en état un automate hérité de son père..., le film réalisé par Martin Scorcese a quelque chose de légèrement "amateur" qui déçoit.

si les interprétations des jeunes comédiens sont vraiment hasardeuses, j'ai été tellement enchantée de revoir Ben Kingsley dont je suis fan, dans un rôle émouvant.



le livre a été traduit en français par Danièle Laruelle et est paru aux éditions Bayard. 

une lecture à conseiller aux jeunes, je le crois, dans tout ce que le respect et l'estime ont à offrir.

28 décembre 2011

Vaclav...

on sait de lui son rôle de président de la république tchèque, et même dela république tchèque et slovaque, son rôle politiquement clé dans la "révolution de velours" qui a vu décliner le régime communiste, mais sait-on de lui ses qualités e philosophe, d'essayiste, de dramaturge ?

ce qui me trouble, c'est ce que disait de lui Milan Kunbdera (et pour les fidèles de ce blog, Milan Kundera, c'est "l'insourenable légéreté de l'être, c'est Lena Olin au cinéma, donc c'est un peu de moi par assimilation... ;)) qui qualifiait sa vie "d'oeuvre d'art".

il ets vrai que la position d'auteur éditée, même modestement (;))) donne envie qu'un jour, une seule personne se souvienne de ce qu'on était et parle de notre "oeuvre" avec de l'émotion dans la voix...

dans ma vie, j'ai du mal à ne pas vibrer autant pour la poilitique et la littérature et je saisis l'engagement de cet homme pour son pays et ses pensées...

il est mort le 18 décembre 2011...

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mélancolie

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(c) photo Christian Chaplin

assise sur le banc de bois dont la peinture a été défraichie par les pluies régulières qui l'ont sollicitée, elle a refermé son livre et fait semblant de s'intégrer à la vie qui l'entoure.

une légère brise souffle dans sa chevelure qu'elle n'a même pas pris le soin d'attacher ce matin et elle regrette déjà de ne pas avoir emporté d'écharpe.

elle plisse les yeux, la brume dans le lointain floute sa vue.

elle perçoit une silhouette qui marche. elle sourit. est-ce toujours ainsi, est-ce que les gens s'éloignent toujours un jour ou l'autre ?

elle n'a pas envie de rentrer, personne ne l'attend. elle s'est habituée à cette solitude qui est sa meilleure compagne. mais là, assise sur son banc, elle se dit que si la silhouette avait eu envie de se rapprocher d'elle, elle se serait levée et serait partie avec.

dans sa poche, une vibration. elle attrape son portable et lit "je pense à toi, on se voit ce soir si tu veux".

elle est surprise. elle avait presque oublié le plaisir d'être dans des bras chauds.

et elle se dit que faire une entorse à la morale serait un beau pied de nez à cette silhouette qui s'éloigne.

elle tape rapidement : oui. se lève, retourne chez elle lentement.

ce soir...

26 décembre 2011

se parler

Vous êtes disponible pour quelques mots au téléphone ? Maintenant, ou plus tard.
Dites-moi.
 

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photo trouvée sur le site de Papillon 1967

Totoro blanc

pour mon internénette numberone, pour moi qui en suis fan aussi, un petit bonhomme de neige très spécial... parce que les fêtes ensemble c'est si bon...

elle bleu, moi rouge, lui vert... et pour tous cet hiver : blanc...

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25 décembre 2011

Joyeux Noël

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(c) Mila Marquis

24 décembre 2011

paroles

entendu à Paris en voiture en allant prendre le train... 

12:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

Noël 6

Elle a enfilé sa robe rouge, brillante, moulante, longue, avec de fines bretelles.

Elle remonte ses cheveux en prenant soin de laisser flotter qq mèches.

Elle se met du rouge à lèvres de la couleur de la robe. Rouge Coco.

Ses pieds nus sont surpris par le froid du carrelage alors elle se dresse sur la pointe des orteils.

Elle se sert un verre de Chardonnay dans un beau verre à pied.

Du Chardonnay acheté à Karine.

Karine qui a voulu lui faire goûter toutes ses variétés de blancs. Elle était rentrée un peu grisée.

Karine avec qui elle s’est un peu engueulée, il y a quelques années mais rien d’étonnant, elle se fâche souvent avec les gens de mauvaise composition.

Karine avec qui elle a passé pourtant presque une heure à parler littérature, émotions, frissons, voyage, écriture et a échangé des noms d’auteurs à découvrir.

« Tu pourrais intervenir dans notre bibliothèque » a même conclu Karine en l’embrassant avant qu’elle ne reparte.

Oui, elle pourrait.

Elle se sert un verre de Chardonnay dans un beau verre à pied qu’elle porte à ses lèvres.

L’alcool se dégage vite, la saveur est douce. Comment elle a dit Karine ? Sec et fruité. Fruité surtout.

Elle s’approche du sapin et caresse les branches. L’année dernière, elle avait eu le droit à un sapin découpé exprès pour elle dans la forêt varoise. L’arbre ne sent rien, mais il a le mérite d’être là, lui.

Alors elle danse autour du sapin en écoutant cette chanson qu’elle adore.

That night we went down to the river

And into the river we'd dive

Oh, down to the river we'd ride

 But I remember us riding in my brother's car

Her body tan and wet down at the reservoir

At night on them banks I'd lie awake

And pull her close just to feel each breath she'd take

Now those memories come back to haunt me

They haunt me like a curse

Is a dream a lie if it don't come true

Or is it something worse, that sends me

 

Elle boit une gorgée puis une autre, l’alcool lui monte à la tête.

Elle a l’impression de l’entendre quand il l’appelait « merdeuse » et aussi « je suis là, ma vie est avec toi, je ne t’ai pas oubliée, je veille sur toi, ma vie avec toi pour toujours… »

Elle regarde le sapin, lève son verre et murmure : « joyeux Noël ! ».

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22 décembre 2011

grand cirque

des petits livres à prix mini, aux éditions Hemma... illustrations d'Estelle Madeddu...

tout chauds juste pour glisser sous le sapin...

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Noël 5

elle se penche sur son écran et elle aperçoit le "vieux" monsieur qui passe... elle n'avait plus de nouvelles, ça la démange...

il n'est pas si vieux que ça, elle exagère mais son visage est marqué, son corps émascié, ses cheveux grissonnants, son début de barbe aussi.

elle l'interpelle : hé ! bonjour ! vous allez bien ? ces fêtes tout ça ça se passe bien ? vous vous réparez ?

il répond, avec un petit sourire amusé : oui, ça va. je suis chez des amis, à Paris. je passerai Noël seul. avec le chien de la famille...

elle voudrait lui dire de venir la rejoindre, lui poser des questions, elle sait faire ça poser des questions, elle voudrait poser une main sur sa joue pas mal ridée...

il propose : je vous appelle la semaine prochaine, ça vous va ? on parlera boulot..

oui, ça lui va. même si elle se dit qu'il n'appelera pas, qu'il va oublier. et que c'est mieux comme ça.

non, il n'est pas si vieux, juste marqué.

21 décembre 2011

fille de roi

petit concours de Noël

allez, j'avais failli laisser tomber encore une fois, tant la vie se charge d'occuper mon temps et mes neurones... c'est l'occasion... et on est mercredi...

donc, je vous propose de me décrire le souvenir du plat le plus incroyable que vous ayez mangé à Noël, sucré salé peu importe, mais ce que vous avez dégusté de plus surprenant à l'occasion de ces fêtes "christmales"...

en espérant que vous ne serez pas coincés sous la neige pour être au rdv...

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Noël 4

elle prend une feuille, elle la trouve grande, trop grande finalement et décide de la plier en deux. voilà une demi-feuille dans le sens de la hauteur.

elle saisit son crayon, le met dans sa bouche le fait tourner comme si elle s'apprêtait à écrire un nouveau roman.

voyons voir.

foie gras ? allez. quoi que, avec le reportage que j'ai vu l'autre jour, je commence à douter... faut bien le choisir alors... un authentique foie gras qui coûte une fortune d'accord mais qui vaut la peine... de toute façon, l'argent, hein... n'empêche, on leur refile une cirrhose aux oies... alors que nous, on ne supporterait pas... mais bon, y'a bien d'autres horreurs réalisées sur les animaux qu'on ne supprterait pas nous, humains... alors quoi ? foie gras ou pas ? hum, je ne sais pas..

bulots, crevettes et autres fruits de mer ? ok, faisons-nous plaisir.

tu veux du saumon aussi ? oh oui tiens pourquoi pas...

et en accompagnement ? je ne sais pas moi des petites pommes de terre grelots. ou des marrons chauds...

elle sait qu'elle ne mangera jamais tout cela, elle a un petit appétit.

du fromage ? oh oui, j'adore le fromage. plein de fromages différents...

un dessert ? ben non, je n'aime pas trop mais que serait Noël sans ses treize desserts ? alors d'accord pour les clémentines (de Corse bien sûr), les fruits secs, les chocolats, les croquants, les dattes fourrées, les...

et le vin ? du vin quand même. et du champagne aussi pour terminer la soirée en beauté...

soudain, elle relève la tête. est-ce qu'il y a des magasins ouverts aujourd'hui ?

elle s'en moque bien, en vérité. 

elle relit sa liste, pose son crayon et déchire la feuille.

dommage cette année elle aurait presque aimé être traditionnelle...

20 décembre 2011

évidence

chut... écoute... c'est pour toi... c'est toi... c'est beau... tiens, prends... écoute, c'est pour toi... chut...

"...faut avouer que dans mon quotiden elle a mis un beau bordel... je sais pas comment on fait pour décrire ses sentiments quand on vit avec une fée... je me perds profondément et j'oublie exprès la boussole... je n'aurais jamais su qu'un rire pouvait arrêter le Terre de tourner, je n'aurais jamais su qu'un regard pouvait habiller mes journées... elle m'apporte trop de désordre et tellement de stabilité, ce que je préfère c'est sa force mais le mieux c'est sa fragilité,... parfois elle aime mes mots mais cette fois c'est elle que mes mots aiment,...  je l'ai dans la tête comme une mélodie, alors mes envies dansent, dans notre histoire rien n'est écrit mais tout sonne comme une évidence, j'ai découvert comme ça réchauffe d'avoir des sentiments, et si tu me dis que c'est beaucoup mieux de vivre sans, tu mens...

j'avais une vie de chat sauvage, elle l'a réduite en cendres, j'ai découvert un bonheur tout simple c'est juste qu'on aime être ensemble, on calcule pas les démons du passé, on n'a pas peur d'eux, moi si un jour je suis un couple je voudrais être nous deux... et si c'est vrai que les mots sont la voix de l'émotion... on roule à mille kilomètres/heure au-dessus de la mer en première classe..."

Noël 3

ce matin, elle aurait eu envie de faire mille choses. un peu de sport, de shopping, aller voir les copines... après tout, profiter du calme et de la solitude.

mais en ouvrant le grand volet de la terrasse, elle a vu cette épaisse couche de neige et ça lui a donné envie de se replonger vite vite sous la couette..

quand elle se lève, elle se fait couler un bain bouillant, s'y plonge avec délice, elle aurait presque envie de lire en se laissant fondre dans l'eau bouillante.

elle voit le vernis sur ses orteils, elle pense aux claquettes de cet été, les promenades sur la plage, les petites robes légères... elle n'aime pas le froid. de moins en moins en veillissant.

elle se dit qu'il faudrait qu'elle bosse, que ça devient urgent. elle se laisse glisser sous le nniveau de la mousse, elle se souvient qu'ils prenaient des bains à deux, elle encastrée dans lui...

si à trois, les chats se sont frottés derrière l'oreille... elle pense à Delphine et Marinette et ça l'a fait rire...

elle sort de l'eau qui n'est plus aussi bouillante, enfile des collants, de grosses chaussettes, un gros pull irlandais et attrape son ordinateur.

finalement, la neige ça a du bon...

19 décembre 2011

Noël 2

elle se dit que Noël sans un sapin décoré c'est gâché. ça rime mais en plus c'est vrai !

chaque année, il y a une couleur phare. elle opterait bien pour le rouge cette année mais elle a l'impression qu'elle opte toujours, inconitionnellement pour le rouge.

alors elle va changer. violet ? déjà fait ! doré ? aussi ! bleu ? elle n'aime pas. vert ? pas évident sur le vert du sapin. jaune ? beurk ! autant prendre doré. ben, argenté alors ! ouais pas mal ça, argenté ! mais elle ne l'a pas déjà fait ? si, avant... bon, alors orange ! rose ? pas mal ça... un dégradé de rosé, rouge, violet... oui, voilà un mélange pour faire pétiller la maison.

elle va chercher sa petite caisse en bois avec les mini-santons, offerts par la mère de son premier vrai amoureux, il y a... ouh la ! ça date...

elle voudrait faire des choses pour animer le coeur de ceux qui passeraient par là. mettre de belles bougies, des senteurs, des couelurs, des merveilles, des surprises.

et puis, même si personne ne passe par là, même si ce n'est que pour elle, elle va se faire une antre de princesse...

18 décembre 2011

Noël 1

elle s'arrête devant l'étalage joliment décoré et prend son temps pour regarder chacun des bijoux exposés sur la belle nappe blanche.

elle se dit qu'un bracelet original, ce serait... original...

sa soeur a déjà de jolis colliers, de jolies boucles d'oreille, elle porte de rares bagues sentimentales... donc un bracelet, ça changerait.

d'habitude, elle donne dans le livre car sa soeur est une lectrice avide.

mais elle se dit qu'un bracelet...

elle choisit, demande un paquet et paie.

va acheter du vin au stand suivant puis des chocolats à un stand plus loin.

elle sent le froid, terrible qui remonte sous sa robe courte. malgré les collants, elle sent le froid, elle frissonne. 

les cadeaux pour les enfants ?

réglé.

le reste ?

quel reste ?

réglé.

elle s'offre un vin chaud et renoue sa grosse écharpe autour du cou. elle s'éloigne, sourit et se jure qu'elle va trouver ça génial.


17 décembre 2011

Galienne

je m'étais levée de bonne heure, avec un entrain très très modéré, m'étais préparée vite, avais porté de lourds paquets de livres, passé la journée à dédicacer des livres dans une salle où le froid entrait sans aucune gêne, acheté en même temps quelques cadeau, pas mangé, bu du vin chaud, tout rangé, reporté des sacs lourds de livres et cadeaux, je m'étais préparée un thé chaud, juste eu le temps de quitter mes chaussures avant d'attaquer la préparation d'une quiche de mon invention, consulté quelques minutes Internet, rebu du thé, piqué quelques Haribo gélifiés qui trainaient sur la table, rangé les livres sur les étagères, soufflé un peu, juste un peu et en passant devant la table de la cuisine, j'eus le réflexe d'allumer la radio...

et là...

là...

là...

je ne saurais expliqué l'effet de cette voix sur mon inconscient mais je n'ai plus rien senti de ma fatigue et ma lassitude quand j'ai entendu sa voix.

Guillaume Galienne parlait de Shakespare aujourd'hui sur France Inter et ça peut pas faire de mal c'était bien bon !

et cette viéo c'est un clin d'oeil aux derniers ateliers que j'ai faits dans la bibliothèque de la Tour d'Aigue...

18:57 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

16 décembre 2011

voyage

Ils sont là, doigts enlassés, peaux collées, sexes encastrés, et elle regarde son sourire angélique, ses yeux fermés, ses cheveux en bataille, sa bouche qui va la happer.

Elle se dit qu’un jour il va mourir partir faiblir s’enhardir déguerpir pourrir vieillir mourir partir.

Et même si elle a peur elle sait que plus jamais elle ne sentira le froid de l’absence.

La souffrance de l’absence.

La cruauté de l’absence.

Plus jamais genoux à terre cœur à l’envers corps amputé âme broyée.

Plus jamais les larmes sur le parquet.

Et le sang dans l’évier.

Il détache les doigts d’une main et les pose si doucement sur le bas de son dos. Elle sursaute. Revient vers lui.

Ses caresses diffusent des ondes dans tous les recoins de son corps.

Elle pousse un cri rauque dans un souffle infini.

Le voyage peut commencer.