- Les éditions Des vilains gamins lance son premier concours d'écriture réservé aux auteurs sans restriction d’âges et doté d'un prix principal: être édité en seconde partie d'ouvrage, un genre de portrait monstrueux d'une mouche à qui il arrive une histoire horrible, macabre !
- Un seul texte sera sélectionné. Des prix subsidiaires pourraient être attribués si le jury estime certains envois particulièrement méritants.
- Le jury se réserve également le droit de ne pas sélectionner de texte si la qualité des écrits lui paraît médiocre.
- La participation est ouverte à toute œuvre inédite et non primée à la date d’envoi.
- Chaque candidat peut présenter au maximum deux histoires.
- La sélection portera sur la qualité de l'écriture, l'originalité et l'aspect monstrueux du sujet, sans prendre en considération l'illustration éventuelle.
- Le jury éliminera d’office tout texte non respectueux des droits des animaux (sauf s'il s'agit d'une mouche écrasée par un sale gosse...ou pire encore)
- Les textes devront être très courts et ne pourront excéder 700 mots (ou 4200 caractères) avec une police classique taille 13 - Georgia.
- Les œuvres, accompagnées des coordonnées de l’auteur devront parvenir en un exemplaire à l'adresse suivante : desvilainsgamins@orange.fr
- Le jury est souverain de ses décisions. Aucune correspondance ne sera échangée à ce sujet.
- Le texte lauréat sera annoncé le 30 juin 2012. Tous les participants seront avertis individuellement des résultats.
- Tous les auteurs conservent l’intégralité de leurs droits. Toutefois, le lauréat se verra proposé un contrat d'édition en vue d'une publication dans le prochain album de Ludovic Huart et d'Alexandre Bourdier.
- Tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès des éditions Des vilains gamins : desvilainsgamins@orange.fr
15 mai 2012
blablas d'investiture
il est des moments où l'émotion nous submerge sans même qu'on n'y ait pensé. ce fut le cas ce midi, moi plantée devant mon écran de télé, lorsque la caméra a montré un ancien premier ministre toujours vaillant quoi que très fatigué, et un maire de Paris prêt à endosser un rôle plus important. ouch ! coup au milieu du ventre...
il est des hommes que j'aime profondément. ils en sont.
ensuite, je dois dire que je trouve ça assez étrange cette sensation de décalage quand certains professionnels de la littérature jeunesse se permettent des commentaires acerbes sur leur mur pro de FB. je me dis : dommage, j'aurais bien aimé bosser avec... mais là, c'est rédibitoire. je suis une femme "entière"...
ce 15 mai 2012 reste donc un jour particulier.
celui où j'ai à nouveau les jambes douces, où je retrouve aussi le bonheur d'une peau douce (euh, pas la mienne non...), où ma jolie chanteuse m'appelle longtemps (ça va tralalérer encore et encore), où j'achète des fraises (oui, on s'en fout mais bon des garriguettes quand même !), où je m'inscris à un collectif sorcières qui m'amuse, où les petits monstres de Michel prennent forme, où j'ai un communiqué par mail d'un changement de direction dans une des maisons d'édition avec qui j'aime tant travailler, où mon pirate préféré réfléchit pour bosser avec moi, où ma copine fofolette est... fofolette, où je n'ai pas encore regardé mes impots, où je suis en retard pour mon contrôle technique, où...
je découvre qu'un chat roux au minois adorable squatte sur ma terrasse et rentre en douce manger les croquettes de mes deux minettes... bon, allez, on est cools aujourd'hui, tout est permis....
21:51 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
14 mai 2012
prendre la mouche
Appel à projets
22:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
conteurs solo
Projet conteurs (titre en cours) : Appel à candidatures pour des créations solo
Pour conteurs, artistes de la parole, créateurs intéressés par le conte et les arts de la parole
Deux lieux référents du conte et des arts de la parole, La Maison du Conte de Chevilly-Larue et Le Nombril du Monde de Pougne-Hérisson, mettent en commun leurs histoires, leurs pratiques et leurs envies, pour lancer une nouvelle expérience avec cinq conteurs et artistes de la parole et inventer un nouveau rendez-vous autour du conte contemporain, en plusieurs manches, entre ville et campagne, de Chevilly-Larue à Pougne-Hérisson.
> Pour en savoir plus sur le projet Conteurs et l’appel à candidatures proposés par La Maison du Conte et le Nombril du Monde, il vous suffit de télécharger les pièces jointes.
> N’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions au 01 49 08 50 85 – Chargée de projet : Mélody Dupuy – melody.dupuy@lamaisonduconte.com
> Candidatures et dossiers (2-3 pages) à envoyer impérativement en format numérique(mails, sites de téléchargements type dropbox pour les photographies, films et autres documents éventuels...) avant le 14 juin 2012
En partenariat avec le Nombril du Monde à Pougne-Hérisson
22:13 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
13 mai 2012
je m'amuse au Japon
il était prévu pour juillet, il est déjà arrivé...
si ce n'est pas une belle nouvelle, ça..
20:07 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (0)
je viendrai te chercher...
19:17 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
verrou
- déverrouille.
- je ne peux pas.
- souris-moi, fais-moi rire à nouveau.
- je ne suis pas un clown.
- est-ce que tu crois ça ? tu crois que quand je te regarde je vois un clown ?
- quelqu'un sensé te faire rire apparemment...
- tu dis n'importe quoi.
- ...
- allez, parle, ne reste pas ainsi.
- non.
- je n'ai pas fait exprès, je te le promets, je ne sais pas pourquoi j'ai dit son nom. je m'en fous d'elle. c'est loin tout ça... il n'y a que toi. tu le sais ?
- ...
- c'est mon esprit qui a cafouillé. je suis fatigué, c'est tout.
photo Diane Arbus trouvée sur le FB de Margaut Segui.
19:11 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
12 mai 2012
Let's forget
toi, moi, eux,
cette ivresse dans nos yeux
leur air vieux
notre manque de sérieux
...
je vois des flocons de plumes
assis sur la dune
et nos corps brulent dans l'écume
...
je me souviens je me souviens
non pas des mots
mais de la paume de ta main
dans ma main...
I am you,
You are ready
Like my heart
To be true.
I will stay
You have all
I smith hold you
In a way
Is nothing else to do.
Chorus:
The frost is slowly falling
And my heart it's calling you
Ice is slowly melting away
Let's forget all the thinghs that we say.
09:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
contes de fées
hier, j'ai passé ma journée à inventer de drôles d'aventures avec les personnages secondaires des contes de fées dans une école au Brusc, dans le Var.
enfants bouillonnants d'idées. enseignantes au top.
le soleil, la mer, le bien-être...
repas le midi au bord de l'eau avec lesdites enseignantes.
restau le soir encore au bord de l'eau mais ailleurs,...
alors bon, la vie d'auteur c'est quand même du bonheur !
je vous posterai ici le résultat de ces travaux d'écriture, je pense que ça en vaut la peine...
et en plus ça m'a donné des idées...
09:24 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
09 mai 2012
Maxi Maurice
trouvé sur la page de Libération :
"Maurice Sendak, célèbre auteur et illustrateur américain, s’est éteint ce mardi 8 mai à l’âge de 83 ans.
L’auteur et illustrateur américain pour enfants Maurice Sendak, surtout connu pour son ouvrage Max et les Maximonstres, est décédé mardi à 83 ans, a-t-on appris auprès de sa maison d’édition Harper Collins. Il est mort à Danbury de complications d’une congestion cérébrale, a précisé la maison d’édition dans un communiqué. «Max et les Maximonstres» («Where the Wild Things Are»), sorti en 1963 et traduit dans de nombreux pays, est considéré comme l’un des des plus grands classiques de la littérature américaine pour enfants. Il décrit les aventures imaginaires d’un petit garçon nommé Max, que sa mère envoie se coucher sans dîner. Furieux, Max, qui porte un costume de loup, part alors dans un voyage imaginaire qui va faire de lui le roi des Maximonstres, dans une île peuplée de monstres aussi drôles que cruels avec lesquels il fait une fête «épouvantable».
Mais le petit garçon finit par choisir de quitter ce royaume pour retourner dans sa chambre. A sa sortie, cet album avait été jugé par certains transgressif car trop sombre et inquiétant pour des enfants. En France, la psychanalyste Françoise Dolto l’avait au départ déconseillé. Preuve de l’importance de l’oeuvre de Sendak dans la culture populaire américaine, le président Barack Obama avait lu à voix haute et avec force mimiques «Max et les Maximonstres» le 9 avril dernier à des enfants lors de la traditionnelle chasse aux oeufs de Pâques à la Maison Blanche. «Max et les Maximonstres» a fait l’objet de nombreuses adaptations, dont un opéra pour enfants, deux dessins animés et un film de Spike Jonze en 2009. Il avait reçu la Médaille Caldecott en 1964, qui récompense aux Etats-Unis le meilleur ouvrage illustré pour enfants.
Parmi la cinquantaine d’oeuvres qu’il a produites, Maurice Sendak est aussi l’auteur de «Cuisine de Nuit» («In the Night Kitchen») paru en 1970, et parfois censuré parce qu’il montre un petit garçon nu. Sendak, qui à partir des années 70, s’était également lancé dans la réalisation de décors de théâtre, opéras et ballets, était né à Brooklyn, de parents juifs polonais. Il aurait décidé de devenir illustrateur de livres pour enfants après avoir vu le film de Disney «Fantasia» à l’âge de 12 ans. Il avait grandi très marqué par la Shoah, dans laquelle une partie de sa famille était morte. Selon le New York Times, il restera comme l’auteur ayant «dégagé les livres illustrés du monde aseptisé et rassurant de la garderie d’enfants, pour les plonger dans les recoins sombres, effrayants et magnifiques de la psyché humaine»."
17:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
anaphore
savez-vous ce qu'est une anaphore ?
voilà la définition (Cécile, tu sors, toi tu sais tout...) :
L'anaphore (substantif féminin) (du grec ancien ἀναφορά / anaphorá (« reprise, rapport »)), est une figure de style qui consiste à commencer des vers, phrases ou ensembles de phrases ou de vers, par le même mot ou le même syntagme. Elle rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie audiscours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence. Syntaxiquement, elle permet de créer un effet de symétrie.
si j'en parle c'est pour ceux qui se sont plongés, dernièrement, dans les évènements nationaux français, qui viennent de bouleverser un paysage politique vieux de cinq ans au minimum...
l'anaphore dernièrement entendue donc commençait par cette syntagme : "moi, président..."
ça vous parle ? ah ! quand même !
alors allez-y de votre propre anaphore. faites-moi un discours, une déclaration, un poème.... sous forme d'anaphore. et je voterai pour ma préférée... si ! j'ai gardé mon enveloppe bleue et mes bulletins... même un isoloir... donc, j'ai dit, je voterai...
15:06 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
crions, enfants...
des cris j'en ai poussés.
passionnée. concernée. rassurée. enchantée. peut-être un brin enivrée, je l'avoue.
des cris j'en ai poussés.
mais aucun n'aura jamais cette valeur-là. pénucnière la valeur bien sûr. parce que pourquoi pas une valeur émotive, une valeur convaincue, une valeur de sincérité.
mais si pécune se rapporte à l'argent, aucun donc de mes cris n'atteindra la valeur de celui-ci...
diantre, mais comment ouvrir la bouche désormais sans peur d'être affichée au top 10 des comptes en banque...
Munch est un génie.
pas moi.
voilà...
Le cri, Edvard Munch
15:00 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
08 mai 2012
férié...
il est des jours où il faudrait vraiment s'y mettre, les mots s'impatientent, les projets s'enkilosent et les retards s'accumulent...
mais c'est férié, il faut aller commémorer, le soleil brille, la soirée belote de la veille fut nocturne, les meubles de la terrasse attendent un coup de peinture joyeuse, il faut s'occuper des plans de tomates et de concombre, une des blondinettes se colle sur le ventre maternel longtemps longtemps, tendresse et caresses, le petit oisillon manque à l'appel, l'apéro partagé est toujours bienvenu et...
ben voilà... pas un clic sur le clavier, pas une nouvelle ligne sur l'écran, pas de boulot réalisé...
là, c'est sûr, c'est juste a-bu-sé...
21:43 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (3)
grande lessive
21:38 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
07 mai 2012
matin gaieté
il est des matins où on court sous le ciel de provence le coeur léger, où les oisillons quittent leur nid et les oiselles le feraient bien aussi.
des matins de papillons et de fleurs au crochet.
des matins où tant d'horizons nous attendent qu'on se dit soudain qu'on ne devrait jamais oublier d'être libre...
(c) Mila Marquis
11:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
04 mai 2012
Ansouis
un pied devant l'autre, un lieu sublime, un peu de soleil, du bonheur pour les esprits posés...
Un village juste à côté...
22:14 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
02 mai 2012
red blablas...
je viens de terminer le dernier chapitre du tome 2 de ma série filles pour Oskar, je dois retravailler encore mon livre pour Samir éditions, trois chansons à écrire pour Léa, un texte pour... et un projet avec...
- contraction musculaire, a dit le médecin. vous êtes fatiguée ? vous arrivez à dormir ? Vous n'en faites pas un peu trop ?
- moi ? ben comment dire ? je bosse tous les weekends, le soir tard, je corrige, écris, théâtralise, tiens le bureau de vote, compose en rimes... fatiguée ? c'est une blague ?
j'ai rongé tous mes ongles et la piscine a fermé pour trois semaines. j'ai loupé ma séance de yoga jeudi cause Rome. la séance chez la kinésio a été bouleversante. et non, je ne dors pas bien la nuit.
mais sinon, j'ai un moral d'enfer !
alors, résultat des courses, j'ai un traitement pour trois mois qui devrait réparer aussi mon dérèglement hormonal.
j'ai lu il y a peu que ma vie était trépidante, riche, bouillonnante. certes, mais je crois que je devrais savoir freiner parfois un peu...
allez, ce soir concert de Russian Red à Marseille, ce n'est pas une pause ça ?
16:57 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
01 mai 2012
1er mai
pour vous, ce joli brin...
(c) Sandrine Lhomme
16:38 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
Tangonéon
aujourd'hui, 3e représentation de notre "Tangonéon", textes argentins mis en scènes par Isabelle Sanchez... sous le soleil, devant un public conquis....
16:06 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
28 avril 2012
voisin voisine
câlée sur son nouveau canapé orange, elle laisse défiler les images sur l'écran de télévision pendant que son regard, ses doigts, son attention sont focalisés sur l'écran de son ordinateur portable.
elle écrit.
enfin.
silence, bien-être, solitude.
quand soudain, elle le voit. il monte et descend les escaliers. il plie les cartons, sort les cartons, range, vide le garage, met un pull à rayures sur ses épaules, cachant son polo blanc-gris, il monte et descend les escaliers.
elle entend les prénoms : Charlotte, Grégoire, Thibault. elle se dit : tiens, ça fait CGT... prometteur, non ?
elle regarde à la dérobée, essaie de se reconcentrer sur l'écran de l'ordi.
y arrive.
et quand elle se lève le soir pour aller chercher de quoi grignoter, elle croise son regard, alors que son visage se penche à la fenêtre pour fermer les volets. elle le croise à nouveau quand il relève la tête après avoir attrapé le deuxième volet.
drôle de sensation.
elle a passé l'âge, c'est vrai.
et elle ne peut pas.
alors, elle ne regardera plus à la fenêtre d'en face.
elle se contentera d'écrire. concentrée sur son ordinateur portable, allongée sur le nouveau canapé orange. ou ailleurs.
22:17 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
Umbria
après l'enchantement viennent toujours les motivations, les envies, les prolongations.
alors, si tout va bien, en juin, fin juin, nous irons là.
Umbria.
région italienne fabuleuse, m'a dit ma voisine, italienne, qui va nous donner des cours d'italien pour nous débrouiller le mieux possible sur sa terre natale.
architecture incroyable dans un cadre de verdure protégé, sans parler de la nourriture, qui y est a-t-elle dit, délicieuse.
de quoi nous donner envie, ça c'est sûr qu'elle sait y faire, la gentille voisine...
alors, go ! Italia, on revient !
entretemps, va peut-être falloir que je travaille un peu...
ben si, quand même !!
22:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)