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24 juillet 2010

absence

- je ne viendrai pas ce soir

- c'est qui ce copain qui vient dormir chez toi ?

- je pars fin septembre, c'est accordé

- je m'inquiète et pourtant je ne voudrais pas. tu es seul responsable de ta vie.

- j'attends l'infirmière

- mes invités vont arriver

- j'ai envie de te voir

- mon téléphone est déchargé

- c'est quoi ces textos ?

- ça n'a pas d'importance, je crois qu'inconsciemment j'ai du les conserver parce que je sentais qu'un jour tu ferais ça, tu les lirais

- je ne l'ai fait qu'une fois

- oui mais je vais t'en parler pendant cinquante ans

- je sais...

 

Femme

23 juillet 2010

over the rainbow...

ça peut pas faire de mal

je savoure, lorsque je "tombe" dessus, cette émission avec un plaisir sans limite.

une voix mélodieuse douce et un brin trainante qui nous lit des extraits de bouquins bien différents les uns des autres, le tout agrémenté de musiques appropriées et de morceaux de films...

un délice !

je vous laisse déguster...

 

22 juillet 2010

atelier Télérama

"Durant quelques secondes, vous vous êtes retrouvé en 2070… Inspiré (beaucoup) par Philip K. Dick, et (un peu) par la série “Flash forward”, cet atelier Wizz vous propose de raconter en texte, en image ou en son une vision fugace volée dans le futur. Postez vos souvenirs ici.

A vous de jouer !"

voilà ce qu'on peut savourer :

"connectée à Téléramax"

20 juillet 2010

festival du conte

 

en ce moment a lieu le Festival du Conte, organisé par le Conseil général des Alpes-Maritimes, qui célèbre en 2010 son vingtième anniversaire.

20 ans de rencontres, 20 ans de convivialité, 20 ans de succès.

Dans un monde en perpétuelle surenchère technologique, il est remarquable qu’une manifestation fondée sur la mémoire orale, sur les traditions universelles et sur la sagesse populaire recueille un tel succès durable.

Le Festival du Conte des Alpes-Maritimes est avant tout une histoire de rencontres, sur le parvis d’églises baroques, sur les places de nos villages ou dans des écrins de verdure. C’est une histoire de rendez-vous ensorceleurs, en plein cœur de l’été, entre de multiples mémoires francophones et un public fidèle qui se réjouit de les découvrir au cœur du patrimoine de notre département.

Cette vingtième édition est l’occasion de retrouvailles endiablées avec quelques-uns de ces artistes aux accents chamarrés.

Des compagnons des premiers jours aux plus récents coups de foudre, chacun a promis d’offrir le meilleur de lui-même : création inédite, nouveau spectacle, succès plébiscité. La fête aux histoires promet d’être belle. Et pour qu’elle soit plus éclatante encore, c’est sur des rythmes manouches, sur des harmonies à l’oud, des arpèges à la guitare que la parole dansera dans cet esprit  de tolérance et de diversité culturelle qui a toujours animé le festival.

Gageons que petites et grandes oreilles, d’ici, d’ailleurs et de plus loin encore, conserveront le souvenir des soirées de qualité qui ont constellé les soirées étoilées des vingt ans passés.

Je forme le vœu que cette vingtième édition du Festival du Conte des Alpes-Maritimes soit le prélude d’une nouvelle série de soirées enchanteresses pour petits et grands.

galerie de portraits

Facebook va passer cette semaine le cap des 500 millions d'utilisateurs.

pour fêter ça, le réseau social annonce le lancement de « Facebook Stories », un projet « d’écriture » invitant les « Facebookers » à raconter des histoires de vies en 420 signes qui seront ensuite publiées sur le site.

là soudain, ça donne envie de s'y mettre !!!!

11 juillet 2010

insomnie

Depuis bientôt un mois et de mi 
Qu'elle s'est installée dans ma vie 
Il n'y a plus de place dans mes nuits 
Pour le sommeil ou pour l'ennui. 
Elle s'endort sur mon épaule 
J'ai dans les yeux ses boucles folles, 
Ça me fait bien loucher un peu 
Mais j'aime tant ses blonds cheveux. 
Mon bras passé sous son aisselle 
Elle contre moi, moi tout contre elle, 
J'ai des fourmis un peu partout 
Mais je ne bouge pas, du tout du tout. 
Son petit nez fait de la musique 
Une musique très sympathique 
Pas de ronflements de dragon 
Des petite plainte, des petits «ronron». 
Moi qui avais le sommeil si lourd, 
Je n'en dors plus, la nuit, le jour, 
Pour un comme moi c'est trop d'amour 
Ça pourrait me jouer des tours. 
Il faudrait bien que ça me passe 
Et qu'avant elle je me lasse 
De notre amour, oui mais voilà 
Sûrement déjà je suis chocolat. 
Dans ses rêves elle murmure: je t'aime 
Mais elle ajoute: Mon bel Étienne! 
Je suis pas très beau, je m'appelle François, 
Ça me fait tout drôle à chaque fois. 
Oui mais le lendemain je n'ose 
Lui parler de l'horrible chose 
Elle m'embrasse si gentiment 
J'ai l'impression d'être sa maman. 
Qu'elle me quitte ou qu'elle demeure 
Je ne pourrai plus dormir une heure 
Tellement elle a comblé mon coeur 
De bonheur et de malheur.

"Insomnie" de Boby Lapointe

03 juillet 2010

45

il y a 45 ans, une petite nénette poussait son premier cri et le monde ne se doutait pas qu'une perle rare était née.

deux ans après, je comprenais que j'en aurais pour toute ma vie à savourer ce bonheur...

aujourd'hui, précisément, je ne peux pas ne pas lui dédier ceci :

23 juin 2010

en vrac

Gourcuff a eu un carton rouge ; Porte et Guillon sont virés de France Inter ; Jean-Marie Messier est relaxé ; le Var éponge ses inondations ; demain les fonctionnaires défilent contre la réforme des retraites ; iPad se vend comme des petits pains ; ma copine Sandrine a 40 ans et Arthur a fini de passer son bac, Keith Jarrett sort un magnifique nouvel album Jasmine, Robbert Duddley s'occupe de la marée noire dans le Golfe du Mexique...

 

bref, tout va bien, non ???

09 juin 2010

livre inter 2010

non, je ne vais pas oublier de vous parler de ce fameux prix que je suis chaque année (bon, j'avoue cette année un peu moins que les autres...) : le livre Inter.

cette année, le livre gagnant est : Les Hommes-couleurs de Cloé Korman aux éditions du Seuil (2010)

"un couple, employé d'une multinationale, dirige les travaux d'un tunnel destiné à livrer du pétrole mexicain vers les USA, au mépris des lois du pays. le tunnel devient la voie de passage des émigrants mexicains. le couple se retrouve, au fil des années, complice de ces passages clandestins, car le tunnel est long à percer. ce qui permet à l'opération de durer c'est que le responsable du chantier au sein de la multinationale à New-York est un amateur et un trafiquant d'objets archéologiques que les ouvriers découvrent (et se mettent même à fabriquer).à cette intrigue de fond, se mêle étroitement une intrigue intime. "

 

Cloé Korman est née à Paris en 1983. elle a étudié la littérature, en particulier la littérature anglo-saxonne, ainsi que l'histoire des arts et du cinéma. elle a vécu deux années à New York et voyagé dans l'ouest des Etats-Unis, de la Californie au désert d'Arizona. elle a découvert le Mexique, où a lieu l'intrigue des Hommes-couleurs, lors d'un séjour en 2005 dans les Etats du centre, entre Oaxaca et Zacatecas. Les Hommes-couleurs est son premier roman

 

08 juin 2010

Pascal Garnier

j'ai entendu parler de cet homme-là ce week-end. alors j'ai fait ma curieuse...

j'ai trouvé un article sur un de ces ouvrages aux éditions Zulma, et justement j'aime bien cette maison d'édition... je vous le livre :

Martial et Odette sont les premiers à s’installer aux Conviviales, une résidence pour seniors. Dans une maison neuve, identique à toutes les autres, ils bénéficient de l’accès à la piscine et au club house. Des grilles et des caméras de surveillance éloignent les rôdeurs, pendant que monsieur Flesh, le gardien, fait sa ronde. Le temps est pluvieux, mais nous sommes dans le sud de la France, il ne tardera pas à faire grand soleil. De nouveaux résidents vont emménager, un autre couple à peu près du même âge qu’eux, ainsi qu’une femme seule. Enfin, Nadine, la « secrétaire-animatrice », leur proposera des activités une fois par semaine.
Voilà les sept personnages que Pascal Garnier choisit de mélanger. Délicatement d’abord, comme on incorpore des blancs en neige. Puis, progressivement, car l’auteur transforme sa préparation en émulsion, façon mixeur…

Le style de Pascal Garnier est faussement fluide. C’est un rythme savoureux, en deux temps : quelques lignes, plutôt classiques, qui transcrivent en mode « normal » un monde « normal », suivies d’une phrase imprévue, drôle ou décalée, parfaite pour nous faire hausser les sourcils d’étonnement.

« Odette fut la première dans l’eau.
– Viens, elle est bonne !
Non. Il la trouvait glacée. Ses orteils se crispaient sur les barreaux de l’échelle.
– Allez !
Il lâcha les échelons. Ce fut comme de venir au monde, une grande claque dans la gueule. Mais après, on se sentait tellement bien !… Martial fit deux ou trois allers-retours, aussi vite qu’il pût pour se débarrasser de cette corvée. Ce n’était pas à cause de la température de l’eau, simplement nager l’ennuyait. On n’allait jamais nulle part en nageant et il fallait constamment agiter bras et jambes pour ne pas couler. Il n’y avait rien à voir que du bleu, dessus, dessous, c’était con
. »

À première vue, les personnages de Lune captive dans un œil mort semblent faciles à cerner. On pourrait les croiser au supermarché ou chez le dentiste. Ils véhiculent les petits travers d’une vie bien tranquille, faite de joies simples, d’occupations banales. Pourtant, progressivement, un glissement s’opère. Jusqu’à ce qu’un « couac » prenne soudain toute la place.
Odette, par exemple, se met à chasser une mouche agaçante. Puis cette mouche la poursuit. Oui, cette mouche la harcèle, sans cesse, chaque jour. C’est vraiment pénible, une mouche. Surtout sachant qu’elle n’existe pas, et que personne d’autre qu’elle ne l’a vue…

« La tapette s’abattit violemment sur le coin de la table. Martial la retourna et présenta ce qui restait de la mouche à son épouse.
– Te voilà débarrassée !
Odette se pencha au-dessus de la spatule en rajustant ses lunettes.
– C’est pas celle-là
. »

Dans cette résidence protégée du monde, les carapaces bien proprettes des habitants se fissurent. C’est qu’ils sont là en vase clos. Le naturel revient au galop, c’est sa nature, et chasse bientôt le policé des rapports usuels. Après plusieurs verres d’apéritif, tous commencent à mieux se connaître et, à mesure que les journées se succèdent, ils laissent échapper ce qui les obsède. Failles, faiblesses et idées fixes éclatent au grand jour. L’isolement agissant comme un accélérateur de particules, l’inquiétude devient contagieuse, comme la paranoïa. Puis vient le dérapage…

Pascal Garnier rend parfaitement compte de l’itinéraire en chute libre de ces existences. Il était même normal que ceux-là tombent. Ils arrivent dans un endroit neuf, hors du monde, amenant dans leurs bagages le vide qui les grignote : rêves perdus, enfants disparus, petits arrangements mesquins, souvenirs refoulés… Et ce vide risque fort de les anéantir, en les aspirant dans son imparable trou noir.

Lune captive dans un œil mort est une fantaisie sombre, drôle, grinçante, et diablement bien écrite en prime. Jubilatoire, pourrait-on dire, si ce terme à la mode n’était pas trop souvent employé. C’est pourtant vrai qu’on jubile devant les trouvailles de l’auteur. Un geste rapide qui dure juste « le temps de tracer une virgule ou de décapiter un roi »… Des hommes, sous un parasol, « pareils à des clowns tristes sous un chapiteau éteint »… Sans oublier la présence très perturbante de cet œil droit, mort, poursuivant un insolite et dérisoire « bras de fer avec la lune »…


01 juin 2010

sacrée Louise !

elle est morte hier soir... à 98 ans.

elle s'appelait Louise Caroline...

née en France en 1911 et vivant à New York depuis 1938, Louise Bourgeois est une des artistes majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe. traversant le Surréalisme, l’Expressionnisme abstrait, le Minimalisme, son œuvre, oscillant entre géométrie abstraite et réalité organique, échappe à toute classification artistique.

basée sur la mémoire, l’émotion, la réactivation des souvenirs d’enfance, elle obéit à une logique subjective, usant de tous les matériaux et de toutes les formes. le langage personnel et entièrement autobiographique de Louise Bourgeois rejoint les pratiques les plus contemporaines, et exerce son influence sur de nombreux artistes.

Organisée par le Centre Pompidou en 2008, musée national d’art moderne en collaboration avec la Tate Modern de Londres, une exposition événement rassemble plus de deux cents œuvres - dessins, peintures, sculptures, installations, gravures, objets - réalisées entre 1940 et 2007. présentée dans trois espaces, elle commence dès le Forum avec une araignée géante en bronze et acier, jamais montrée en Europe. en Galerie 2, un parcours chronologique permet de découvrir les œuvres majeures avec un regard particulier sur les dix dernières années de création de cette artiste âgée de quatre-vingt-seize ans et qui ne cesse de renouveler son langage artistique. la Galerie d’art graphique propose « Tendres compulsions », une exposition plus intime, conçue à la manière d’un cabinet de curiosités et réunissant dessins, gravures et sculptures de petit format pour rendre compte de la permanence de certains thèmes et de la diversité des techniques et matériaux employés.

Maman, sculpture de Louise Bourgeois, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa

25 mai 2010

200

il s'appelle Fernando et il aime les cuisses potelées et les gens gros.

Fernando Botero, 00000582-Z

 

ces personnages ne sourient pas même quand ils dansent le chabada...

Fernando Botero, 00000584-Z

son nom m'évoque du bonheur à gogo et aussi une peinture en cadeau.

jeudi cela fera 200 jours suspendus et je me sens comme dans cette forêt : toujours perdue...

Fernando Botero, 00000638-Z

expo-boate

 

une des filles de Marseille, c'est dire s'il faut y aller...
expo-boate.jpg

 

 

24 mai 2010

Africa

 

festiva'africa 2010.gif

 

 

19 mai 2010

plaisir...

lors d'une balade internnautique légèrement nostalgique, j'ai découvert ce gentil article au sujet de mon recueil "Haut les filles" sorti aux éditions Quadrature, écrit par une femme de mon coin, une amoureuse des textes, qui a su mettre en valeur ses émotions quant à ce qu'elle pense de mon livre...

merci à elle...

c'est ici : écrire de plaisir

Quadrature-Calouan-cover.jpg

 

 

17 mai 2010

théa

 

thea-bandeau.jpg

 

 

 

 

venez participer aux Rencontres Nationales THÉÂ que la Fédération Nationale OCCE (Office Central de la Coopération à l'École) organise du 17 au 21 mai 2010 à la Friche Belle de Mai /théâtre Massalia à Marseille

THÉÂ favorise chaque année la rencontre entre des enfants de classes primaires ou collèges et les écritures théâtrales contemporaines.

En 2010, 265 classes de 35 départements, accompagnées par des comédiens & chorégraphes, lisent, explorent, mettent en voix et en jeu les textes de Joël JOUANNEAU.

Du 17 au 21 mai, 24 de ces classes se rencontreront à Marseille.

Le Forum du 19 mai « Le théâtre peut-il tout dire aux enfants?» réunira en particulier aux côtés de cet auteur de théâtre : Jean-Claude LALLIAS de l'ANRAT & SCEREN, Sylviane FORTUNY, metteur en scène, Patrick BEN SOUSSAN, pédopsychiatre, Bernard PROUST, philosophe, Thierry BEDARD, metteur en scène,  Patrick FLORY, président de la FCPE, Maurice GALEAZZI, maître formateur.

Une soirée cinéma & lecture par Joël Jouanneau, est organisée le mardi 26 mars à 19h, au CRDP de Marseille.

Des informations complémentaires sont disponibles sur www.occe.coop/thea ou en nous contactant.

Pour le groupe théâtre de la Fédération Nationale de l’OCCE

Katell TISON-DEIMAT thea@occe.coop Tél.01.44.14.93.43

Roland Gachon r.gachon@occe.coop

 

trop c'est trop !

chaque jour sur mes messageries Internet on me propose des offres exceptionnelles, d'aller bosser aux USA, mon horoscope, de m'offrir un New Deal avec mon garagiste, de perdre quelques kilos, de gagner un voyage qui en Haute-Bretagne, qui dans un lieu paradisiaque, de m'acheter un tas de fringues lunettes sacs et j'en passe par des ventes privées, des bonnes recettes de cuisine, de répondre à des enquêtes moyennant points qui me serviront à quoi ? va savoir, les derniers spectacles concerts événements, d'être une vraie femme, de rencontrer un vrai homme, de régler mes dettes, de faire des économies, de jouer, de tenter ma chance, de m'assurer, de changer de vie d'envie d'entrain, de connaître toute l'actu people, de...

pas assez d'une journée pour vivre aussi intensément via la toile...

alors aujourd'hui je vous propose juste un petit moment partagé, autour d'un thé, d'un verre citronné, d'un rosé frais...

juste prendre un peu de temps pour se voir, se sentir, partager...

Région du Vorarlberg en Autriche © Vorarlberg Tourismus

15 mai 2010

être éditions

reçu ce message ce matin, je vous le livre...

Le risque ou dormir
C’était l’anagramme de mon ancienne maison d’édition
Le Sourire qui mord
Invité à débattre sur le thème « Résister, à quel prix ? » lors de la journée professionnelle organisée le 7 mai 2010 par la Fête du Livre de Villeurbanne, j’ai d’emblée, à la demande de Gérard Picot qui venait de l’apprendre, annoncé publiquement l’arrêt prochain des éditions Être.
Éditer depuis plus de trente-cinq ans, sans capital, des albums jeunesse singuliers plutôt exigeants a toujours relevé de l’aventure. Et sans le soutien attentif de nombre des partenaires de la chaîne du livre, les lois du marché auraient eu raison plus tôt de cet équilibrisme.
En des temps qui ne sont faciles que pour quelques nantis, qu’un léger fléchissement de la vigilance professionnelle puisse nous être fatal a pourtant suscité l’émotion. J’ai été très touché, sur place et depuis, par les nombreux encouragements à tenir et par l’engagement de ceux qui ne pouvaient se résoudre à ce que la présence de nos livres dans le paysage éditorial aux côtés des lecteurs jeunes et moins jeunes, ne soit pas assurée. Que faire ?
Je ne peux que vous inciter, les uns et les autres, à vous précipiter dans vos librairies préférées pour vous procurer les albums d’Être éditionspendant qu’il en est encore temps. Si une vague d’achats ne garantit peut-être pas la poursuite de l’activité, elle assurera un destin à des livres qui considèrent les enfants comme des lecteurs à part entière méritant des points de vue non altérés sur le monde. Qu’ils puissent encore, ces albums, susciter de libres interprétations et la résistance à l’ordre des choses, je nous le souhaite. Et nous le devons aussi aux créateurs qui ont partagé le risque de ces aventures littéraires et humaines.
« Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience » écrit René Char.
Je vous remercie de la vôtre.
Et je n’ai pas sommeil…
Christian Bruel
10 mai 2010
Être éditions
56, rue Ramus
75020 Paris

12 mai 2010

nominés

Cannes, son festival, son tapis rouge, ses marches, et ses incontournables stars, ça démarre...

et les heureux films nommés sont...

Tournée, de Mathieu Amalric ;

Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois ;

La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier ;

Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb ;

Biutiful, d'Alejandro González Inárritu ;

The Housemaid, de Im Sang-soo ;

Autoreiji, de Takeshi Kitano ;

Poetry, de Lee Chang-Dong ;

Copie conforme, d'Abbas Kiarostami ;

Another year, de Mike Leigh ;

Fair Game, de Doug Liman ;

Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun ;

La nostra vita, de Daniele Luchetti ;

You, my joy, de Sergei Lozlitsa ;

Soleil trompeur 2, de Nikita Mikhalkov

et Loong Doonmee Raleuk Chaat, de Apichatpong Weerasethakul.

Pas mal d'habitués, donc.

Du côté du jury, Tim Burton sera épaulé de : le critique italien Alberto Barbera, l'actrice britannique Kate Beckinsale, l'écrivain et réalisateur françaisEmmanuel Carrère, l'acteur américain Benicio Del Toro, le réalisateur espagnol Victor Erice, l'acteur et réalisateur indien Shekhar Kapur, l'actrice italienne Giovanna Mezzogiorno, et le cinéaste iranien Jafar Panahi (actuellement emprisonné à Téhéran).

 

et Raymond Domenech, sa liste des 30 joueurs de l'équipe de France et le Mondial-2010 aussi...

et les heureux joueurs nommés sont...

gardiens (4)

Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux), Mickaël Landreau (Lille

défenseurs (10)

William Gallas (Arsenal/ENG), Eric Abidal (FC Barcelone/ESP), Bakary Sagna (Arsenal/ENG), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Rod Fanni (Rennes), Gaël Clichy (Arsenal/ENG), Marc Planus (Bordeaux), Anthony Réveillère (Lyon), Adil Rami (Lille), Sébastien Squillaci (FC Séville/ESP)

milieux de terrain (7)

Abou Diaby (Arsenal/ENG), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Yann Mvila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea/ENG), Jérémy Toulalan (Lyon)

attaquants (9)

Nicolas Anelka (Chelsea/ENG), Hatem Ben Arfa (Marseille), Jimmy Briand (Rennes), Djibril Cissé (Panathinaïkos/GRE), André-Pierre Gignac (Toulouse), Sidney Govou (Lyon), Thierry Henry (FC Barcelone/ESP), Franck Ribéry (Bayern Munich/GER), Mathieu Valbuena (Marseille)

il parait que Patrick Vieira et Karim Benzema manquent à l'appel... flûte alors !!

heureusement il y a Djibril Cissé...of Marseille...