17 janvier 2010
10e
10e dimanche.
70 jours.
je ne peux cesser de me demander ce que serait notre vie, où elle en serait.
je pense à ces bonheurs que nous aurions vécus, ces rires, ces plaisirs.
et j'essaie de rendre chaque chose sensée, palpable, vivante.
du mieux que je peux...
09:59 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
14 janvier 2010
sondage suite
puisque les sondages vous gratouillent, en voilà un qui mettra ces jolies dames d'accord.
le lieu paradisiaque semble l'idéal "anti-blues" souhaité.
mais pas n'importe quel lieu. alors mesdames Virginie, Betty, Cheyenne, Gaëlle et compagnie, vers quel endroit de rêve va votre préférence :
1) celui-ci : détente et fare-niente
2) celui-là : méditation et sagesse
3) celui-ci : silence et profondeur
4) celui-là : bien-être et recueillement
5) ou encore : folie et délire
j'en ai oublié moult de lieux paradisiaques...
mais je vous laisse à vos claviers : alors 1), 2), 3), 4) ou 5)... pour lutter contre le blues ???
09:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (10)
13 janvier 2010
à toi à moi
penser
panser
toi
toit
nous
noue
et dire que j'y croyais...
14:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
12 janvier 2010
courrier des lecteurs
je sais, j'exagère, je saoule, j'use les passagers sur ce blog, mais il me faudrait des retours de lecteurs sur mon recueil "Haut les filles"...
après les journalistes, les avis des lecteurs...
donc, si certains d'entre vous ont lu mon livre et acceptent de glisser ici ou sur mon mail leur avis, je le transmettrai aux éditions Quadrature...
merci merci merci de prendre un peu de temps alors...
en cadeau : un thé partagé. et pas que du virtuel... j'en fais la promesse..
18:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (13)
10 janvier 2010
appel à témoins
ce n'est pas banal ce que je vais vous demander mais les éditions Quadrature me proposent de rassembler tous les articles concernant mon recueil Haut les Filles !
articles papier sur journal ou articles sur blog...
je ne me sens pas assez connue pour figurer sur un quelconque article mais si d'aventure certains d'entre vous avaient lu un "mot" se rapportant à ce livre, je suis preneuse...
qui ne tente rien...
10:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
08 janvier 2010
8 janvier
voilà on est le 8.
rien d'autre.
on est le 8.
le 8 janvier.
un jour, "tu" m'avais offert un livre trouvé par hasard dans une maison de la presse : "lis-le, c'est vraiment incroyable...".
voilà cet extrait, pour toi...
Mon coeur était de glace. Le chagrin me rendait malade. Mais il n'y avait pas de temps pour rester figé sous le choc. J'agissais malgré lui. Quelque chose en moi voulait que je n'abandonne pas la vie, que je n lâche pas, que je me batte jusqu'au bout. Je ne sais pas où cette parcelle de moi prenait son énergie.
"N'est-ce pas ironique, Richard Parker ? Nous sommes en enfer et pourtant nous avons peur de l'immortalité. Regarde comme tu es proche ! Triiiiiii ! Triiiiii ! Triiiiiii ! Bravo ! Bravo ! Tu y arrives, Richard Parker, tu y arrives. Attrape ! HUMPF !"
Je lançai la bouée de toutes mes forces. Elle tomba dans l'eau juste devant lui. Grâce à ce qui lui restait d'énergie, il put s'étirer et s'en emparer.
"Très bien? Je vais te tirer à bord. Ne laisse pas aller. Tire de tes yeux pendant que je tire de mes mains. Dans quelques secondes, tu vas être à bord et nous serons ensemble. Attends un instant. Ensemble ? Nous allons être ensemble ? Est-ce que je suis devenu fou ?"
vous qui passez par ici, je vous mets au défi de trouver de quel livre est extrait ce texte...
09:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
07 janvier 2010
envie de voyage ?
Faites décoller nos oreilles
Pour gagner un séjour de 15 jours en Ouzbékistan pour 2 personnes (4000 €, vols compris), 1500 € de billets d'avion et de nombreux autres lots, votre mission, si vous l'acceptez, est de nous faire partir très loin grâce à une séquence sonore.
À votre disposition toutes les ressources de la création radiophonique : reportage, bruitage, ambiance... Votre seul objectif est de nous prendre par les oreilles pour nous faire découvrir un pays, une région, une ville, des gens et surtout de nous faire rêver dans notre fauteuil.
Avant le 30 avril 2010, téléchargez (clic droit / Enregistrez la cible du lien sous /), imprimez et envoyez ce formulaire d'inscription, ainsi que 10 minutes maximum de son sur un CD à cette adresse :
France Inter - Au détour du monde - Carnet de voyage sonore - Pièce 514
116 avenue du Président Kennedy - 75220 Paris Cedex 16
Pour avoir les détails, consultez le règlement.
09:26 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
04 janvier 2010
clin d'oeil
pour Jill :
y'a ressemblance ou non ?
18:01 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (9)
reprise
aujourd'hui c'est la reprise.
pas de chaussettes. ni de tabac.
la reprise tout court.
nouvelle année. nouvelles résolutions. nouvel entrain. allez, courage, quoi... en plus il pleut, alors que demander de mieux (moi qui adoooooore la pluie !!) ?
pour la reprise donc, je décide de :
- nettoyer les toiles d'araignée sur les marches de l'entrée
- ne plus louper Guillon le matin
- ne plus ronger les ongles
- aller voir BB en concert (là, je triche, j'ai déjà les places..)
- défaire le sapin de Noël
- finir le pull pour ma copine
- tenir à distance les opportuns
- écrire le plus possible, donc m'organiser pour cela
- ne plus croire en mon horoscope "elle"
- faire du tri
- retourner en Afrique et...
- voyager dans plein d'endroits... sans oublier d'aller voir la nouvelle maison de Clarinette au printemps
- être forte, pour ceux qui m'entourent... et pour moi...
et vous ? qu'avez-vous décidé ?
08:48 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
01 janvier 2010
2010
une nouvelle année donne toujours raison aux espoirs les plus fous les plus doux, aux bonnes résolutions, aux envies qui fleurissent.
que le bonheur soit au rendez-vous pour cet an 2010 et qu'il vous entraine au bout de vos rêves...
11:07 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
31 décembre 2009
aimer
photo France Keyser/In visu
- finalement j'ai réfléchi... tu as raison, je voudrais revenir en arrière. pouvoir recommencer... mais il faudrait alors que j'ai le courage de ne m'attacher à personne. je voudrais recommencer une vie où j'irais de lieu en lieu de continents en continents, sans bagages, sans rien posséder, m'arrêter, aider les gens, construire une école, un centre de soin, un lieu de paroles et d'entraide, apprendre aux femmes à se respecter et se faire respecter... et ne pas rester.
- tu veux dire que tu n'aimerais personne ?
- si. mais aimer ne veut pas dire se lier avec. tu vois, souvent, à un détour de vie, on croise quelqu'un, on partage un bon moment et puis on se sépare, et on ne passe pas notre temps à se demander s'il va bien, s'il est heureux, s'il vit encore...
- comme quand on voyage avec quelqu'un dans un train, qu'on discute et puis qu'on s'arrête à des gares différentes et qu'on ne se revoit plus ?
- voilà oui. je voudrais ne pas me sentir "prisonnière" de mes sentiments. tu vois, on devient dépendant de ceux qu'on aime dans le sens où on a toujours en questionnement leur bien-être, leur santé, leur bonheur, leur devenir... moi, je ne peux pas me permettre de partir loin, d'aller mal, de ne plus exister parce qu'il y a vous et que je me dois de rester vigilante sur votre vie...
- oui, mais ça te rend heureuse..
- ça me rend heureuse parce que tout va bien. mais s'il vous arrive quelque chose, je souffre. je voudrais justement ne plus ressentir de souffrance de cette sorte. juste partager des moments de bonheur et continuer ma route. n'exister pour personne ou juste en vague souvenir et ne souffrir à cause de personne...
- non, c'est terrible ce que tu dis.. il faut aimer, le vivre, le dire, le partager... même si ça fait mal aussi, ça rend tellement heureux. je t'aime, maman, tellement...
c'est l'amour qui aura mené ma vie cette année 2009. avec de l'intensément beau et de l'intensément dur.
l'amour qui m'aura fait grandir, évoluer, m'envoler et tomber aussi.
ce sera mon seul bilan parce que vraiment je n'ai pas envie de faire de bilan en ce dernier jour de l'année.
demain je noterai tout ce que je souhaite pour 2010 parce que comme le dit ma soeur d'amour, il ne faut jamais regarder en arrière, avancer, en tirer toutes les conclusions efficaces pour avancer, avancer...ne pas se brûler les yeux...
10:01 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
29 décembre 2009
rêve
il est des jours où on se voudrait livre.
pour avoir fleuri entre l'esprit de l'homme.
y avoir trouvé refuge et s'y être logée.
pour la douceur des mains qui tournent les pages
et les yeux qui brillent à la découverte des mots.
pour les rêves qui naissent
et l'éternité qui reste.
08:52 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
27 décembre 2009
dimanche
c'est le dernier dimanche de l'année. 2009.
une année intense, initiatique. une année que je ne pourrais jamais oublier.
qui a ouvert ma vie vers la liberté, l'indépendance, la rage, la volonté, l'amour absolu, infini, vers la vérité. la mienne.
je ne dois jamais oublier tout cela car un homme a payé de sa vie pour que jamais jamais je ne retourne en arrière.
c'est le dernier dimanche de l'année 2009.
je hais les dimanches comme je vais les craindre, les attendre, les redouter, les respecter.
un dimanche. un 7e dimanche.
un dimanche soir où j'ai envie d'écrire en écho à cet héritage laissé un autre dimanche soir :
"As-tu besoin que quelqu'un décide de ta vie à ta place ? s'emporta-t-elle. Si tu es suffisamment idiot pour répondre oui, ne compte pas sur moi !" (Le pacte des Marchombres - Ellana)
non.
je vais décider seule.
je te le jure.
parce que je t'aime.
bien au-delà de ce qu'aucun humain ne pourra imaginer...
22:41 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
24 décembre 2009
un cup of tea ?
toc toc ! qui est là ? c'est le père Noël !
oh père Noël, dis, tu m'as ramené mon amoureux ?
mais non, je t'apporte du thé et une boite en bois de cannelle
c'est pour les moments doux à partager les moments heureux à plusieurs ou à deux
je fais chauffer l'eau installez-vous vous tous qui passez je sors la vaisselle
je prends quelques navettes à la boulangerie et je vous sers du thé vert "lumineux"
merci Sabbio pour tes cadeaux tes mots tendres et tes pensées merci ma belle...
(c) Sabbio
11:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
22 décembre 2009
médaille
et si je vous proposais cet haïku-là aujourd'hui ?
marque-pages et médaille en chocolat
ne pas s'en priver
aller toquer chez Sabbio
(en plus y'en a une pour moi, de médaille!)
09:08 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
21 décembre 2009
signes
en parlant de calligraphie, j'ai trouvé une pub sur mon livre en signes japonais (hiraganas ?).
je le glisse en dessous, si quelqu'un peut nous apporter une lumière sur la signification ?
HAUT LES FILLES! ( )
CALOUAN
Hardcover:ハードカバー版
2009/12
EUR 15 BookWeb価格 ¥2,475 (税込)
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n'empêche, ça le fait, non ???
d'ailleurs j'insiste sur le "在庫がございません" parce que là, franchement, le critique qui a rédigé ça, il a complètement raison... et je ne dis pas ça car j'en suis l'auteure, non non...
chiche, bientôt je m'installe à Tokyo ? c'est ma grande qui serait ravie...
22:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
simplement
lu dans un magnifique ouvrage co-édité avec l’association Toulourenc-Horizons ("Cueillir des simple") dans lequel on trouve 14 calligraphies de Christine Dabadie-Fabreguette et des commentaires ethno-botaniques de Jacqueline Toumissin avec une étymologie occidentale et orientale des plantes :
- que la traduction poétique de la calligraphie du mot coquelicot donnait "belle effarouchée"
- que la légende veut que "coquelicot" vienne du chante du coq (coquerico - cocrico) et de la crête de celui-ci, et ceci à cause d'un jeune homme qui imita durant des heures le chant du coq pour les beaux yeux d'une jeune femme qu'il voulait séduire jusqu'à en mourir.
Jupiter, qui eut pitié de lui, le changea alors en coquelicot, pour que la jeune femme puisse le cueillir...
mourir pour l'amour d'une femme à qui on donne le meilleur de soi-même... ça me rappelle quelque chose...
par contre "belle effarouchée" je vous laisse juge... mais n'en profitez pas pour vous laisser aller à l'acrimonie...
22:23 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
20 décembre 2009
coquereuil d'éculicot
un autre dimanche qui passe. le 6e...
21:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Avignon
depuis hier, je suis là...
sur la place de l'horloge, en haut des chalets en bois joliment illuminés...
pas vu G-Rare (;-)) mais vu Bernard, mon amour de "beau-frère" et ça, c'est cadeau...
09:02 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
17 décembre 2009
noisette d'écureuil
Chère Écusette de Noireuil,
(...) Cette misère, que vous ayez eu ou non le temps de la pendre en horreur, songez qu'elle n'était que le revers de la miraculeuse médaille de votre existence : moins étincelante sans elle eût été la Nuit du Tournesol.
Moins étincelante puisque alors l'amour n'eût pas eu à braver tout ce qu'il bravait, puisqu'il n'eût pas eu, pour triompher, à compter en tout et pour tout sur lui-même. Peut-être était-ce d'une terrible imprudence mais c'était justement cette imprudence le plus beau joyau du coffret.
(...)Toujours et longtemps, les deux grands mots ennemis qui s'affrontent dès qu'il est question de l'amour, n'ont jamais échangé de plus aveuglants coups d'épée qu'aujourd'hui au-dessus de moi, dans un ciel tout entier comme vos yeux dont le blanc est encore si bleu. De ces mots, celui qui porte mes couleurs, même si son étoile faiblit à cette heure, même s'il doit perdre, c'est toujours. Toujours, comme dans les serments qu'exigent les jeunes filles. Toujours, comme sur le sable blanc du temps et par la grâce de cet instrument qui sert à le compter mais seulement jusqu'ici vous fascine et vous affame, réduit à un filet de lait sans fin fusant d'un sein de verre. Envers et contre tout j’aurai maintenu que ce toujours est la grande clé. Ce que j'ai aimé, que je l'aie gardé ou non, je l'aimeraitoujours. Comme vous êtes appelée à souffrir aussi, je voulais en finissant ce livre vous expliquer. J'ai parlé d'un certain « point sublime » dans la montagne. Il ne fut jamais question de m'établir à demeure en ce point. Il eût d'ailleurs, à partir de là, cessé d'être sublime et j'eusse, moi, cessé d'être un homme. Faute de pouvoir raisonnablement m'y fixer, je ne m'en suis du moins jamais écarté jusqu'à le perdre de vue, jusqu'à ne plus pouvoir le montrer. J'avais choisi d'être ce guide, je m'étais astreint en conséquence a ne pas démériter de la puissance qui, dans la direction de l'amour éternel, m'avait fait voir et accordé le privilège plus rare de faire voir. Je n'en ai jamais démérité, je n'ai jamais cessé de ne faire qu'un de la chair de l'être que j'aime et de la neige des cimes au soleil levant. De l'amour je n'ai voulu connaître que les heures de triomphe, dont je ferme ici le collier sur vous. Même la perle noire, la dernière, je suis sûr que vous comprendrez quelle faiblesse m'y attache, quel suprême espoir de conjuration j'ai mis en elle. Je ne nie pas que l'amour ait maille à partir avec la vie. Je dis qu'il doit vaincre et pour cela s'être élevé à une telle conscience poétique de lui-même que tout ce qu'il rencontre nécessairement d'hostile se fonde au foyer de sa propre gloire.
(...)
André Breton
"L'amour fou"
09:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)