19 janvier 2010
harry
méfiez-vous du Potter qui rode en vous...
14:37 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
carabine (5)
Les mois avaient passé et Mado ne demandait rien d’autre que ces deux soirées d’amour avec André chaque semaine. Après tout, que pouvait-elle attendre d’autre ? C’était déjà un miracle qu’un homme la désire encore à son âge. Et quel homme ! André était vraiment charmant. Que pouvait-elle attendre ?
Les mois avaient passé et Mado s’était mise à espérer un week-end, un petit séjour, des balades à deux, des…vacances. Voilà oui, des vacances.
Elle avait suggéré l’idée un soir où elle se sentait particulièrement bien. André avait haussé les épaules en répondant : Est-ce que nous pourrions être plus heureux qu’en ce moment ?
Elle n’avait pas insisté. Enfin, pas de suite. Lorsqu’elle avait proposé une nouvelle fois, et encore une fois après, de partir quelques jours à deux, André avait senti que Mado y tenait. Que cette femme ne pouvait plu se contenter de leurs rendez-vous volés.
Il avait alors parlé de ses problèmes d’argent. Les soins médicaux de son épouse étaient fort onéreux et il se plaignait de ne pas toujours réussir à joindre les deux bouts. Le club de poker, aussi « amateur » soit-il, lui permettait de gagner quelques petits sous quand la chance était de son côté…
Mado n’avait plus hésité. Et l’avait persuadé d’une journée à la mer, elle se chargeait de tous les frais, André n’avait qu’à accepter, il ne regretterait pas.
08:38 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
18 janvier 2010
carabine (4)
Il avait toujours été là pour elle et ce n’était pas un salop, il n’avait pas le droit de l’abandonner.
Mais il n’avait rien vu venir avec Mado et tous le smoments passés avec elle étaient un vrai bonheur. Comme une drogue dont il ne pouvait se passer. Il était trop vieux pour lui ronronner des tirades du style : tu sais celle que j’ai toujours cherchée toujours attendue celle qu’il me faut celle faite pour moi. Mais il devait bien avouer qu’un jour sans nouvelles de Mado le rendait triste malheureux. Mal.
Mado y avait cru. Elle n’avait plus goûté aux jeux de la séduction et de l’amour depuis si longtemps. Même si elle avait toujours eu la sensation d’être amoureuse de Gérard, qu’il était son homme son mari celui qui lui avait donné un fils, Mado devait bien le dire : il ne s’agissait plus de vibrations entre eux depuis belle lurette.
Alors que là…
André la retrouvait dans sa belle maison tous les mardis soirs après le club de poker les jeudis soirs. A croire qu’il avait un stock suffisant d’excuses pour se faufiler hors du foyer conjugual.
Le mardi Mado était toute fébrile. Elle se concentrait moins sur les cartes quand elle sentait le regard d’André qui la fixait certaines fois et elle pensait à la soirée qui allait suivre. Malgré qu’ils ne soient plus de la première jeunesse, André était un amant délicieux et elle avait pris goût à leurs ébats débridés. De plus en plus débridés.
21:47 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
marocco
il est des jours où on se voudrait valise
pour se laisser porter
et déposer sur un sol coloré
pour détenir des secrets
entre ses bras toute une intimité...
08:45 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
17 janvier 2010
10e
10e dimanche.
70 jours.
je ne peux cesser de me demander ce que serait notre vie, où elle en serait.
je pense à ces bonheurs que nous aurions vécus, ces rires, ces plaisirs.
et j'essaie de rendre chaque chose sensée, palpable, vivante.
du mieux que je peux...
09:59 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
14 janvier 2010
sondage suite
puisque les sondages vous gratouillent, en voilà un qui mettra ces jolies dames d'accord.
le lieu paradisiaque semble l'idéal "anti-blues" souhaité.
mais pas n'importe quel lieu. alors mesdames Virginie, Betty, Cheyenne, Gaëlle et compagnie, vers quel endroit de rêve va votre préférence :
1) celui-ci : détente et fare-niente
2) celui-là : méditation et sagesse
3) celui-ci : silence et profondeur
4) celui-là : bien-être et recueillement
5) ou encore : folie et délire
j'en ai oublié moult de lieux paradisiaques...
mais je vous laisse à vos claviers : alors 1), 2), 3), 4) ou 5)... pour lutter contre le blues ???
09:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (10)
carabine (3)
Mado n’était pas prête pour repartager tous les jours son intimité avec un homme – Gérard était encore tellement présent dans sa vie dans son cœur dans sa maison – et André avait fini par avouer qu’il y avait une autre femme, sa femme et qu’il n’était pas aussi libre qu’il le voulait. Sa femme était malade gravement malade et s’il ne l’aimait plus il ne pouvait l’abandonner…
08:18 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
13 janvier 2010
sondage (pour les filles)
pour tromper un coup de blues malvenu, qui s'est imposé sans vous consulter et qui s'installe sans se gêner... vous préféreriez :
1)
2)
3)
alors, vite à vos claviers et :
- pour l'homme idéal, tapez 1
- pour la saveur fondante idéale, tapez 2
- pour le lieu paradisiaque idéal, tapez 3
à gagner ? la réalisation de vos rêves ?
un week-end sous les tropiques en compagnie de G. à déguster des gourmandises sucrées ?
une soirée avec Edouard sous la neige à croquer des fraises en tartelettes ?
allez savoir ??
15:01 Publié dans c'est la vie, un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (12)
à toi à moi
penser
panser
toi
toit
nous
noue
et dire que j'y croyais...
14:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Carabine (2)
Et puis un jour il y a eu André. Ils se sont rencontrés au club de poker où Mado va le mardi en fin d’après-midi. Il était tellement élégant et raffiné. Mado a toujours aimé les jeux de cartes. Alors plutôt que d’attendre désespérée les appels de son fils, elle s’est inscrite à ce club. Les après-midi entre amies à déblatérer sur les autres à commérer sur les gens du coin à s’extasier sur la nouvelle robe le nouveau sac le nouveau rouge à lèvres, ce n’est pas son truc. Alors elle est allée à ce club.
André aussi. Ils ont de suite étaient complices pour les parties acharnées. Ce sont des « requins » aux cartes tous les deux. Ils se sont bien compris. Mado était ravie d’aller à ce club, elle se disait qu’elle avait intégré un groupe de personnes, une vie sociale et qu’elle se faisait vraiment plaisir avec ces parties de poker. André s’asseyait à côté d’elle de façon systématique et un jour, elle ne sait même plus bien pourquoi peut-être dans le feu de la partie elle a dit que c’était son anniversaire que si elle gagnait ce serait présage d’une longue vie clémente, André l’a invitée au restaurant.
Mado s’était retrouvée devant la glace de la salle de bain à se pomponner alors que cela ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. Deux ans.
Elle ne se sentait pas émue parce que ce grand type aux tempes grisonnantes qui portait beau ne l’impressionnait pas. Mais quand même aller à un rendez-vous galant, enfin un rendez-vous avec un homme, ça lui avait paru plaisant.
Il avait renouvelé son invitation régulièrement elle le trouvait raffiné et sa conversation lui tenait chaud.
Elle ne se souvient plus comment les choses avaient dérapées mais un jour, parce que vivre seuls ne leur convenait plus parce que sa bonne humeur à lui était contagieuse parce que sa douceur de vivre à elle était agréable, ils avaient décidé d’aller plus loin.
11:11 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
12 janvier 2010
courrier des lecteurs
je sais, j'exagère, je saoule, j'use les passagers sur ce blog, mais il me faudrait des retours de lecteurs sur mon recueil "Haut les filles"...
après les journalistes, les avis des lecteurs...
donc, si certains d'entre vous ont lu mon livre et acceptent de glisser ici ou sur mon mail leur avis, je le transmettrai aux éditions Quadrature...
merci merci merci de prendre un peu de temps alors...
en cadeau : un thé partagé. et pas que du virtuel... j'en fais la promesse..
18:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (13)
Chocolats
Bientôt c’est Noël
Il fait froid les vitrines sont illuminées décorées scintillantes illuminées
Les gens sont pressés de trouver des cadeaux
pressés de rentrer dans les magasins pour trouver les cadeaux pour se réchauffer
Les marchés de Noël fleurissent ça et là
les petites cabanes en bois les étals plein de créations de poteries de bougies de chocolats de nougats
les roulottes à marrons chauds
les pères Noël qui circulent distribuant des bonbons papier brillant des papillotes
Bientôt c’est Noël
Les filles n’ont envie que d’une chose : se recroqueviller à l’intérieur
Tout au fond tout tout tout au fond
Et c’est le nez replié dans les bras entourant les jambes recroquevillées qu’elles n’attendent rien ne respirent rien ne veulent rien
Elles attendent que ça passe
Noël les anniversaires les fêtes
les filles n’aiment pas elles attendent que ça passe
"Les gourmandises fondent sous la langue"
photo Alexandre Maller
18:10 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
Carabine (1)
Elle tient l’arme encore fumante contre sa poitrine les yeux dans le vide. Mado répète comme un pantin sans vie : « Aux armeeeeeeees citoyennes formez vos bataillons aux armeeeeees citoyennes… »
Elle le voit s’éloigner chancelant dégoulinant de sang mais elle ne ressent plus rien. Ni colère ni haine. Ni pitié ni regret. Ni même un peu d’amour. Elle a tout vidé tout déchargé avec les balles qu’elle vient de tirer.
Ca fait sept ans qu’il lui raconte des bobards qu’il se fout d’elle qu’il lui fait croire qu’un jour il restera qu’un jour il n’y aura plus qu’elle et lui. Sept de réflexion, titre le film. Sept ans de désillusion en ce qui la concerne.
Qu’est-ce qu’elle peut attendre encore à cinquante-deux ans Mado ? Justement elle n’attend plus rien et surtout plus les visites de ce gigolo de quartier. Maintenant c’est certainement derrière les barreaux que ses jours vont défiler mais ça n’a plus d’importance.
Son esprit s’en va. Il revient sept ans avant. Gérard était mort depuis deux ans, elle avait élevé Jules comme elle avait pu, il faisait ses études à Paris, la ville quoi. Il y était resté là-bas Jules d’ailleurs. Il avait trouvé du travail et une fiancée. Mais elle ne sait même plus pourquoi un jour elle n’a plus eu de nouvelles. Il en avait peut-être ras-le-bol Jules de cette vie de province, de Provence même ? Il était devenu un grand monsieur. Président directeur général. PDG d’une grande enseigne. Alors sa mère avec ses petites robes à fleurs et sa coiffure en choucroute elle lui faisait sûrement honte. Quoi qu’il en soit Jules s’était installé avec sa fiancée et s’ils étaient venus de temps à autre au début cela faisait bien trois ans qu’elle ne les avait pas vus. Ils parlaient d’un enfant aux dernières nouvelles mais Mado ne sait même pas s’il est en route ou non. Ces deux-là, ils ne pensent qu’à leur carrière. C’est fou comme les jeunes de maintenant ont oublié l’esprit de famille les liens les souvenirs les visites les attentions. Souvent elle se désole. Mais elle accepte. Du moment que son Jules est heureux c’est tout ce qu’il lui importe. Et puis avec le petit pécule que lui a laissé Gérard elle s’en sort bien financièrement. Une belle maison une rente mensuelle des bons au porteur. Bref elle a continué sa vie de veuve aussi confortablement qu’avant. Jules a dû penser qu’elle n’avait pas besoin de lui. Pourtant…
16:39 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
11 janvier 2010
solo
adieu Mano.
solo ma non tropo...
j'ai beaucoup beaucoup écouté ses disques, sa voix éraillée... j'ai toujours beaucoup aimé. encore aujourd'hui.
11:19 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
10 janvier 2010
appel à témoins
ce n'est pas banal ce que je vais vous demander mais les éditions Quadrature me proposent de rassembler tous les articles concernant mon recueil Haut les Filles !
articles papier sur journal ou articles sur blog...
je ne me sens pas assez connue pour figurer sur un quelconque article mais si d'aventure certains d'entre vous avaient lu un "mot" se rapportant à ce livre, je suis preneuse...
qui ne tente rien...
10:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
9e
neuvième dimanche. neuvième dimanche. neuvième dimanche.. neuvième dimanche. neuvième dimanche...
I still haven't foud what I'm looking for....
10:28 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
09 janvier 2010
fil de Babelle
les brunes ne sont pas si vieilles, elles pensent que non.
l'eau du bain leur donne la peau rouge (rouge dedans et rouge dehors) et le corps en sueur mais elles ne sont pas encore si vieilles...
elles décident : aujourd'hui ce sera violet.
violet dessous. violet dessus.
violet qui colle à la peau mouillée.
les brunes perdent leur cheveu dans l'aspirateur du blog des autres mais n'ont plus le poil dans la main... enfin, elles pensent que non.
c'est à cause de l'eau qui coule dans leurs veines. la même eau ?
elles ont intérêt de retourner aux sources sinon pour le coup, elles ont le droit à une règle sur les doigts...
voyons voir : règle d'or tiens parce qu'elles le valent bien : "ne jamais croire que l'on ne peut pas..."
or, argent, platine... du qui brille, bien clinquant !
13:37 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
brrrrr...
petits flocons limpides
coeur en hiver
lueur dans le ciel
photo trouvée sur le blog de "Emma de Marseille" : Marseille sous la neige !
09:41 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
08 janvier 2010
8 janvier
voilà on est le 8.
rien d'autre.
on est le 8.
le 8 janvier.
un jour, "tu" m'avais offert un livre trouvé par hasard dans une maison de la presse : "lis-le, c'est vraiment incroyable...".
voilà cet extrait, pour toi...
Mon coeur était de glace. Le chagrin me rendait malade. Mais il n'y avait pas de temps pour rester figé sous le choc. J'agissais malgré lui. Quelque chose en moi voulait que je n'abandonne pas la vie, que je n lâche pas, que je me batte jusqu'au bout. Je ne sais pas où cette parcelle de moi prenait son énergie.
"N'est-ce pas ironique, Richard Parker ? Nous sommes en enfer et pourtant nous avons peur de l'immortalité. Regarde comme tu es proche ! Triiiiiii ! Triiiiii ! Triiiiiii ! Bravo ! Bravo ! Tu y arrives, Richard Parker, tu y arrives. Attrape ! HUMPF !"
Je lançai la bouée de toutes mes forces. Elle tomba dans l'eau juste devant lui. Grâce à ce qui lui restait d'énergie, il put s'étirer et s'en emparer.
"Très bien? Je vais te tirer à bord. Ne laisse pas aller. Tire de tes yeux pendant que je tire de mes mains. Dans quelques secondes, tu vas être à bord et nous serons ensemble. Attends un instant. Ensemble ? Nous allons être ensemble ? Est-ce que je suis devenu fou ?"
vous qui passez par ici, je vous mets au défi de trouver de quel livre est extrait ce texte...
09:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
07 janvier 2010
temps de neige
mais oui, comme chaque mois, vous y avez droit : la comptine à dessins (j'adore ce petit instant plaisir)... toujours illustrée par Nancy Delvaux.
14:00 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (1)