22 décembre 2009
médaille
et si je vous proposais cet haïku-là aujourd'hui ?
marque-pages et médaille en chocolat
ne pas s'en priver
aller toquer chez Sabbio
(en plus y'en a une pour moi, de médaille!)
09:08 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
21 décembre 2009
signes
en parlant de calligraphie, j'ai trouvé une pub sur mon livre en signes japonais (hiraganas ?).
je le glisse en dessous, si quelqu'un peut nous apporter une lumière sur la signification ?
HAUT LES FILLES! ( )
CALOUAN
Hardcover:ハードカバー版
2009/12
EUR 15 BookWeb価格 ¥2,475 (税込)
在庫がございません。海外の書籍取次会社を通じて出版社等からお取り寄せ致します。
通常6~9週間ほどで発送の見込みですが、商品によってはさらに時間がかかることもございます。
この商品は、国内送料無料でお届けします。
n'empêche, ça le fait, non ???
d'ailleurs j'insiste sur le "在庫がございません" parce que là, franchement, le critique qui a rédigé ça, il a complètement raison... et je ne dis pas ça car j'en suis l'auteure, non non...
chiche, bientôt je m'installe à Tokyo ? c'est ma grande qui serait ravie...
22:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
simplement
lu dans un magnifique ouvrage co-édité avec l’association Toulourenc-Horizons ("Cueillir des simple") dans lequel on trouve 14 calligraphies de Christine Dabadie-Fabreguette et des commentaires ethno-botaniques de Jacqueline Toumissin avec une étymologie occidentale et orientale des plantes :
- que la traduction poétique de la calligraphie du mot coquelicot donnait "belle effarouchée"
- que la légende veut que "coquelicot" vienne du chante du coq (coquerico - cocrico) et de la crête de celui-ci, et ceci à cause d'un jeune homme qui imita durant des heures le chant du coq pour les beaux yeux d'une jeune femme qu'il voulait séduire jusqu'à en mourir.
Jupiter, qui eut pitié de lui, le changea alors en coquelicot, pour que la jeune femme puisse le cueillir...
mourir pour l'amour d'une femme à qui on donne le meilleur de soi-même... ça me rappelle quelque chose...
par contre "belle effarouchée" je vous laisse juge... mais n'en profitez pas pour vous laisser aller à l'acrimonie...
22:23 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
poker
petit haïku du jour...
cuisine et assiettes sales
pull orange et cigarette
tables de poker
09:50 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (6)
20 décembre 2009
coquereuil d'éculicot
un autre dimanche qui passe. le 6e...
21:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Avignon
depuis hier, je suis là...
sur la place de l'horloge, en haut des chalets en bois joliment illuminés...
pas vu G-Rare (;-)) mais vu Bernard, mon amour de "beau-frère" et ça, c'est cadeau...
09:02 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
18 décembre 2009
haut haut...
le savez-vous ?
non. bien sûr.
alors je vous l'apprends avec une pointe de mélancolie pour "celui qui ne le lira pas" :
mon recueil "haut les filles" est dans les meilleures ventes de la Fnac.
ah évidemment pas derrière le dernier Marc Levy mais quand même ça fait quelque chose...
c'est dit...
14:01 Publié dans on en parle... | Lien permanent | Commentaires (8)
coffret de princesses
je suis allée marcher sur le beau tapis blanc qui s'est déposé tout partout.
à mon retour, en plus du thé chaud de Jill, m'attendait ceci...
il y a des jours où chaque petit cadeau est une raison de plus de "tenir debout" comme le dit Béa...
11:34 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (5)
flocons
de minuscules petits flocons tombent sur mon village ce matin.
je me suis assise sur le muret de pierres du petit lavoir et je les ai regardé tomber dans le matin glacial.
c'était doux et beau. j'ai pensé que Noël approchait. j'ai pensé au Noël de l'année dernière.
quelques lumières clignotaient en guirlandes sur les murs de certaines maisons. bonheur fragile d'instants qui passent et reviennent d'année en année.
j'ai laissé une petite particule blanche se poser sur mon gant noir (ces gants fins et chauds que je mettais sous les gants de moto pour avoir moins froid et que je porte désormais seuls) et j'ai senti que la vie était là, malgré tout...création de Marie Cardouat
j'aimerai avoir le temps de peindre un peu... dessiner surtout...
09:04 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
17 décembre 2009
gourmand
Sophie est une fidèle lectrice. ce soir, elle m'a adressé ce petit bijou...
d'ordinaire ils sont en perles, cette fois-ci c'est en papier...
merci Sophie...
23:32 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
noisette d'écureuil
Chère Écusette de Noireuil,
(...) Cette misère, que vous ayez eu ou non le temps de la pendre en horreur, songez qu'elle n'était que le revers de la miraculeuse médaille de votre existence : moins étincelante sans elle eût été la Nuit du Tournesol.
Moins étincelante puisque alors l'amour n'eût pas eu à braver tout ce qu'il bravait, puisqu'il n'eût pas eu, pour triompher, à compter en tout et pour tout sur lui-même. Peut-être était-ce d'une terrible imprudence mais c'était justement cette imprudence le plus beau joyau du coffret.
(...)Toujours et longtemps, les deux grands mots ennemis qui s'affrontent dès qu'il est question de l'amour, n'ont jamais échangé de plus aveuglants coups d'épée qu'aujourd'hui au-dessus de moi, dans un ciel tout entier comme vos yeux dont le blanc est encore si bleu. De ces mots, celui qui porte mes couleurs, même si son étoile faiblit à cette heure, même s'il doit perdre, c'est toujours. Toujours, comme dans les serments qu'exigent les jeunes filles. Toujours, comme sur le sable blanc du temps et par la grâce de cet instrument qui sert à le compter mais seulement jusqu'ici vous fascine et vous affame, réduit à un filet de lait sans fin fusant d'un sein de verre. Envers et contre tout j’aurai maintenu que ce toujours est la grande clé. Ce que j'ai aimé, que je l'aie gardé ou non, je l'aimeraitoujours. Comme vous êtes appelée à souffrir aussi, je voulais en finissant ce livre vous expliquer. J'ai parlé d'un certain « point sublime » dans la montagne. Il ne fut jamais question de m'établir à demeure en ce point. Il eût d'ailleurs, à partir de là, cessé d'être sublime et j'eusse, moi, cessé d'être un homme. Faute de pouvoir raisonnablement m'y fixer, je ne m'en suis du moins jamais écarté jusqu'à le perdre de vue, jusqu'à ne plus pouvoir le montrer. J'avais choisi d'être ce guide, je m'étais astreint en conséquence a ne pas démériter de la puissance qui, dans la direction de l'amour éternel, m'avait fait voir et accordé le privilège plus rare de faire voir. Je n'en ai jamais démérité, je n'ai jamais cessé de ne faire qu'un de la chair de l'être que j'aime et de la neige des cimes au soleil levant. De l'amour je n'ai voulu connaître que les heures de triomphe, dont je ferme ici le collier sur vous. Même la perle noire, la dernière, je suis sûr que vous comprendrez quelle faiblesse m'y attache, quel suprême espoir de conjuration j'ai mis en elle. Je ne nie pas que l'amour ait maille à partir avec la vie. Je dis qu'il doit vaincre et pour cela s'être élevé à une telle conscience poétique de lui-même que tout ce qu'il rencontre nécessairement d'hostile se fonde au foyer de sa propre gloire.
(...)
André Breton
"L'amour fou"
09:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
15 décembre 2009
abysses
je ne suis pas veuve mais amputée
je ne suis pas seule mais privée de toi
je ne suis pas perdue mais je chemine dans un long tunnel sombre...
et de ces abyssales profondeurs il me faut remonter... respirer à nouveau...
23:53 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
sens
des livres du thé chaud qui réconforte des colliers en graines des mots des sourires des enfants toujours des hommes des femmes des mots du thé du vin parfumé qui embaume entête enivre...
moment doux. dehors le froid dedans la douceur.
un petit carton. bristol. perdu là. non... posé là.
oublié. pas vu.
un petit carton blanc avec un nom un numéro de téléphone...
la fin de la journée. fatigue petits bonheurs rangement fin de la journée.
un petit carton trouvé ramassé. amusant. tendrement amusant.
un petit carton retourné.
surprise.
étonnement.
certaines rencontres ont plus de sens que d'autres.
vraiment ?
09:43 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
14 décembre 2009
rien
toi, tu sais.
où que tu sois, tu sais.
pourquoi...
On ne refait pas sa vie,
On continue seulement.
On dort moins bien la nuit,
On écoute patiemment,
De la maison les bruits,
Du dehors l’effondrement...
22:19 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
passerelle
un amateur de "vins naturels" tient une cave de vins naturels (off course) avec comme objectif de créer du lien de la convivialité et de transmettre sa passion.
"La passerelle" est un lieu culturel situé au cours Julien à Marseille (26, rue des 3 mages), composé d'un restaurant, d'une bibliothèque libre et d'une cave de vins naturels, où sont organisées des soirées musicales, des expositions, des lectures, des dégustations...
cette année, la passerelle fête ses 20 ans d'existence, ça vaut le coup de venir y jeter un oeil, une papille, un coeur...
vins et livres, que demander de mieux ?
12:58 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (6)
13 décembre 2009
dimanche
pour d'aucunes les dimanches sont beaux.
chaque dimanche qui finit arrache un lambeau de mon coeur comme si j'espérai chaque fois que les dimanches réparent ce que la vie m'avait si injustement ôté...
pour Magali Duru, les héros de ses nouvelles sont confrontés à la fragilité de leurs certitudes... j'en connais un autre... qui hante mes nuits...
Les beaux dimanches, recueil de nouvelles, publié en septembre 2007 aux Editions Quadrature.
onze nouvelles, onze vrais petits univers colorés, riches en détails et en sensations, autant d'histoires cousues au petit point, racontées avec humour et humanité.
moine japonais épris de poésie, enfant fasciné par les monstres, Don Juan sur le retour, Juive traquée, prisonnier et sa correspondante... que le destin dérape et chacun sera confronté à la fragilité de ses certitudes.
si le bleu vire souvent au blues ou au noir, le pire n'est jamais sûr, pas de désespoir absolu, mais une juste place donnée à la compassion, au rêve ou à la poésie.
20:59 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
solidaire
depuis hier j'expose mes livres au marché de noël solidaire qui a lieu dans les caves et voûtes du château à la Tour d'Aigues de 9h30 à 19h00.
Ce marché solidaire consiste à donner une place aux créations réalisées au sein du Grand Réal à la Bastidonne et d'autres C.A.T de la région avec exposition, dégustation des produits.
ces jeunes qui souffrent d'un handicap quel qu'il soit, sont surprenants de créativité, de poésie et de débrouillardise.
le vent chaud embaume les voûtes et l'ambiance est conviviale à souhait.
avant Noël, ce petit moment de fête loin de la consommation à outrance et des magasins bombés, c'est une douce promesse.
07:54 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
12 décembre 2009
le froid arrive
elle va mal elle va mal elle va mal elle avance sans savoir ce que demain sera elle ne voit rien n'entend rien ne sent rien elle avance parce qu'il y a les autres parce qu'il y a les jours qui passent et ceux qui vont venir elle a cette douleur au milieu du ventre elle boit elle pleure elle ne sait plus quoi faire rien ne lui plait rien ne lui va rien rien rien
les autres disent tu verras un jour le calme arrivera le soleil de nouveau sur ta vie un peu tu auras à nouveau chaud tu mangeras souriras ne boiras plu ne souffriras plus tu es forte tu verras tu t'en sortiras il y a les enfants les fleurs les oiseaux et tant de choses à vivre même sans lui mais tu vas y arriver tu es forte
un jour elle dit ça suffit aujourd'hui je dois essayer de vivre normalement de vivre juste ça de sourire de ne plus boire de mettre un pied devant l'autre et d'avancer de sortir de ma bulle de ne plus avoir mal je dois essayer je dois essayer sinon je vais devenir folle je deviens folle et sèche et triste et noyée et folle je dois essayer
les autres disent ma pauvre c'est terrible ce qu'il t'arrive j'ai appris tu dois être mal à en mourir je ne pensais même pas te voir là je pensais que tu resterais chez toi je suis surprise de voir que tu tiens debout c'est tellement dur ce qu'il vous arrive tellement injuste
elle rentre elle pleure la douleur est revenue intense meurtrière qui lui arrache le ventre elle boit elle pleure elle se dit qu'elle ne veut plus voir personne ne plus parler à personne se recroqueviller fermer ses portes ses orifices elle n'y arrivera pas elle n'est pas forte
elle se dit il n'y a que lui qui savait qui j'étais il n'y a que moi qui savait qui il était elle pense qu'il lui avait fait jurer on ne se quittera plus jamais tu me le promets et elle avait dit oui oui oui plus jamais et il n'avait pas tenu parole l'obligeant à supporter seule le poids de leurs projets pas accomplis elle ne sait plus si elle lui en veut si elle l'aime passionnément mais chaque jour elle demande qu'il revienne parce qu'ils se l'étaient dit il est à elle elle est à lui il est à elle et elle est le plus beau cadeau que la vie lui a fait il est son homme elle est sa dame sa goutte d'absolu son absolu
07:58 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
11 décembre 2009
souritude
c'est vendredi et je sais que Jill a du écouter.
alors pour elle, et pour ceux qui l'aurait loupé...
20:33 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
hasard ?
aujourd'hui dans une classe, lors d'une intervention :
- alors que vous proposez-vous comme héros pour notre histoire aquatique ?
- une goutte d'eau !
- original...
- un poisson !
- un dauphin !
- une tortue de mer !
- d'accord, je note...
- un écureuil !
- quoi ?
- ben... un écureuil !
- euh... pourquoi tu proposes ça ?
- ça m'est venu comme ça... j'avais envie...
- comment tu t'appelles ?
- François !
gros coup au milieu du ventre...
et si c'était un message ?
20:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)