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19 novembre 2008

remise des prix

j'ai attendu jusqu'au soir.

dernier instant, ultime espoir.

pour des participants en retard qui courraient essoufflés dans le couloir

essayant d'arriver à temps quand même Ô désespoir !

 

alors voilà le résultat du concours de quai de gare...

belle participation, pas avare...

pour cela, chacun son prix, décliné ainsi :

- prix "Valises pour Venise" :

Tu revenais de loin
J’allais nulle part
C’était un petit matin
Matin frisson matin cafard
T’as posé tes valises
J’ai croisé ton regard
Le train de Venise
Entrait sans crier gare

Toi la femme qui passe
Avec l’air de rien
Moi un cœur qui se casse
De trop de coups dans son écrin
Un éclair dans l’espace
Et voilà le destin
Qui nous met face à face
Main dans la main

Il y avait une gare
Sur l’échelle du temps
Il y avait du brouillard
Et l’amour dedans
Comme le vent le hasard
Est venu en sifflant
Attention départ
Sur le quai des amants

Alain Gérard ( poète de passage )

 

- prix "Souvenir en soupirs"

Il suffit parfois de quelques mots !

Ils se connaissent depuis l'enfance . Il a deux ans de plus qu'elle .

Elle, elle est amoureuse de lui en secret, depuis quatre ou cinq ans déjà . Elle n'espère rien de lui,qui lui semble si froid, malgré des attentions parfois tendres, affectueuses : il l'a considère comme sa « petite  soeur » du moins, c'est ce qu'elle croit. 
Et puis , en ce matin ensoleillé, sur le quai de gare bondé de militaires, de femmes en larmes et d'enfants attristés, elle l'accompagne pour un « au revoir » sans date de retour. Il part à la guerre comme des milliers d'autres . Il est officier et va faire "son devoir" pour la première fois. 
Elle a le coeur serré . Discrète et timide, elle ne trouve pas les mots pour lui dire combien elle tient à lui. 
Et voilà que s'avance un capitaine, « son capitaine ». André le salue et d'un geste sans équivoque , prenant Madeleine par l'épaule, il prononce ces mots : «  Mon capitaine, je vous présente ma fiancée ». 

Ce qui s'est passé après dans la cohue des « au revoir » , je ne le sais pas. Ce que je sais c'est que pour cette toute petite phrase, malgré les incertitudes , les moments de doute, les autres soupirants, les lettres sans réponses , elle l'attendra 5 ans ! 
Je sais aussi qu'à son retour d'Autriche où il était prisonnier, ils se marieront et auront 3 enfants . Juste pour une petite phrases sans laquelle je ne serai peut-être pas là pour vous raconter cette histoire : un jour sur un quai de gare de 1940 . .......

jill.C

 

- prix "Magie pour l'infini" ou "bonjour, mon amour"

Une dernière marche et il arrive sur le quai.
Il est essoufflé, son cœur bat la chamade. Il a eu du mal à leur échapper cette fois, ils deviennent chaque jour plus vigilants, et il a couru pour arriver à temps. Couru vite et longtemps alors qu’il y a belle lurette qu’il ne pratique plus aucun sport. Que la pratique du sport lui est même déconseillée. Interdite. Mais l’amour ne donne-t-il pas des ailes ? La passion ne se rit-elle pas des montagnes ?
Méprisant la douleur qui pulse dans sa poitrine, il jette un regard inquiet sur la voie, sourit, rassuré. Le train n’est pas encore arrivé.
Il a réussi.
Il sera là lorsque le monstre d’acier, monstre ami puisqu’il la lui ramène, s’arrêtera en protestant.
Il sera là lorsque, dans un chuintement pneumatique, la porte de sa voiture s’ouvrira.
Il sera là lorsqu’elle descendra.
Il sera là pour la dévorer des yeux alors qu’elle fendra la foule pour… non, alors que la foule s’écartera pour la laisser passer. Elle est si délicate. Si lumineuse. Un ange. La foule respecte les anges. S’écarte devant eux.
Son sourire s’élargit.
Il sera là pour boire son bonheur lorsqu’elle l’apercevra.
Il sera là lorsque, abandonnant valises et manteau, elle courra vers lui.
Il sera là pour la recevoir dans ses bras.
Tourbillon.
Comment sera-t-elle habillée ?
Harmonie, bien sûr. Sans doute du rose. En touches brillantes à ses oreilles, douces sur ses épaules, échos à ses pieds…
Si belle.
Il sait déjà qu’il en aura le souffle coupé, il étouffe chaque fois qu’il la voit. Il sent par avance cette délicieuse palpitation qui s’empare de son corps entier dès qu’elle s’approche, ses mains qui se mettent à trembler et cette onde de chaleur qui, partant de son ventre, irradie de partout en lui
Et le goût de ses lèvres quand elles se fondront aux siennes.
Douces, chaudes, sucrées.
Avides aussi.
Et la pointe de sa langue qu’elle dardera, mutine, promesse d’interminables nuits de fièvre et d’amour.
Il posera ses mains sur sa taille fine, si fine, réprimera un gémissement lorsque, plus audacieuse que lui, elle glissera les siennes sous sa chemise et entreprendra de la déboutonner.
Doucement.
Dans un souffle, il la suppliera de cesser, priera les dieux pour qu’elle ne l’entende pas.
Son parfum l’enveloppera, le monde cessera d’exister.
Puis il riront, aux éclats, s’écarteront pour mieux se contempler, reviendront l’un vers l’autre, incapables de ne pas se toucher, s’embrasseront encore et, tandis qu’une vague de désir irrésistible déferlera sur lui, il la sentira devenir liane.
Sa bouche s’approchera de son oreille, elle lui chuchotera son désir à elle…
- Il est là !
La voix a retenti derrière lui.
Il tressaille.
Jette un regard éperdu au quai désert. À la gare déserte.
Le train peut encore arriver à temps. Tout peut encore…
Deux silhouettes se dressent près de lui. Hautes, jeunes, bienveillantes. Une main se pose sur son épaule, forte et rassurante.
- Papa…
Affection. Teintée d’une pointe de reproche. D’un soupçon de fatigue.
- … il faut rentrer maintenant. Tout le monde se fait du souci quand tu pars comme ça. Que cherches-tu ici ?
Qu’est-ce qu’il cherche ? Il ne cherche rien. Il attend.
Il l’attend elle.
Son sourire et sa lumière.
Absolus.
Il l’attend elle et, tandis que ses deux fils l’entraînent sans qu’il soit capable de leur opposer la moindre résistance, tandis que son cœur fatigué rate une pulsation, une autre, il entend, dans son dos, le train entrer en gare.
Il veut se dégager, ne parvient qu’à imaginer qu’il se dégage. Douleur dans la poitrine. Terrible. Insignifiante.
Chuintement pneumatique de la porte qui s’ouvre.
Course légère.
Il perçoit son parfum juste avant de sentir ses bras se refermer autour de lui, son souffle dans son cou et la caresse de ses lèvres sur le lobe de son oreille.
Le monde devint lumière.
Infinie.
- Bonjour, mon amour.

un admirateur

 

- prix "Machin machine"

Je me souviens. Un matin. Un quai de gare.
J'étais en retard. Et je suffoquais de m'être tant pressée. J'avais beau lui répéter que je ne supportais pas ces départs rapides, à la sauvette, sur des chapeaux de roue, il n'en avait cure !
Il avait pris la fâcheuse habitude d'avaler son café debout, sans un mot, tout en me couvant du regard. Un déjeuner au lance-pierre à l'image de ce qu'était notre couple depuis tant d'années. Des horaires de fou, des voyages, des attentes, des impasses. Avec le sentiment que notre vie était tracée d'avance, comme ces rails qui filaient zébrant le sol sans jamais dévier de leur trajectoire.

Ses potes avaient souri quand il m'avait présentée à eux. Similitude des prénoms. Michel pour lui. Micheline pour moi. Avec le recul, je me dis que c'était le seul point d'ancrage qui nous reliait lui et moi. Pour le reste...
J'avais rêvé d'une vie où je savourerais chaque instant avec lui. Mais je me suis vite rendue compte qu'il décidait de tout. Je n'avais pas voix au chapître. Juste parfois quelques résistances de ma part, un hoquet de rébellion dans la voix. Dans la voie aussi.

Ce matin là, je me souviens. Comme si c'était hier. Et ce quai de gare est fixé à jamais dans ma mémoire. 
Nous sommes arrivés ensemble. Et il est reparti seul. Me laissant au-milieu de la foule et du brouhaha. Sans un regard en arrière.
C'était le matin de son départ en retraite à Michel. Trente ans à conduire la Micheline. Sa Micheline. Moi.

Marie Zim

 

- prix "Dérange et ment"

Sur ce quai de gare, parmi des écriteaux froids, petit matin livide, il y avait le tien, plaqué sur tes os fragiles, si fragiles. Les médecins avaient inscrit "en dérangement". De nulle part tu venais, indécise tu partais, en dérive, les yeux ailleurs, lointains. Tous ces rivages que tu n'atteignais plus. Sur ce quai, tout doucement vers un océan de fragilité, tu t'en allais. Dans ton regard j'ai capté, une étincelle, un signal commun, ténu. Alors, la pancarte "en dérangement " tu as secoué, et sur tes os fragiles, encore si menus, tu t'es levée. Ensemble on est partis, ton étincelle de vie sur mon émoi. Au loin, ta mère a ramassé l'écriteau. Elle a pensé: "en dérangement tu étais" mais pourtant, sur ton chemin tu nous a fait avancer. Une larme sur son visage elle a essuyé, furtivement. Et depuis nous avançons sur le même quai, toi et moi, dans la direction de la vie.

sophie 

 

- Prix "rance errance"

Je me souviens, un matin, un quai de gare.
Il faisait froid, il y avait du brouillard.
Je n’avais pas dormi de la nuit,
Il y avait eu tellement de bruit.
Ma tête était pleine à exploser,
Je n’arrivais plus à ordonner mes pensées.
Plus rien ne comptait à mes yeux,
Depuis que je les avais vu tous les deux.
Que s’était-il passé,
Pour qu’il m’ait oubliée ?
Je suis restée ainsi, 
Deux jours à errer, sans but précis.
Il m’a fallu ensuite plus d’une année,
Pour l’ôter de mes pensées.

Céline

 

avec tous ces rubans rouges accrochés à vos écrits, une coupette de champagne s'impose, non ?

 

champagne

 

BB and friends

visuel du dossier

 

le 28 novembre 2008 à 20h00 : concert exceptionnel
"Benjamin Biolay and Friends"

compositeur, auteur, interprète, arrangeur, producteur, en un mot, créateur de musiques, Benjamin Biolay sera le 28 novembre pour un soir sur la scène du Théâtre Marigny.

Benjamin vous propose de partager avec lui une soirée musicale entre amis et complices.
soit une bonne partie de la troupe qui s’élargit sans cesse de toutes celles et tous ceux, parmi les artistes français qui aiment à travailler avec lui. Benjamin Biolay entre amis, avec vous et quelques artistes Français.

 

 

alors avis : je voudrais bien y aller...

donc, si d'aventure, certains d'entre vous sont intéressés, je veux bien être accompagnée... voire même hébergée ensuite...

ouh la ! c'est "osé" ça non ?

18 novembre 2008

Ô madonne !


podcast

interallié

fin de partie pour les prix littéraires : l'Interallié a été décerné à Serge Bramly pour Le Premier Principe, Le Second Principe (Lattès), aujourd'hui.

et ce après une rude bataille, puisqu'il aura fallu pas moins de quatorze tours de scrutin. Serge Bramly l'a emporté avec six voix contre quatre à Jean-Paul Enthoven, déjà vaincu malheureux lors du Médicis, une voix revenant à Dominique Jamet.

 

Couverture de l'ouvrage de Serge Bramly, "Le Premier Principe Le Second Principe" (JC Lattès). | D.R.

 

né en 1949 à Tunis, Serge Bramly est l'auteur de romans érudits qui tournent autour des thèmes de l'irréalité, de la tromperie, de la mystification commeL'itinéraire du fou (prix Del Duca), La danse du loup (Prix des libraires), Ragots. Il est également l'auteur de nombreux essais sur la Chine (Le voyage de Shanghaï), sur l'art (Léonard de Vinci, prix Vasari) et la photographie.

dans Le Premier Principe, Le Second Principe, l'écrivain nous plonge dans une vaste fresque, étourdissante d'intrigues et de secrets où se croisent les destins de quatre personnages : une princesse étrangère morte dans un accident sous un pont de Paris ; un ex-premier ministre français qui s'est suicidé ; un demi-agent de renseignements qui était son photographe ; et un trafiquant d'armes suisse. Quatre personnages ou quatre affaires qui permettent à Serge Bramly de dessiner la chronique des années mitterrandiennes et, plus largement, celle de l'histoire occulte de la France de ces trente dernières années.

résidence

Appels à candidature
Résidences pour écrivains
Résidence d'auteur à Ussel

Ussel Haute-Corrèze

1er décembre 2008

Appel à candidature pour une résidence d'auteur à Ussel

Identification de l’organisme qui passe l’appel à candidature :
Communauté de Communes Ussel-Meymac-Haute-Corrèze 19200 Mestes

Présentation
Dans le cadre d’un projet d’animation incluant un cycle d’événements ayants pour thème « La Trace, la Transmission, le Témoignage », la Médiathèque Intercommunale Haute-Corrèze propose une résidence d’écriture ouverte à des auteurs de langue française.

L’auteur retenu s’engage à participer au projet d’animation de la médiathèque en
- rédigeant une biographie fictive ou une correspondance imaginaire d’un migrant du travail haut-corrézien,
- participant à des rencontres avec le public autour de ses ouvrages,
- animant des ateliers d’écriture en lien avec le projet d’animation.

Déroulé et prestations
La résidence débutera le 19 octobre 2009.
La durée souhaitée est de 2 mois.
L’accueil et l’hébergement de l’écrivain se fera dans une commune de la Communauté de Communes.

Le montant de la bourse est de 2000 € par mois, sous condition d’attribution par le Centre national du livre.
Sont à la charge de l’écrivain :
- ses déplacements personnels
- sa restauration

Profil des candidats et modalités de participation
Les candidats devront pouvoir être éligibles aux bourses CNL.

Les genres littéraires suivants : biographie historique, roman seront de préférence retenus.

Pièces à fournir au dépôt de dossier de candidature : biographie, bibliographie, photo.

La Médiathèque Intercommunale Haute-Corrèze fera connaître le nom du lauréat le 18 décembre 2008 au plus tard.

L’écrivain retenu s’engage à :
- participer au projet d’animation qui lui sera proposé par la Médiathèque
- écrire un texte qui devra être remis, au plus tard, 2 mois après son départ
- autoriser la Médiathèque à utiliser ce texte.

Candidatures à adresser avant le 1er décembre 2008
Médiathèque Intercommunale Haute-Corrèze
24, avenue Carnot - 19200 Ussel
05 55 72 31 47
dir.mediatheque@cc-usselmeymac.com
animation.mediatheque@cc-usselmeymac.com

16 novembre 2008

blancs manteaux

le salon de l'édition indépendante, L'autre livre,  se tient  involontairement en même temps que le salon de Montreuil.

les éditeurs indépendants mènent une lutte méritoire pour publier une qualité et une originalité qui échappe le plus souvent aux grands médias.

ça vaut la peine de leur rendre une petite visite.

 

 

L'autre livre.jpg

 

 

15 novembre 2008

Mérindol et Aubagne

vendredi 14 et samedi 15 (euh... aujourd'hui) j'étais à la fête du livre de Mérindol avec Pascale Breysse.

un moment de partage très agréable vraiment...

 

DSC04760.JPG

impitoyable course entre Pascale et moi à la dédicace !!! ;-))

 

DSC04765.JPG

 

 

 

 

et demain je serai au salon d'Aubagne.

avec l'idole d'Anne (j'essaierai de penser à l'appareil, Anne, mais rien n'est moins sûr...)

 

P1020163.JPG
P1020165.JPG

 

voilà pourquoi je ne poste pas grand-chose en ce moment...

 

12 novembre 2008

Jane

visuel du dossier

et comme j'ai parlé de "lui", voilà "elle"...

Jane.

 

elle a pris la plume... pour la première fois.

après avoir chanté pendant des années les mots des autres, Jane Birkin a eu envie de se lancer à son tour dans l'inconnu. elle a ainsi signé tous les titres de ce nouvel album "Enfants d'hiver"...

intentions

 

après avoir tourné le dernier film de Jacques Rivette 36 vues du Pic Saint Loup au cours de l’été 2008, Jane va se consacrer jusqu’à l’été 2009 à la sortie d' Enfants d’hiver et à la tournée qui l'accompagnera.

chouette !

quelques dates sont déjà données mais j'attends les autres...

11 novembre 2008

11 novembre

 

il avait recopié ça, de son écriture chaotique comme sa vie, de son écriture écorchée comme son âme...

c'est de circonstance...

 

 

prix "à vos plumes"

avec toute cette floraison de prix, j'ai envie de vous proposer un nouveau concours d'écriture.

à gagner ?

le droit d'être sur un podium.

un thé à partager.

pourquoi pas un recueil à proposer à un éditeur si vous êtes plusieurs à participer.

le sujet :

je me souviens.

un matin.

un quai de gare.

 

résultats : mercredi prochain pour laisser le temps d'une belle récolte.

j'espère que vous serez nombreux au rendez-vous...

 

(photo trouvée ici ; avec poème d'amant galant en accompagnement...)

10 novembre 2008

rencontre avec un ange

un matin.

un quai de gare.

 

jour de prix

le prix Goncourt 2008 est attribué à Atiq Rahimi pour "Syngué Sabour" (éditions P.O.L.)

"En persan, Syngué sabour est le nom d’une pierre noire magique, une pierre de patience, qui accueille la détresse de ceux qui se confient à elle. Certains, dans ce livre en tout cas, disent même que c’est elle qui est à La Mecque, et autour de quoi tournent les millions de pèlerins. Le jour où elle explosera d’avoir ainsi reçu trop de malheur, ce sera l’Apocalypse.

Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul (Afghanistan), il vit et travaille aujourd'hui à Paris. Il a fait ses études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul puis à l'université (section littérature).

En 1984, il quitte l'Afghanistan pour le Pakistan à cause de la guerre, puis demande et obtient l'asile politique en France où il passe un doctorat de communication audiovisuelle à la Sorbonne. Il réalise des films documentaires et adapte en 2004 son roman Terre et cendres, qui, présenté à au festival de Cannes obtient le prix "Regard sur l'avenir".

Syngué sabour est le troisième roman d'Atiq Rahimi, romancier et réalisateur afghan né à Kaboul en 1962. C'est néanmoins son premier roman écrit directement en français."

 

le prix Renaudot 2008 est attribué à Tierno Monénembo pour "Le roi de Kahel" (Le Seuil)

 

et... le prix Renaudot essai a été décerné à Boris Cyrulnik pour "Autobiographie d'un épouvantail" paru aux éditions Odile Jacob.

 

 

 

elles

pour Sabbio, Cheyenne, Katia et les admirateurs qui passent, voilà quelques nouvelles citations... parce qu'il y a des jours où l'on voudrait que tout le monde sache qu'on est une femme... une vraie...

- "en apprenant peu à peu à être libres, dans nos esprits et dans nos coeurs, nous rendons la liberté possible pour tous dans le monde."

Sonia Jonhson

 

- "les femmes mesurent leur réussite non pas à l'argent qu'elles ont gagné mais à l'amour qu'elles ont amassé autour d'elles."

Mathilde Forestier

 

- "ce que Dieu ne peut plus faire, une femme parfois le peut."

Daniel Pennac

 

- "des hommes courageux ont fait oeuvre de destruction. des femmes courageuses ont fait oeuvre de survie."

Pamela Dugdale

(photo trouvée sur le site de Papillon 1967)

07 novembre 2008

someone

in my life, there's someone....

philosophie

quelle originalité ce site et cette idée : philosong

"Lorsque Orphée descendit au Tartare dans l’espoir de ramener Eurydice, morte d’une piqûre de serpent, on dit qu’il la guida, au travers des labyrinthes de l’oubli par les sons magiques qu’il tirait de sa lyre.  L’allégorie passe pour une métaphore des mécanismes de la mémoire.  Elle évoque aussi les pouvoirs cachés de la musique et reste l’un des mythes préférés de la philosophie.

Philosophie et musique, musique et mémoire, philosophie en musique pour mieux stimuler la mémoire. Tout Philosong tient dans l’alliance de ces mots, la rencontre de ces mondes. 

Philosong c'est donc  :  

Traduire en chanson les grands thèmes de la philosophie pour faciliter la mémorisation des références essentielles à la rédaction de toute bonne dissertation. 

L’approche est audacieuse.  Elle est aussi astucieuse et ne manque pas de bon sens..."

philosophe

 

allez voir tout cela, c'est vraiment du bon sens...

06 novembre 2008

halloween winner

difficile de trancher entre deux participantes (de grand talent, de surcroît !), donc je décerne la citrouille d'or à

 

Jill C :

Halloween... 

Hagard, le teint livide, il court comme un dément 
Armé d'un long poignard à la lame tranchante 
Le long des quais déserts , il recherche sa proie.
La belle aux yeux limpides est l'objet de son choix 
osera-t-il trancher la chair tendre de son cou ? 
Wagons abandonnés ? Salle d'attente déserte ?
elle court sans s'arrêter, ne sachant où aller. 
elle sent là, dans son cou, une fétide haleine
nul ne peut rien pour elle, le démon va frapper . 

 

et à Sabbio :

La citrouille de Méléna


Plus de citrouille c’est la pénurie
Comment faire c’est Halloween ce vendredi ?
Méléna ne pense plus qu’à trouver une citrouille belle et juteuse
Qu’elle pourrait tailler et ciseler jusqu’à en être heureuse

Elle n’en dort plus, il ne reste qu’une journée
Pour dénicher un beau cucurbitacée
Elle voue une vraie passion à cette fête séculaire
Et aime vivre comme une sorcière

On lui a dit d’aller consulter
Et aux enfants de se méfier
Elle ne leur en tient pas rigueur
Même si elle ne comprend pas leur peur

Il ne reste plus qu’une après-midi
Pour trouver le légume béni
Quand soudain Méléna entend un moteur
Elle reconnaît ce bruit c’est le scooter du facteur

Elle lui dit bonjour et réalise alors
Quelle belle tête ronde il arbore
En une seconde le grain de la folie,
Qui jusque-là avait germé, fleurit.

On ne sut jamais ce qu’il advint de Lévine
C’est ainsi qu’on nommait le facteur disparu un jour d’Halloween
Mais ce qui est certain c’est que Méléna
N’avait jamais taillé une citrouille si ronde jusque-là.

 

pour leurs magnifiques participations...

merci merci !

affirmatif

huuuummmmm !

 

 

être femme

j'ai reçu en cadeau un petit livre cadeau, un ouvrage qui tient dans une seule main, intitulé "être femme".

et vous savez comme ce qui touche à la femme est important pour moi...

j'ai envie de vous glisser quelques-unes des choselettes que l'on peut lire dedans...

 

"le fait est que je peux attendre de la vie tout ce que je veux. je n'ai pas besoin de choisir une chose ou une autre, ni d'agir de telle ou telle façon pour me définir comme une femme : j'en suis une."

Ally Sheedy

 

"être une femme passe avant le fait d'être épouse ou mère et, même si on accepte ces responsabilités, on n'a pas à sacrifier un iota de son identité propre."

Elizabeth Stanton (1815 - 1902)

 

"faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme."

Colette (1873 - 1954)

 

"si les femmes s'autorisaient à être à l'extérieur ce qu'elles sont à l'intérieur, elles connaîtraient la plénitude qu'elles recherchent."

Barbara de Angelis

 

" pour les femmes, sans aucun doute, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin, mais les victoires n'en sont que plus belles.

en premier lieu, aucune femme ne doit jamais dire "je ne suis qu'une femme..."

qu'une femme ?

et que pourriez-vous demander de mieux ?"

Maria Mitchell (1818 - 1889)

(image trouvée sur le site de papillon 1967)

05 novembre 2008

on l'avait dit...

non, que "le moment était venu" ? 

ben voilà !

assises régionales de la culture


le jeudi 13 novembre, se tiendront aux docks des Suds à Marseille les Ateliers des assises régionales de la culture organisées par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

2 ateliers-débats se dérouleront le matin :

- "liberté, égalité, fraternité dans les champs de l'art et de la culture" ;

- "inventer une citoyenneté de l'art et de la culture".

 

une table ronde sera animée l'après-midi autour de la question "l'art, la culture et l'action publique : comment penser l'avenir ?".

inscription : assises-culture@regionpaca.fr