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04 avril 2016

marathon

c'était hier, et je m'étais promis de le faire un jour.

avec ma gazelle de complice.

eh bien, non, ce ne sera pas encore pour cette année et peut-être jamais mais ça doit être un sacré moment de vie.

le marathon de Paris.

(et si je recommençais les entrainements sérieusement ?........)

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08:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

02 avril 2016

les mots

"il faut dire des mots, tant qu’il y en a, il faut les dire, jusqu’à ce qu’ils me trouvent, jusqu’à ce qu’ils me disent, étrange peine, étrange faute, il faut continuer, c’est peut-être déjà fait, ils m’ont peut-être déjà dit, ils m’ont peut-être porté jusqu’au seuil de mon histoire, devant la porte qui s’ouvre sur mon histoire, ça m’étonnerait, si elle s’ouvre, ça va être moi, ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer."

 

L’Innommable - Samuel Beckett 

21:48 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)

le sens

un jour l'enfant est né.

les entrailles, l'enfant, la vie, le sang, le sens.

la vie a eu un sens.

et tous les autres sens ensuite.

et tous les autres signes après.

on pense qu'on n'aura plus froid, plus mal, plus peur.

parce que l'enfant est né.

et après l'autre enfant. et encore l'autre.

les sens après les sens.

une construction, un empilement.

un jour l'enfant naît et on devient bâtisseur.

pourtant on finit par oublier.

on oublie les sens. et les autres sens ensuite.

et les autres signes.

même si la vie a eu un sens.

et un jour le sens revient. la vie avec du sens, le sens de la vie.

on sait pourquoi.

pourquoi un jour l'enfant est né.

 

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photo Carol Letanneur

 

01 avril 2016

Stravius, le big boss

alors que Stravius et Mignon se sont qualifiés aujourd'hui à Montpellier pour le 100 mètres nage libre des JO, Manaudou a été éliminé : Jérémy Stravius (47 s 97) et Clément Mignon (48 s 01)  ont directement validé leur billet pour la grand-messe olympique.

à Rio, le nageur Manaudou devra se contenter du relais et, sauf surprise, du 50 m nage libre, qu’il disputera ce week-end.

à l’issue d’un sprint épatant, Stravius, déjà vainqueur du 200 m nage libre mercredi, conserve son titre de champion de France sur 100 m, acquis déjà à la surprise générale en 2015. « Je ne pensais pas pouvoir atteindre ce niveau-là cet après-midi, ce matin j’étais un peu en dehors de ma course, a réagi l’Amiénois en sortant du bassin. Il fallait partir vite. Je savais que mon point fort était le deuxième 50, je voyais que je remontais sur Flo [Manaudou] et ça m’a mis en confiance.

(ça me manque tellement de ne plus nager..)

Jérémy Stravius pendant le 100 mètres libres le 1er avril à Montpellier.

21:59 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

Cadenet et la petite édition

demain, je vais dans mon village, le village de ma nouvelle vie, pour passer deux jours dans ce beau salon de la petite édition, avec des auteurs, des illustrateurs et des éditeurs, pour dédicacer mes deux ouvrages publiés aux éditions La Pimpante...

Juco et moi on vous convie à une rencontre où on ne fera pas un duo claquettes et chansonnette mais on vous parlera du plaisir du livre et de l'écriture...

allez, on vous y attend...

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dégustation

- allez, Icham, viens par ici... derrière le rideau...

Miléna se tortille sur son petit siège de bois. elle murmure :

- non, non,  n'y vas pas...

le maître lui jette un regard sévère.

- que se passe-t-il Miléna ?

- rien, maître !

la fillette tremble sur son siège. elle prie pour qu'il ne lui demande pas de venir elle aussi. qu'il ne lui demande plus jamais.

l'autre fois, il l'a fait venir derrière le paravent pour une séance "dégustation" qu'il disait. il lui a bandé les yeux, elle a du s'accroupir sans savoir ce qui l'attendait.

- alors, Miléna, tu dois goûter les produits que je te mets dans la bouche et me dire si tu aimes ou pas.

Miléna elle s'en fout, elle est gourmande, elle aime tout. sa mère lui répète suffisamment qu'elle va finir obèse à manger comme ça, mais la fillette est gourmande et la nourriture la remplit de cette absence causée par le départ de son père.

manger ça la rassure, alors une séance d&gustation, ça la fait saliver.

le maître a mis de drôles de choses dans sa bouche, des sucrées, des salées, des amères. parfois il a dit : prends ton temps, passe ta langue et goûte bien.

sauf là.

il a dit : ouvre bien la bouche et suce bien.

Miléna s'est dit : youpi, une sucette !

sauf que le bâton qui est arrivé entre ses lèvres était recouvert de peau, ça elle en est certaine et le maître maintenait sa tête pour qu'elle ne se retire pas, qu'elle n'éloigne pas sa petite bouche du bâton de peau. parfois le bâton va loin dans sa gorge et Miléna a envie de vomir. c'est horrible ! elle voudrait bien que ça s'arrête mais le maître, le maître Romain, qui est toujours si gentil, maintient sa tête et l'empêche de partir. elle étouffe, elle va vomir c'est sûr. la bave coule le long de son menton.

et soudain, il crie : "stop !" et le bâton sort de la bouche de la fillette. avant qu'elle ne reçoive un liquide épais et chaud sur le coin de la joue. un liquide avec une odeur dégoûtante. et là, Miléna n'a pas pu se retenir et elle a vomi.

- Bravo, jeune fille, a rouspété le maître. Bravo ! il ne reste qu'à tout nettoyer maintenant.

Miléna avait pleuré. longtemps. pendant qu'elle nettoyait son vomi et le reste sur le carrelage.

depuis, Miléna ne dort plus et refuse de fermer les yeux.

 

- alors, Icham, je t'attends.

Miléna pleure, elle ne peut pas tenir, elle sort de la classe en courant. elle ne reviendra plus. elle le dira à sa maman, mais elle ne veut plus jamais faire un atelier du goût avec le maître Romain.

 

la justice soupçonne l’ancien directeur d’école Romain Farina de Villefontaine dans l'Isère, d’avoir imposé «par surprise» des fellations à plusieurs de ses élèves dans le cadre de ce qu’il appelait «un atelier du goût», durant lequel les enfants, les yeux bandés, devaient identifier des «choses» que l’enseignant leur faisait goûter. il est mis en examen pour des faits concernant onze élèves à ce jour. mais 55 autres plaintes ont été déposées.

l’Education nationale n’avait pas été informée du passé judiciaire du directeur d’école, condamné en 2008 à six mois de prison avec sursis pour détention d’images pédopornographiques.

 

 

Louise Attaque

il y a toujours dans le public lors des concerts des gens qui filment.

profitons de cette vidéo, pour replonger dans l'ambiance d'hier soir :

"si j'ai toujours raison, tu sais j'n'ai pas toute ma raison"....

je ne suis pas une fan mais je me souviens il y a 19 ans, je les écoutais en couvant ma Louise à moi, mon Attaque, ma raison...

20:57 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

erreur

il commence le concert par cette chanson.

Gaëtan Roussel chante et Louise Attaque renait sur la scène.

les mots éclatent comme des petites bulles de savon, nettoyant sur leur passage mes tristesses de ces jours derniers :

"j'ai accepté par erreur ton invitation

j'ai du m'gourrer dans l'heure

j'ai du m'planter dans la saison..."

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31 mars 2016

la nature en héritage

"On ne peut pas demander au désert d'incarner une liberté qu'on n'a pas d'abord organisée soi-même dans sa chambre à coucher ou dans son salon. C'est cette exigence que je trouve parfaitement déplacée dans presque tous les livres qui nous parlent de la nature. Les gens déversent dans l'univers naturel toutes leurs doléances mesquines et démesurées, puis ils se remettent à se plaindre de leurs éternels griefs dés que la sensation de nouveauté a disparu. Nous détruisons le monde sauvage chaque fois que nous voulons lui faire incarner autre chose que lui-même, car cette autre chose risque toujours de se démoder. Pour la fanatique du véhicule tout terrain, pour les sociétés qui exploitent les mines, le pétrole ou le bois, cette liberté a toujours signifié une totale latitude pour se livrer à leurs exactions, tandis que le terme d' « héritage » sert invariablement aux politiciens désireux d'en appeler à une vertu dont ils ont oublié la signification. Le seul héritage repérable dans notre rapport à la terre, c'est l'exploitation et l'épuisement des sols.

- Tu veux dire que tu te sens aussi libre sur la cuvette de tes chiottes que dans la Baranca del Cobre où nous sommes allés ?

Les lobes des oreilles de fred arboraient une rougeur dont il espérait cacher le sens par on trait d'esprit.

- Dans ces deux situations je me sens aussi libre – pour ma part, je ne dirais pas cela ainsi -, bien que le plaisir ne soit pas le même. Quand on voit le désert pour la première fois – et je crois que c'est vrai de n'importe quelle région sauvage -, ça n'est qu'un désert, la somme de toutes les bribes d'informations que l'on a entendues sur le désert. Puis on se met à l'étudier, à marcher, à camper dans le désert pendant des années, ce que nous avons fait tous les deux ; alors, comme tu l'as dit, il devient insondable, mystérieux, stupéfiant, plein de fantômes et de mirages, au point que l'on entend les voix de ceux qui y ont vécu quand on examine le moindre dessin ou un fragment de poterie. Il faut ensuite laisser le désert redevenir le désert, sinon c'est l'aveuglement qui nous guette. Bien sûr, on pourrait dire par métaphore que le désert est une prison d'une complexité infinie, ce qui donne aussitôt envie de jouer avec cette évidence pour la comparer à sa propre vie. Mais chaque fois que nous demandons aux lieux d'être autre chose qu'eux-mêmes, nous manifestons le mépris que nous avons pour eux. Nous les enterrons sous des couches successives de sentiments, puis, d'une manière ou d'une autre, nous les étouffons jusqu'à ce que mort s'ensuive. Je peux réduire à néant tant le désert s'Art moderne de New York en les écrasant sous tout un monceau d'associations qui me rendront aveugle à la flore, à la faune et aux tableaux. D'habitude, les enfants trouvent plus facilement des champignons ou des pointes de flèche, pour cette simple raison qu'ils projettent moins de choses sur le paysage."

 

Dalva - Jim Harrisson

30 mars 2016

l'eau de la rivière

"J'ai décidé de ne plus rien décider,
d'assumer le masque de l'eau,
de finir ma vie déguisé en rivière,
en tourbillon, de rejoindre à la nuit
le flot ample et doux, d'absorber le ciel,
d'avaler la chaleur et le froid, la lune
et les étoiles, de m'avaler moi-même
en un flot incessant."

 

Théorie et pratique des rivières - Jim Harrisson

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Jean-Pierre Coffe

je l'ai entendu longtemps crier "c'est de la merde !" en parlant des produits qui n'étaient pas cultivés avec soin, qui étaient cultivés en batterie, sans l'authentique de la nature vraie.

sur Canal +, puis sur France Inter.

Il jetait les saucisses de supermarché à travers les pièces et se plaignait du goût des fruits qui se perdait.

Il gueulait, il aimait, il cuisinait.

je crois que je lui dois pas mal de prises de conscience.

et des DVD achetés sur comment bien choisir ses produits sur le marché.

il avait son franc-parler et une belle humeur communicative.

je l'ai rencontré en vrai à Morges il y a deux ou trois ans.

quel drôle de bonhomme !

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29 mars 2016

ave Cesar !

voilà un épisode cinématographique que j'ai oublié de mentionner ici et pour cause, je n'en suis pas fière.

aller voir un film avec George Clonney et dormir pratiquement toute la totalité du déroulement, c'est une honte absolue.

bon, OK, le beau George a perdu de sa superbe et je passe une période éreintante mais vous avouerez que ce n'est pas très glorieux.

si quelqu'un d'entre vous a vu ce film, venez en parler, parce que moi, là, sur le coup, j'en suis infoutue..

mea culpa...

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20:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

Jim Harrison

il avait une frimousse de vieux loup de mer et une écriture tellement touchante.

Jim Harrison avait 79 ans et de nombreux livres à succès à son actif, livres qu'il signait James Harrison.

Légendes d'automne, recueil de trois nouvelles a été adapté (la dernière nouvelle uniquement) à l'écran et Brad Pitt joue le rôle de Tristan un "enfant sauvage" qui a préféré l'éducation des indiens à cellen stricte, de son militaire de père.

raconter la vie des gens, c'est un peu comme participer à l'humanité..

dans les titres connus, il y a aussi Dalva et Wolf, tout deux adaptés au cinéma également.

encore un cher auteur qui disparaît...

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27 mars 2016

positive attitude

boxer contre des hommes costauds permet d'apprendre :

- à serrer les abdos pour mieux encaisser les coups, 

- à lever la jambe suffisamment pour réussir à envoyer un high kick (coup de pied haut) au visage (euh.. à l'épaule ?)

- à être contente de ses grosses fesses qui amortissent les chocs quand on se fait faucher

- à ne pas oublier de conserve sa garde pour éviter de se faire casser le nez

- à essayer de rendre les coups reçus

 

croiser une femme qui pousse un jeune homme handicapé en fauteuil roulant quand on fait son jogging permet de :

- ne pas s'arrêter quand on pensait qu'on était naze

- courir encore un bon moment

- accélérer la vitesse

- apprécier d'avoir des jambes qui fonctionnent encore bien.

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26 mars 2016

Johan Cruijff

Hendrik Johannes Cruijff, dit Johan Cruyff ou Johan Cruijff, né le à Amsterdam, est mort le à Barcelone.

C'était un footballeur international néerlandais, qui évoluait au poste de milieu offensif ou d'attaquant, avant de devenir entraîneur.

Premier joueur de football à remporter trois fois le Ballon d'or, il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs de l'Histoire, comme l'illustre sa sélection au sein de l'équipe mondiale du xxe siècle de la FIFA.

En tant qu'attaquant ou milieu offensif, ce joueur d'exception a marqué les années 1970 par son talent et son charisme notamment au sein de deux équipes prestigieuses : l'Ajax Amsterdam et le FC Barcelone.

Durant sa carrière, Cruyff a remporté 3 Coupes d'Europe des clubs champions d'affilée en 1971, 1972 et 1973 avec l'Ajax et a été finaliste de la Coupe du monde 1974.

Il était surnommé le « Hollandais volant », « Till l'espiègle » ou le « Prince d'Amsterdam », lorsqu'il jouait à l'Ajax Amsterdam, ou encore « El Salvador » (le « sauveur » en catalan et castillan) ou « El Flaco » (le « maigre ») quand il jouait au FC Barcelone. En club comme en sélection, il portait généralement le numéro 14.

Devenu par la suite entraîneur, il s'est principalement illustré en 1992 en remportant la Coupe d'Europe des clubs champions avec l'une des plus marquantes équipes du FC Barcelone surnommée la Dream Team. Il a toujours conservé le souci du beau jeu collectif, en particulier avec le FC Barcelone, dont il a été nommé, le , président d'honneur, titre qui le lie à vie au club catalan.

Il est mort à 68 ans à la suite d'un cancer du poumon.

Sur le terrain de Pays-Bas - France, vendredi soir, ce qui était prévu comme une minute de silence dédiée au mythique attaquant néerlandais, s'est transformé en un vibrant hommage des joueurs et du public, avec de longs applaudissements venus des tribunes et accompagnés par les deux équipes.

La 14e minute faisait directement référence au numéro de Cruijff lors de sa carrière (numéro 14). Et c'est sur l'engagement qui a suivi le second but de l'équipe de France que cet hommage a été rendu.

A la 14e minute, le temps s'est arrêté à l'Amsterdam Arena.

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19:21 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

25 mars 2016

la dalle

le vendredi c'est aussi... fiesta !

alors, pour honorer ce jour, une petite chanson "croquante" :

 

09:31 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)

graines de liberté

le vendredi, quand je n'oublie pas, c'est la rubrique écolo-info-conso.

depuis le 20 mars, a débuté la 11e semaine pour les alternatives aux pesticides.

je suis en plein sur le sujet avec mes étudiants, je m'en donne à coeur joie.

alors je vous propose de regarder ce film qui en dit long sur la façon dont l'industrie a "labellisé" et commercialisé la nature que les agriculteurs se contentaient de faire pousser pour se/nous nourrir.

on se sent impuissant devant tant de pouvoir...

nébula

j'aime les courts métrages et celui-ci est vraiment délicieux.

accepter de partager l'eau du puits.

et boire cette eau pour mieux s'envoler..

09:21 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)

24 mars 2016

I'm on fire

le jeudi c'est jour soleil, jour "on est toujours en vie", jour "the Boss"

et lui quand je l'entends, mon âme chavire, mon être dérape, je suis "on fire" (because "I've got a bad desire")

 

10:31 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)

21 mars 2016

les haies

Pascal Martinot-Lagarde (7''46) et Dimitri Bascou (7''48) ont décroché l'argent et le bronze sur 60 mètres haies aux Championnats du monde en salle de Portland (USA) !

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deux Français sur le podium, comme aux Mondiaux indoor de Sopot (POL), en 2014, c'est une belle chose, non ?

22:25 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)