06 mars 2014
Georges Briata
Georges Briata est à l'honneur au château des Remparts à Trets.
des peintures vives et lumineuses respirent la Provence mais pas que... et c'est tant mieux.
je vous laisse apprécier !
08:09 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
Fluide Marcel
Marcel Gotlib aura quatre-vingts ans le 14 juillet de cette année.. une sacrée fête nationale..
je suppose que vous connaissez tous ...
moi j'ai été fan de ses BD quand j'étais ado, et j'achetais en cachette Fluide Glucial, dont il est le créateur...
grâce à lui j'ai découvert Maester et Jimenez...
j'ai adoré les "Rubrique à brac", "Pervers pépère", "Gai-Luron"...
sa petite coccinelle qui le suit de page en page, d'album en album...
alors si vous ne connaissiez pas encore, allez découvrir ce grand artiste... si drôle..
je vais acheter Fluide Glacial tiens moi aujourd'hui ! ça fait si longtemps.
08:02 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
05 mars 2014
tout sur mon ado
sur son blog "toutsurmonado", Natacha a présenté mon roman ado (ah ben ouais tiens, ça colle pile poil) sur les risques des réseaux sociaux sur Internet avec une jolie critique..
une belle initiative que je tenais à partager avec vous..
21:49 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (0)
Lejaby, c'est fini !
"En janvier 2013, des ex-ouvrières de Lejaby créaient les Atelières, une société coopérative d'intérêt collectif destinée à fabriquer une lingerie corseterie haut de gamme. Très soutenues par les pouvoirs publics (Arnaud Montebourg leur avait rendu visite au lancement), elles mettent aujourd'hui fin à leur aventure, face au « refus des banques » de les soutenir. Fin janvier dernier, Patrick Artinian était allé les rencontrer. L'atelier tournait déjà au ralenti.
« c’est un crève-cœur pour celles et ceux qui ont eu l’espoir de relancer un atelier de lingerie corseterie haut de gamme », est-il écrit sur la page Facebook des Atelières.
Dans l'atelier, les discussions sur les modes de fabrication, les réglages des machines... étaient permanentes.
Sur la table d'épluchage, sorte de contrôle technique où sont enlevés tous les fils superflus. Dans une vidéo, Muriel Pernin, la fondatrice des Atelières, explique les difficultés de fabrication et la tentative de rationaliser les modes de production.
Cela n'a pas suffit : « Les banques ont refusé de nous suivre par deux fois : une fois en décembre, une nouvelle fois aujourd’hui en refusant de "consolider" les fonds de revitalisation, soit 585 000 euros décidés par le préfet. Cela remet en cause l'ensemble de notre montage financier, même si notre plan de recapitalisation a bien fonctionné. Les banques sont plus fortes que la République. Avec notre argent, elles exécutent chaque jour des dizaines de PME. Ce sont Les Atelières qui montent aujourd’hui à la guillotine », écrit Muriel Pernin."
21:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
concours "tireur à la ligne"
vous avez été excellents dans le cadavre exquis, alors je me permets de relancer le truc mais d'une façon différente :
un des jeux littéraires inventés par les membres de L'OuLiPo : le tireur à la ligne.
"tirer à la ligne" c’est, pour un journaliste, faire long là où on pourrait faire court : on digresse, on ajoute des adjectifs, sans pour autant augmenter l’information… Pour qui est payé « à la ligne » ou à la « pige », l’intérêt économique saute aux yeux !
l’exercice oulipien du tireur à la ligne est cependant un peu différent : il s’agit, en partant d’une phrase de départ A et d’une phrase d’arrivée B, complètement indépendantes l’une de l’autre, d’insérer une phrase intermédiaire C (en faisant en sorte que ce que l’on dit reste plausible), puis de recommencer l’opération en insérant une phrase D entre A et C, une phrase E entre C et B… et continuer ainsi à insérer chaque fois une phrase nouvelle entre deux phrases existantes…
donc je vous propose deux phrases (issues d'une nouvelle que j'ai écrite parue dans un ouvrage collectif "La volonté" des éditions Edilivre, intitulée "douleurs et tremblements"), une est la phrase A, l'autre sera la phrase B. et entre les deux vous glissez une phrase. puis une autre. et encore une autre...
c'est compris ?
alors c'est parti...
phrase A : Je me réveille en sursaut.
phrase B : Je revois ses yeux cernés, son corps amaigri et cette plaie si profonde.
21:36 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
04 mars 2014
Toile d'@raignée, version 2
j'ai reçu hier, mes exemplaires de la nouvelle version de "toile d'@raignée" qui est réédité aux éditions La Remanence et qui va repartir en tournée...
ateliers d'écriture dans les collèges et salons du livre au programme pour cette versions actualisée et légèrement remaniée...
c'est un vrai bonheur...
donc, si vous ne l'avez pas encore, c'est l'occasion de (vous) l'offrir !
09:29 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (0)
Dany-le-rouge
un frisson de tristesse a envahi mon esprit en entendant ce matin Daniel Cohn Bendit sur ma radio préférée dire : "je vais avoir 69 ans il est temps de finir..."
est-ce donc vrai que je n'ai pas vu les années filer ? que ce chevelu au verbe haut qui a accompagné ma jeunesse par des sourires de révolte et de soutien réguliers veut se retirer ? est-ce donc vrai qu'une certaine époque va donc ici tourner sa page, une époque où on y croyait encore, à tout, au monde meilleur, à la prise de conscience des gens, au fait de faire bouger les mentalités, à notre ascendant sur un pouvoir corrompu.. ??
est-ce donc vrai que Dany-le-rouge raccroche ?
ce matin, c'est sûr je me sens vieille et plus vraiment concernée par cette nouvelle ère qui s'ouvre... sans valeur, sans respect, sans vraie lutte... (et pourtant ce matin, j'ai battu mon record de temps au kilomètre sur 10 kms, alors, non je ne suis pas vieille !!)
09:27 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (6)
"votre" cadavre exquis
eh bien dis donc, la Provence de Marcel vous a inspirés et j'en suis ravie.
pour Jean, Calou, mademoiselle Lo et MaBelle, les quatre mousquetaires de la joute verbale, un grand hip hip hourra !
franchement vous avez été de la bombe !!
merci mille fois pour cette superbe collaboration que je vous retranscrit en dessous :
"Pétugue avait une grosse moustache rousse,et une houppe de cheveux carotte lui avait valu son surnom, qui est en provençal le nom de la huppe.
Modèle de discrétion malgré les apparences, mâtinée d'une timidité exacerbée, Pétugue rêvait secrètement depuis l'enfance de tenir dans ses bras la Cammille des Calanques. Il avait toujours trouvé bizarre et charmant que Cammille s'écrive avec 2"m".
Mais son amour caché était si fort qu'il se sentait capable, en cas de sentiment non partagé, de l'aimer pour deux. Les temps ont changé, Pétugue a bien évolué, la coloration doit s'imposer.
Tête brunie par un roi des ciseaux de quartier, son esprit changea brusquement, brutalement. Cammille avec ses deux "m" et surtout ses deux "l" s'était envolée de son esprit, comme ça d'un claquement de doigts, libérant Pétugue d'un poids beaucoup trop lourd pour lui.
Sûr que si la calanquaise venait se pavaner devant lui, il la traiterait de Pomponnette. Pourtant la "Pamponnette", pimpante, rutilante et indépendante lui en fera voir de toutes les couleurs. De toutes les couleurs de l'arc en ciel elle lui en fera voir, la Pomponnette, et ce sera tant mieux car il en avait marre sous le beau soleil de la provence de ne ressentir que du gris dans son coeur ce pôve Pétugue.
Une chose étrange était survenue dans la garrigue. Ce souvenir le hantait. Etait-il bien réel?
Sa soeur Léna lui était apparue, gaie et sautillante, entourée de papillons multicolores, chantonnant une comptine toute simple, de celle que l'on retient facilement, que l'on croit connaître depuis toujours, qui s'invite au réveil pour saluer le retour du soleil.
Et puis soudain, au sommet d'une crête, Léna devint évanescence dans le bleu du ciel.
Cette vision était un signal... Le Pastis OUI; Le PASTICHE NON.
Mais hélas, le pôve Pétugue faisait là une bien grave erreur, car la vraie Léna, bien que sensible à un bon trait d'esprit, n'aimait que le rosé bien frais... Jamais Léna ne serait apparue dans une bulle de pastis ni PASTICHE..."
09:19 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
02 mars 2014
adios...
ce n'est pas le genre de nouvelles dont je raffole, et pour cause mais je ne peux pas laisser inaperçues ces deux disparitions / Paco de Lucio, qui était un sacré guitariste de flamenco, un des meilleurs même on peut dire, est décédé le 25 février, il y a à peine quelques jours.
toute une communauté est en deuil et bien au-delà... bien au-delà...
et puis hier Alain Resnais, un excellent réalisateur et scénariste, original et novateur, qui a donné un ton différent au cinéma, qui a su trouver tant de façons différentes de nous enchanter à l'écran.
c'est bizarre c'est toujours par vagues...
faut qu'on reste attentifs, parce que sinon la vague va s'éterniser.
flûte quand même !
23:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
l'art de Jane
Jane Perkins est une artiste un peu particulière. avec des objets trouvés par terre, elle redessine de grandes oeuvres d'art,
"la jeune fille à la perle" de Johannes Vermeer (j'adore !) :
"Les tournesols" de Vincent Van Gogh :
"Les Nymphéas" de Claude Monet :
"Le baiser" de Gustav Klimt :
c'ets plutôt bien réussi, moi je dis.. pas vous ?
14:17 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
01 mars 2014
court-métrage
connaissez-vous la collection Court-Métrage des éditions Oskar ?
c'est une belle collection de textes forts, portant sur des sujets de société, sur des thèmes forts...
moi j'aime beaucoup, mon fils aussi.
alors je vous présente quelques-uns de ces titres, mais il y en a bien d'autres...
22:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
28 février 2014
Kyle Bean, le lion...
connaissez-vous Kyle Bean ?
cet artiste, designer et illustrateur spécialisé par la fabrication manuelle, la scénographie et la direction artistique. il travaille sur différents supports même les installations, les vitrines, les contenus éditoriaux..
il a été engagé par le groupe International Hôtels pour réaliser une sculpture représentant un lion dans un matériau assez particulier.
il a en effet créé une structure de 60 cm à base de factures de clients de l'hôtel. un travail dont le détail est impressionnant à découvrir..
07:13 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
débossage
un cliché en relief est d'abord encré avant d'être pressé contre le papier. ce procédé, appelé "Letterpress", est l'ancêtre de l'impression moderne.
pendant près de cinq cents ans, ce fut la seule technique d'impression. aujourd’hui, le caractère de bois ou plomb a été remplacé par le cliché photopolymère.
ce matériau permet d'imprimer toutes les formes de textes et d'images à partir d'un fichier numérique.
à ne pas confondre avec l'embossage, le débossage est une technique d'impression dans laquelle le papier est écrasé pour produire un effet de relief. en anglais, cela s'appelle "blind debossing".
la combinaison du débossage et de l'impression en letterpress produit un résultat très particulier : les designers du monde entier ont remis ce procédé au goût du jour en surfant sur la vague du "hipster". c'est décidément l'effet tendance du moment.
07:04 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
27 février 2014
concours "cadavre exquis"
mince avec cette course folle chaque jour j'ai laissé filer le jour du concours... quelle tête en l'air, allez je me rattrape ce matin..
aujourd'hui, et non pas que j'ai des envies de meurtre je vous rassure, je vous propose un "cadavre exquis".
pour l'ami Jean, je vous donne la définition du cadavre exquis : " jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par plusieurs personnes sans qu'aucune d'elles puisse tenir compte de la collaboration ou des collaborations précédentes. "
ici, je vais donner une phrase et le premier qui veut participer continue l'histoire en une 2e phrase. puis le second qui passe par là, rajoute une 3e phrase... mais attention, à chaque fois, on écrit les phrases précédentes.
c'est clair, ou bien ?
bon, alors, au boulot. résultat : mardi matin..
le début (extrait du "Temps des cerises" de Marcel Pagnol) :
Pétugue avait une grosse moustache rousse, et une houppe de cheveux carotte lui avait valu son surnom, qui est en provençal le nom de la huppe.
06:47 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (10)
25 février 2014
anadiplose, on ose !
allez allez, les résultats de ce concours où
1) vous avez été plus nombreux que les derniers concours çà participer,
2) vous avez été super pertinents, là pour le coup...
le 1er prix, pour la qualité de ces vers qui se suivent :
Si Charles n'anime guère la couche nuptiale, sa présence déclenche au contraire des turbulences dans le comté. Conter ses aventures avec douces jouvencelles, celles qui riment avec torrides bagatelles, telles des étincelles qui enflamment le ventre, entre au coeur de chaque demeure, meurt au pied du lit de sa belle, elle qui du désir pourtant ne s'en laisse conter.
Écrit par : calouan14
le 2e prix pour l'audace des propos tenus :
Si Charles n'anime guère la couche nuptiale, sa présence déclenche au contraire des turbulences dans le comté. Comptez les ces prétendants imposteurs aux horizontales postures. Turlututu leur répond d’un ton narquois le beau Charles. Charlatans, vous n’êtes que des charlatans et pis encore de bien mauvais coucheurs.
Écrit par : jean
le 3e prix avec mon sourire enchanté :
Comté bien caché sous l'oreiller de Béatrice qui n'avait pas le nez de Charles
Charles trop gâté par Blanche sa mère n'avait jamais reussi à le sentir
S'en tirer a si bon compte fut un régal pour la cour ...
Écrit par : lo
ex-aequo, pour la longueur magique de ces phrases :
Taisant son peu d'entrain pour la chose avec les femmes, Charles est un inverti
Tissant des relations obscénes avec les mignons du bourg, son mariage n'est que façade
De cette situation, Béatrice, son épouse délaissée , ne s'émeut guére ...
Guérissant sa langueur en se laissant lutiner par tous les jardiniers du domaine
Écrit par : Betty
merci, vous avez été juste divins...
22:33 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
légèreté...
il y a des jours où on se sent léger comme un papillon, frêle comme un coquelicot, frais comme un vent doux, fort comme un chardon coupé, juste bien, bien, bien...
ces jours-là, on sent la vie qui nous anime, l'envie qui nous revient, la certitude qui s'ancre...
(c) Mila Marquis.
21:24 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
24 février 2014
emmurement
ne plus savoir faire un pas en avant, ne plus oser, ne plus savoir
avoir peur, trembler, mal au ventre, être infoutue, infoutue, malfoutue...
prier pour que ça arrive, espérer, vouloir, prier
et rester planquée derrière ses murailles,derrière ses protections, ses murs de pierres
bastion imprenable...
photo Louise Markise
20:00 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
Bruxelles et Bruges
de retour de la foire du livre de Bruxelles, je vous glisse quelques clichés, essentiellement de Bruges où je suis donc allée faire ma journée "touriste", une journée sous le soleil, très chouette.
quant à la foire, des dédicaces, des projets, des ami(e)s auteurs retrouvé(e)s, des livres achetés et des moments inoubliables...
19:56 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (0)
21 février 2014
foire de Bruxelles
je pars aujourd'hui pour 3 jours à la foire du livre de Bruxelles, j'avais manqué l'an dernier, cette année j'y retourne, ça sera festif c'est certain, ce sera amical et convivial, un rdv parmi les "miens" en fait.
et en plus je dois passer la journée de demain en touriste à Bruges, ça va être trop bien..
alors soyez sages... ou pas.
08:08 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (2)
20 février 2014
mil pasos
petite découverte très latino, très sensualo-on-roule-les-hanches-et-le-dos..
bon, allez, je délire, mais j'aime bien..
21:49 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)