01 avril 2014
prochain mandat...
il y a 6 ans j'étais élue conseillère municipale.
la belle affaire.
je voyais déjà la belle piste de skate dans le village, les projets avec l'école, mon association décupler, les réunions avec Matignon (non, là, je plaisante), le tourbillon des conseils et des avancées...
il y a 6 ans, j'habitais une grande maison avec une famille complète, des parents, déjà quelques ouvrages à mon actif, des corrections chaque mois, des doutes, des envies, je faisais du théâtre et je courais.
6 ans plus tard, je ne suis plus conseillère, il n'y a toujours pas de piste de skate, mais j'ai participé à l'ouverture d'un centre aéré, je n'habite plus une belle maison et la famille s'est réduite, j'écris toujours, corrige moins, enseigne, attache-de-presse, je cours beaucoup plus et plus vite, je nage, je ne suis toujours pas allée à Matignon mais j'ai visité pas mal de pays, je mets des chaussures à talons et du rouge-à-lèvres, j'ai beaucoup plus de rides.
on s'est dit rdv dans 6 ans, pour les prochaines élections municipales.
je m'interroge... je n'ose imaginer tous les changements qui auront eu lieu d'ici-là...
dans 6 ans, on sera en 2020... ouh là !!! ça paraît si loin...
et vous, qu'avez-vous vécu en 6 ans ???
16:37 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
élections : vos résultats
comme Jean a eu son moment de gloire, je donne la première place à Calou-an14, qui a eu l'heur de nous projeter vers un demain un brin inquiétant.
Mai 2064. Un dimanche. Bientôt cent ans au compteur, mes dernières élections. Retour à Rennes ma ville natale, dernier bastion de la résistance en apparence. Depuis 20 ans la France a noirci son histoire, le Front National rebaptisé la Force Nationale dans les années 40 a conquis le pouvoir, aidé en cela par un abstentionnisme record. Hier un Contrôleur des Voix Electorales m'a rendu visite pour m'expliquer le nouveau procédé de vote par empreinte rétinienne. J'ai prétexté que cette méthode était peu fiable pour garder secret notre choix, j'ai parlé de fichiers, de fichage, d'être fiché, fichtre...Il a souri. "Il vous reste la possibilité de voter à l'ancienne, en déposant votre bulletin dans l'urne à la mairie". Je préfère. Faveur accordée aux anciens nés avant 1990. Il m'a remis une carte d'électeur qu'il a tamponnée sous mes yeux, genre truc officiel. Je dois me munir d'une pièce d'identité. Très important, même si on ne me l'a jamais réclamée.
Nous sommes des dizaines au rendez-vous de la grande messe dominicale de l'élection dite présidentielle. Des dizaines de vieilles et de vieux sur tapis roulant rouge avec ou sans déambulateur, courbés, tordus, croulants sous le poids des ans, se donnant parfois la main, aussi belles et beaux qu'un rang d'oliviers secs et noueux aux lignes zigzagantes d'une sierra andalouse.
Nous sommes encadrés par des AI, Aimables Intervenants, tous habillés à l'identique, la mode étant revenue à l'imper. Mon voisin de droite semble nerveux, répète cette phrase troublante "le troupeau qu'on mène à l'abattoir". Les AI sourient. Bleu du ciel, douceur du soleil. Je ne détecte là aucun piège. Je rassure mon voisin. Nous allons voter, remplir notre devoir de citoyens, peut-être changer le cours des choses, à notre âge c'est une chance de pouvoir encore y participer..."Et les bus, ils sont là pour nous raccompagner ?". Quels bus ? Un vague coup de tête, une canne qui se lève vers la gauche. Une rue adjacente. Plus de tapis rouge. Trois bus en file indienne, des cordons d'AI enchapeautés escortent nos camarades votants fatigués, résignés, les aident à grimper, à prendre place...destination une maison de retraite, un centre gérontopolis, une salle des fêtes, un ailleurs pour collation...Mon imagination s'affole...Paranoïa...Trop plein de mémoire...Je quitte les rangs prétextant un besoin urgent.
Mai 2064. Un dimanche. Mes dernières élections. Je vais user de ma rétine.
Et demain je rejoindrai mon île pacifique pour y fêter mes 100 ans...
Écrit par : calouan14
et la 2e place, à Jean (et G-Rare par la même occasion, qui n'a pas écrit son propre texte mais c'est glissé, malin, dans celui de Jean...)
10 mai 1981, quelques minutes avant 20 heures, le visage fermé d’Elkabach nous indiquait clairement que son chouchou avait perdu, son Giscard - pour vous situer le personnage, le genre NKM, vous savez bouche en cul de poule, qui considère que la gauche au pouvoir n’est pas légitime et ne peut en aucun cas l’être. 20 heures, le visage de Mitterand qui apparait. OUF !!! Ma mère pleurant de joie « Toi, c’est la première fois que tu votes et tu gagnes, c’est incroyable ». Elle qui votait depuis près de quarante ans, sans succès, pour des clopinettes.
J’allais avoir vingt ans, avec un simple bulletin de vote, on avait chassé Giscard. « Au revoir », c’est ça barre-toi, connard. La vie s’offrait à nous. On était tellement de gauche …
Etudes obligent, je rentrais sur Lille en toute fin de soirée débarquant sur la place de la gare, noire de monde. Une foule heureuse, délirante se baignant dans les fontaines, jeunes, vieux, tous ensemble, l’été s’annonçait magnifique (il le fut !). On allait voir ce qu’on allait voir, la vie allait changer, c’était sûr.
Avec mes sacs pour la semaine et une rose qu’une charmant jeune femme m’avait offerte, je devais remonter toute la longue rue Nationale et regagner ma piole. J’ai mis deux heures pour faire ces cinq cents mètres voulant profiter de chaque instant, de chaque embrassade, de chaque ronde endiablée à chaque carrefour, de ces moments uniques, historiques. Je suis allé en cours sur le coup de 11 heures du mat’ (au lieu de 8 heures) débarquant dans la classe avec ma rose. Le prof faisait la gueule, encore plus que d’habitude . Dur d’être de droite quand on est prof. « Alors Riquart, encore entrain de faire de la politique, s’agirait maintenant de se mettre au travail. Monsieur se permet d’être en retard, ça commence bien, quelle excuse vous allez encore nous inventer ? »
« Monsieur le Professeur d’abord bonjour, je vous prie de bien vouloir excuser ce retard totalement indépendant de ma volonté. L’explication en est simple, je suis venu ce matin en voiture mais vu le nombre de chars russes qu’il y avait sur l’autoroute, j’ai mis 4 heures pour regagner Lille ». Rires étouffés dans l’assistance, mon petit moment de gloire à moi. L’après midi même, j’étais convoqué chez le directeur de l’école.
Écrit par : jean
pour les autres.... je ne vous dis pas merci !!
16:28 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
31 mars 2014
la promesse de Romain
de lui, je suis fan... je ne sais même pas vous expliquer combien ça me tient, mais je suis fan...
alors, voilà, je ne pouvais pas ne pas vous en parler :
" À l’occasion du centenaire de la naissance de Romain Gary (1914-1980), Radio France et l’Ina rééditent ces deux CD d’entretiens, et inaugurent la nouvelle ligne graphique de la collection «Les Grandes Heures».
On peut penser connaître Romain Gary. On croit connaître la légende complexe et contradictoire qu’il a sciemment contribué à rendre plus nébuleuse et riche, entretenant à satiété le malentendu sur sa personne et ses œuvres. Il faut ajouter les confidences, magnifiques, émouvantes. Écoutez cette voix chaude et grave qui change soudain de registre pour avouer : la chose qui compte dans la vie, ce n’est pas en réalité ce qu’on est ou ce qu’on fait, mais si on est heureux ou non. « L’un des intérêts de cette passionnante série d’entretiens avec André Bourin est de nous faire entendre Romain Gary en acte, en plein numéro, réalisant pour nos oreilles l’une des versions de ses vies. En entrant dans cet univers de trompe l’œil, de dédoublements multiples […] il me semble qu’un mot traverse l’ensemble, un mot majeur et séminal, qui engendre l’œuvre et transforme ses vies : le nomadisme. Et puisque c’est le propre de Romain Gary de tout multiplier, déclinons ». (Olivier Renault) Cette édition restitue la totalité des dix entretiens radiophoniques originaux diffusés sur France Culture du 10 juin au 1er juillet 1969. Á paraître en juin 2014 : Maurice Genevoix (entretiens). Riche de quarante titres, la collection «Les Grandes Heures» Radio France/Ina dévoile l’univers intime des écrivains du XXe siècle au travers d’enregistrements souvent inédits qui restituent le souffle de la création littéraire. Magie des voix, plaisir du son, bonheur du récit, c’est toute l’alchimie de la radio restituée au sein de cette collection discographique. France Inter consacrera une journée spéciale autour de Romain Gary au Théâtre de l’Odéon. Diffusion dans l’émission Cosmopolitaine de Paula Jacques, le dimanche 25 mai 2014 à 14h." |
22:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Robert Mapplethorpe
Robert Mapplethorpe est un photographe américain célèbre pour ses portraits.
il expose ses corps au Grand Palais jusqu'à cet été...
cette rétrospective inédite de son oeuvre racontera l'artiste autodidacte et son parcours dans le New York artistique des années 1970-80.
250 photos de toute beauté !
22:34 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
30 mars 2014
Her
ce film, très particulier (mais pas aussi bon que ce que j'imaginais) interpelle sur la solitude qui étreint chacun de nous, derrière l'écran de notre ordi, avec nos écouteurs dans nos oreilles si souvent, cette solitude qui nous sépare des autres, nous éloigne et nous amène à rechercher les amis FB ou Twitter, mais autant de clics sur une page postée sont-ils autant de marques d'amitié ?
et les échanges virtuels avec des inconnus comblent-ils cette solitude dans laquelle on reste une fois l'ordi éteint ???
de ces relations virtuelles, j'effleure le risque dans mon roman Toile d'@raignée mais surtout en terme de piège de l'inconnu malhonnête mais vivant de l'autre côté du clavier. mais là, il s'agit de l'inconnu artificiel, non humain, non palpable et pourtant tellement sensible parfois...
un film très perturbant...
19:33 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
Pamela Campa
elle s'appelle Pamela Campa et j'ai découvert son travail et j'aime bien...
donc je vous laisse découvrir...
19:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
29 mars 2014
conseil municipal
je ne serai plus conseillère municipale.
je ne serai plus.
mais je serai tant d'autres choses, tant d'autres pages inconnues s'ouvrent à moi alors que celle-ci se ferme. un pan, une petite période, six ans, où je n'ai pas pu explorer ça correctement.
peu importe, je passe à autre chose, la page se tourne.
je me sens presque impatiente de savoir ce qui m'attend demain...
16:04 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)
les réseaux sociaux et la Toile
ce mois-ci, dans le magazine Le monde des ados, il y a un dossier sur les réseaux sociaux..
et justement on y parle de Toile d'@raignée, mon roman pour ados sur les risques et les pièges des réseaux sociaux...
c'est une belle chose, vraiment...
15:55 Publié dans on en parle... | Lien permanent | Commentaires (1)
L'épicerie de l'orange
c'est aujourd'hui alors si vous passez par Aix...
15:53 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
27 mars 2014
mangez
ce livre m'a été fortement conseillé mais je ne l'ai pas encore lu...
je vais le faire c'est certain, mais je ne peux résister au plaisir de vous en parler :
Pierre Weill est un journaliste que l'on peut entendre sur ma radio préférée et ce livre traite de notre alimentation, des grands groupes à la tête de ces produits qu'on achète dans les magasins chaque semaine pour nous nourrir et de leur impact sur notre santé.
apparemment, c'est l'idéal pour donner envie d'entamer un régime !!
22:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
typodéco
j'ai collé sur les murs de la cuisine des mots ou des phrases découpés dans des magazines.
de plus en plus, les mots se mêlent à la déco, et les exemples ci-dessous le montrent :
22:26 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
26 mars 2014
Pierre
elle me dit : tu ne pleures pas, d'accord ?
elle est penchée sur sa chaine hifi avec un CD à la main, elle me regarde avec douceur.
pourquoi tu me demandes ça ?
promets-moi tu ne pleures pas ?
parce que... ?
je voudrais te faire écouter une chanson, je l'adore. elle est pour toi...
et pourquoi je devrais pleurer ?
ben, tu verras... devine seulement comment elle s'appelle ?
Pierre, je suppose.
elle me fixe, incrédule. je ne connais pas cette chanson et pourtant, j'ai le gros coffret de Barbara, alors je ne sais pas comment j'ai pu la louper celle-là...
elle glisse le cd dans l'emboitement et appuie sur le bouton lecture.
voilà.
c'est Pierre.
14:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
concours "aux urnes"
je sais, certains vont être aux anges, et se laisser aller à une diatribe éloquente, et d'autres vont soupirer, trouvant le sujet fort ennuyeux..
mais, en ces temps électoraux chargés, je vous propose de m'écrire votre plus intense souvenir d'élections.
ça peut être la première fois où vous avez accompagné vos parents pour voter, ou votre premier bulletin à vous, ça peut être des résultats qui vous ont fait hurler (de plaisir ou de déplaisir... que vous ayez voté ou non, d'ailleurs), des histoires d'embrouilles dans les votes entendues aux informations et qui vous ont marqué..
bref, un souvenir, pas long mais savoureux, se rapportant à des élections.
résultats : mardi prochain, comme d'habitude !
14:23 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
25 mars 2014
effacer
ne plus attendre, ne plus se voir, effacer, ne plus écrire, c'est décidé c'est mieux ainsi y arriver ne pas craquer s'être trompé et l'accepter passer à côté tourner le dos ne plus voir juste effacer.
17:29 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
poésie de saison (résultats)
merci pour vos participations à ce concours de poésie, pas facile si j'en juge par un commentaire...
alors, double merci.
j'ai du faire un choix, et en même temps rien que du très subjectif, évidemment, et c'est celui-ci :
1ere place :
Ballade de printemps
L'herbe grasse du printemps me fait signe
Cette peau sèche de l'hiver mauvaise mine
L'odeur d'un élixir qui coule d'une pensée
Ce baume cicatrisant...Si parfumé
Grâce au printemps le chant d'un cygne
En face, une contrée voisine
Le murmure du vent ne se résigne
La figure du temps s'illumine
Cette roucoulade du printemps m'acoquine
L'herbe grasse du printemps me fait signe...
Écrit par : lo
2e place :
Sève en émoi,bourgeons en ramures
Nectar d'éperons, délices d'abeilles
Queue de paon en éventail s'éveille
Prémice d'ébats torrides bâbord amure
Rouge la fleur pour tendre romance
Jolie coquelicot madame sourit
Montent du coeur des désirs d'envie
Aux corps chauds d'un printemps en transe.
La danse se renouvelle, les chants ensorcellent,
Tu es si belle mon évidence mon éternelle
Ressens ma présence mon essentielle
Reçois mon essence au septième ciel...
Et au-delà
Je t'aime
Écrit par : calouan14
3e place ex-aequo :
Ce printemps,
Elle va arrêter de s'excuser,
elle ne fait que ça depuis qu'elle est née,
après tout si les autres ont tant de soucis,
ce n'est pas la faute de sa vie.
Écrit par : Babelle
et
Hiver, automne comme été
La vie est un passe-temps
A cinquante deux printemps
Peut-on être et avoir été ?
Écrit par : jean
17:26 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
24 mars 2014
by train
prendre un train mais plus jamais de la même façon
prendre un train en gardant les sens en éveil
prendre un train comme un pélerinage
prendre un train pour le voyage oui mais pour l'ivresse aussi...
07:01 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
23 mars 2014
plongée et défi de l'eau
alors j'ai eu pas mal de dons hier pour le "défi de l'eau" et j'ai pu nager 40 longueurs, ce qui a bien arrangé les responsables du défi qui n'ont pas vu beaucoup de monde, sous cette pluie battante.
et, surprise parmi les surprise, j'ai pu réaliser un de mes rêves et faire mon baptême de plongée...
laissez-moi vous dire que j'étais aux anges...
un peu groggy car en plus j'avais fait 10 kms le matin mais totalement aux anges !!!
pour un peu, je m'inscrirai au club, tiens ! (il doit me rester un peu de temps la nuit, non ?... surtout que je voulais me mettre à la boxe en septembre !!)
17:39 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
élections municipales 2014
aujourd'hui c'est jour d'élections municipales.
élire des conseillers qui éliront à leur tour le maire de votre ville ou village, c'est important pour la gestion future de votre commune.
le mode de scrutin change selon le nombre d'habitants de votre commune :
- pour les communes de moins de 1000 habitants, le scrutin est majoritaire plurinominal dans le sens où il peut y avoir panache entre les divers candidats des différentes listes ;
- pour les communes plus importantes, le scrutin est proportionnel de liste avec prime majoritaire, donc les électeurs votent pour une liste. puis le nombre de conseillers est attribué aux différentes listes proportionnellement au nombre de voix obtenues. les candidats élus sont pris dans chacune des listes dans leur ordre d'apparition.
donc, allez voter, c'est important, je le redis et ne faites pas comme les trois chenapans de dessous...
07:43 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
22 mars 2014
cravates
je ne sais pas vous expliquer pourquoi, c'est comme ça, j'aime les cravates.
si on est un peu original il y a des cravates qui valent le détour, sortant des sentiers battus des traditionnelles cravates unicolores.
j'aime en voir autour du cou des hommes mais j'aime surtout en porter.
alors si cela vous intéresse tout pareillement, voilà un site où on apprend à faire un noeud de cravate, un vrai qu'il soit simple ou demi-Winstor...
14:02 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
21 mars 2014
black bird
une douceur avant le weekend, avant les bulletins dans les urnes et les longueurs de bassin, avant les courses au magasin et les lessives qui sèchent, les tournois de foot et les soirées entre copains..
18:00 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (1)