15 novembre 2013
offre d'emploi
la librairie Martelle à Amiens recherche 2 libraires expérimenté(e)s (avec un minimum de 6 ans d'ancienneté dans le métier) :
- 1 libraire en littérature adulte
- et 1 libraire en littérature jeunesse.
ces postes sont à pourvoir immédiatement. bien entendu le sens du travail en équipe est obligatoire !!
tél : 03 22 71 54 54
18:27 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
poésie que j'aime
On aime d’abord par hasard
Par jeu, par curiosité
Pour avoir dans un regard
Lu des possibilités
Et puis comme au fond de soi-même
On s’aime beaucoup
Si quelqu’un vous aime, on l’aime
Par conformité de goût
On se rend grâce, on s’invite
À partager ses moindres mots
On prend l’habitude vite
D’échanger de petits mots
Quand on a longtemps dit les mêmes
On les redit sans y penser
Et alors, mon Dieu, on aime
Parce qu’on a commencé
Paul Géraldy. "Méditations"
17:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
entretiens 3
- je suis venue te dire que je m'en vais...
- hein ?
- oui, je m'en vais vivre ailleurs.
- mais ton nouvel appart ? et ton boulot ?
- mon nouvel appart a été livré avec des défauts, du coup je n'ai pas pu y habiter et là je viens juste d'avoir des indemnités de compensation mais les travaux ne sont pas finis... et pour le boulot, j'ai demandé une mutation, je croyais que ce serait long, j'ai eu un poste de suite....
- mais tu vas où ?
- dans les Bouches-du-Rhône...
- attends, tu vas vivre avec ton nouveau mec ?
- ouais..
- t'es sérieuse, ça ne fait que six mois...
- oui, mais tout s'est accéléré et je me dis que dans la vie si on prend pas de risques...
- et tes filles ?
- ça a été super dur pour elles, le changement de bahut, l'éloignement d'avec leurs copines, et puis avec lui ça n'est pas terrible, il n'a jamais eu d'enfants et il est hyper sévère, pas de facebook, ni portable ni télé chez lui.. les filles m'en ont beaucoup voulu, elles m'ont traitée d'égoïste, m'ont accusée de ne pas penser à elles.. je pense que ça finira par s'apaiser...
- et donc ? tu vas vivre chez lui...
- donc rien, j'y vais quand même. je vais vivre chez lui... si je ne pense pas à moi un peu, je le regretterai... je sentais qu'il était temps que je change de coin, de boulot, de...
- il est fiable ce mec ?
- je n'en sais rien, j'espère, ça ne fait que six mois, c'est un super bosseur, après..
- tu l'as connu comment déjà ?
- à une soirée salsa.. d'ailleurs c'est drôle depuis que je suis avec lui je ne fais plus ni salsa ni aucun sport, ça me manque si tu savais...
- ben, ça en fait quand même des points noirs, non ?
- laisse-moi essayer.. si ça foire, je rebondirai, mais j'ai envie d'essayer...
- alors, soit !
"Une amie qui vous veut du bien" Entretiens avec L. livre I
17:47 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
14 novembre 2013
Hirsch et le CHU
vous pouvez dire ce que vous voulez, là, pour le coup, je garde mes opinions bien ancrées... lui, je l'aime, vraiment et depuis longtemps..
Martin Hirsch vient d'être nommé directeur des hôpitaux de Paris. et je souffle d'apaisement en espérant que cet homme vaillant et intègre saura faire évoluer les services d'urgences du plus grand CHU d'Europe...
en fait, pour être tout à fait juste il a été nommé à la tête de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris, en remplacement de Mireille Faugère.
19:49 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
Inside Llewyn Davis
je ne suis pas archifan du cinéma des frères Cohen et là, j'ai aimé...
évidemment la voix et les chansons de Oscar Isaac n'ont rien gâché, rien de rien...
je vous glisse cette chanson qui débute le film, vous arrache d'entrée les tripes et vous laisse yeux hagards en attente de la suite..
"hang me", chante le "poor boy"' et ça nous donne juste envie de le suivre...
19:35 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0)
Neptune, Poséidon et les autres..
je me demande qui en veut à ma peau.
ou à mon âme plutôt...
alors que je croyais la tempête assagie emportant au loin les monstres marins captivants, ne voilà-t-il pas qu'un nouveau animal aquatique vient s'échouer sur ma banquise piscinale...
du charabia tout cela mais en fait, je me suis juste retrouvée encore une fois nez à nez avec un dieu nautique vivant et je maudis le diable qui l'a envoyé...
gloup gloup gloup !
19:28 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
13 novembre 2013
le départ de Maissiat
09:10 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
entretiens 2
- alors ?
- laisse tomber, je ne sais plus quoi faire...
- comment ça ?
- j'ai fait des efforts, je t'assure parce que rien que de l'imaginer dans les bras d'une autre, ça me fout en rage, mais je n'en sais rien il y a comme un ressort de cassé. je pense que c'est l'orgueil qui me pousse à réagir pas l'amour..
- explique-toi..
- je ne voudrais pas qu'il aille voir ailleurs parce que ce serait injuste qu'il apporte à une autre ce qu'il ne me donne plus. tu vois ? qu'il fasse des efforts pour une inconnue et moi qui ai tout partagé avec lui, le meilleur comme le pire, il n'essaierait pas..
- mais toi, tu as essayé ?
- ouais, mais là, c'est mort, il me sort par les trous de nez, par les pores de la peau...
- à ce point ?
- je ne sais pas comment t'expliquer... quand j'avais vingt ans un type charmant comme lui, pas chiant, pas compliqué, je trouvais ça tellement agréable pour faire ma vie avec.ce n'était pas une passion dévorante, loin s'en faut, mais je le trouvais vraiment mignon...
- et maintenant ?
- va savoir... peut-être qu'en vieillissant, je deviens plus exigeante ou alors ça ne l'intéresse plus la vie de couple.. j'ai mes copines, mes enfants, mes occupations... le pied quoi !
- attends, je ne comprends pas.. ça fait six mois que tu viens me voir pour que je t'écoute déverser ton envie d'autre chose et tu me dis que finalement ta vie te convient comme ça ?
- en fait, ce qui me gonfle c'est d'avoir un homme chez moi, dans ma vie, dans mes pattes, et que ce ne soit pas pour rajouter à mon bien-être... je crois que je suis arrivée à un stade où je n'ai pas envie de m'encombrer de "choses" inutiles, de paramètres frustrants et insatisfaisants..
- eh bien, quitte-le..
- non, je ne peux pas...
"Une amie qui vous veut du bien" Entretiens avec C. livre I
09:07 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
prix Médicis
on continue avec les prix littéraires..
le roman a été choisi au premier tour. huit finalistes étaient en lice.
hier, c'était aussi la révélation du prix Médicis qui a été remis à Marie Darrieussecq pour "Il faut beaucoup aimer les hommes" (aux éditions P.O.L.), qui est un roman brûlant sur la passion de deux amants, elle, blanche, consumée par l'attente de l'autre, lui, noir, habité par l'idée de tourner un film en Afrique.
le titre de ce treizième livre de Marie Darieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes, est d'ailleurs inspiré de la sublime et triviale amoureuse que fut Marguerite Duras : « Il faut beaucoup aimer les hommes. Beaucoup, beaucoup. Beaucoup les aimer pour les aimer. Sans cela ce n'est pas possible, on ne peut pas les supporter. »
08:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
12 novembre 2013
les Dieux...
ai-je besoin de vous rappeler mon côté "fleur bleue" ?
vraiment, un jour, un tel excès de romantisme, ça me prendra...
je partage avec vous les dessous de mes émotions..
glups, reglups et re-reglups !!
je sais avec évidence pourquoi j'aime autant le sport ! c'est si bon pour le corps... et l'esprit !
10:36 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (2)
prix du quai des orfèvres 2014
"Depuis sa création en 1946 par Jacques Catineau, deux principes fondent la réputation du Prix du Quai des Orfèvres : la qualité et l’indépendance de ses jurés.
Sous l’autorité du directeur en exercice de la Police judiciaire, le Jury –au nombre de 22 !- réunit et mobilise de hauts magistrats, de grands policiers qualifiés, les anciens directeurs du « 36 », des avocats et des journalistes à la notoriété et à l’indépendance reconnues.
Dans les locaux encore habités par le personnage de Maigret, ces personnalités se prononcent sur une sélection de manuscrits anonymes. Ignorant l’identité comme la fonction des auteurs, leur choix ne considère que l’intérêt du texte soumis à leur appréciation, dans le respect des procédures et des vraisemblances policières, scientifiques ou judiciaires.
Dans le milieu de l’édition, cette singularité donne aux candidats toute garantie et toutes leurs chances, même s’ils ne font pas partie du sérail littéraire. La permanence de ces usages explique la confiance des lecteurs et le succès commercial de cette institution. L’ouvrage est publié par les éditions Fayard avec un tirage minimum de 50 000 exemplaires.
Des acteurs célèbres ont pris l’habitude de parrainer chaque millésime. Après Vincent Perez, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon et Jean Réno, le Prix 2012 est remis en novembre 2011 par Patrick Bruel.
Ces gages de sérieux et de compétence n’oublient pas qu’un prix littéraire distingue d’abord un roman écrit pour le plaisir du lecteur. Cette fidélité et cette passion renvoient au Balzac d’Une ténébreuse affaire : « la Police, comme les jésuites, ont la vertu de ne jamais abandonner ni leurs ennemis ni leurs… amis »."
Le prix du Quai des Orfèvres 2014 sera remis aujourd'hui.
09:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
11 novembre 2013
fare niente
je laisserai la vie couler en moi, je laisserai le temps me caresser l'âme, je ne jouerai plus, ne mentirai, ne cacherai plus, je laisserai les frissons s'envoler, les émotions se lover, les choses arriver.
je me poserai, je poserai les hauts et les bas, les chauds et les froids, les ici et là-bas, les peut-être et les toujours... et je me laisserai voguer, au gré de moi...
10:10 Publié dans dessous dessus | Lien permanent | Commentaires (2)
les cowboys fringants
ma belle amie Anne m'a fait découvrir ce groupe de Montréal..
je vous les livre, au gré des étoiles filantes... évadez-vous bien...
10:05 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)
11 novembre
le 11 novembre 1918 à 5h15 était signé l'armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale, dite aussi "la Grande Guerre" qui a duré quatre ans.
ce jour-là, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le train d'Etat-Major du maréchal Foch, le wagon-restarant a été aménagé pour réunir les généraux allemands et alliés.
l'origine ? l'assassinat par les Serbes de l'archiduc Frédéric-Ferdinand, l'héritier au trône en Autriche-Hongrie et de son épouse la belle Sofia Chotek, duchesse de Hohenberg..
la suite ? des ultimatum, des fronts à l'est, à l'ouest, Jean Jaurès assassinat à son tour, la Russie, Le Japon, l'Allemagne, nous au milieu...
aujourd'hui on commémore cette signature de l'armistice et je ne sais pas s'il reste beaucoup de témoignages de cette époque.
ce livre est je pense une belle façon de parler de cet épisode sanglant de notre Histoire...
09:50 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
10 novembre 2013
OM/Sochaux
c'était la honte internationale, les joueurs ont joué comme des quiches mais j'y étais et j'ai adoré l'ambiance.
"nous sommes les Marseillais !!"
les Yankees et les Ultras font un spectacle d'enfer... du bonheur !
avec l'OM on est "fada forever" !!
bon, OK, l'OM a gagné mais franchement les joueurs ont eu de la chance parce que c'était une boucherie de loupés sur loupés...
21:35 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (4)
09 novembre 2013
envol
je prendrai mon envol, un grand souffle d'air, je fermerai les yeux, pieds campés sur la terre, j'invoquerai les cieux pour qu'ils me rattrapent si je dérape, j'ouvrirai les bras, j'ouvrirai mon âme mes bronches et mon coeur, je laisserai l'air entrer, un peu, beaucoup, passionnément, je sentirai sa caresse sur mes joues, dans mon cou, sur mes seins... et quand plus rien ne me retiendra je me laisserai aller...
photographie Louise Markise
18:12 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
entretiens
- c'est pas facile, tu sais..
elle me regarde avec ses yeux prêts à pleurer, sa mine fatiguée et ses boucles blondes qu'elle secoue dès qu'elle est contrairée. c'est-à-dire presque toujours.
- qu'est-ce qui n'est pas facile ?
- je vais avoir 43 ans, j'ai trois enfants et seule je ne m'en sortirai pas financièrement. et puis, qui voudra de moi à présent ?
- comment ça qui voudra de moi ?
- ben oui, je vois bien les copines autour de moi, pas facile de se recaser quand on est séparée...
- ah, parce que tu dois absolument te recaser ?
- absolument, absolument.... non, mais enfin je ne me vois pas vieillir toute seule quand même... alors si c'est pour accepter le premier connard qui passe juste pour dire...
- certes... mais lui, tu l'aimes ?
- j'en sais rien, t'es maligne toi. vingt ans de vie commune, on ne se pose plus la question, on vit côte à côte, on fait l'amour une fois quand on y pense, on ne se regarde plus vraiment.. tiens, par exemple il ne me dit jamais que je suis jolie, il s'en fout. c'est à peine s'il remarque quand je change de coiffure, quand je m'achète une nouvelle robe..
- et toi ? tu lui dis encore qu'il te plait ?
- ben... tu sais, il a grossi, il ne fait plus de sport, il rentre épuisé et crado du boulot, d'ailleurs il part tôt il rentre tard, il fume de plus en plus et moi je ne supporte plus cette odeur de cigarette, je trouve qu'il a un humour à la con, j'ai du mal à le supporter, son odeur même quand on s'endort ensemble je n'aime plus... le soir, il se cale devant la télé, regarde n'importe quelle connerie, moi je me pelotonne dans le fauteuil avec un bouquin, il n'aime pas aller au ciné, j'y vais avec les copines, ben tu le sais bien on y va ensemble la majeur partie du temps..
- et ?
- quoi "et" ? ben rien, je me demande ce qu'on fout ensemble, on ne partage rien, à part les soirées chez les copains où on picole et où on s'évite...
- tu vois, je ne te comprends pas... tu préfères ça à la solitude ?
- non.... non... mais quand même... être seule c'est tellement moche...
- et vivre ce que tu vis, c'est cool ?
- non, tu as raison, mais pour toi c'est tellement facile..
- ah bon ? et pourquoi ?
- parce que... regarde-toi... tu as tout ce que tu veux..
- tu te trompes mais ce n'est pas le propos.. tu comptes faire quoi ?
- peut-être qu'il faudrait que j'essaie de le reséduire, que j'y mette du mien, que j'invente des surprises, que je le surprenne oui, justement... que...
- donc, ça doit venir de toi ?
- ben tu sais, lui, il n'a pas l'air d'être si mal que ça...
- alors essaie, oui, et on en reparlera...
"Une amie qui vous veut du bien" Entretiens avec C. livre I
18:07 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (5)
08 novembre 2013
18 !!
ben voilà, ironie du sort, ironie de la vie, c'est aujourd'hui aussi !
et un jour pareil, impossible de ne pas se réjouir, faire la fête et déboucher le champagne... quoi que...
07:58 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (5)
l'envol
"- Oui, répondit Jilano sans se formaliser de l'interruption. Et pas seulement parce que différencier l'amour de la passion ou d'une stupide attirance physique ou intellectuelle, est complexe. Une fois le choix d'aimer effectué, tout est en devenir. Tout reste à bâtir. Mon maître disait que l'amour est une voie au même titre que la voie des marchombres.
C'était la première fois que Jilano évoquait son maître. Ellana en oublia ses préoccupations pour boire les paroles du marchombre.
- Selon mon maître, leur plus grande similitude réside dans leur nature de voie. S'y engager n'a aucun sens si on n'est pas décidé à y progresser."
Le pacte des Marchombres. Ellana, l'envol.
07:52 Publié dans littérature, un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
say goodbye
on aime. ou pas.
on le trouve homophobe. ou pas.
il a sorti mardi son nouvel album.The Marshall Matters LP2.
Marshall Matters c'est son nom. Enfin Marshall Bruce Matters III exactement.
moi j'avoue que j'aime bien ce rappeur cru et cruel parfois, dur avec les hommes, dur avec sa mère.
et aujourd'hui, juste aujourd'hui son titre "say goodbye", il me va comme un gant...
07:24 Publié dans lamiendo | Lien permanent | Commentaires (0)