21 juin 2010
foot encore...
pas beaucoup de courage ce soir pour rédiger un post sympa, alors je vous glisse cet article trouvé dans Le monde...
j'aurai pu en faire une nouvelle...
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L'enfant de Soweto...
par Martine L. Petauton, Professeur d'Histoire-Géographie
Apothéose symbolique — mais, la politique, c'est du symbole —, cette coupe du monde de football 2010 (19e du nom), s'ouvre sur le continent noir et en Afrique du Sud, où près de 80 % de Noirs relèvent la tête, après 50 ans d'Apartheid, où les avaient tenus une poignée d'à peine 10 % d'Afrikaners… Survol historique de haute altitude ! Me diront certains ; la réalité est nettement plus diaprée, et demande une observation attentive, différenciée, et donc, plus nuancée… mais, n'en est-il pas ainsi, de tous ces « réels », au bout de « l'idéal », cher au grand Jaurès ?
Première puissance économique d'Afrique, devant l'Égypte et le Nigéria ; un réseau routier, loin devant celui du Maroc, l'Afrique du Sud : les gratte-ciel futuristes de Pretoria ; les lumières de Capetown ; le nouvel aéroport de Durban ; les banques alignées, sur les artères de Johannesburg, propres à rassurer plus d'un investisseur. À l'intérieur, ensoleillés , à la méditerranéenne, les vignobles des grands crus exportateurs, tenus par les riches familles, descendantes des Huguenots français, qui ont, en leur temps, échoué, là, pour fuir le fracas des guerres de religion… Pays de mélanges et de malheurs, aussi… pays pionnier, donc, d'une violence animale…
Quand il s'agit de ce pays-là, « ma » mémoire entre en mode « diaporama » : la montagne de la Table, qu'a vue Vasco, en partance pour les Indes ; les hauteurs enneigées du Drakensberg ; lumières rouges des hibiscus – comme dans « Alice au pays des merveilles », nos pots de fleurs, en géants — ; greniers à blé ; là-haut, bordures ensablées du Kalahari ; stations balnéaires — visez la vue, depuis le lodge, indécent, des Bleus — ; manchots du Cap… prisons ; sourire de Mandéla ; rugby — « Invictus » de C. Eastwood… — ; 1994 : la poignée de main du Blanc et du Noir… nation du drapeau aux 6 couleurs ; émeutes, violences urbaines – on quitte le soleil, Soweto, déjà…
Vitrine prospère, appâtant son touriste occidental : « l'Afrique du Sud ? Vaste, et pas chère ! », me dit cette amie, qui en revient ! On y va, on achète, on regarde, enfin sortis des réflexes, un rien « pavloviens », du boycott — anti — apartheid… ce que disait, en mieux, une récente chronique, que j'ai aimée…
Sauf, qu'en regardant de plus près, on aime moins ! La devise de la jeune nation a beau afficher : « l'unité, dans la diversité », le compte n'y est pas ! Ou, du moins, pas encore — il est vrai que 1994, c'est hier ! —
Politiquement, pourtant, nous écririons, sur le bulletin scolaire : « très gros progrès ; encouragements. » L'A.N.C., parti de Mandela, a, certes, étendu sa domination, mais, au final ( quelques ratés, quand même), a permis l'installation d'une vraie démocratie parlementaire, à l'abri d'une constitution, dont on dit qu'elle serait, des plus ouvertes, sur le plan des libertés individuelles…
Les jalons anti-apartheid, ont, avec cohérence été progressivement placés : discrimination positive, voulant promouvoir l'incontestable et chiffrée nouvelle majorité noire et métisse ; dans les campagnes, réforme agraire, permettant la restitution des terres confisquées, jadis, aux fermiers noirs… loi visant, dans les entreprises, à une représentation équitable en termes de % d'encadrement, par exemple… Cela peut paraître étrange, pour nous, nés dans les droits de l'homme, mais, là, encore, Histoire et symboles sont forcément à l'affiche !
Mécanique bien grinçante, pourtant ! Beaucoup de Blancs, notamment les plus diplômés, ont recouru, ces dernières années, à l'exil massif - saignant, ainsi le pays, comme tant d'autres, ailleurs — ; dans les campagnes où, la scolarisation progresse à petit trot, les fermiers noirs ont peiné à garder en valeur les terres, qui, parfois, retournent à la friche ! Du coup, l'extrême droite, telle la hyène des chemins de brousse, n'hésite pas à relever le col…
Mais, heureuse surprise, le gouvernement de Pretoria, plus attentif et réactif que notre vieille Europe, envisage maints dispositifs législatifs.
Dans les métropoles, cependant (la moitié des villes ont des townships), la pauvreté galope ! L'Afrique du Sud s'est globalement appauvrie, depuis 10 ans – même si, les écarts sociaux, se sont un peu tassés – 9% de la population – dont notre gamin de Soweto – vivent en-dessous du seuil de pauvreté, plus bas que le nôtre, bien sûr, tandis que 9 % — encore — de la population — les Blancs, en l'occurrence - se partagent l'essentiel des richesses ! Notre garçon et sa vuvuzela, ont — c'est sûr — un père au chômage, comme 40 % des Sud-Africains ; son frère ainé est touché, comme la jeunesse pauvre, par la sinistre déferlante — Sida… son quartier est toujours en « vigilance orange » et l'émeute menace en permanence ! Le pays serait — dit-on — un des plus dangereux du monde ; taux record de criminalité ; misère grondante, aux portes fermées, comme des fortins, des rues huppées… André Brink, écrivain que j'ai tant lu, au temps de l'Apartheid (« le mur de la peste », vous en souvenez-vous ? Une sorte d'étendard), en vient, amer, déçu, à désigner corruption et incompétences, comme autant de vautours déployés, pour masquer le retour des lumières…
Mais, assise sur l'or, les diamants, les mines et le soleil ; vitrine du capitalisme financier et exportateur ; l'Afrique du Sud, parade : elle a construit 9 stades, rénové autoroutes et parc hôtelier ; elle a même « déplacé » 20000 pauvres, pour « embellir » ses quartiers — la Chine, en son temps olympique, en avait fait autant — ; elle a formé des kyrielles de policiers, sécurité oblige ; elle a investi 10 fois ce qui était prévu ! Les bénéfices, une fois les rapaces de la Fifa, partis, c'est sûr, retomberont bien quelque part ! Dans des mains blanches, sans doute, ou dans celles, noires, des centres-villes, mais notre gamin de Soweto, restera-t-il, le bec ouvert à regarder passer les miettes...
Mais… « Aussi étroit soit le chemin
Bien qu'on m'accuse
Et, qu'on me blâme ;
Je suis le maître de mon destin
Et, capitaine de mon âme !... »
W.Henley- INVICTUS.
C'est ce poème qui, on s'en souvient, a permis à Mandela – cette icône – de « tenir » pendant son emprisonnement de 25 années…
18:23 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
18 juin 2010
aïe Mexico !
je ne voudrais pas en rajouter dans le sentiment d'humiliation qui semble gagner le coeur des Français fous de foot, mais n'empêche, s'il avait joué, ça ne serait pas arrivé !!
si si ! croyez-moi, monsieur Domenech, rien ne vaut un Gourcuff sur le terrain, je vous l'avais pourtant suggéré celui-là...
Govou, Ribeiri, Anelka ou Malouda... franchement monsieur Domenech, c'est pousser loin mémé dans les orties... en tous cas, ils ont montré leur talent, hier, c'est indéniable !!!
et surtout n'allez pas croire, j'ai boycotté le match... sans Gourcuff, ça ne m'intéressait pas... (en plus moi, j'étais pour Bafana Bafana, alors...)
allez, une autre petite photo pour le plaisir ...
14:47 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
18 juin 1940
tout le monde le sait :
"L'appel du 18 Juin" est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940, dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie et dans lequel il prédit la mondialisation de la guerre. Ce discours – très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères – est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
ça fait donc soixante-dix ans, cette année...
pas rien quand même...
14:16 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
condoléances
14:00 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2010
Gourcuff
ce matin sur France Inter j'ai entendu Jacques Vendroux parler de cet homme-là :
ce qu'il en disait était élogieux et empli de considération, ce qui peut paraître étonnant quand on sait que ce jeune-là est un footballeur.
non, je ne raille pas avec légèreté...
voilà ce que j'ai trouvé, succinctement, à son propos : Yoann Gourcuff, né le 11 juillet 1986 à Ploemeur (Morbihan), est un footballeur français, évoluant depuis la saison 2008-2009 au football-club des Girondins de Bordeaux. Il joue au poste de meneur de jeu. Au regard de ses performances en équipe de France et en club, il est considéré comme l'un des plus grands espoirs du football français. Il a obtenu le titre de meilleur joueur de Ligue 1 en 2009 ainsi que du plus beau but de cette même saison, avec son but contre le Paris Saint-Germain lors de la 20e journée.
on dit de lui aussi qu'il est trop instruit, intelligent et beau gosse (bon, là, je confirme mais ça n'a rien d'innovant chez les messieurs du ballon rond) pour être correctement intégré par ses pairs...
les hommes seraient-ils jaloux aussi ? je pensais ce trait de caractère essentiellement féminin...
avouez quand même que... glups !!!!!
20:54 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
14 juin 2010
Dylan
j'entends du bruit devant ma porte. je frissonne. je n'aime pas la pénombre de ma chambre et savoir que la porte va s'ouvrir que je vais pouvoir jeter un oeil au dehors que je vais me reconnecter un instant seulement au monde extérieur me fait battre le coeur. mais j'ai peur.
que vont-ils me faire aujourd'hui ?
est-ce elle ?
est-ce lui ?
j'essaie de tenir ma mémoire éveillée. si j'ai bien compté on doit être mercredi.
parce que le mercredi c'est le jour où mon petit frère reste à la maison et elle vient toujours vérifier que je ne ferai pas de désordre que je me tiendrai tranquille. il pourrait y avoir des visites du passage et mes cris les dérangent.
forcément.
je crie encore.
je ne sais même plus pourquoi car personne n'entend jamais mais je crie.
il me dit que je suis un sauvage et que c'est pour cela qu'il m'enferme. il me donne des coups parce que les sauvages on le dresse dit-il.
la poignée tourne. ma tête aussi.
j'ai faim. enfin je crois. il y a si longtemps que j'ai faim que je ne sais même plus si c'est réellement pour cela que mon ventre se tord que ma bouche bave.
peut-être qu'ils ont raison que je ne suis qu'un sauvage.
quand la porte s'ouvre je sens la bouffée d'air qui pénètre dans ma chambre. l'odeur de pipi est devenue une habitude le pipi le renfermé le rance.
le silence.
hormis mes cris et les bruits du dehors que je guette.
une bouffée d'air où je décèle des odeurs de gâteau et de vie. une lumière qui m'aveugle un peu.
je ne me rappelle plus le goût des gâteaux je ne mange que du pain avec des pâtes et des restes de viandes secs. ou des morceaux de jambon bleuis.
je fais des boulettes avec la mie je la roule dans mes doigts j'en fais des boudins et je croque chaque petits rondins avec délice. comme s'il s'agissait d'une nourriture sacrée.
je me recroqueville sous mon lit. parce que je sais qu'elle va me dire que je suis sale et que je pus. et que je la dégoûte. et que je ne vaux rien que je ne suis qu'un sauvage.
elle va prendre cette voix de mépris qui me lacère les tripes. un jour pourtant elle m'a porté dans son ventre. elle a changé mes couches et endormi dans mon lit en chantant de douces chansons.
quand est-ce que tout a basculé ? je n'en sais rien. je ne sais plus.
depuis combien de temps je suis dans ma chambre ? mes tee-shirts sont devenus serrés et elle m'en veux.
- tu grandis trop vite. tu nous coûte cher. peut-être que tu devrais moins manger...
- j'ai faim.
et la première gifle tombe. je ne dois pas avoir faim. ni froid. nie envie de rien.
je retiens mon souffle je l'entends approcher.
- ohé ? il y a quelqu'un ici ?
ce n'est pas sa voix. c'est une voix d'homme. mais pas celle de l'homme qui donne des coups. une autre voix.
ils ont emmené quelqu'un d'autre. pour que les autres voient le petit sauvage qui bousille leur vie.
je vois un visage se profiler sous le lit. je voudrais devenir tout petit. c'est vrai j'aurais du moins manger.
une main large se tend.
- viens, sors de là, tu ne crains plus rien.
je ne bouge pas pas je ferme les yeux. je ne veux pas voir celui qui,me frappera tout à, l'heure.
- écoute petit, sors de là je ne te ferai rien.
ils disent toujours ça avant que les coups ne tombent. ou alors "tu l'as bien chercher, c'est de ta faute !"
je ne les crois plus.
et pourtant... quand l'homme m'extrait de sous le lit il a les yeux tristes et confiants. il me tend une paume amicale.
- tu ne crains plus rien ton calvaire est terminé désormais je vais te sortir de là.
je me suis peut-être trompé on n'est peut-être pas mercredi aujourd'hui...
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Dylan ne va plus à l'école depuis 3 ans, enfermé dans sa chambre et maltraité par ses parents.
11:17 Publié dans c'est la vie, un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (7)
13 juin 2010
trop peu de temps
j'ai entendu cette chanson aujourd'hui... je l'ai beaucoup écoutée, j'ai aimé la réentendre...
22:05 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
11 juin 2010
12 singes
l'autre soir, je suis tombée par hasard sur un film, pourtant classique, mais que je ne connaissais pas encore (faut dire que moi et le classique...) : l'armée des 12 signes. avec Bruce Willis.
ça m'a fait comme un coup au coeur.
une vague impression de voir un fantôme.
surprenant émoi.
et voilà pourquoi :
18:30 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
06 juin 2010
30
le 30 représente l'équilibre parfait dans l'organisation cosmique.
au point de vue kabbalistique, ce nombre est associé à la lettre lamed, en forme de faucille "pour exprimer la maturité de la récolte".
il correspond aussi au XIIe Arcane du Tarot, le Pendu, qu'on interprète généralement comme l'Expiation, le Sacrifice, le Martyre.
pour Huguette Hirsig c'est l'âge mystique, soit une forme de renaissance.
c'est aussi l'âge auquel Jésus commença son ministère public. (Lc 3,23) et Judas reçut trente deniers - pièces d'argent - des grands prêtres et des anciens pour leur livrer Jésus. (Mt 27,3)
c'est à 30 ans que Jean-Baptiste commença à prêcher. Ezéchiel commença à prophétiser à 30 ans. David avait 30 ans lorsqu'il commença à régner sur Israël. (2 S 5,4)
il y eut les 30 préceptes des sages. (Pr 22, 17-29)
les 30 rois que Josué vainquit. Samson avait 30 compagnons. (Jug 14,11)
les Israélites pleurèrent pendant 30 jours la mort de Moïse. (Dt 34,8)
c'est l'âge auquel Joseph sortit de prison pour gouverner l'Égypte et la hauteur de l'arche de Noé en coudées. (Gn 6,15)
la Tora nous apprend qu'une femme esclave pouvait être achetée au prix de 30 pièces d'argent.
selon les révélations reçues par Maria d'Agréda, la Vierge Marie parvenue à l'âge parfait de 30 ans, cessa de vieillir.
Jésus était âgé de 30 ans lorsque mourut son père adoptif Joseph, selon les visions d'Anne-Cathérine Emmerick. et selon les visions de Maria Valtorta, Joseph était âgé de 30 ans lorsqu'il prit comme épouse la Vierge Marie alors âgée de 12 ans.
l'alphabet utilisé par les scribes d'Ugarit comportait 30 signes. l'ugaritique et l'hébreu étaient les seules langues parlées sur le territoire appeler Canaan.
le Coran, avec ces 114 chapitres ou "sourates", est divisé en 30 parties. Pendant le mois du Ramadan, la lecture quotidienne de ces 30 parties est obligatoire: une partie par jour.
les 30 vertus transcendantes qu'un bouddha possède.
Vasubandhu, éminent érudit de l'école du Sarvâstivâda et du Yogâchâra et considéré comme le 21e patriarche de la lignée indienne du ch'an, est l'auteur d'un long poème de 30 chants, expliquant les théories du Yogâchâra.
les ancêtres de Romulus avaient élevé 30 tours dans l'Italie centrale.
En Inde, il y a 30 Raghinis, ou nymphes de la musique.
chez les Spartiates, il y avait 30 tribus ou comices, 30 sénateurs au conseil des Anciens et 30 phyles par tribu. Les Spartiates avaient aussi divisé leur territoire en 30000 lots, dont deux tiers étaient la propriété des citoyens, et un tiers celui des villes comme biens communaux.
les 30 curies qu'il y avait à Rome.
c'est le nombre servant à la mesure du temps. beaucoup de peuples anciens se servaient de mois de 30 jours, comme dans le mois égyptien qui donnait au total 360 jours par année, plus 5 jours épagomènes - ajoutés - pour un total de 365 jours dans l'année. Également chez les Indiens, le jour de 24 heures comprend 30 Mouhourtas, chaque Mouhourta étant formée de 30 Kalas et chaque Kala de 30 Cachtas.
les anciens Perses dédiaient leur mois à 30 génies.
dans le "Prologue de Zarathroustra", il est écrit que: "Lorsque Zarathroustra eut 30 ans, il quitta son pays et le lac de son pays, et s'en alla dans la montagne. là, il profita de son esprit et de sa solitude et ne s'en lassa pas pendant dix ans."
les 30 dynasties des Pharaons, réparties en trois Empires, que Manéthon - prêtre au temps du premier Ptolémée - élabora.
le célèbre conte ésotérique du poète mystique persan Attâr raconte que 30 oiseaux partent en quête de leur roi, l'oiseau légendaire Simorgh, pour découvrir finalement qu'ils le portaient en eux.
c'est l'âge du philosophe grec Platon lorsque Socrate mourut et la distance de la Terre à la Lune est de 30 fois le diamètre terrestre.
...
pour moi c'est le nombre de dimanches qu'il m'a fallu pour remonter à la surface et laisser l'air revenir un peu dans mes poumons. même si tout reste difficile, il est des nuits qui réchauffent plus que des mots. je veux croire que nos âmes ne se sont pas croisées par hasard et qu'elles restent liées pour toujours. pas après pas, je continue ma route.
22:15 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
01 juin 2010
rien comme les autres
pour toi, mon coeur...
10:05 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
24 mai 2010
poussière
Ce matin j'ai pris mon temps,
J'ai eu du mal à décoller, le travail est devenu un gun sur ma tempe.
J'suis bizarre parait-il qu'il y a plus de lumière sur mes retines...
La rose fâne mais pas ses épines !
Personne ne peut comprendre qu'un seul être me manque,
Alors je feins la transparence et puis je pleure en silence.
Comme si tout était normal, comme si la vie était belle
Ce matin j'ai lu le journal, envoyé quelques mails.
Mais le café est amer, le soleil me brûle,
Ils me parlent de salaire, je leur parle de la Lune
Je leur dis que je vais bien, les collègues me questionnent ouais...
Ils me soupçonnent, pensent tous que je me drogue.
Car j'ai les yeux rouge du matin au soir de la semaine,
Comme si l'amour laissait sa place au pollen.
J'aimerais leur dire que mon corps est meurtri,
Que sur la tombe de mon coeur les chrysantèmes ont fleuries.
Refrain:
Car tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil !
Hier j'ai vu mes copines, elles parlaient de leurs mecs,
Quand y'en a une qui se marie, beh y'en a une qui pleure son ex.
Mais comme d'hab' je ne dis rien, je les écoute en tremblant,
Je leur fais croire que je vais bien ouais, je fais semblant !
Elles veulent toutes me voir enceinte, sur mon mariage elles parient :
Algérien, Italien, grand ou gros elles charient.
Je suis la cible des railleries car je suis seule...
Elles me disent : Mel' t'es pas en deuil, hé souris ma gueule !
Alors je pleure, de rire pour évacuer mes larmes
Oui je pleure à pleine voix, je pleure mon mélodrame !
Dans la salle de cinéma, j'avais un voile sur les cils
Y'a que toi qui sache pourquoi je n'ai rien vu du film !
Rien du tout, tout est flou, tout est trouble.
Dans le noir, tout d'un coup tout me foutait la trouille !
Tous tes cris, ni mes amies, ni les lumières de Paris,
Ne pourront te faire revenir sur cette soirée d'avril
Quand tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu n'finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une pousiière dans l'oeil !
J'ai pris mon temps avant hier,
J'ai eu du mal à me lever, je me suis rendue auprès de ma mère.
Chez elle, tout est clair tout est tendre,
Je sais que tu l'aimais et elle aurait aimé son gendre.
Elle sait bien que je ne parle pas, mais elle sait me lire,
Elle, ne demande pas, mais elle sait me dire :
Elle qui me couvre et se tait quand mes amies la questionne,
La vérité, tu la connais Dom, elle souffre à cause d'un homme !
Puis elle souffle dans le ciel et les nuages bougent,
Et prennent la forme de ton visage, et celle de ta bouche
Elle me dit, regarde la pluie, elle redonne vie à la terre.
J'aimerais lui dire, regardes ta fille, elle redonne vie à la peine!
Mais je préfère me taire tout en préparant la table,
Elle me regarde faire dans son regard y'a comme un grain de sable
Car elle a soufflé des heures, et des heures sur mon oeil,
Mais n'a pas su m'enlever, la poussière que j'ai dans l'coeur.
Car tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil!
tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil!
22:37 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
22 mai 2010
SOS
il y a des matins qui ne sont que le prolongement d'une soirée.
12:48 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
12 mai 2010
abolition de l'esclavage
le 10 mai 2010 a marqué la cinquième Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions en France.
initiée en 2006 sur proposition du Comité pour la mémoire et l'histoire de l’esclavage, cette date "honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage".
on doit cette abolition à un homme, Victor Schoelcher, né à Paris d'une famille bourgeoise d'origine alsacienne et qui termina sa carrière politique en tant que député de Guadeloupe et de la Martinique. le décret d'abolition date du 27 avril 2007.
alors pourquoi cette date du 10 mai comme jour de commémoration ?
explications...
L'esclavage, aboli par les révolutionnaires, rétabli par Napoléon
En 1794, la Convention abolit l'esclavage. Les révolutionnaires dénonçaient depuis longtemps la "traite des noirs", contraire aux valeurs de liberté et d'égalité. Mais en 1802, Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage pour des motifs économiques, au mépris de la morale.
Il faut attendre 1848 pour que l'esclavage soit de nouveau supprimé dans les colonies françaises. Cette suppression est tardive. Les Etats-Unis ont déjà aboli l'esclavage en 1807 et créé un Etat en 1821, le "Libéria" peuplé de noirs libérés.
Décret d'abolition du 27 avril 1848
En mars 1848, à 44 ans, Victor Schoelcher est nommé sous-secrétaire d'Etat aux colonies. Depuis les années 1840, il est le porte-parole du mouvement abolitionniste. Par sa force de conviction, il est parvenu à faire signer un décret d'abolition le 27 avril 1848 au gouvernement provisoire mis en place à l'époque.
Selon ce décret, "l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine. (...) En détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir, (...) il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité"
.
Victor Schoelcher voulait aller plus loin
Bien que ce jour soit retenu comme la date officielle de l'abolition de l'esclavage, le 27 avril 1848 n'est pourtant pas un aboutissement pour Victor Schoelcher. Si l'esclavage est bien supprimé, il voulait aller plus loin et obtenir l'expulsion des colons et l'indemnisation des anciens esclavages. Devant le refus du gouvernement provisoire, Victor Schoelcher a démissionné le 12 mai pour devenir député de la Guadeloupe et de la Martinique.
Le "père de l'abolition" au Panthéon
A sa mort en 1893, Victor Schoelcher est perçu par le peuple comme le père de l'abolition de l'esclavage. Il faudra attendre un siècle pour que ses cendres soient transférées au Panthéon lors du centenaire de la Révolution de 1848.
Pourquoi la date du 10 mai comme jour de commémoration ?
C'est en 2006 qu'on a commémoré pour la première fois l'abolition de l'esclavage en France le 10 mai. Cette date a été choisie par Jacques Chirac, sur proposition du comité pour la Mémoire de l'esclavage, présidée par la guadeloupéenne Maryse Condé. Cette date du 10 mai fait référence à la loi Taubira, adoptée le 10 mai 2001, faisant de l'esclavage, un "crime contre l'humanité".
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03 mai 2010
même si...
15:32 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
02 mai 2010
quand...
00:48 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
01 mai 2010
tragicomédie
y'avait longtemps, direz-vous...
23:49 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
27 avril 2010
spirale
23:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
24 avril 2010
maison Tellier
on dit que pour détruire un homme il faut lui donner ce qu'il veut...
20:56 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
19 avril 2010
en toute amitié
10:57 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
12 avril 2010
sacrifice
16:19 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)