31 janvier 2016
Roal Dahl et les surprises
hier je me suis rendue à la Cité du livre d'Aix-en-Provence, où se tenait le vernissage "gustatif" ou plutôt chocolaté, de l'exposition sur les oeuvres de Roal Dahl réalisée car cette année il aurait dû avoir 100 ans.
les planches exposées en grand format ont été dessinées par Emilie Alenda, pour qui j'ai une tendresse particulière (peut-être un futur album avec elle aux illustrations ?..) suite à un travail dans les classes bibliothèques... qu'a mené Béatrice Kroust de l'association "Les ornicarinks"...
et puis, par hasard, il y avait ce grand monsieur qui dessinait sur un poteau prévu à cet effet... glups... Julien Neel...
salutations, présentation, rires, échanges de coordonnées...
si seulement, je pouvais le décider à faire un album avec moi....
(faut savoir que Lou est une enfant espiègle et drôle dont la mère est auteur et un peu décalée et n'aime pas Cold Play, qu'elle s'appelle Lou car son arrière-grand-mère s'appelle Louise... et que je connais une Louise qui a dévoré ses BD...)
10:02 Publié dans lamiendo, littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
07 janvier 2016
les libraires aussi...
facile de craquer sur les muscles luisants et efficaces des pompiers affichés dans les pages d"'un calendrier.
mais que dites-vous des libraires qui s'y mettent également, afin d'obtenir les financements pour ouvrir une bibliothèque de la diversité, c'est-à-dire qui soutient la cause des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres ?
la cause est belle et les hommes ont du charme..; non ?
08:16 Publié dans lamiendo, littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
05 janvier 2016
One more page
quand lire libère l'imagination, engendre bien-être et bonheur, permet l'évasion...
10:48 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
24 décembre 2015
Belle du Seigneur
je n'ai jamais réussi à lire ce roman en entier.
Albert Cohen m'en soit témoin, j'ai tenté pourtant à plusieurs reprises de m'y replonger.
ça reste un blocage.
comme Cold Play.
je ne sais pas expliquer.
et aujourd'hui, Ô grâce !!, j'entends sur ma radio préférée qu'un de mes chroniqueurs préférés n'adhère pas du tout à ce livre.
pourquoi dire cela ? pourquoi ce livre précisément ? je ne sais pas répondre mais ça m'a fait comme une bouffée d'air dans l'âme, l'impression d'avoir ouvert une fenêtre et de voir passer un ami que je saluerai joyeusement de la main.
Guillaume Gallienne n'aime pas Belle du Seigneur.
moi non plus.
chouette !
11:31 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
09 décembre 2015
Wittgenstein
connaissez-vous Ludwig Wittgenstein ?
ce Viennois né au XIXe siècle a révolutionné les logique mathématique et la philosophie du langage.
durant son vivant, il n'a publié qu'un ouvrage "Le tractarus logico-philosophicus" qui démontre les limites de lu langage et de la faculté à connaître l'homme.
on prête aujourd'hui des aspects mystiques à son travail, mais c'est essentiellement la philosophie qui intéressait Wittgenstein.
"Les investigations philosophiques" paru après sa mort propose une nouvelle manière d'appréhender le langage..
17:49 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
03 décembre 2015
annonce
REED ORGANISATION - Île-de-France
CDI
Entreprise : Leader mondial dans l'organisation de salons, Reed Exhibitions organise chaque année 500 événements couvrant 44 secteurs d'activité dans 41 pays. Sa filiale Reed Expositions France organise 50 salons professionnels et grand public en France. Poste et missions : Nous recherchons un Directeur pour le Salon ‘Livre Paris'. Vous serez en charge du développement de l'organisation et du bon déroulement du salon dans le respect des objectifs fixés notamment en termes de résultats de délais mais également en termes qualitatifs. Le Salon du livre est un événement grand public avec près de 200 000 visiteurs 50 pays représentés 1200 éditeurs plus de 4000 auteurs plus de 30000 professionnels qui a lieu chaque année à la Porte de Versailles. Missions : Rattaché à la Directrice de la Division Art & Culture vous définissez ensemble le plan stratégique du Salon et les moyens à déployer. Vous assurez la responsabilité budgétaire du Salon en veillant aux objectifs de rentabilité. Dans ce cadre vous managez en direct une équipe commerciale de 4 personnes dont une assistante et une équipe marketing/communication de 3 personnes et vous vous appuyez sur des fonctions transverses notamment en matière d'organisation technique et d'activités digitales. Vous assurez les relations privilégiées avec les clients leaders les syndicats au premier rang desquels le Syndicat national de l'édition propriétaire du Salon les associations professionnelles et les partenaires privés/publics. Nous attendons également du Directeur de Salon une connaissance de son univers et des possibilités de développement. Profil : De formation supérieure vous avez une connaissance approfondie du secteur de l'édition. Vous justifiez de plusieurs années d'expérience dans les domaines du management d'équipe et de la conduite de projets avec une responsabilité sur un compte d'exploitation. Votre sens relationnel ainsi que vos qualités d'organisation et de gestion seront des atouts importants dans votre réussite à ce poste. Votre grande réactivité votre capacité à prendre des initiatives seront fortement appréciées par le Syndicat national de l'édition les clients et l'équipe de direction. Anglais courant impératif Vos résultats seront récompensés par un système de rémunération motivant. Le poste est à pourvoir rapidement. |
09:17 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
02 décembre 2015
La Petite lumière
je pourrais vous parler longtemps de cet auteur original, humble et profond rencontré aujourd'hui à Manosque et qui m'a laissée bouche bée.
et qui m'a, je dois bien l'avouer, offert une détermination que je perdais.
son livre "La petite lumière" sélectionné pour le Prix littéraire des lycéens et apprentis de la région PACA, parle de cette part d'enfant que nous portons en nous et que souvent nous sommes obligés de tuer pour nous glisser dans cette société sans pitié.
à la limite entre le surnaturel et la psychothérapie ce roman est un message d'espoir pour se réconcilier avec ce que nous avons été, que nous ne pourrons jamais nier et qui a fait ce que nous sommes aujourd'hui.
merci monsieur Moresco...
21:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
le Prix littéraire des lycéens et apprentis
j'ai vécu une très chouette rencontre avec des auteurs sélectionnés pour le Prix littéraire des lycéens et apprentis en région PACA (Thomas Vinau, Mercédès Heinwein, Antonio Moresco, Anthony Pastor, Didier Tronchet et Eddy Simon) à Manosque, en accompagnant certains apprentis du centre où j'enseigne...
quelle émotion quand la littérature percute en plein coeur des lecteurs pas-très-motivés-au-départ-mais-convaincus-depuis...
je comprends tout le sens du pourquoi j'écris pour la jeunesse...
21:19 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
26 novembre 2015
la vie d'auteur
09:53 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
13 novembre 2015
L'histoire de Clara
"L'histoire de Clara" c'est un livre, un très beau livre de Vincent Cuvellier, illustré par Charles Dutertre.
Mais c'est aussi une mise en scène réussie de la compagnie La Naïve, une réussite tant les comédiens sont exceptionnels.
un pur moment de bonheur et d'émotion...
22:56 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
11 novembre 2015
prix Médicis
Nathalie Azoulai a remporté le prix Médeicis avec son roman "Titus n'aimait pas Bérénice".
Titus n’aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu’il l’aimait.
Titus n’aimait pas Bérénice alors que tout le monde a toujours pensé qu’il n’avait pas le choix et qu’il la quittait contre sa propre volonté.
Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s’aiment au ier siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIe siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café.
Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu’il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire histoire comme ça Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d’une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c’est qu’il ne l’aime pas comme elle l’aime. Mais c’est très long et très compliqué d’en arriver à une conclusion aussi simple.
Nathalie Azoulai a imaginé un chagrin d’amour contemporain, Titus et Bérénice aujourd’hui, avec une Bérénice quittée, abandonnée, qui cherche à adoucir sa peine en remontant à la source, la Bérénice de Racine, et au-delà, Racine lui-même, sa vie, ses contradictions, sa langue.
Titus n’aimait pas Bérénice, c’est une façon de rationaliser le chagrin d’amour, de dire que Bérénice a raison d’être aussi atteinte en comprenant que Titus ne l’aime pas autant qu’elle l’aime, et d’arrêter de penser que Titus l’a quittée contre sa volonté. Il l’a quittée parce qu’il ne l’aimait pas, pas assez.
C’est une façon de statuer et de conclure bien que la pièce de Racine reste ouverte à toutes les lectures possibles.
C’est une manière d’imaginer une élégie moderne, ce verbe qui pleure, qui s’écoule vers le bas pour dire le manque, l’erreur et la déception, le temps que dure le chagrin.
Des hommes qui n'aiment plus leur femme, qui aiment ailleurs et qui ne quittent pas leur femme pour autant, il y en a tellement..
23:21 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
07 novembre 2015
prix Médicis
Nathalie Azoulai remporte prix Médicis 2015 avec son roman "Titus n'aimait pas Bérénice"
"Comme son titre l'indique un peu, «Titus n'aimait pas Bérénice» tourne très clairement autour de Racine et de sa terrible vision des passions. Il commence comme l'éternelle histoire d'une femme (nommée Bérénice) qui vient d'être quittée par l'homme qu'elle aime (nommé Titus). Elle trouve alors de quoi se consoler dans les vers et la vie de l'auteur de «Bérénice» (1670), cette tragédie en cinq actes particulièrement épurée, qui présente la singularité de mobiliser essentiellement des passions nobles.
L'héroïne du roman se récite ainsi de fameux tubes comme «Captive, toujours captive, importune à moi-même» ou «Tout m'afflige et me nuit et conspire à me nuire.» Elle doit même avoir tendance à en gaver son entourage, puisqu'elle se sent obligée, «pour contrebalancer le sérieux que ses citations provoquent quand elle les jette dans la conversation», de lâcher que «Racine, c'est le supermarché de l'amour».
Mais cette homéopathie-là n'a qu'un temps. Au bout d'une dizaine de pages, la Bérénice de Nathalie Azoulai se prescrit donc un traitement de choc, en se lançant dans le récit biographique de son tragédien de chevet:
C'est un défi plein de dépit. C'est un pari. Si elle comprend comment ce bourgeois de province a pu écrire des vers aussi poignant sur l'amour des femmes, alors elle comprendra pourquoi Titus l'a quittée.»
Ce récit biographique, qui nous fait croiser Molière, de séduisantes comédiennes et quelques courtisans du roi Louis XIV, compose alors 90% du roman, rédigé au présent et à coups de phrases courtes qui s'interrogent sur la manière dont on devient aussi génial que Racine. Il n'est pas dit que Nathalie Azoulai mette au passage le doigt sur la formule magique, mais comment lui en vouloir ? "
18:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
04 novembre 2015
Boussole
passage obligé; pas seulement parce qu'on nous en rabâche les oreilles mais aussi parce que je m'occupe aussi de livres maintenant (oh quelle barbe !! ... on, je blague !) : le prix Goncourt.
Mathias Enard a recueilli l'unanimité pour son libre "Boussole" édité chez Actes Sud et ce n'est que la consécration de son travail d'écrivain car chacun de ses ouvrages a toujours reçu un prix.
autant vous dire que j'ai envie de lire, peut-être pas Boussole, mais Zone ou un autre de ses livres.
"La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses emballements, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran… –, mais aussi questionnant son amour impossible avec l’idéale et insaisissable Sarah, spécialiste de l’attraction fatale de ce Grand Est sur les aventuriers, les savants, les artistes, les voyageurs occidentaux.
Ainsi se déploie un monde d’explorateurs des arts et de leur histoire, orientalistes modernes animés d’un désir pur de mélanges et de découvertes que l’actualité contemporaine vient gifler. Et le tragique écho de ce fiévreux élan brisé résonne dans l’âme blessée des personnages comme il traverse le livre.
Roman nocturne, enveloppant et musical, tout en érudition généreuse et humour doux-amer, Boussoleest un voyage et une déclaration d’admiration, une quête de l’autre en soi et une main tendue – comme un pont jeté entre l’Occident et l’Orient, entre hier et demain, bâti sur l’inventaire amoureux de siècles de fascination, d’influences et de traces sensibles et tenaces, pour tenter d’apaiser les feux du présent."
22:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
22 octobre 2015
Anatole 2
"La petite casserole d'Anatole" est un album d'Isabelle Carrier qui a été mis en chanson...
et j'aime toujours beaucoup...
16:16 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Anatole 1
"La petite casserole d'Anatole" c'est un album d'Isabelle Carrier.
qui a été adapté en court-métrage.
je vous laisse admirer, savourer, vous délecter...
16:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
14 septembre 2015
droit d'auteur
"La gratuité c'est le vol".
c'est en ces termes que Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo et auteur de bandes dessinées a décliné une plaquette pour le Syndicat national de l'édition, dans ces termes également que Denis Olivennes, grand patron de la Fnac défendait son opposition à une culture gratuite, favorisée par Internet.
Richard Malka s'interroge donc sur le fin du droit d'auteur en 2015, à cause du projet de loi d'Axelle Lemaire et à cause de la réforme de la directive de 2001 régissant le droit d'auteur au sein de l'union européenne.
dans la plaquette on peut lire que : « la remise en cause du droit d’auteur serait un mirage de la modernité » et « C’est la menace du retour à l’Ancien régime où le bon vouloir du roi est remplacé par celui des grandes entreprises du Net : Google, Amazon, Apple. »
Richard Malka rappelle que c'est l'émergence à la fin du XVIIe siècle du droit d'auteur qui a permis aux auteurs ou écrivains de vivre de leur plume.
cette plaquette imprimée à un grand nombre d'exemplaire est disponible gratuitement dans les librairies. ça vaudrait le coup de se la procurer...
10:44 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
12 septembre 2015
Petite dictionnaire... pour amants
aujourd'hui à la journée "tous lecteurs" de La Tour d'Aigues, j'ai acheté un ouvrage un peu particulier..
la couverture avec ces ramages style japonais rose, le nom de l'auteur : Xiaolu Gui et le titre "Petit dictionnaire chinois-anglais pour amants" m'ont attirée.
j'ai déjà commencé à le lire, c'est surprenant et émouvant, intime et réservé...
j'avais envie de vous glisser un extrait (mais il y en a tant qui me plaisent) :
"En Chine, on dit que des centaines de réincarnations sont nécessaires pour réunir deux personnes dans la même barque. Peut-être es-tu l'homme avec qui je suis réunie dans la même barque. Je n'ai jamais rencontré un homme comme toi avant. Je pense que nous sommes parfaits : tu es assez yin, je suis très yan. Tu es terrien, je suis métal. Tu es un peu mouillé et je suis un peu sèche. Tu es froid et je suis chaude. Tu es vent et je suis feu. Nous sommes accordés. C'est le mutualisme. Chacun profite. Tout cela nous rend des amants efficaces."
le langage est approximatif, ce qui amène encore plus de charme à l'écriture.
je suis totalement séduite.
16:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
31 août 2015
lire en bus
dans la ville Cluj-Napoca, en Roumanie, si vous aimez lire en bus, vous allez aimer plus encore rouler en bus.
en effet, pendant trios jours, le maire a déclaré le transport gratuit en bus pour ceux qui lisaient en voyageant.
Victor Miron a sollicité le maire pendant un an avant que celui-ci ne cède. mais Victor est un défenseur acharné des livres et il mène régulièrement des "campagnes" pour mettre la lecture au coeur de la vie.
on s'y met quand ?
21:38 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
25 août 2015
La Promesse de l'Aube
ce livre me touche tellement.
est-ce à cause de mon fils ? est-ce à cause des mots que Romain Gary y écrits ? ou parce que l'auteur était fascinant ?
ma radio préférée a consacré une émission juste pour cet ouvrage.
"Né Roman Kacew dans l'empire Russe, Romain Gary a utilisé bien des noms durant sa carrière. Parfois Romain Gary, parfois Emile Ajar, et même Shatan Bogat, il a reçu deux prix Goncourt sous deux identités différentes. "
22:57 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
28 juillet 2015
crac !
"Il y a des moments où l'on croit que l'avenir touche au ciel et qu'on va le prendre avec la main, – crac, une plaine, – un vallon qui descend, et l'on court toujours, emporté par soi-même, pour se briser le nez sur un caillou, s'enfoncer les pieds dans la merde ou tomber dans une fosse."
Gustave Flaubert. Lettre à Ernest Chevalier. 1840
21:52 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)