01 juin 2010
sacrée Louise !
elle est morte hier soir... à 98 ans.
elle s'appelait Louise Caroline...
née en France en 1911 et vivant à New York depuis 1938, Louise Bourgeois est une des artistes majeures de la seconde moitié du XXe siècle et du début du XXIe. traversant le Surréalisme, l’Expressionnisme abstrait, le Minimalisme, son œuvre, oscillant entre géométrie abstraite et réalité organique, échappe à toute classification artistique.
basée sur la mémoire, l’émotion, la réactivation des souvenirs d’enfance, elle obéit à une logique subjective, usant de tous les matériaux et de toutes les formes. le langage personnel et entièrement autobiographique de Louise Bourgeois rejoint les pratiques les plus contemporaines, et exerce son influence sur de nombreux artistes.
Organisée par le Centre Pompidou en 2008, musée national d’art moderne en collaboration avec la Tate Modern de Londres, une exposition événement rassemble plus de deux cents œuvres - dessins, peintures, sculptures, installations, gravures, objets - réalisées entre 1940 et 2007. présentée dans trois espaces, elle commence dès le Forum avec une araignée géante en bronze et acier, jamais montrée en Europe. en Galerie 2, un parcours chronologique permet de découvrir les œuvres majeures avec un regard particulier sur les dix dernières années de création de cette artiste âgée de quatre-vingt-seize ans et qui ne cesse de renouveler son langage artistique. la Galerie d’art graphique propose « Tendres compulsions », une exposition plus intime, conçue à la manière d’un cabinet de curiosités et réunissant dessins, gravures et sculptures de petit format pour rendre compte de la permanence de certains thèmes et de la diversité des techniques et matériaux employés.
15:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
Agen et les classes
je n'en ai pas fini avec Agen... car les élèves m'ont bien gâtée, me laissant un cadeau à chaque rencontre...
je vous mets en dessous les travaux qu'ils ont réalisés...
merci à tous !
10:40 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (3)
rien comme les autres
pour toi, mon coeur...
10:05 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
30 mai 2010
Agen c'est fini !
me voilà revenue d'Agen...
bon je l'avais promis, jai pris des photos !
mais si, ne vous pincez pas, je l'ai fait !
alors d'abord, voilà les deux collégiennes qui m'ont accompagnée durant ces 3 jours... Cassandre et Léa... une vraie belle aventure à 3
ensuite voilà un échantillon (vu de loin pour la protection des enfants !!) du plaisir partagé avec les enfants :
19:59 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (5)
26 mai 2010
Agen et pruneaux..
aujourd'hui je prends la route pour me rendre là :
et pour cette 11e édition, le titre est : "moi, toi, les autres..."
le thème est la différence...
ça tombe bien, parce que j'ai bien besoin des autres... surtout s'ils sont différents...
et vous savez quoi ? je vais même essayer de ne pas oublier l'appareil photos... dit comme ça, on a du mal à y croire je vous l'accorde !!
11:18 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (1)
25 mai 2010
200
il s'appelle Fernando et il aime les cuisses potelées et les gens gros.
ces personnages ne sourient pas même quand ils dansent le chabada...
son nom m'évoque du bonheur à gogo et aussi une peinture en cadeau.
jeudi cela fera 200 jours suspendus et je me sens comme dans cette forêt : toujours perdue...
16:47 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
expo-boate
12:36 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
24 mai 2010
poussière
Ce matin j'ai pris mon temps,
J'ai eu du mal à décoller, le travail est devenu un gun sur ma tempe.
J'suis bizarre parait-il qu'il y a plus de lumière sur mes retines...
La rose fâne mais pas ses épines !
Personne ne peut comprendre qu'un seul être me manque,
Alors je feins la transparence et puis je pleure en silence.
Comme si tout était normal, comme si la vie était belle
Ce matin j'ai lu le journal, envoyé quelques mails.
Mais le café est amer, le soleil me brûle,
Ils me parlent de salaire, je leur parle de la Lune
Je leur dis que je vais bien, les collègues me questionnent ouais...
Ils me soupçonnent, pensent tous que je me drogue.
Car j'ai les yeux rouge du matin au soir de la semaine,
Comme si l'amour laissait sa place au pollen.
J'aimerais leur dire que mon corps est meurtri,
Que sur la tombe de mon coeur les chrysantèmes ont fleuries.
Refrain:
Car tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil !
Hier j'ai vu mes copines, elles parlaient de leurs mecs,
Quand y'en a une qui se marie, beh y'en a une qui pleure son ex.
Mais comme d'hab' je ne dis rien, je les écoute en tremblant,
Je leur fais croire que je vais bien ouais, je fais semblant !
Elles veulent toutes me voir enceinte, sur mon mariage elles parient :
Algérien, Italien, grand ou gros elles charient.
Je suis la cible des railleries car je suis seule...
Elles me disent : Mel' t'es pas en deuil, hé souris ma gueule !
Alors je pleure, de rire pour évacuer mes larmes
Oui je pleure à pleine voix, je pleure mon mélodrame !
Dans la salle de cinéma, j'avais un voile sur les cils
Y'a que toi qui sache pourquoi je n'ai rien vu du film !
Rien du tout, tout est flou, tout est trouble.
Dans le noir, tout d'un coup tout me foutait la trouille !
Tous tes cris, ni mes amies, ni les lumières de Paris,
Ne pourront te faire revenir sur cette soirée d'avril
Quand tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu n'finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une pousiière dans l'oeil !
J'ai pris mon temps avant hier,
J'ai eu du mal à me lever, je me suis rendue auprès de ma mère.
Chez elle, tout est clair tout est tendre,
Je sais que tu l'aimais et elle aurait aimé son gendre.
Elle sait bien que je ne parle pas, mais elle sait me lire,
Elle, ne demande pas, mais elle sait me dire :
Elle qui me couvre et se tait quand mes amies la questionne,
La vérité, tu la connais Dom, elle souffre à cause d'un homme !
Puis elle souffle dans le ciel et les nuages bougent,
Et prennent la forme de ton visage, et celle de ta bouche
Elle me dit, regarde la pluie, elle redonne vie à la terre.
J'aimerais lui dire, regardes ta fille, elle redonne vie à la peine!
Mais je préfère me taire tout en préparant la table,
Elle me regarde faire dans son regard y'a comme un grain de sable
Car elle a soufflé des heures, et des heures sur mon oeil,
Mais n'a pas su m'enlever, la poussière que j'ai dans l'coeur.
Car tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil!
tu m'as dit je pars, mais ma chérie ne pleure pas,
Tu m'as dit t'es belle ma fleur, tu ne finiras pas seule.
Tu me manques mais les gens n'le savent pas...
Alors je dis que j'ai une poussière dans l'oeil!
22:37 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
Africa
22:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
22 mai 2010
SOS
il y a des matins qui ne sont que le prolongement d'une soirée.
12:48 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
Pipite a disparu
reçu ce matin...
mieux que les croissants croustillants, le café fumant ou les baisers brûlants...
enfin, je crois...
c'est chez Zoom éditions.
éditions bilangues.
éditeurs pleine âme.
12:42 Publié dans mes ouvrages | Lien permanent | Commentaires (1)
19 mai 2010
plaisir...
lors d'une balade internnautique légèrement nostalgique, j'ai découvert ce gentil article au sujet de mon recueil "Haut les filles" sorti aux éditions Quadrature, écrit par une femme de mon coin, une amoureuse des textes, qui a su mettre en valeur ses émotions quant à ce qu'elle pense de mon livre...
merci à elle...
c'est ici : écrire de plaisir
13:36 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
17 mai 2010
théa
venez participer aux Rencontres Nationales THÉÂ que la Fédération Nationale OCCE (Office Central de la Coopération à l'École) organise du 17 au 21 mai 2010 à la Friche Belle de Mai /théâtre Massalia à Marseille
THÉÂ favorise chaque année la rencontre entre des enfants de classes primaires ou collèges et les écritures théâtrales contemporaines.
En 2010, 265 classes de 35 départements, accompagnées par des comédiens & chorégraphes, lisent, explorent, mettent en voix et en jeu les textes de Joël JOUANNEAU.
Du 17 au 21 mai, 24 de ces classes se rencontreront à Marseille.
Le Forum du 19 mai « Le théâtre peut-il tout dire aux enfants?» réunira en particulier aux côtés de cet auteur de théâtre : Jean-Claude LALLIAS de l'ANRAT & SCEREN, Sylviane FORTUNY, metteur en scène, Patrick BEN SOUSSAN, pédopsychiatre, Bernard PROUST, philosophe, Thierry BEDARD, metteur en scène, Patrick FLORY, président de la FCPE, Maurice GALEAZZI, maître formateur.
Une soirée cinéma & lecture par Joël Jouanneau, est organisée le mardi 26 mars à 19h, au CRDP de Marseille.
Des informations complémentaires sont disponibles sur www.occe.coop/thea ou en nous contactant.
Pour le groupe théâtre de la Fédération Nationale de lOCCE
Katell TISON-DEIMAT thea@occe.coop Tél.01.44.14.93.43
Roland Gachon r.gachon@occe.coop
10:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
trop c'est trop !
chaque jour sur mes messageries Internet on me propose des offres exceptionnelles, d'aller bosser aux USA, mon horoscope, de m'offrir un New Deal avec mon garagiste, de perdre quelques kilos, de gagner un voyage qui en Haute-Bretagne, qui dans un lieu paradisiaque, de m'acheter un tas de fringues lunettes sacs et j'en passe par des ventes privées, des bonnes recettes de cuisine, de répondre à des enquêtes moyennant points qui me serviront à quoi ? va savoir, les derniers spectacles concerts événements, d'être une vraie femme, de rencontrer un vrai homme, de régler mes dettes, de faire des économies, de jouer, de tenter ma chance, de m'assurer, de changer de vie d'envie d'entrain, de connaître toute l'actu people, de...
pas assez d'une journée pour vivre aussi intensément via la toile...
alors aujourd'hui je vous propose juste un petit moment partagé, autour d'un thé, d'un verre citronné, d'un rosé frais...
juste prendre un peu de temps pour se voir, se sentir, partager...
09:41 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
roman policier (7)
Chapitre 5
Les cinq copains s’installèrent sur un banc situé à l’écart sous le préau. Ils parlèrent de nouveau d’Olivier… Tâo dit :
- Je suis certain que les bottes d’olivier sont celles qui ont laissé les traces près de la vitrine…
- C’est vrai, on déborde d’indices, ils nous conduisent tous à Olivier ! s’exclama Carole
- Il faut élaborer un plan pour piéger Olivier, lui faire avouer sa culpabilité, dit Yanis
- Il faudrait que Nina propose un nouveau rendez-vous à Olivier, dit Louise
La cloche sonna, ils rentrèrent en classe. L’après-midi fut longue et difficile. Les enfants firent du basket-ball, écrivirent une poésie mais surtout réfléchirent au piège qu’ils allaient tendre à Olivier. A 16h30, Nina les attendait devant l’école.
- Nina, nous nous excusons de t’avoir énervée tout à l’heure, Olivier semble très gentil, nous avions tort depuis le début sur son compte, et si tu lui proposais un nouveau rendez-vous ce soir ? dit Yanis
- J’accepte vos excuses, je serais ravie de revoir Olivier, je l’appelle tout de suite ! s’exclama Nina
Nina prit son téléphone, composa le numéro d’Olivier et lui proposa un rendez-vous. Celui-ci accepta volontiers. Nina raccrocha.
- C’est bon, Olivier vient me chercher vers 19h. on ira au cinéma, expliqua Nina. Je vous dépose tous à la maison, il y a du Nutella et du jus de fruits. Ne faites pas de bêtises, à tout à l’heure !
Les copains montèrent, dévorèrent leur goûter, firent leurs devoirs puis perfectionnèrent leur plan.
A 19h, Olivier arriva au Museum pour venir chercher Nina. Nina, toute impatiente, rougit de plaisir en voyant Olivier. Ils commencèrent à discuter, heureux de se retrouver seuls, quand tout à coup les cinq enfants surgirent du haut des escaliers. Ils dévalèrent les marches et encerclèrent Olivier. Ce dernier pâlit puis grommela :
- Que faites-vous là ? Je pensais être seul avec ma belle !
- Je vous croyais à la maison entrain de faire vos devoirs ! hurla Nina
Tout de suite, Bilel s’introduit dans la conversation et mit son grain de sel :
- Comment va votre chien, Olivier ?
- Mais de quel chien parlez-vous ? Dites que j’ai une chèvre tant que vous y êtes ! répondit Olivier
Le silence s’imposa dans toute la pièce. Nina lança des regards accusateurs. Yanis prit la parole :
- Olivier, nous avons beaucoup réfléchi, tous les indices nous mènent à vous, nous vous soupçonnons d’être le voleur de l’œuf !
- On a trouvé des traces de boue, vos bottes en sont recouvertes, on a trouvé la carte de visite de Nina déchirée, je suis sûr que l’autre moitié est dans votre poche, Carole a vu votre pansement, vous vous êtes coupé en passant la main à travers la vitre cassée et enfin Louise a reconnu votre sweat à capuche noire. Le trombone déplié prouve que vous avez crocheté la serrure du bureau de Nina sûrement pour voler les indices, n’est-ce pas Monsieur l’Archéologue ? expliqua Tâo, tout essoufflé…
Olivier, inquiet, commença à transpirer. De grosses gouttes perlaient sur son front quand Nina se mit à le défendre.
- Vous êtes tombés sur la tête, vos indices ne vous mènent à rien, Olivier n’a pas pu faire une chose pareille ! s’indigna Nina
Olivier, complètement fatigué, stressé, les jambes flageolantes, baissa les yeux et souffla un grand coup. Il murmura :
- Oui, c’est vrai, ils ont raison, j’ai volé l’œuf…
Nina resta bouche bée, les yeux fixés sur Olivier. Une larme coula sur sa joue. Quant aux copains, contents d’avoir trouvé le voleur, ils se tapèrent dans les mains.
Tout en pleurant, Nina dit à Olivier :
- Pourquoi as-tu volé l’œuf ?
- C’était pour t’impressionner, je voulais faire des études scientifiques sur l’œuf et devenir un grand chercheur. Tout ça, c’est fini, je propose ma démission, dit Olivier démoralisé
Nina hésita entre colère et incrédulité…
09:24 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
16 mai 2010
maman...
dans le Bambi de ce mois-ci... pour elle...
illustrations Nancy Delvaux
22:32 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (0)
15 mai 2010
avec mon panier...
- bonjour jolie dame rêvée, où allez-vous ainsi parée de mandarine écrasée, d'ébène en touches ça et là dispersées ?
- je me rends au marché, il paraît que les hommes y sont frais et les amours à savourer.
- serait-ce donc pour moi ce joli sourire ensoleillé, cette lumière en demi-teinte irisée, cette fossette à peine dissimulée ?
- pour vous ou celui d'à côté, celui qui aura envie d'en faire un bouquet et sans lassitude y glisser son nez, celui qui ouvrira ses mains sans danger, celui qui criera de cette soudaine liberté et sautera au ciel étoilé, celui qui timidement osera s'approcher et fourrer un baiser dans mon cou parfumé...
- jolie dame rêvée, laissez-moi approcher et enrouler autour de votre cou parfumé des baisers dorés, croquer au bout de vos lèvres les fruits sucrés.
- mon ami, assez palabrer, je suis pressée, et le marché va fermer si je n'y suis pas à point nommé, agissez ou laissez-moi donc passer sinon je vais me fâcher et sur vous laisser mon courroux s'énerver... et ne soyez pas désolé, je crois que vous l'avez bien cherché.
c'est vrai bientôt c'est l'été et les jolies dames rêvées pourraient être fatiguées de ces langueurs soupirées de ces envies calfeutrées de ces saveurs à peine dévoilées. quand l'été sera terminé qui viendra les dénicher ?
23:48 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
être éditions
reçu ce message ce matin, je vous le livre...
10:54 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
12 mai 2010
abolition de l'esclavage
le 10 mai 2010 a marqué la cinquième Journée des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions en France.
initiée en 2006 sur proposition du Comité pour la mémoire et l'histoire de l’esclavage, cette date "honore le souvenir des esclaves et commémore l’abolition de l’esclavage".
on doit cette abolition à un homme, Victor Schoelcher, né à Paris d'une famille bourgeoise d'origine alsacienne et qui termina sa carrière politique en tant que député de Guadeloupe et de la Martinique. le décret d'abolition date du 27 avril 2007.
alors pourquoi cette date du 10 mai comme jour de commémoration ?
explications...
L'esclavage, aboli par les révolutionnaires, rétabli par Napoléon
En 1794, la Convention abolit l'esclavage. Les révolutionnaires dénonçaient depuis longtemps la "traite des noirs", contraire aux valeurs de liberté et d'égalité. Mais en 1802, Napoléon Bonaparte a rétabli l'esclavage pour des motifs économiques, au mépris de la morale.
Il faut attendre 1848 pour que l'esclavage soit de nouveau supprimé dans les colonies françaises. Cette suppression est tardive. Les Etats-Unis ont déjà aboli l'esclavage en 1807 et créé un Etat en 1821, le "Libéria" peuplé de noirs libérés.
Décret d'abolition du 27 avril 1848
En mars 1848, à 44 ans, Victor Schoelcher est nommé sous-secrétaire d'Etat aux colonies. Depuis les années 1840, il est le porte-parole du mouvement abolitionniste. Par sa force de conviction, il est parvenu à faire signer un décret d'abolition le 27 avril 1848 au gouvernement provisoire mis en place à l'époque.
Selon ce décret, "l'esclavage est un attentat contre la dignité humaine. (...) En détruisant le libre arbitre de l'homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir, (...) il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité"
.
Victor Schoelcher voulait aller plus loin
Bien que ce jour soit retenu comme la date officielle de l'abolition de l'esclavage, le 27 avril 1848 n'est pourtant pas un aboutissement pour Victor Schoelcher. Si l'esclavage est bien supprimé, il voulait aller plus loin et obtenir l'expulsion des colons et l'indemnisation des anciens esclavages. Devant le refus du gouvernement provisoire, Victor Schoelcher a démissionné le 12 mai pour devenir député de la Guadeloupe et de la Martinique.
Le "père de l'abolition" au Panthéon
A sa mort en 1893, Victor Schoelcher est perçu par le peuple comme le père de l'abolition de l'esclavage. Il faudra attendre un siècle pour que ses cendres soient transférées au Panthéon lors du centenaire de la Révolution de 1848.
Pourquoi la date du 10 mai comme jour de commémoration ?
C'est en 2006 qu'on a commémoré pour la première fois l'abolition de l'esclavage en France le 10 mai. Cette date a été choisie par Jacques Chirac, sur proposition du comité pour la Mémoire de l'esclavage, présidée par la guadeloupéenne Maryse Condé. Cette date du 10 mai fait référence à la loi Taubira, adoptée le 10 mai 2001, faisant de l'esclavage, un "crime contre l'humanité".
17:03 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
nominés
Cannes, son festival, son tapis rouge, ses marches, et ses incontournables stars, ça démarre...
et les heureux films nommés sont...
Tournée, de Mathieu Amalric ;
Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois ;
La Princesse de Montpensier, de Bertrand Tavernier ;
Hors-la-loi, de Rachid Bouchareb ;
Biutiful, d'Alejandro González Inárritu ;
The Housemaid, de Im Sang-soo ;
Autoreiji, de Takeshi Kitano ;
Poetry, de Lee Chang-Dong ;
Copie conforme, d'Abbas Kiarostami ;
Another year, de Mike Leigh ;
Fair Game, de Doug Liman ;
Un homme qui crie, de Mahamat Saleh Haroun ;
La nostra vita, de Daniele Luchetti ;
You, my joy, de Sergei Lozlitsa ;
Soleil trompeur 2, de Nikita Mikhalkov
et Loong Doonmee Raleuk Chaat, de Apichatpong Weerasethakul.
Pas mal d'habitués, donc.
Du côté du jury, Tim Burton sera épaulé de : le critique italien Alberto Barbera, l'actrice britannique Kate Beckinsale, l'écrivain et réalisateur françaisEmmanuel Carrère, l'acteur américain Benicio Del Toro, le réalisateur espagnol Victor Erice, l'acteur et réalisateur indien Shekhar Kapur, l'actrice italienne Giovanna Mezzogiorno, et le cinéaste iranien Jafar Panahi (actuellement emprisonné à Téhéran).
et Raymond Domenech, sa liste des 30 joueurs de l'équipe de France et le Mondial-2010 aussi...
et les heureux joueurs nommés sont...
gardiens (4)
Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Bordeaux), Mickaël Landreau (Lille
défenseurs (10)
William Gallas (Arsenal/ENG), Eric Abidal (FC Barcelone/ESP), Bakary Sagna (Arsenal/ENG), Patrice Evra (Manchester United/ENG), Rod Fanni (Rennes), Gaël Clichy (Arsenal/ENG), Marc Planus (Bordeaux), Anthony Réveillère (Lyon), Adil Rami (Lille), Sébastien Squillaci (FC Séville/ESP)
milieux de terrain (7)
Abou Diaby (Arsenal/ENG), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Yann Mvila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea/ENG), Jérémy Toulalan (Lyon)
attaquants (9)
Nicolas Anelka (Chelsea/ENG), Hatem Ben Arfa (Marseille), Jimmy Briand (Rennes), Djibril Cissé (Panathinaïkos/GRE), André-Pierre Gignac (Toulouse), Sidney Govou (Lyon), Thierry Henry (FC Barcelone/ESP), Franck Ribéry (Bayern Munich/GER), Mathieu Valbuena (Marseille)
il parait que Patrick Vieira et Karim Benzema manquent à l'appel... flûte alors !!
heureusement il y a Djibril Cissé...of Marseille...
08:10 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)