19 avril 2010
bibliothèque bleue
Sabine écrit au fil d'un blog Ma bibliothèque bleue ses impressions sur les livres qu'elle rencontre...
elle a laissé une trace de sa rencontre avec mon recueil : "Haut les filles".
je l'en remercie...
11:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
en toute amitié
10:57 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
elle
elle a les yeux couleur noisette, forme en amande
une peau de pêche une allure de chêne, droite solide forte
ses mains sont longues et noueuses comme des bambous agiles
sa bouche maquillée ressemble à une figue délicieuse et amère
ses cheveux fins comme des fils de soie se gonflent s'entortillent deviennent coque
j'aime la regarder je voudrais lui dire des mots des milliers de mots mais le silence est plus à-propos
elle est mère-nature source de vie air qu'on respire horizon qui nous entraine au loin.
elle est hier aujourd'hui demain, éternité.
elle est la terre le ciel et toutes les mers assemblées même si l'eau... l'eau...
09:35 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
18 avril 2010
Lilou et compagnie
une classe d'une école de Gradignan rencontrée à l'automne a travaillé sur "la semaine de Lilou" un de mes ouvrages jeunesse.
les élèves ont écrit à leur tour une semaine à leur façon...
ça donne ça :
merci à eux.
11:43 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
16 avril 2010
morcelée
les morceaux sont là, par terre.
elle les rassemble et regarde le tube de colle dans sa main.
alors quoi ?
recoller ?
faire avec ces petits bouts qui la constituaient qui étaient elle sa vie sa base ce sur quoi elle s'appuyait pour croire qu'elle pouvait un jour y arriver ?
refaire un puzzle auquel il manque des pièces ?
recoller et vivre avec cette structure de guingois ?
c'est beau ce mot "de guingois".
non.
elle prend la balayette récupère chaque morceau éparpillé les pousse dans la pelle
et jette le tout à la poubelle
sentir les fondations bien présentes comme une force indescriptible
les fondations seront toujours là
et c'est à elle qu'elle les doit.
elle lui a donné la vie la force la dignité et le courage
elle sera tout ça pour elle pour toujours
pour ne jamais la faire mentir
pour qu'elle y ait cru pour une vraie belle raison.
parce qu'un jour il y a eu un "autre" qui a vu tout cela
et qu'il ne s'est pas trompé lui non plus
elle sera lumière
pour elle
pour lui
à jamais
photo de Marc Lucascio
10:23 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
12 avril 2010
bd bastia
Loin des grosses usines à dédicace, les Rencontres de la bande dessinée et de l’illustration de Bastia proposent une autre façon de voir les auteurs de BD, lors de rencontres-débats ou autour d'expositions exigeantes. Pour la 17e édition, qui avait lieu ce week-end, Jean-Pierre Gibrat, Blexbolex, Jean-Christophe Menu, ou encore les auteurs russes étaient à l'honneur.
"Demandez aux auteurs qui sont venus à Bastia, ils vous diront quasi-tous la même chose : "C'est quand même agréable de faire des dédicaces dans ces circonstances ... Au coin d'une table, à la faveur d'une rencontre, sans chichi, sans pression ..."
Ce samedi a respecté la règle, le public était présent, les auteurs ont dessiné et discuté, tous ont pris le temps de boire un café, de refaire un tour des expos et de dialoguer autour d'un livre, d'une BD, d'une expo, ou de tout autre chose ...
Quant à dimanche, malgré le mauvais temps, l'ambiance fut identique, plus calme, plus "fraîche", mais avec toujours autant d'échanges ..."
22:27 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
sacrifice
16:19 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
11 avril 2010
mortel ennui
- eh, salut ! comment tu vas ? ça fait super longtemps qu'on ne s'est réellement croisés... ah si deux fois à la piscine un midi, mais on n'a pas parlé.. alors ?
- je viens de partir de chez moi.
- non, tu déconnes. tu me fais marcher. pas toi...
- si ! j'en avais marre de faire des concessions. Monique ne voulait rien entendre, j'ai dit à plusieurs reprises que je voulais partir que je ne tenais plus...
- mais pétard Bruno, vous étiez le couple le plus amoureux que je connaisse...
- en apparence... moi, je n'en pouvais plus...
- mais tu as quelqu'un d'autre ?
- non... je suis parti sans rien, pas d'argent, pas d'affaires, mon patron m'a aidé...
- c'est quoi ce délire...
- je te jure que je me sens tellement mieux désormais.
- tu as raison, après tout on n'a qu'une vie, il ne faut pas la gâcher..
- non, je crois qu'on a plusieurs vies mais une seule mort.. et le jour où la mienne viendra je ne veux avoir gâché aucune de mes vies...
13:25 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (9)
10 avril 2010
absolu
elle entend le signal de son téléphone : message.
il l'attend devant la poste juste à côté du conservatoire.
comment sait-il qu'elle est au conservatoire ? cours de son fils. guitare.
elle descend le grand escalier, comment de marches tout ça ? elle n'a jaamis fait attention q'il était aussi haut, et se précipite au-dehors.
elle a un petit blouson léger et la pluie la glace immédiatement.
elle court, elle s'en fout de la pluie, même si elle déteste ça, elle court, elle cherche sur le parking la moto verte... et soudain, il est là, casque sous le bras, sourire délicieux, dégoulinant de pluie.
elle s'approche en courant encore. elle a tellement hâte. deux jours qu'il est parti à Paris. et même si le lien n'a pas été rompu, si le stextos et les appels se sont succédés, il lui a tellement manqué. déjà.
elle s'approche en courant, ses yeux à lui brillent, il est heureux elle le sait heureux de la revoir heureux de la surprise qu'il lui fait heureux.
avant qu'elle n'enroule ses bras autour de son cou il la tend à distance la dévore des yeux et murmure "waouh!"... ça lui fait toujours un drôle de coup au milieu du ventre chaque fois qu'elle apparaît. pour lui, cette femme est une évidence, son évidence, une lumière. belle, si belle. il n'en revient jamais. il se dit : qu'est-ce qu'elle fait avec un type comme moi ? j'ai du ventre, je suis vieux, moche... elle est si belle, si vivante... un jour elle ralisera et elle partira avec un autre.
mais elle n'aime que lui, n'attend que lui, ne vit que par lui.
il la laisse se coller contre son corps et l'entraîne derrière la poste, dans un recoin même pas abrité.
et comme à chaque fois, elle ouvre son blouson de moto, soulève son gros pull à lui, relève ses habits à elle et colle son ventre contre le sien. c'est leur truc à eux. peau contre peau pour renouer ce lien vital.
il sort un petit paquet de son blouson : tiens, c'est pour toi, j'ai fait toutes les boutiques à Paris pour te le trouver, mais ce n'est pas encore tout à fait ça ce que je voulais.
elle l'embrasse, elle s'en fout du paquet, elle pense juste : il est venu jusqu'ici pour moi, a acheté un cadeau pour moi, rien que pour moi, rien que pour moi... ça la rend folle de bonheur. elle aime cet homme et elle voudait le hurler au monde entier.
- ouvre.
il s'impatiente, il voudrait qu'elle regarde ce qu'il a ramené pour elle.
elle défait l'emballage, la pluie a plaqué ses cheveux, elle tremble, elle a froid. et pourtant non. elle se réchauffe à sa chaleur. il l'embrasse, la caresse, la désire pendant qu'elle défait le fil doré, le papier blanc. elle a lu sur l'étiquette que ça vient d'une bijouterie. un bijou...
et dans le petit coffret blanc, elle découvre une chaine dorée où pend un petit diamant en forme de goutte.
- pétard ! c'est trop beau ! c'est pour moi.
- oui. je voulais vraiment trouver ce style mais...
il essaie de se justifier mais elle a mis sa bouche sur ses lèvres et fait papillonner doucement sa langue avec la sienne, leur souffle s'accélère, elle arrive à murmurer des mercis et si ses yeux sont mouillés, elle ne sait plus si c'est la pluie ou les larmes.
- c'est parce que pour moi, tu es ça.
- quoi "ça" ?
- cette goutte d'absolu.. tu es ma goutte d'absolu...
elle entend sonner les cloches de l'église qui est sur la place, il est l'heure de récupérer son fils. 11 coups. 11 heures.
elle se détache à regrets.
et quand elle s'arrête au stop, cinq minutes après, fils et guitare rentrés dans l'auto, il est là, sur sa moto prêt à partir aussi.
elle à gauche, toujours comme une règle de vie qu'elle s'est fixée, meme si là, la circulation lui donne raison, et lui à droite. dernier regard à travers le casque.
s'il pouvait il ne la quitterait jamais plus. si elle pouvait...
20:40 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
09 avril 2010
something stupid
10:57 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
Sattouf
ce matin, sur France Inter, j'ai entendu ce type-là venu parler à l'occasion de la sortie de l'opus 2 de "la vie secrète des jeunes".
je vais être honnête, je ne connais pas son travail mais l'homme qui s'exprimait, certainement un jeune homme au vu de mon grand âge déclaré !, était très intéressant. je suis allée chercher des choses sur ce livre, cet artiste et je vous en glisse un morceau. je crois qu'il vaut la peine qu'on le découvre !
"Depuis trois ans, Riad Sattouf livre hebdomadairement ses Vies Secrètes des jeunes à Charlie-Hebdo, chroniques d'observation sociale redoutables et désespérément drôles. Sattouf y développe une taxinomie sans appel des tares de nos jeunes contemporains, en laissant traîner ses yeux et ses oreilles dans les endroits publics. Son regard perçant vaut déjà à certaines scènes urbaines d'être appelées des vies secrètes des jeunes... L'accumulation de ces 150 planches donne une consistance impressionnante à l'ensemble, et la chronique devient autobiographie quand on commence à saisir les coïncidences et les obsessions personnelles de l'observateur Riad. Sa fascination pour les dialogues aberrants ou son attirance vers les scènes de ménage misérables nous ramènent alors vers ses thèmes favoris (Jérémie chez Dargaud, Pascal Brutal chez Fluide Glacial, Retour au collège, etc.) La Vie Secrète des jeunes est donc bien plus qu'une légère rubrique de presse et pourrait bien être la pierre de voûte de l'œuvre sattoufienne en construction.."
10:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
07 avril 2010
moriarty
21:43 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (6)
des goûts
goût dans la bouche qui jamais ne s'en va
humidité aux coins des lèvres
l'odeur le goût la saveur
douceur sous les doigts
caresses infinies incontrôlables
chaleur dans la bouche
au creux du ventre des cuisses des idées
nuits partagées qui jamais ne reposent
le bruit le silence le bruit
et l'envie de dormir qui ne vient pas
c'était quand déjà ? où ? quand ?
21:23 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
boulot
envie de vous dire succintement sur quoi je travaille en ce moment :
- d'abord je dois relire et raccourcir les textes de pirates pour le recueil dont la sortie est prévue en septembre 2010 (enfin !)
- ensuite je travaille sur l'organisation du salon du livre jeunesse Ivres de Livres qui a lieu les 5 et 6 juin à Istres
- heureusement que ce sont les vacances, les ateliers d'écriture en classe sont en suspens...
- et si j'osais je dirais même : heureusement qu'il pleut, j'ai moins de regrets à bosser autant... mais ça, c'est plus fort que moi, impossible de me réjouir de la pluie..; y'en a marre !!!!
21:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
05 avril 2010
omelette
mais oui, je vous propose de casser des oeufs.
si le thème vous dit, écrivez-moi un petit texte, une poésie, un haïkus sur les oeufs.
une seule condition, glisser le mot "oeuf" dedans bien sûr, mais aussi le mot "chasse" et l'expression "dans mon jardin".
à vous de jouer décalé, si vous voulez avoir une chance d'êre sur le podium.
avec les cloches, voici revenu le temps des concours...
20:21 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
oeufs
aujourd'hui, lundi de Pâques, jour férié.
chez les catholiques, les cloches cessent de sonner à partir de la messe du Jeudi qui précède Pâques, dit « Jeudi Saint », en signe de deuil pour la mort du Christ. On les ré-entend à la fin de la veillée de Pâques, qui précède le jour de Pâques proprement dit. La tradition prétend que les cloches ne sonnent plus car elles sont parties à Rome. Elles reviennent dans la nuit, chargées d'œufs en chocolat qu'elles déversent dans les jardins. Le lendemain, les enfants vont chercher les sucreries qui y sont dissimulées. Avant la démocratisation du chocolat, les œufs étaient naturels et décorés par les enfants. À l'œuf est associée la poule, qu'on trouve maintenant sous forme de statuette en chocolat.
La « chasse aux œufs » est une tradition ancienne. Certaines communes organisent des chasses aux œufs pour les adultes le week-end de Pâques : dans un espace limité (en général un bois), il faut découvrir le maximum d'œufs avant une heure donnée. Tous les œufs ne se valent pas, et certains permettent de gagner des lots intéressants.
L'œuf de Pâques est un symbole chrétien, il est spécialement décoré, et est le plus souvent comestible, auquel cas il est en sucre ou en chocolat ou en oeuf de poule. En france, c'est un cadeau traditionnel offert le matin du dimanche de Pâques. En Angleterre ou aux Etats Unis, le symbole de Pâques est un lapin.
En Alsace, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, dans la plupart des Länder, les œufs de Pâques sont apportés par le lièvre de Pâques (Osterhase). Il n'y a pas de cloches, très peu de poules mais beaucoup de lapins sous toutes les formes possibles et imaginables. Voici une des origines de cette légende :
Une vieille femme sans argent pour acheter des œufs pour ses petits enfants décide alors d'en peindre. Elle les cache dans son jardin. Elle appelle ensuite les enfants et les invite à chercher leurs surprises. Tout à coup, un lapin saute d'un petit nid de brindilles où étaient les œufs. Un enfant crie tout émerveillé : « Le lapin a laissé des œufs peints pour notre surprise de Pâques ! ».
20:12 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
04 avril 2010
boléro
22:43 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
paradis artificiels
la peau était douce
pas les mots
jeux interdits
âme en dérive
et pourtant au fond la même eau qui coule
le même sang qui brûle
les mêmes envies pour demain
la langue était gourmande
pas le coeur
paradis artificiels
avenir impossible
22:39 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
roman policier (5)
- Mon bon monsieur, vous vous êtes blessé ? demanda Nina
Olivier, un peu gêné, répondit :
- Euh… Je me suis coupé en faisant la cuisine.
- Oh, c’est vrai, on se voit tous les jours mais je ne sais presque rien sur vous, murmura Nina
- Je n’habite pas loin de votre rue. Nina ? Ca va ? Vous semblez un peu tracassée ?
- C’est à dire que… Vous savez garder un secret ? Il y a eu un vol… au Museum !
- Comment ça un vol ? s’exclama olivier
- Oui, c’est l’œuf de dinosaure
- Chut ! Taisez-vous le spectacle commence, interrompit un spectateur
Ils se turent et profitèrent du concert. A l’entracte, ils recommencèrent la discussion. C’est Olivier qui parla en premier :
- Avez-vous prévenu la police à propos de l’œuf disparu ?
- Non, j’ai peur de perdre mon boulot, mon petit frère Yanis et ses copains mènent l’enquête, expliqua Nina
- Des enfants ? Mais ils n’y arriveront jamais, répondit Olivier
- Détrompez-vous ! Figurez-vous qu’ils ont trouvé plusieurs indices. J’ai caché ces indices dans une boite que j’ai mise à l’abri dans mon bureau au fond d’un tiroir, dit Nina. Mais, au fait, vous travailliez mardi ? Vous n’avez rien remarqué d’anormal ?
La question resta sans réponse car la musique reprit et les dérangea.
A la fin du spectacle, ils sortirent de la salle. Nina et Olivier, enthousiasmés par le concert, se firent une bise. Olivier proposa un nouveau rendez-vous à Nina qui l’accepta avec plaisir. Puis ils repartirent chacun de leur côté. Nina rentra chez elle sur la pointe des pieds. Elle alla jusqu’à la chambre de Yanis, son petit frère et le réveilla en lui lançant un oreiller en pleine figure :
- Dis donc Monsieur Ducurieux, on m’a suivi jusqu’au théâtre !
Yanis, tout en se réveillant, se trahit tout seul en disant :
- Non, c’est pas vrai, je ne vous ai pas suivi ton Olivier et toi !
- Tu t’es trahi, tu m’as bien espionnée, murmura Nina
- Je m’inquiète pour toi ! répondit Yanis
- Tu n’as pas à t’inquiéter, je le connais. Mêle-toi de tes affaires, tu es trop petit pour comprendre et surtout ne t’avise pas d’en parler aux parents.
Nina, toute épuisée, plongea dans son lit. Elle s’endormit, tracassée par l’œuf volé en réalisant qu’il ne restait plus que deux jours.
Yanis eut du mal à se rendormir, il repensa à ce qu’il avait vu dans la soirée.
Quant à Olivier, il organisa sa journée du lendemain puis s’endormit, lui aussi tracassé.
22:36 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (1)
01 avril 2010
Saint-Hippolyte show
envie de partager ces deux photos...
enfin ces patchworks..
21:15 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (9)