22 juin 2010
avant dernière
il paraît que...
11:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
21 juin 2010
foot encore...
pas beaucoup de courage ce soir pour rédiger un post sympa, alors je vous glisse cet article trouvé dans Le monde...
j'aurai pu en faire une nouvelle...
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L'enfant de Soweto...
par Martine L. Petauton, Professeur d'Histoire-Géographie
Apothéose symbolique — mais, la politique, c'est du symbole —, cette coupe du monde de football 2010 (19e du nom), s'ouvre sur le continent noir et en Afrique du Sud, où près de 80 % de Noirs relèvent la tête, après 50 ans d'Apartheid, où les avaient tenus une poignée d'à peine 10 % d'Afrikaners… Survol historique de haute altitude ! Me diront certains ; la réalité est nettement plus diaprée, et demande une observation attentive, différenciée, et donc, plus nuancée… mais, n'en est-il pas ainsi, de tous ces « réels », au bout de « l'idéal », cher au grand Jaurès ?
Première puissance économique d'Afrique, devant l'Égypte et le Nigéria ; un réseau routier, loin devant celui du Maroc, l'Afrique du Sud : les gratte-ciel futuristes de Pretoria ; les lumières de Capetown ; le nouvel aéroport de Durban ; les banques alignées, sur les artères de Johannesburg, propres à rassurer plus d'un investisseur. À l'intérieur, ensoleillés , à la méditerranéenne, les vignobles des grands crus exportateurs, tenus par les riches familles, descendantes des Huguenots français, qui ont, en leur temps, échoué, là, pour fuir le fracas des guerres de religion… Pays de mélanges et de malheurs, aussi… pays pionnier, donc, d'une violence animale…
Quand il s'agit de ce pays-là, « ma » mémoire entre en mode « diaporama » : la montagne de la Table, qu'a vue Vasco, en partance pour les Indes ; les hauteurs enneigées du Drakensberg ; lumières rouges des hibiscus – comme dans « Alice au pays des merveilles », nos pots de fleurs, en géants — ; greniers à blé ; là-haut, bordures ensablées du Kalahari ; stations balnéaires — visez la vue, depuis le lodge, indécent, des Bleus — ; manchots du Cap… prisons ; sourire de Mandéla ; rugby — « Invictus » de C. Eastwood… — ; 1994 : la poignée de main du Blanc et du Noir… nation du drapeau aux 6 couleurs ; émeutes, violences urbaines – on quitte le soleil, Soweto, déjà…
Vitrine prospère, appâtant son touriste occidental : « l'Afrique du Sud ? Vaste, et pas chère ! », me dit cette amie, qui en revient ! On y va, on achète, on regarde, enfin sortis des réflexes, un rien « pavloviens », du boycott — anti — apartheid… ce que disait, en mieux, une récente chronique, que j'ai aimée…
Sauf, qu'en regardant de plus près, on aime moins ! La devise de la jeune nation a beau afficher : « l'unité, dans la diversité », le compte n'y est pas ! Ou, du moins, pas encore — il est vrai que 1994, c'est hier ! —
Politiquement, pourtant, nous écririons, sur le bulletin scolaire : « très gros progrès ; encouragements. » L'A.N.C., parti de Mandela, a, certes, étendu sa domination, mais, au final ( quelques ratés, quand même), a permis l'installation d'une vraie démocratie parlementaire, à l'abri d'une constitution, dont on dit qu'elle serait, des plus ouvertes, sur le plan des libertés individuelles…
Les jalons anti-apartheid, ont, avec cohérence été progressivement placés : discrimination positive, voulant promouvoir l'incontestable et chiffrée nouvelle majorité noire et métisse ; dans les campagnes, réforme agraire, permettant la restitution des terres confisquées, jadis, aux fermiers noirs… loi visant, dans les entreprises, à une représentation équitable en termes de % d'encadrement, par exemple… Cela peut paraître étrange, pour nous, nés dans les droits de l'homme, mais, là, encore, Histoire et symboles sont forcément à l'affiche !
Mécanique bien grinçante, pourtant ! Beaucoup de Blancs, notamment les plus diplômés, ont recouru, ces dernières années, à l'exil massif - saignant, ainsi le pays, comme tant d'autres, ailleurs — ; dans les campagnes où, la scolarisation progresse à petit trot, les fermiers noirs ont peiné à garder en valeur les terres, qui, parfois, retournent à la friche ! Du coup, l'extrême droite, telle la hyène des chemins de brousse, n'hésite pas à relever le col…
Mais, heureuse surprise, le gouvernement de Pretoria, plus attentif et réactif que notre vieille Europe, envisage maints dispositifs législatifs.
Dans les métropoles, cependant (la moitié des villes ont des townships), la pauvreté galope ! L'Afrique du Sud s'est globalement appauvrie, depuis 10 ans – même si, les écarts sociaux, se sont un peu tassés – 9% de la population – dont notre gamin de Soweto – vivent en-dessous du seuil de pauvreté, plus bas que le nôtre, bien sûr, tandis que 9 % — encore — de la population — les Blancs, en l'occurrence - se partagent l'essentiel des richesses ! Notre garçon et sa vuvuzela, ont — c'est sûr — un père au chômage, comme 40 % des Sud-Africains ; son frère ainé est touché, comme la jeunesse pauvre, par la sinistre déferlante — Sida… son quartier est toujours en « vigilance orange » et l'émeute menace en permanence ! Le pays serait — dit-on — un des plus dangereux du monde ; taux record de criminalité ; misère grondante, aux portes fermées, comme des fortins, des rues huppées… André Brink, écrivain que j'ai tant lu, au temps de l'Apartheid (« le mur de la peste », vous en souvenez-vous ? Une sorte d'étendard), en vient, amer, déçu, à désigner corruption et incompétences, comme autant de vautours déployés, pour masquer le retour des lumières…
Mais, assise sur l'or, les diamants, les mines et le soleil ; vitrine du capitalisme financier et exportateur ; l'Afrique du Sud, parade : elle a construit 9 stades, rénové autoroutes et parc hôtelier ; elle a même « déplacé » 20000 pauvres, pour « embellir » ses quartiers — la Chine, en son temps olympique, en avait fait autant — ; elle a formé des kyrielles de policiers, sécurité oblige ; elle a investi 10 fois ce qui était prévu ! Les bénéfices, une fois les rapaces de la Fifa, partis, c'est sûr, retomberont bien quelque part ! Dans des mains blanches, sans doute, ou dans celles, noires, des centres-villes, mais notre gamin de Soweto, restera-t-il, le bec ouvert à regarder passer les miettes...
Mais… « Aussi étroit soit le chemin
Bien qu'on m'accuse
Et, qu'on me blâme ;
Je suis le maître de mon destin
Et, capitaine de mon âme !... »
W.Henley- INVICTUS.
C'est ce poème qui, on s'en souvient, a permis à Mandela – cette icône – de « tenir » pendant son emprisonnement de 25 années…
18:23 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
19 juin 2010
jambes de bois
les filles voudraient remarcher
avec leurs jambes de bois leur coeur démantibulé leurs viscères en plomb
elles écoutent des chansons tristes
pleurent en cachette
prennent des béquilles
elles courent musique dans les oreilles
cheveux au vent l'odeur des genets qui enivre
MP3 des enfants sur les oreilles
"le vide je vais le remplir
de bons ou de mauvais souvenirs
le vide je veux le remplir
avant que mon âme s'assèche et que je craque
je veux tout le silence et les promesses
le rigide et la souplesse
je veux tout l'anarchie et la sagesse
ton sourire et puis tes fesses
je veux tout toi et tous tes amis
pour tracer mes jours et mes nuits
sur les coeurs il n'y a pas de prix
je veux tout, tout de suite et ici..."
elles pensent à cette phrase de l'homme grand : il faut faire sa place au mal -mauvais ou souffrance- mais juste sa place, on ne doit pas laisser le mal tout envahir. il y a le reste aussi. la vie. celle qui existait avant ce mal, celle qui continue encore...
dans la tête des filles Balavoine répète comme dans Starmania : si on vit pas maintenant, après il sera trop tard.
alors elles marchent elles courent elles sautillent
en boitant
ou pas.
12:53 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
18 juin 2010
aïe Mexico !
je ne voudrais pas en rajouter dans le sentiment d'humiliation qui semble gagner le coeur des Français fous de foot, mais n'empêche, s'il avait joué, ça ne serait pas arrivé !!
si si ! croyez-moi, monsieur Domenech, rien ne vaut un Gourcuff sur le terrain, je vous l'avais pourtant suggéré celui-là...
Govou, Ribeiri, Anelka ou Malouda... franchement monsieur Domenech, c'est pousser loin mémé dans les orties... en tous cas, ils ont montré leur talent, hier, c'est indéniable !!!
et surtout n'allez pas croire, j'ai boycotté le match... sans Gourcuff, ça ne m'intéressait pas... (en plus moi, j'étais pour Bafana Bafana, alors...)
allez, une autre petite photo pour le plaisir ...
14:47 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
18 juin 1940
tout le monde le sait :
"L'appel du 18 Juin" est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940, dans lequel il appelle à ne pas cesser le combat contre l'Allemagne nazie et dans lequel il prédit la mondialisation de la guerre. Ce discours – très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères – est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
ça fait donc soixante-dix ans, cette année...
pas rien quand même...
14:16 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
condoléances
14:00 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2010
Gourcuff
ce matin sur France Inter j'ai entendu Jacques Vendroux parler de cet homme-là :
ce qu'il en disait était élogieux et empli de considération, ce qui peut paraître étonnant quand on sait que ce jeune-là est un footballeur.
non, je ne raille pas avec légèreté...
voilà ce que j'ai trouvé, succinctement, à son propos : Yoann Gourcuff, né le 11 juillet 1986 à Ploemeur (Morbihan), est un footballeur français, évoluant depuis la saison 2008-2009 au football-club des Girondins de Bordeaux. Il joue au poste de meneur de jeu. Au regard de ses performances en équipe de France et en club, il est considéré comme l'un des plus grands espoirs du football français. Il a obtenu le titre de meilleur joueur de Ligue 1 en 2009 ainsi que du plus beau but de cette même saison, avec son but contre le Paris Saint-Germain lors de la 20e journée.
on dit de lui aussi qu'il est trop instruit, intelligent et beau gosse (bon, là, je confirme mais ça n'a rien d'innovant chez les messieurs du ballon rond) pour être correctement intégré par ses pairs...
les hommes seraient-ils jaloux aussi ? je pensais ce trait de caractère essentiellement féminin...
avouez quand même que... glups !!!!!
20:54 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
l'Argens
16:20 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0)
14 juin 2010
Dylan
j'entends du bruit devant ma porte. je frissonne. je n'aime pas la pénombre de ma chambre et savoir que la porte va s'ouvrir que je vais pouvoir jeter un oeil au dehors que je vais me reconnecter un instant seulement au monde extérieur me fait battre le coeur. mais j'ai peur.
que vont-ils me faire aujourd'hui ?
est-ce elle ?
est-ce lui ?
j'essaie de tenir ma mémoire éveillée. si j'ai bien compté on doit être mercredi.
parce que le mercredi c'est le jour où mon petit frère reste à la maison et elle vient toujours vérifier que je ne ferai pas de désordre que je me tiendrai tranquille. il pourrait y avoir des visites du passage et mes cris les dérangent.
forcément.
je crie encore.
je ne sais même plus pourquoi car personne n'entend jamais mais je crie.
il me dit que je suis un sauvage et que c'est pour cela qu'il m'enferme. il me donne des coups parce que les sauvages on le dresse dit-il.
la poignée tourne. ma tête aussi.
j'ai faim. enfin je crois. il y a si longtemps que j'ai faim que je ne sais même plus si c'est réellement pour cela que mon ventre se tord que ma bouche bave.
peut-être qu'ils ont raison que je ne suis qu'un sauvage.
quand la porte s'ouvre je sens la bouffée d'air qui pénètre dans ma chambre. l'odeur de pipi est devenue une habitude le pipi le renfermé le rance.
le silence.
hormis mes cris et les bruits du dehors que je guette.
une bouffée d'air où je décèle des odeurs de gâteau et de vie. une lumière qui m'aveugle un peu.
je ne me rappelle plus le goût des gâteaux je ne mange que du pain avec des pâtes et des restes de viandes secs. ou des morceaux de jambon bleuis.
je fais des boulettes avec la mie je la roule dans mes doigts j'en fais des boudins et je croque chaque petits rondins avec délice. comme s'il s'agissait d'une nourriture sacrée.
je me recroqueville sous mon lit. parce que je sais qu'elle va me dire que je suis sale et que je pus. et que je la dégoûte. et que je ne vaux rien que je ne suis qu'un sauvage.
elle va prendre cette voix de mépris qui me lacère les tripes. un jour pourtant elle m'a porté dans son ventre. elle a changé mes couches et endormi dans mon lit en chantant de douces chansons.
quand est-ce que tout a basculé ? je n'en sais rien. je ne sais plus.
depuis combien de temps je suis dans ma chambre ? mes tee-shirts sont devenus serrés et elle m'en veux.
- tu grandis trop vite. tu nous coûte cher. peut-être que tu devrais moins manger...
- j'ai faim.
et la première gifle tombe. je ne dois pas avoir faim. ni froid. nie envie de rien.
je retiens mon souffle je l'entends approcher.
- ohé ? il y a quelqu'un ici ?
ce n'est pas sa voix. c'est une voix d'homme. mais pas celle de l'homme qui donne des coups. une autre voix.
ils ont emmené quelqu'un d'autre. pour que les autres voient le petit sauvage qui bousille leur vie.
je vois un visage se profiler sous le lit. je voudrais devenir tout petit. c'est vrai j'aurais du moins manger.
une main large se tend.
- viens, sors de là, tu ne crains plus rien.
je ne bouge pas pas je ferme les yeux. je ne veux pas voir celui qui,me frappera tout à, l'heure.
- écoute petit, sors de là je ne te ferai rien.
ils disent toujours ça avant que les coups ne tombent. ou alors "tu l'as bien chercher, c'est de ta faute !"
je ne les crois plus.
et pourtant... quand l'homme m'extrait de sous le lit il a les yeux tristes et confiants. il me tend une paume amicale.
- tu ne crains plus rien ton calvaire est terminé désormais je vais te sortir de là.
je me suis peut-être trompé on n'est peut-être pas mercredi aujourd'hui...
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Dylan ne va plus à l'école depuis 3 ans, enfermé dans sa chambre et maltraité par ses parents.
11:17 Publié dans c'est la vie, un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (7)
13 juin 2010
trop peu de temps
j'ai entendu cette chanson aujourd'hui... je l'ai beaucoup écoutée, j'ai aimé la réentendre...
22:05 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
11 juin 2010
12 singes
l'autre soir, je suis tombée par hasard sur un film, pourtant classique, mais que je ne connaissais pas encore (faut dire que moi et le classique...) : l'armée des 12 signes. avec Bruce Willis.
ça m'a fait comme un coup au coeur.
une vague impression de voir un fantôme.
surprenant émoi.
et voilà pourquoi :
18:30 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
10 juin 2010
courses
- bonjour madame la marchande
- bonjour madame
- aujourd'hui je voudrais... euh... des enfants tout charmants.
- hummm...
- bien polis.
- hummm...
- pas malades.
- hum hum...
- qui travaillent bien en classe. et qui m'aimeraient follement...
- hummm.... et ce sera tout ?
- non ! je voudrais également un travail fabuleux qui me ferait rêver et rire, grâce auquel je pourrai voyager et rencontrer d'autres enfants. et plein de gens. un travail sans réel horaire ni patron...
- hummm.... et là, ce sera tout ?
- non. vous plaisantez... j'aimerai également des amis. des femmes. des hommes...
- hummm...
- mais je veux dire : des femmes et des hommes aussi fous que moi, des tendres des sincères des rêveurs. qui connaîtraient les mots des dictionnaires et les autres aussi. qui vivraient dans de drôles de mondes...
- houlà ! c'est tout là peut-être ?
- euh... j'ai encore un peu de place dans mon cabas pour un homme aimant, une soeur merveilleuse et des fraises sucrées...
- hein ?
- c'est possible ?
- pour les fraises, j'en sais rien... je vais voir ce que je peux faire...
- vous me direz combien je vous dois ?
- une éternité de bonheur, quelques liasses de partages et des rires et sourires en menue monnaie...
21:50 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
09 juin 2010
livre inter 2010
non, je ne vais pas oublier de vous parler de ce fameux prix que je suis chaque année (bon, j'avoue cette année un peu moins que les autres...) : le livre Inter.
cette année, le livre gagnant est : Les Hommes-couleurs de Cloé Korman aux éditions du Seuil (2010)
"un couple, employé d'une multinationale, dirige les travaux d'un tunnel destiné à livrer du pétrole mexicain vers les USA, au mépris des lois du pays. le tunnel devient la voie de passage des émigrants mexicains. le couple se retrouve, au fil des années, complice de ces passages clandestins, car le tunnel est long à percer. ce qui permet à l'opération de durer c'est que le responsable du chantier au sein de la multinationale à New-York est un amateur et un trafiquant d'objets archéologiques que les ouvriers découvrent (et se mettent même à fabriquer).à cette intrigue de fond, se mêle étroitement une intrigue intime. "
Cloé Korman est née à Paris en 1983. elle a étudié la littérature, en particulier la littérature anglo-saxonne, ainsi que l'histoire des arts et du cinéma. elle a vécu deux années à New York et voyagé dans l'ouest des Etats-Unis, de la Californie au désert d'Arizona. elle a découvert le Mexique, où a lieu l'intrigue des Hommes-couleurs, lors d'un séjour en 2005 dans les Etats du centre, entre Oaxaca et Zacatecas. Les Hommes-couleurs est son premier roman
08:58 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
08 juin 2010
Pascal Garnier
j'ai entendu parler de cet homme-là ce week-end. alors j'ai fait ma curieuse...
j'ai trouvé un article sur un de ces ouvrages aux éditions Zulma, et justement j'aime bien cette maison d'édition... je vous le livre :
Martial et Odette sont les premiers à s’installer aux Conviviales, une résidence pour seniors. Dans une maison neuve, identique à toutes les autres, ils bénéficient de l’accès à la piscine et au club house. Des grilles et des caméras de surveillance éloignent les rôdeurs, pendant que monsieur Flesh, le gardien, fait sa ronde. Le temps est pluvieux, mais nous sommes dans le sud de la France, il ne tardera pas à faire grand soleil. De nouveaux résidents vont emménager, un autre couple à peu près du même âge qu’eux, ainsi qu’une femme seule. Enfin, Nadine, la « secrétaire-animatrice », leur proposera des activités une fois par semaine.
Voilà les sept personnages que Pascal Garnier choisit de mélanger. Délicatement d’abord, comme on incorpore des blancs en neige. Puis, progressivement, car l’auteur transforme sa préparation en émulsion, façon mixeur…
« Odette fut la première dans l’eau.
– Viens, elle est bonne !
Non. Il la trouvait glacée. Ses orteils se crispaient sur les barreaux de l’échelle.
– Allez !
Il lâcha les échelons. Ce fut comme de venir au monde, une grande claque dans la gueule. Mais après, on se sentait tellement bien !… Martial fit deux ou trois allers-retours, aussi vite qu’il pût pour se débarrasser de cette corvée. Ce n’était pas à cause de la température de l’eau, simplement nager l’ennuyait. On n’allait jamais nulle part en nageant et il fallait constamment agiter bras et jambes pour ne pas couler. Il n’y avait rien à voir que du bleu, dessus, dessous, c’était con. »
À première vue, les personnages de Lune captive dans un œil mort semblent faciles à cerner. On pourrait les croiser au supermarché ou chez le dentiste. Ils véhiculent les petits travers d’une vie bien tranquille, faite de joies simples, d’occupations banales. Pourtant, progressivement, un glissement s’opère. Jusqu’à ce qu’un « couac » prenne soudain toute la place.
Odette, par exemple, se met à chasser une mouche agaçante. Puis cette mouche la poursuit. Oui, cette mouche la harcèle, sans cesse, chaque jour. C’est vraiment pénible, une mouche. Surtout sachant qu’elle n’existe pas, et que personne d’autre qu’elle ne l’a vue…
« La tapette s’abattit violemment sur le coin de la table. Martial la retourna et présenta ce qui restait de la mouche à son épouse.
– Te voilà débarrassée !
Odette se pencha au-dessus de la spatule en rajustant ses lunettes.
– C’est pas celle-là. »
Dans cette résidence protégée du monde, les carapaces bien proprettes des habitants se fissurent. C’est qu’ils sont là en vase clos. Le naturel revient au galop, c’est sa nature, et chasse bientôt le policé des rapports usuels. Après plusieurs verres d’apéritif, tous commencent à mieux se connaître et, à mesure que les journées se succèdent, ils laissent échapper ce qui les obsède. Failles, faiblesses et idées fixes éclatent au grand jour. L’isolement agissant comme un accélérateur de particules, l’inquiétude devient contagieuse, comme la paranoïa. Puis vient le dérapage…
Pascal Garnier rend parfaitement compte de l’itinéraire en chute libre de ces existences. Il était même normal que ceux-là tombent. Ils arrivent dans un endroit neuf, hors du monde, amenant dans leurs bagages le vide qui les grignote : rêves perdus, enfants disparus, petits arrangements mesquins, souvenirs refoulés… Et ce vide risque fort de les anéantir, en les aspirant dans son imparable trou noir.
Lune captive dans un œil mort est une fantaisie sombre, drôle, grinçante, et diablement bien écrite en prime. Jubilatoire, pourrait-on dire, si ce terme à la mode n’était pas trop souvent employé. C’est pourtant vrai qu’on jubile devant les trouvailles de l’auteur. Un geste rapide qui dure juste « le temps de tracer une virgule ou de décapiter un roi »… Des hommes, sous un parasol, « pareils à des clowns tristes sous un chapiteau éteint »… Sans oublier la présence très perturbante de cet œil droit, mort, poursuivant un insolite et dérisoire « bras de fer avec la lune »…
13:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
07 juin 2010
Ivres de livres : clap de fin
voilà la 2e édition de Ivres de livres à Istres s'est terminée.
quelles aventures, vraiment !
d'abord on y a croisé des livres et des lecteurs
des paysages
des moments partagés
alors merci à tous...
j'ai adoré...
22:23 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (0)
06 juin 2010
30
le 30 représente l'équilibre parfait dans l'organisation cosmique.
au point de vue kabbalistique, ce nombre est associé à la lettre lamed, en forme de faucille "pour exprimer la maturité de la récolte".
il correspond aussi au XIIe Arcane du Tarot, le Pendu, qu'on interprète généralement comme l'Expiation, le Sacrifice, le Martyre.
pour Huguette Hirsig c'est l'âge mystique, soit une forme de renaissance.
c'est aussi l'âge auquel Jésus commença son ministère public. (Lc 3,23) et Judas reçut trente deniers - pièces d'argent - des grands prêtres et des anciens pour leur livrer Jésus. (Mt 27,3)
c'est à 30 ans que Jean-Baptiste commença à prêcher. Ezéchiel commença à prophétiser à 30 ans. David avait 30 ans lorsqu'il commença à régner sur Israël. (2 S 5,4)
il y eut les 30 préceptes des sages. (Pr 22, 17-29)
les 30 rois que Josué vainquit. Samson avait 30 compagnons. (Jug 14,11)
les Israélites pleurèrent pendant 30 jours la mort de Moïse. (Dt 34,8)
c'est l'âge auquel Joseph sortit de prison pour gouverner l'Égypte et la hauteur de l'arche de Noé en coudées. (Gn 6,15)
la Tora nous apprend qu'une femme esclave pouvait être achetée au prix de 30 pièces d'argent.
selon les révélations reçues par Maria d'Agréda, la Vierge Marie parvenue à l'âge parfait de 30 ans, cessa de vieillir.
Jésus était âgé de 30 ans lorsque mourut son père adoptif Joseph, selon les visions d'Anne-Cathérine Emmerick. et selon les visions de Maria Valtorta, Joseph était âgé de 30 ans lorsqu'il prit comme épouse la Vierge Marie alors âgée de 12 ans.
l'alphabet utilisé par les scribes d'Ugarit comportait 30 signes. l'ugaritique et l'hébreu étaient les seules langues parlées sur le territoire appeler Canaan.
le Coran, avec ces 114 chapitres ou "sourates", est divisé en 30 parties. Pendant le mois du Ramadan, la lecture quotidienne de ces 30 parties est obligatoire: une partie par jour.
les 30 vertus transcendantes qu'un bouddha possède.
Vasubandhu, éminent érudit de l'école du Sarvâstivâda et du Yogâchâra et considéré comme le 21e patriarche de la lignée indienne du ch'an, est l'auteur d'un long poème de 30 chants, expliquant les théories du Yogâchâra.
les ancêtres de Romulus avaient élevé 30 tours dans l'Italie centrale.
En Inde, il y a 30 Raghinis, ou nymphes de la musique.
chez les Spartiates, il y avait 30 tribus ou comices, 30 sénateurs au conseil des Anciens et 30 phyles par tribu. Les Spartiates avaient aussi divisé leur territoire en 30000 lots, dont deux tiers étaient la propriété des citoyens, et un tiers celui des villes comme biens communaux.
les 30 curies qu'il y avait à Rome.
c'est le nombre servant à la mesure du temps. beaucoup de peuples anciens se servaient de mois de 30 jours, comme dans le mois égyptien qui donnait au total 360 jours par année, plus 5 jours épagomènes - ajoutés - pour un total de 365 jours dans l'année. Également chez les Indiens, le jour de 24 heures comprend 30 Mouhourtas, chaque Mouhourta étant formée de 30 Kalas et chaque Kala de 30 Cachtas.
les anciens Perses dédiaient leur mois à 30 génies.
dans le "Prologue de Zarathroustra", il est écrit que: "Lorsque Zarathroustra eut 30 ans, il quitta son pays et le lac de son pays, et s'en alla dans la montagne. là, il profita de son esprit et de sa solitude et ne s'en lassa pas pendant dix ans."
les 30 dynasties des Pharaons, réparties en trois Empires, que Manéthon - prêtre au temps du premier Ptolémée - élabora.
le célèbre conte ésotérique du poète mystique persan Attâr raconte que 30 oiseaux partent en quête de leur roi, l'oiseau légendaire Simorgh, pour découvrir finalement qu'ils le portaient en eux.
c'est l'âge du philosophe grec Platon lorsque Socrate mourut et la distance de la Terre à la Lune est de 30 fois le diamètre terrestre.
...
pour moi c'est le nombre de dimanches qu'il m'a fallu pour remonter à la surface et laisser l'air revenir un peu dans mes poumons. même si tout reste difficile, il est des nuits qui réchauffent plus que des mots. je veux croire que nos âmes ne se sont pas croisées par hasard et qu'elles restent liées pour toujours. pas après pas, je continue ma route.
22:15 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
03 juin 2010
pardon...
pardon... pour les mots non prononcés retenus tus, les moments oubliés gâchés foutus, pour les larmes qui ont coulé celles qui gonflent mes veines et celles qui noient mes nuits, pardon pour les actes manqués les secrets dévoilés les promesses envolées dans les airs comme des bulles de savon, pour les souffrances accumulées incontrôlées amplifiées, pardon pour les sourires qui n'ont pas zébré mes lèvres, les regards hargneux froids cruels, pardon pour mon orgueil déplacé ma fierté blessée et mes espoirs déçus, pour mes envies à peine voilées celles cachées et celles qui n'auront jamais le droit de percer, pardon pour nos corps enflammés, enlacés jamais rassasiés, pardon pour la cruauté de l'ignorance et la brûlure de l'absence, pardon pour mes impatiences enfantines trépignantes infidèles, mes incompréhensions de petite fille, mes révoltes d'adolescente, mes doutes de femme, pour mes colères parfois, mes abandons souvent, pour ces amis que j'ai du laisser tomber sans le vouloir et ce refus du pouvoir, pour mes luttes effrénées, les rides qui creusent mon visage, les années qui comptent au calendrier, pardon pour mes souvenirs ternis ceux jaunis enfouis ou détruits, pardon pour les mercis non murmurés et les pardons chuchotés, pour les messages nocturnes et ceux auxquels je ne réponds pas ou plus, pardon pour ces gens juste croisés ceux évités et ceux que je n'ai pas vus, pour mes longues conversations et mes incessantes questions, pour ma voix qui chante faux et mes tricheries par jeu, pardon pour mes victoires et mes échecs non acceptés, pour mes obstinations et mes rétractations, pardon pour mes croyances futiles mes loyautés chevaleresques mes histoires édulcorées, pardon à ceux que je déteste, ceux que je n'ai jamais aimés et ceux qui m'ont déçue, pardon pour mes ongles rongés et les cigarettes fumées, pardon pour nos souffles suspendus et nos soupirs éternels, pardon de ce que je n'ai pas dit pas fait ou pas quand il le fallait, pour mes bouderies et mes grimaces, pour mon amour infini et ma haine qui m'a déjà trahie, pardon pour les silences dans lesquels je me mure et mes yeux fermés, pardon pour mes réveils matinaux et mes caresses sans fin, pour mes certitudes non partagées, pour mes priorités, mes peurs si nombreuses, mon manque de confiance, ma force destabilisante, pardon pour mes chemins pas droits, mes parcours tortueux, mes changements et évolutions, mes dévotions, mes passions, mes illusions et désillusions, mes errances, mes exigences, mes silences mes errances mes silences...
photo trouvée sur le centerblog de Papillon1967
19:18 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
02 juin 2010
simplement
la vie n'est pas aussi simple qu'on le voudrait. ça on le savait...
je voudrais... ne pas voir mourir ceux que j'aime, ne pas en être malade au point de ne plus tenir debout, pouvoir à nouveau dormir la nuit, ne pas voir entrer Facebook dans mon foyer, ne pas écouter Justin Bieber même rien-qu'une-fois-s'il-te-plait-maman, ne pas dire "on fait une pause", ne pas voir les magouilles et abus d'un élu, ne pas voir les journées défiler sans avoir eu le temps d'écrire un peu, avoir le temps de voir mes ami(e)s, ne plus pleurer devant des photos, pouvoir remonter le temps même que quelques instants, je voudrais... faire ce que j'aime, tout comprendre tout le temps, voyager ici ou là, rencontrer des gens et puis les quitter, ne pas oublier toutes mes affaires, ne pas voir faner mes souvenirs ni mes plantes, fêter encore la fête des mères, ne plus avoir à faire le ménage, porter des chaussures à talons sans avoir d'ampoules, ne pas voir des piles de linges entassés dans les chambres des enfants... et tant d'autres choses encore...
11:51 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
roman policier (la fin !)
- Non, surtout pas, ne démissionne pas, je suis vraiment déçue mais je suis prête à te laisser une dernière chance. Yanis et ses copains se firent une clin d’œil,, ils étaient tous d’accord pour aider Olivier. Yanis s’exclama :
- On veut bien vous aider, on ne prévient pas la police, on nettoie les dégâts et vous Olivier, vous remettez l’œuf à sa place.
Olivier, tout joyeux, remercia de tout son cœur les cinq copains. Tâo demanda :
- Où avez-vous caché l’œuf ?
- Il est dans mon laboratoire en sécurité, je m’en vais le chercher immédiatement, expliqua Olivier
- On vient avec vous ! s’écrièrent les enfants
- Bon d’accord, à condition que vous restiez sages !
Ils rentrèrent en voiture et allèrent au laboratoire. La salle était grande, pleine de produits toxiques, il y avait une grande armoire sur le côté. Tâo dit :
- Alors, où est l’œuf ?
- Il est là, dans l’armoire, dans une boite bien au chaud, répondit olivier
Olivier chercha la clé de l’armoire dans la poche de son veston mais expliqua aux cinq copains qu’elle n’y était plus. Ils s’affolèrent tous sauf Louise qui dit tranquillement :
- Restez tranquilles, on va prendre notre temps et chercher la clé.
- Prendre notre temps, tu rigoles j’espère ! On n’a pas que ça à faire ! Il faut trouver la clé et replacer l’œuf le plus vite possible ! stressa carole
Ils farfouillèrent partout, sur les tables, sous les tables, sous les meubles, dans les tiroirs et même sous les flacons. Sans faire exprès, Bilel les renversa. Olivier s’énerva :
- Tu ne pourrais pas faire attention ! Il va falloir tout nettoyer maintenant !
Olivier prit une éponge et se baissa pour essuyer le sol. C’est alors que la clé tomba de sa poche droite et glissa sous une paillasse. Tous entendirent le tintement de la clé sur le sol. Tâo se précipita et ramassa la clé. Olivier, soulagé, ouvrit l’armoire et prit l’œuf. ils foncèrent au Museum où Nina les attendait impatiemment…
En les voyant arriver avec une boîte sous le bras, Nina fut soulagée. Yanis commença à commander :
- Bilel et Carole, vous balayez les bouts de verre. Louise et Tâo, vous nettoyez les traces de de sang et de boue. Moi, je vais remettre le marteau de l’alarme incendie à sa place. Nina et Olivier, vous allez appeler le Directeur du Museum et lui donner une excuse pour qu’il coupe l’alarme reliée à la vitrine de l’œuf. Nina téléphona alors au Directeur :
- Monsieur le Directeur, Olivier l’archéologue vient de glisser sur le sol mouillé de la salle du 2ème étage. Il est tombé sur la vitrine de la Préhistoire et l’a cassée. Pourriez-vous désamorcer l’alarme afin que nous changions la vitre ?
Le Directeur acquiesça. L’alarme fut coupée. Olivier fonça acheter une nouvelle vitrine. Il sortit du magasin, retourna au Museum et changer la vitre. A 20h30, ils finirent de réparer les dégâts, l’œuf reprit sa place, l’alarme fut remise et Nina put rouvrir la salle de la Préhistoire. Les cinq copains, Nina et Olivier descendirent les escaliers, s’installèrent près du bureau de Nina et commencèrent à discuter.
- Au lieu de devenir un grand voleur, deviens un grand archéologue, conseilla Nina à Olivier
- Je ferai de mon mieux pour être un chercheur hors pair ! répondit Olivier
- Moi aussi, je serai le meilleur scientifique du monde, promit Tâo
Les quatre amis et les deux amoureux ricanèrent, Louise dit :
- Eh bien, il y a du boulot !
Bilel proposa :
- Il se fait tard, il est temps de rentrer à la maison, moi je n’ai pas encore mangé !
Tous rentrèrent de leur côté et dormirent à poings fermés, comme des marmottes.
Le lendemain matin, le vendredi, Bilel, Tâo, Louise, Carole se réjouissaient à l’idée que ni Nina ni Olivier n’ait perdu leur travail et qu’Olivier n’aille pas derrière les barreaux. Nos quatre amis virent une voiture noire arriver. Yanis en sortit avec une coupure de journal à la main. Il se dirigea vers ses amis et lut à voix haute :
« Un vol a été commis au Théâtre du jeu de Paume. Le costume de Cendrillon a été dérobé… »
Louise, surmontant sa timidité, interrompit Yanis et proposa :
- Ca vous dirait une nouvelle enquête les amis ?
Ils acceptèrent bien que Bilel précisa :
- On mange d’abord, on attaque après la cantine !
Epilogue
Cinq ans plus tard, Bilel s’était mis au régime, Yanis avait réussi à faire ses divisions-fractions tout seul, Louise avait surmonté sa timidité en faisant des spectacles de hip-hop, Tâo avait fait ses premiers pas dans l’archéologie en tant qu’assistant d’Olivier, Carole était devenue aussi souple qu’un chewing-gum, quant à Nina, elle était très fière d’accompagner son mari Olivier à la remise du prix Nobel d’archéologie…
11:19 Publié dans mes ateliers d'écriture | Lien permanent | Commentaires (1)
Ivres de livres 2
c'est Magali Bonniol qui a ouvert le bal hier en intervenant dans les écoles.
mais les autres auteurs vont commencer à arriver demain matin... donc Ivres de Livres 2 c'est parti !!
bien entendu, je serai là aussi...
11:17 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (1)