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20 février 2010

panorama sénégalais

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18 février 2010

recherche

Anne, tu voudrais que je te dise que quand on cherche on finit toujours par trouver.

je le voudrais aussi. mais je ne le sais pas.

cherche-t-on au bon endroit ? la bonne chose ? de la bonne manière ?

est-on sûr un jour d'avoir trouvé la réponse ? la bonne ? celle qui nous emplit enfin l'âme de satisfaction ?

je suis comme toi je tourne en rond avec mes "pourquoi" avec mes doutes et mes espoirs.

Anne, je cherche mais je crois que je le fais mal. mal à propos mal proportionné mal proposé.

je cherche mais je crois que je me fais du mal.

alors quand les pourquoi sont trop nombreux à frapper à ma porte trop bruyants trop énervés comme des chiens affamés attirés par un fumet qui sortirait de mon antre je barricade tout j'éteinds la lumière et je ferme les yeux.

je ne cherche plus ne questionne plus ne veut rien savoir rien comprendre rien demander. je veux juste respirer. dormir. même si comme tu le dis, tout cela est forcé.


17 février 2010

magicien

encore une parution dans le Bambi de février... illustrations de Nancy Delvaux...

 

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la ligne

pour G-Rare...


La ligne transversale

digem

voilà une des raisons de mon retour à Fadiouth :

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elle pourrait devenir la jolinénette number three de la famille...
allez savoir...

16 février 2010

100

cent jours qu'elle vit sans.

sans sens.

sans sentir le sang dans son corps.

cent jours sans sens.

cent jours sans s'en sortir.

sans sentiment autre que l'absence.

cent jours qu'elle vit sans.

23-nu-artistique-13474

 

15 février 2010

Paul, la blonde et son auto (fin)

Quand Paul arrive la matinée est bien avancée. Elisabeth n’est plus très disposée à patienter encore.

Son ami prend les devants s’explique avec le garagiste, le ton monte et quand il revient vers elle, Paul a un trousseau de clés entre les doigts.

- Tiens… Tu peux prendre la blanche là-bas. Je m’occupe de ton véhicule, file au boulot. Je te tiendrais informé de ce que tu dois faire ensuite.

Elisabeth n’en revient pas. Deux heures qu’elle poireaute comme une peuchère dans ce garage et en dix minutes Paul a réglé le litige.

- Merci mon grand ! Tu m’as sauvé la mise…

Et quand elle repart enfin de cet endroit sordide, Elisabeth se dit quand même qu’elle déteste réaliser que sans la venue de Paul, un homme donc, ce type sans crupules n’aurait pas essayé de l’aider mais bien au contraire de tirer profit de sa faiblesse.

Elle se promet de trouver quelqu’un pour lui expliquer en quoi ça consiste un « problème d’injection dans le moteur ». Histoire de savoir ce qu’elle doit modifier dans sa vie…

Avant de partir elle fait un crochet par le bureau du gros Fernand qui ne s’appelle pas Fernand mais Philippe - Philippe Tréboul c’est inscrit sur la porte de son bureau justement – et jette un œil au dedans. Elle s’en doutait : sur le mur, accroché avec une punaise mal en point, pavoise un calendrier de pin up dénudées…

Nakalé

voilà un échantillon musical de ce que j'ai ramené de mon voyage...



podcast

groupe : Xalaat

14 février 2010

passeport

avancer. mettre un pied devant puis l'autre.

attention ! ne pas vaciller. c'est déjà tellement arrivé. tenir debout tant bien que mal et avancer.

ne regarde pas en arrière. non c'est promis. tu te rappelles Anne, ne jamais regarder derrière et aller devant ?

oui.

souffler fort.

relever la tête.

acheter des lunettes de soleil pour cacher les yeux gonflés. le coeur gonflé.

prendre un billet destination soleil.

partir.

aller loin.

ne pas regarder derrière.

tirer les paquets qui alourdissent. les remonter sur les épaules oups ils glissent et tirer encore et encore.

c'est lourd ça fait mal et parfois non souvent ça n'a plus vraiment de sens mais continuer d'avancer tirant les paquets.

nouer un paréo autour de la taille plonger dans l'eau et l'espace d'un instant oublier qu'il y a ces paquets qui alourdissent.

sourire. accepter d'autres sourires.

voir la beauté la sincérité derrière la douleur qui jamais ne s'atténue.

trouver le passeport. trouver le chemin. les mots. échanger.

on va trouver le sens. c'est sûr.

parce qu'on le vaut bien.

tellement.

Anne, et si on revenait ?

Chiche...

 

 

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14 février

aujourd'hui c'est la Saint Valentin, une occasion de vous embrasser tous...

14e dimanche en forme de coeur...

Saint Valentin

13 février 2010

étonnants voyageurs

Voyage d’étude
Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo
22 au 24 mai 2010


L’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur vous propose de découvrir le Festival Etonnants Voyageurs de Saint-Malo dont l'édition 2010 aura lieu du 22 au 24 mai. 
Ce festival est le fruit de la volonté de Michel Le Bris – partagée par quelques compagnons de route tel que Nicolas Bouvier, Jacques Lacarrière, Jacques Meunier, Jean-Claude Izzo, Christian Rolland, aujourd’hui disparus – de faire une place à une littérature qui serait de nouveau « ouverte aux vents du monde ».
Né il y a vingt et un ans, le Festival associe littérature de voyage et cinéma autour d'une programmation faite de cafés littéraires, de débats ou de lectures ainsi qu’un salon réunissant de nombreux éditeurs. Tout le programme du festival sera disponible en avril sur le site Internet :http/::www.etonnants-voyageurs.com

Ce voyage d’études s’adresse aux auteurs, illustrateurs, bibliothécaires, libraires, éditeurs, organisateurs de manifestation et personnels associatifs résidant en Provence Alpes Côte d’Azur.

Informations pratiques :
Transport : aller/retour en train Marseille / Saint -Malo

Deux jours sur place : 
- Départ de Marseille le samedi 22 mai à 7h10 du matin, arrivée à Saint Malo à 15h20
- Départ de Saint Malo le lundi 24 mai à 16h40, arrivée à Marseille à 00h45.

Coût : approximatif de 370 €TTC (en fonction du nombre de participants) comprenant les frais de déplacement jusqu’à Saint-Malo, l'hébergement, le petit-déjeuner et l'entrée au festival (repas, boissons et tous autres frais annexes sont à la charge des participants).

Date limite d’inscription : 10 mars 2010.
Attention le nombre de places est limité. 
Arrhes à verser à l’inscription : 150 euros (le chèque vous sera retourné s’il n’y a plus de place).

Inscription et renseignements :
Claire Castan
Chargée de mission Auteurs
8/10 rue des allumettes
13098 Aix-en-Provence cedex 2
Tél. : 04 42 91 65 26 / Fax : 04 42 27 01 60
www.livre-paca.org

tréma

Stéphanie c'est mon amie... depuis que j'ai dix ans...
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chers amis,
mes tableaux sont désormais en vente sur le site decogalerie.com
stéphanie

http://trema.ultra-book.com/

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happy birthday

je sais je vous l'ai déjà postée cette vidéo mais c'est de circonstance ârce qu'on est le 13 février... (et puis j'adore et elle et l'idée...)

alors, mon amour, je te souhaite un joyeux anniversaire même si tu ne souffleras pas les 46 bougies...

 


Marilyn Monroe - Happy Birthday

05 février 2010

Vincent... pour Babelle

ben oui, faut suivre.. parce que les points se cousent d'un tissu à l'autre de la toile...

envie de vous parler de ça :

Surprenante expo Van Gogh à Londres !

 

Dans la foulée de celle d’Amsterdam, mais très différente et remarquable. Van Gogh et ses lettres, oui, mais tel qu’en lui-même, pas à pas. Nombre d’œuvres inédites de collections privées.
à Londres

Une exposition quatre étoiles ou davantage, elle vise au cœur du sujet. Et, si les lettres y sont moins nombreuses qu’à Amsterdam, ici elles accompagnent de très près des tableaux qui, subtilement agencés en fonction du parcours créatif de l’artiste, en fonction des thèmes qui lui furent chers, accompagnent idéalement le Van Gogh épistolaire.

Un Van Gogh (1853-1890) au four et à la plume qui émeut autant, sinon parfois plus, que le peintre. Dans ses lettres - superbement réévaluées par l’édition en six volumes du Fonds Mercator, en voie d’épuisement et de réédition ! -, Vincent rapportait ses réflexions, ses détresses, ses soucis divers, ses passions et ses frustrations, ses amours impossibles et son attirance pour les petites gens. Journal intime plus que lettres au vent, la correspondance de Van Gogh avec Théo, mais aussi avec Gauguin, Van Rappard, Emile Bernard, constitue un témoignage inestimable sur les préoccupations d’un artiste en constant commerce avec lui-même. Elle explicite les tableaux qu’il y décrit avant de les avoir peints. Elle informe sur son quotidien, ardu et généreusement assumé, mais, plus encore, elle nous renseigne sur le peintre, sa conception de l’art, son souci des couleurs, des lignes, des matières, du rendu des émotions et de l’ajustement de celles-ci à ses exigences plastiques.

 

Huit salles pour une grande expo. Une première lettre à Théo, datée du 24 juillet 1875, attire aussitôt l’attention. Quand il l’écrit, Vincent est loin d’être un peintre et l’en-tête du document indique qu’il est employé de la Masion Goupil, marchand de tableaux, à Paris. Elle est écrite en néerlandais, d’une petite écriture soignée, régulière et calme. Moins de dix ans plus tard, son destin a basculé et le dos d’une enveloppe destinée à Théo, de mars 83, est entièrement dessiné: cinq hommes et un enfant dans la neige. Van Gogh en est à ses balbutiements. Et de ceux-ci aux premiers pas, il n’est qu’à s’offrir la salle des "Paysages hollandais ".

 

Votre redécouverte du plus emblématique des plasticiens de la fin du XIXe siècle, démarre dans les couleurs terre et sombres d’un fils du Nord pénétré de générosités mystiques, des voix de la nature et du lourd labeur requis de l’être humain à sa solde. Jusqu’à la fin, Van Gogh sera attentif à deux particularités essentielles: la nature et l’homme. En Hollande, la campagne violentée l’agite à l’aune des tourments que lui valent ses amours déçues et trois salles consignent ses travaux dans la glèbe. A Etten, à Nuenen, en Brabant. La campagne éprouvante, les paysans dans leurs travaux et jours, le cul par-dessus la tête et la tête appesantie face au sol. Semeur déjà, éplucheuse de patates, femme bêchant, mangeurs de pommes de terre La toile d’Amsterdam n’est pas là, mais y sont ses lettres et une litho reprenant ce rustre sujet connu entre tous.

 

Dans les lettres, l’écriture est toujours régulière, serrée, plus tendue peut-être. Puis, Van Gogh gagne Paris, découvre la lumière de l’île de France et s’écrie: "Mais le peintre de l’avenir, c’est un coloriste comme il n’y en a pas encore eu". Il découvre les estampes japonaises, Hiroshige et Utamaro, sa palette s’aère, se transforme, oublie l’Ecole de La Haye, s’enjoue délicatement. Pas pour longtemps!

Le voici en Arles, en cette Provence qui va le mettre à feu et à sang. Mais, surprise, surgi de la collection d’un privé, voici un "Arles dans la neige"de février 88 - il vient d’y arriver - que nous n’avions jamais vu. La première blancheur dans un pays qui lui fera voir la vie en jaune. Salle sur la "couleur" avec les "Barques aux Saintes-Maries", "La diligence de Tarascon", des jardins fleuris, des tournesols coupés, des roses, et des lettres en concordance complice. Salle sur le "portrait" et l’on sait qu’il en a peint beaucoup. Portraits de la famille du facteur Roulin, du "Zouave", de "Madame Ginoux en Arlésienne" ou son "Autoportrait en artiste" de janvier 88. A leurs côtés, portraits par la bande, "Le fauteuil de Gauguin" et "La chaise de Van Gogh" symboliques d’une tension paroxystique sous l’apparence désinvolte.

 

La littérature l’occupe: Dickens, Hugo, Balzac, Zola, Voltaire Une toile inédite, "Romans parisiens", témoigne. Et puis, le "Sud", les lettres enflammées à Théo, "La maison jaune" et les "Cycles de la nature": "Je voulais faire un verger de Provence d’une gaieté monstre"... Semeurs et fenaisons "Les derniers paysages" s’annoncent. Sa santé a périclité, on l’a soigné à Arles, il sera interné à Saint-Rémy de Provence, s’en ira à Auvers-sur-Oise auprès du docteur Gachet. L’écriture, sans s’endiabler, s’affirme plus vive. Mais il peint, sans relâche et "ces toiles vous diront ce que je ne sais dire en paroles".

 

La tristesse est immense, car sa lucidité le tenaille. Il écrit, il peint, l’hôpital, les cyprès comme des torches Van Gogh n’ira pas plus loin! Humanité exacerbée et peinture survoltée, urgences et pensées, délicatesses et audaces existentielles et plastiques. Engorgements de matières et tournoiements, Van Gogh et ses contradictions: une pleine vie au bout du pinceau, des couleurs.

The Royal Academy, Burlington House, Piccadilly, Londres. Jusqu’au 18 avril, du dimanche au jeudi de 10 à 18h; vendredi, 10 à 22h; samedi 10 à 21h. Catalogue. Infos : 0844.209.1919 ou www.royalacademy.org.uk/newsletter et, en Belgique, www.visitbritain.be et www.visitbritaindirect.com

gaga !

pour ma jolinénette number one qui l'adore l'adore l'adore et c'est peu de le dire, voilà une des chanteuses d'aujourd'hui qui a tout d'une très grande !!!

c'est comme ça que je les aime, les "filles"...

Paul, la blonde et son auto (4)

- Paul, c’est Lisa… J’ai un souci… Je suis tombée en panne, loin de chez moi et le garagiste n’est guère concilaint. Je crois qu’il en profite parce que je suis une femme et que je n’y connais rien… Quoi ? Non… je dis « loin » mais je suis à Manosque.  Tu peux venir ? Sérieux ? Ok… Je t’attends… Ouais, une bonne demi-heure… Ne te fais pas de soucis, je vais en profiter pour appeler au boulot.

Elisabeth soupire. Herureusement qu’il est là Paul. Elle a toujours pu compter sur lui, quels que soient les problèmes. Elle s’installe à l’intérieur de sa voiture, c’est qu’il fait frisquet ce matin et laisse sa tête s’appuyer contre le siège.

- Edouard ? C’est Elisabeth… Je voulais vous prévenir que je ne serai certainement là qu’en début d’après-midi mais je viens. Et puis, j’emporterai des dossiers chez moi ce soir pour les finir. Je ne peux rien vous dire de concret… j’attends le verdict. Mais je vous rappelle, promis… Edouard ? Merci !

Elle ne sait pas bien pourquoi mais elle sent son cœur se gonfler de tendresse pour ce patron un brin désuet qui porte encore de solennels costumes cravates et parle avec tant de tact élégant. Il lui a toujours fait confiance et leur collaboration a toujours été un vrai bonheur pour elle. Soudain, penser qu’elle lui fait faux bond  l’ennuie. Elle aurait aimé rester l’irréprochable collaboratrice. Elle espère qu’il va se sentir démuni sans elle. elle n’a jamais été absente. Jamais manqué.

Du coup, sa colère contre ce garagiste revient. Plus grande encore. Ca l’agace tellement cette habitude qu’ont certains hommes de snober les femmes. Et elle déteste se sentir « piégée ». Si seulement j’avais des notions de mécanique, je te lui dirais ses quatre vérités à cet abruti.

En plus, je suis sûr qu’il doit être malhonnête. Le genre à resquiller sur des pièces qu’il compte alors qu’il n’a rien changé, style les bougies. Tiens, les bougies c’est classique ce truc. Facturer des bougies changées alors qu’on n’y a pas touché. Et puis affoler les femmes en leur parlant de nombreuses heures de réparation alors qu’il s’arrête toutes les cinq minutes boire un café avec les copains qui viennent lui demander une petite réparation urgente, dix minutes pas plus, alors Fernand… elle sait pas pourquoi mais il a une tête à s’appeler Fernand ce garagiste…merci t’es un pote parce que j’étais vraiment dans la mouise là… Et le Fernand de laisser la voiture de la femme en attente pour la réparation vite vite de dix minutes qui ne peut attendre de son copain Momo…

Elisabeth les déteste ces types qui se sentent tout-puissants dans leur atelier mais qui doivent pas assurer une clique au lit. Tiens, sûre que ce gros machin-chose se branle le samedi soir devant des films pornos… Parce que qui peut bien vouloir coucher avec une loque pareille ?

D’ailleurs c’est certainement ça son attitude avec les femmes : il se venge. Pas aimé dans la vie de tous les jours, il n’a pas réussi à se trouver une jolie poulette pour leur mitonner des bons petits plats et lui faire quelques mouflets. Et surtout pour lui faire des gâteries le soir sous les couvertures.

Bientôt elle en arrive à jubiler de ce mauvais sort qu’elle lui imagine…

Ca l’occupe de lui inventer une vie solitaire et triste. Ca l’amuse aussi. Bien fait pour lui !

04 février 2010

rentrée nouvelles

Rentrée nouvelles est une association créée début 2008 par une dizaine de petits éditeurs indépendants de toute la France.

cette association a pour but la promotion de la nouvelle comme genre littéraire, par tous les moyens qu'elle jugera nécessaires, notamment au moyen de manifestations publiques pérennes.

un festival est organisé en août où je suis invitée.

la thématique retenue pour le festival est "écritures du corps, corps de l'écriture".

il est mis en place un programme de rencontres mensuelles (encore en cours d'élaboration) en bistrots de pays, médiathèques, librairies, dans notre région.
une émission hebdomadaire de lectures de nouvelles a démarré sur radio Zinzine (Forcalquier, elle couvre en gros le Val de Durance de Briançon à Aix, plus Apt et une partie du Luberon).
il y a des discussions avec le journal hebdomadaire Haute Provence Info afin de publier régulièrement des nouvelles dans leurs colonnes.
il y a aussi un, peut-être deux projets de travail suivi avec des classes de collège (Banon et Forcalquier)...
dans un premier temps, je serai le 26 février 2010, dans le cadre des "Vendredis de la médiathèque", à Saint-Étienne les Orgues, la plus importante dans le coin.
"une conférence-discussion", agrémentée de lectures, autour du thème de la nouvelle : Qu'est-ce que la nouvelle ?
un peu d'histoire, un aperçu de la variété des nouvelles, et des exemples concrets apportés par des éditeurs, et des auteurs comme moi.

théâtre

la compagnie de théâtre LE CHAPERON ROUGE jouera LE FUTUR IMPARFAIT

à BRIGNOLES, au Théâtre du Caramy le dimanche 21 février à 17h.

9 bis, place du Caramy; 83170 Brignoles (près de l'Hôtel de ville)

 

4 Pièces
- Journal de Guy Foissy 
- Entre Saints de Nathalie Schmitt 
- 15 pour moi 
- L’appel de Victor Haim

qui sont des ièces pour se confontrer avec humour aux thèmes de notre société.

Réservation au 04.94.77.25.68. et au 06.86.60.42.71.

15 euros

12 euros pour les adhérents du théâtre

12 euros sur présentation de la carte de la FNCTA

03 février 2010

wonderful

là, j'avoue, impossible de lutter contre la blonde rose barbie, délicieuse et talentueuse...

non, même pas jalouse !!

 

Paul, la blonde et son auto (3)

Elisabeth se tourne au même moment vers le parc autos situé à l’extérieur de l’atelier afin de montrer qu’elle n’est pas dupe.  Certaines voitures portent l’enseigne du garage, elles doivent servir à dépanner les clients. Véhicules de courtoisie, appelle-t-on ça... eh bien, là, il faut avouer que pour la courtoisie, elle peut repasser...

- Ah non, là, vous tombez mal ma petite dame, je n’ai rien de disponible pour le moment…

« Ma petite dame, ma petite dame… je vais lui en coller moi de ma petite dame… »

Elisabeth bouillonne, ce type commence à lui écahuffer considérablement l’esprit mais elle se sent coincée. Prise en otage par un sale macho aux mains noires et à l’allure bedonnante. Elle le sentait bien dès qu’elle était montée dans l’auto que la journée n’irait pas comme sur des roulettes. Roues, roulettes, l’évidence était là.

Elle qui aime interpréter le moindre incident qu’elle vit essaie de comprendre. Un problème d’injection dans le moteur, ça peut signifier quoi au juste ? Qu’elle n’a plus, en ce moment, le ressort suffisamment pour entreprendre des choses ?

Comme cette nouvelle histoire qui l’amène à dormir quelques nuits sur Manosque ?

Est-ce qu’elle doit freiner ?

Bien, Elisabeth, la concordance des mots est pas mal. Sauf que ce ne sont pas les freins qui sont touchés… Alors quoi ?

Le moteur ?

Quoi le moteur ?

Je vais trop vite ? Je m’emballe ? Si je continue sur cette dynamique, je vais finir par caler ?

D’accord, je vais ralentir. Passer à la vitesse inférieure…

Bon, là, en attendant, je fais comment ?

 

Comme un dernier sursaut, elle saisit son téléphone portable et fait défiler la liste de ses contacts. Le garagiste hausse les épaules et pour bien signifier qu’effectivement il a mieux à faire, il s’éloigne, laissant Elisabeth avec ses inquiétudes.

- Eh ! Mais vous n’avez même pas jeté un œil sous le capot…

L’homme a les mains effoncées dans les poches de sa combinaison bleue, enfin noire, et se permet juste une rotation légère de la tête en sa direction. La conversation est close.