16 juillet 2010
la fée des livres
la librairie la Fée des Livres à Pertuis s'appelle également librairie Magalianne parce qu'elle est tenue par Magali Ferrer et Anne Lignon, deux fées des livres qui veillent sur la destinée de cette librairie destinée aux plus jeunes.
ouverte en août 2008, la librairie Les Fées des Livres à Pertuis est spécialisée dans les ouvrages pour la jeunesse.
dans un espace de 130 m2, la librairie Les Fées des Livres à Pertuis propose une sélection de quelque 5000 livres destinés à un jeune public, des plus petits aux adolescents, ainsi que des jeux éducatifs, des jouets.
un endroit accueillant et où il fait bon venir cueillir de belles découvertes...
Librairie Les Fées des Livres
389 Avenue du 8 Mai 1945
84120 Pertuis
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14 juillet 2010
juste une photo de toi
il y avait cette photo postée contre l'ordinateur et la voix qui murmurait : écris !
ouais ben t'es malin toi mais ça ne vient pas comme ça. envie d'écrire de vraies belles choses moi.
l'instant d'avant le vent qui soufflait en bourrasques légères et rafraîchissantes dans son cou pendant qu'elle déambulait par les chemins villageois semblait lui envoyer le même message : maintenant c'est à toi, écris. moi je suis là, je reste près de toi quoi que tu fasses quoi que tu décides je te protège je t'accompagne alors écris.
elle allongeait ses jambes sous la table en plastique blanc et sentait son corps couler dans une molle sudation sous le soleil qui la réchauffait toute entière.
tout autour le calme. enfin. un silence qui n'augurait aucune organisation planifiée codifiée obligée.
d'abord j'enlève les majuscules et la ponctuation. je garde les points. point. je trouve des mots hauts en couleur.
non, j'écris une histoire glauque. du noir.
ou une histoire de bouffe. une nouvelle.
un conte pour enfants. du nouveau. fantaisie décalée.
je commence par où, je finis quoi ?
je vais où moi comme ça ?
elle fermait les yeux. les images affluaient dans sa tête sans même attendre une autorisation qu'elle ne se savait pas prête à donner.
"arrête de tricher, merdeuse"
eh oh ça va, tricheur toi-même. moi je suis encore là. pas toi.
comment il avait écrit le lecteur anonyme ? : je tiens à vous signaler qu'il m'est par contre tout à fait impossible de vous faire remonter le temps (pour une vague histoire de paradoxe temporel)
ben voilà on y était : impossible de faire marche arrière, il ne restait qu'à avancer.
et écrire.
sous peine de paradoxe temporel.
ben avec ça, elle était bien lotie...
allez courage, il allait bien venir ce best-seller qu'il attendait tant.
ben voyons...
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13 juillet 2010
el secreto
je vous recommande cet excellent roman de l’argentin Eduardo Sacheri "La pregunta de sus ojos", non encore traduit apparemment.
Il s’agit du livre qui a a inspiré le non moins excellent film du réalisateur argentin Juan José Campanella, "El secreto de sus ojos" (Dans ses yeux en français), qui a remporté l’oscar du meilleur film étranger en 2010.
L’auteur de "Esperándolo a Tito y otros cuentos de fútbol", edité en España sous le nom de "Los traidores y otros cuentos" (2000), signe avec ce livre son premier roman publié en 2005.
Ce roman policier qui nous tient en haleine jusqu’à son dénouement nous plonge dans l’Argentine des années 60 et 70 qui sombre peu à peu dans la violence politique Benjamin Chaparro, ancien secrétaire auprès dune chambre d’instruction revient trente ans après sur un homicide qu’il n’a jamais pu oublier. Désormais retraité, il repasse une grande partie de sa vie, les différentes phases de cet homicide et l’histoire d’un amour secret. (dans le film il s'appelle Benjamin Esposito et revient 25 ans après mais bon... c'est vraiment bien fait...).
une belle leçon sur la justice, la passion et les amours tus...
"comment peut-on vivre le vide toute sa vie ?"... allez savoir...
avec Soledad Villamil, Ricardo Darin et Pablo Rago... entre autres
11:52 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
S.O.S. (fin)
Soupir.
Francine s’en doutait. Elle s’en doutait. Elle s’en doutait.
Il n’empêche que son cœur battait à tout rompre. Francine fermait les yeux. Qu’allait-on lui annoncer ? Une côte cassée ? Une épaule luxée ?
- Bénédicte Caligari est bien votre fille ?
- Oui… malheureusement.
Francine n’en revenait pas. De penser ça. De le penser vraiment.
Bénédicte et elle avaient toujours été tellement complices.
Et il avait fallu l’arrivée de ce Marco dans la vie de sa fille pour que leur relation se réduise à néant.
Et qu’elle n’ait plus envie de se comporter comme une mère avec sa fille.
Quelle connerie l’amour !
- Il va falloir faire vite. J’ai besoin de votre autorisation.
- Mon autorisation ? Mais pourquoi ?
- Pour sauver le bébé… Pour votre fille, on ne pourra malheureusement rien faire de plus, mais on peut encore sauver le bébé. Si vous acceptez de le prendre en charge ensuite…
- Mais quel bébé ?
- Celui qu’elle porte dans son ventre depuis huit mois. Et dont elle ne pourra s’occuper, je le crains. Elle a de multiples fractures aux côtes et le visage broyé. Son cœur respire à peine. On ne peut rien faire pour elle, je vous assure. Si ce n’est sauver le bébé.
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12 juillet 2010
S.O.S. (4)
Marco avait appris la venue de Francine, s’était fâché et les coups avaient redoublé de violence.
Il surveillait sa « fiancée » de près et Bénédicte avait décidé de ne plus risquer sa peau pour quelques échanges téléphoniques anodins.
Anodins…
Francine encaissait tout sans réagir.
Persuadée qu’elle ne pouvait malheureusement pas grand-chose pour sa fille, elle avait vécu le même parcours, elle connaissait le fonctionnement de ces hommes-là et la détresse qui peut ravager la femme qui vit cela. Elle avait mis dix ans à se sortir de l’emprise « frappante » de son mari.
Le soir où il avait porté la main sur Marwin, elle n’avait pas supporté. Elle avait alors compris que le père de ses enfants avait dépassé les limites. Elle s’était enfuie, sa marmaille sous les bras et avait trouvé refuge chez une tante compatissante. Sa mère ne lui parlait plus…
Quand la sonnerie du téléphone retentit dans la nuit, elle sursauta si fort qu’elle en reversa son verre de lait.
C’était la seule boisson non alcoolisée qui calmait ses angoisses nocturnes.
Madame Caligari ?
Oui…
Madame Francine Caligari ?
Oui…
C’est l’hôpital de Draguignan.
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11 juillet 2010
insomnies encore
si s'endormir c'est mourir laissez-moi mes insomnies, j' aime mieux vivre en enfer que de dormir en paradis.
si s'endormir c'est mourir laissez-moi mes insomnies, j' aime mieux vivre en enfer que de mourir en paradis.
23:02 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
crabes d'été
dans le numéro de Bambi de cet été...
illustrations Nancy Delvaux... comme d'hab !
et un coucou à Sophie-des-champignons qui y est aussi...
12:39 Publié dans mes publications presse | Lien permanent | Commentaires (6)
insomnie
Depuis bientôt un mois et de mi
Qu'elle s'est installée dans ma vie
Il n'y a plus de place dans mes nuits
Pour le sommeil ou pour l'ennui.
Elle s'endort sur mon épaule
J'ai dans les yeux ses boucles folles,
Ça me fait bien loucher un peu
Mais j'aime tant ses blonds cheveux.
Mon bras passé sous son aisselle
Elle contre moi, moi tout contre elle,
J'ai des fourmis un peu partout
Mais je ne bouge pas, du tout du tout.
Son petit nez fait de la musique
Une musique très sympathique
Pas de ronflements de dragon
Des petite plainte, des petits «ronron».
Moi qui avais le sommeil si lourd,
Je n'en dors plus, la nuit, le jour,
Pour un comme moi c'est trop d'amour
Ça pourrait me jouer des tours.
Il faudrait bien que ça me passe
Et qu'avant elle je me lasse
De notre amour, oui mais voilà
Sûrement déjà je suis chocolat.
Dans ses rêves elle murmure: je t'aime
Mais elle ajoute: Mon bel Étienne!
Je suis pas très beau, je m'appelle François,
Ça me fait tout drôle à chaque fois.
Oui mais le lendemain je n'ose
Lui parler de l'horrible chose
Elle m'embrasse si gentiment
J'ai l'impression d'être sa maman.
Qu'elle me quitte ou qu'elle demeure
Je ne pourrai plus dormir une heure
Tellement elle a comblé mon coeur
De bonheur et de malheur.
"Insomnie" de Boby Lapointe
00:16 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
10 juillet 2010
S.O.S. (3)
Et Francine avait commencé à avoir peur. Sérieusement peur.
Alors, bravant les interdits elle était partie voir sa fille. Elle l’avait trouvée tuméfiée, lèvres boursouflées, yeux gonflés et noircis.
Elle le savait.
Francine le savait depuis le début. Les histoires se reproduisent en cycles générationnels.
Ce n’était pas juste.
Bénédicte avait accepté de passer l’après-midi avec sa mère. Avait raconté qui était ce Marco.
Videur de boite de nuit depuis plusieurs années, Marco Balestra avait rencontré Bénédicte au cours d’une soirée festive organisée par les étudiantes infirmières.
Bénédicte avait accompagné ses copines dans cette boite de nuit branchée et avait certainement bu plus que de raison.
Lorsque Marco lui était tombé dessus, argumentant son attitude trop aguicheuse, Bénédicte avait ressenti la violence de ses coups de poing sur son visage au diapason de la violence des battements de son cœur qui craquait pour l’homme fort et musclé qui la tabassait.
Francine écoutait, se retenant de pleurer. Pourquoi avait-il fallu que ça arrive à Bénédicte ? Elle avait déjà tellement donné, elle, quand elle était jeune femme et elle espérait en avoir suffisamment parlé pour éviter que le drame ne se reproduise.
Mais, obstinée, Bénédicte ne savait que lui répéter : Je l’aime, c’est l’homme de ma vie, tu sais, et puis il n’est pas toujours brutal. Juste quand il rentre fatigué et saoul. Ou qu’il est contrarié. Sinon, c’est un homme merveilleux tellement attentionné et si amoureux aussi…
Ca, Francine n’en doutait pas, elle connaissait la chanson sur le bout des doigts.
Il lui avait sûrement dit également qu’il ne pouvait vivre sans elle, parce qu’elle était sa source d’équilibre et que grâce à elle, il allait changer et se contrôler.
Francine était repartie mortifiée ce soir-là. Mais Bénédicte l’avait convaincue de lui faire confiance, elle savait ce qu’elle faisait, elle n’était plus une enfant et elle allait faire sa vie avec Marco, quoi qu’on puisse lui dire.
Pour Francine l’attente avait pris sa place dans sa vie. Elle savait qu’un jour ou l’autre, le téléphone sonnerait. Elle croisait les doigts pour qu’il ne soit pas trop tard alors.
Depuis cinq mois, Bénédicte n’appelait plus.
23:58 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (16)
04 juillet 2010
S.O.S. (2)
Là, Francine avait compris que sa fille ne lui avait pas tout dit.
- Maman, je te rappelle demain parce que c’est l’heure du bain des garçons. Je t’embrasse. Fort fort fort…
Silence à nouveau.
- Maman ?… Je t’aime.
Il avait fallu plusieurs appels pour que Francine obtienne enfin une réponse à cette question inlassablement répétée : Tu dors où ?
Bénédicte dormait chez Marco. C’était d’ailleurs Marco qui lui avait trouvé ce travail saisonnier. Pour qu’elle puisse le rejoindre.
Marco ? Mais qui était ce Marco ? Francine n’en avait jamais attendu parler au préalable.
Il avait fallu encore d’autres nombreux appels avant que Francine sache que Marco était plus vieux que Béné d’une dizaine d’années.
Mais la jeune femme de vingt ans vivait avec fierté cette différence d’âge. Dans le cœur de Francine de mauvais souvenirs avaient ressurgi et elle s’était mise à prier Dieu que rien ne recommence comme avant. Comme ce qu’elle avait vécu.
Et pourtant, elle avait un pressentiment qui grossissait dans son âme jusqu’à la faire vomir parfois. Malaise. Pressentiment.
Arrête, tu te rends malade pour rien. Ta fille va bien.
Même la tendresse de Gilles n’apaisait pas son trouble. Si cet homme était quelqu’un de bien, pourquoi sa fille faisait-elle tant de cachotteries. Elle ne savait que répéter qu’elle était follement amoureuse. Heureuse.
Amoureuse. Heureuse. Amoureuse.
Ces deux mots en boucle.
Comme pour mieux convaincre sa mère. Ou se convaincre elle.
Avec les semaines, les appels s’étaient espacés. Après tout Bénédicte était une femme à présent, elle vivait sa vie d’adulte et il était temps pour elle qu’elle s’éloigne des jupons de sa mère. Pourtant, Francine n’était pas dupe et quelque chose changeait dans le ton de sa voix. Bénédicte avait perdu son enthousiasme des premiers jours.
Et parfois, les mots sortaient difficilement comme coincés entre deux sanglots.
« Ma fille a le temps de se mettre avec un homme, de façon sérieuse, confiait Francine à Gilles quand elle n’arrivait plus à faire semblant que tout allait bien. Ce job saisonnier se termine dans un mois, même pas, et nous verrons bien où en sera leur histoire à ce moment-là… »
Mais après les deux mois écoulés, Bénédicte n’était pas redescendue les voir. Elle n’avait pas les moyens pour le moment, car finalement elle n’avait reçu que vingt euros pour son babysitting, les parents de Benjamin et Arthur ayant argumenté qu’elle avait été logée, nourrie et blanchie durant toute cette période et qu’elle avait même pu aller skier avec les enfants, à leurs frais.
La vérité c’est qu’ils étaient de bons amis de Marco et que Bénédicte n’avait pas osé broncher.
Mais du coup, elle était tributaire de ce Marco qui l’avait finalement accueillie chez lui.
Francine insistait : tu peux revenir avec nous, tu le sais, la maison est grande ouverte.
Mais Bénédicte n’avait qu’une réponse, invariablement : Marco était l’homme de sa vie, elle en était follement amoureuse.
Et puis, il y eut le silence.
Durant plus d’une semaine, Bénédicte n’avait plus donné signe de vie.
21:27 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)
daffodils
I have decided to leave you forever.
I have decided to start things from here.
Thunder and lightning won't change,
What I'm feeling and the daffodils look lovely today,
And the daffodils look lovely today,
Look lovely today.
Ooh, in your eyes I can see the disguise.
Ooh, in your eyes I can see the dismay.
Has anyone seen lightning?
Has anyone looked lovely?
And the daffodils look lovely today,
And the daffodils look lovely today,
Look lovely today...
20:54 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
03 juillet 2010
S.O.S. (1)
Francine attendait dans la pénombre de sa chambre que le téléphone se décide à sonner. Chaque soir, c’était le même rituel : impossible de fermer l’œil de la nuit, elle attendait ce foutu appel.
Cela faisait huit mois que Bénédicte était partie de la maison. Elle avait trouvé un job saisonnier, avait-elle dit, fière de pouvoir enfin voler de ses propres ailes. Financièrement, tout du moins. Et le temps d’une saison, semblait-il.
Mais peu importe, Francine était contente de voir Bénédicte se bouger et prendre son destin en mains.
Ça, pour le prendre, elle l’avait pris.
Les premiers jours, elle appelait et rassurait sa mère avec sa voix enjouée et sa bonne humeur. Tout se passait à merveille, les gosses qu’elle gardait étaient vraiment adorables - remuants mais adorables ! - et puis, faire babysitter dans un chalet à la montagne, c’était quand même le pied ! D’accord elle ne pouvait pas skier la journée car elle devait surveiller les deux lascars qui n’étaient pas toujours de tout repos, mais elle espérait pouvoir négocier rapidement un week-end - un dimanche au moins ? - pour se faire plaisir sur les pistes.
- Il fait un temps splendide, maman, et Benjamin s’éclate sur la luge, si tu le voyais !
- Benjamin ?
- Oui, le plus petit des deux… Le grand skie déjà sur des patinettes et je dois garder l’œil ouvert car il n’attend qu’une chose : pouvoir se débrouiller seul. Ce dont il n’est absolument pas capable pour l’instant.
- Et toi ?
- Quoi moi ?
- Tu te plais là-bas ?
- Oh maman ! Je n’ai jamais été aussi heureuse.
- Mais tu dors où ?
Silence.
09:19 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (3)
45
il y a 45 ans, une petite nénette poussait son premier cri et le monde ne se doutait pas qu'une perle rare était née.
deux ans après, je comprenais que j'en aurais pour toute ma vie à savourer ce bonheur...
aujourd'hui, précisément, je ne peux pas ne pas lui dédier ceci :
09:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
01 juillet 2010
beautiful tango
pour compenser mon absence scribouillarde, je vous glisse un air qui ravit mes esgourdes in this time...
good trip !
23:55 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)
29 juin 2010
Aix au soleil
pour les petits curieux, voilà la vidéo de la journée passée à Aix, dimanche, pour le festival des p'tites librairies...
regardez bien parce qu'on me voit de façon fugace...
j'espère récupérer quelques photos...
09:44 Publié dans les salons où je vais, on en parle... | Lien permanent | Commentaires (2)
27 juin 2010
alter ego
où tu es, j'irai te chercher
où tu vis, je saurai te trouver,
où tu te caches, laisse-moi deviner
où que tu sois, je voudrais que tu saches que dans mon coeur rien ne change, t'es toujours là mon ange
il manque un temps à ma vie
il manque un rire je m'ennuie
il me manque toi, mon ami
22:28 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
26 juin 2010
les p'tites librairies
demain je serai là avec le soleil, les touristes et les amis auteurs...
au plaisir de vous y croiser...
18:21 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (1)
24 juin 2010
politique ???
c'est bizarre d'entendre que je dois faire partie de 2 millions de gens, moi qui aime ne pas ressembler à la masse populaire, j'en suis heureuse pourtant... et pire, fidèle !
honte à moi d'aimer écouter quelqu'un que 2 millions d'autres aiment aussi...
tiens, pour une fois, j'assume...
mais qui manquera à qui ??
12:29 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (3)
23 juin 2010
en vrac
Gourcuff a eu un carton rouge ; Porte et Guillon sont virés de France Inter ; Jean-Marie Messier est relaxé ; le Var éponge ses inondations ; demain les fonctionnaires défilent contre la réforme des retraites ; iPad se vend comme des petits pains ; ma copine Sandrine a 40 ans et Arthur a fini de passer son bac, Keith Jarrett sort un magnifique nouvel album Jasmine, Robbert Duddley s'occupe de la marée noire dans le Golfe du Mexique...
bref, tout va bien, non ???
15:02 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
père Lachaise
PHOTO : CC RICARDO.MARTINS
TEXTE: ALEXANDRE MENGUY ET CLÉMENT MOUTIEZ
LES PIAFS DU PÈRE-LACHAISE
Se balader la tête en l’air dans les allées du cimetière est une idée de la ville de Paris dans le cadre de l’année de la biodiversité.
Jumelles au cou, ils sont une dizaine, ce matin, pressés de découvrir les oiseaux du Père-Lachaise. Les ornithologues en herbe ne sont pas tous vêtus de couleurs sombres comme conseillé au préalable. Pascal Bonneau, de l’agence d’écologie urbaine, les rassure: «Ce n’est pas notre tenue qui effraie les oiseaux mais plutôt notre comportement.» Quelques mètres plus loin, le groupe s’arrête. Un martinet tournoie dans le ciel, le naturaliste précise:«Cette espèce venue d’Afrique ne se pose jamais, même pour s’accoupler», une imposante silhouette noire vient de se poser sur la cime d’une sépulture.
«Oh un corbeau!», s’exclame une participante. «Eh non, c’est une corneille», rétorque Pascal avec un large sourire. Pourtant, la ressemblance est frappante : robe noire aux reflets métalliques et croassements familiers. À nos pieds, vers au bec, un rouge-gorge semble chercher son nid dans une lisière de lauriers. Il existe plu- sieurs strates d’habitation et certains oiseaux préfèrent garder les pattes sur terre. Mais attention à se protéger des chats qui sont leurs premiers prédateurs. Une sortie ornithologique éveille les sens. La vue bien sûr, et l’ouïe aussi car «on les entend avant de les voir», plaisante Pascal.
La niche écologique du Père-Lachaise est un paradis pour les oiseaux cavernicoles, comme le troglodyte, petite boule grosse comme un citron. Les initiés du groupe n’hésitent pas à ponctuer de leurs connaissances à chacune des haltes. Ornithologue confirmé, un Québecois discerne sans difficulté le « concert »offert à nos oreilles. «Les oiseaux communiquent avec des dialectes qui diffèrent selon leurs lieux d’habitations. Par exemple, les étourneaux ont un accent français !», affirme-t-il. Chapeau australien sur la tête, jumelles de vision nocturne au cou et chaussures de randonnée aux pieds, un autre suiveur participe: «Là, c’est un ramier; il chante en 2 tons et 5 syllabes.»
La procession continue: hêtre pourpre, sycomore, glycine...Le naturaliste souligne aussi la diversité végétale du cimetière ; celle-ci permet à une trentaine d’espèces de cohabiter sur ce territoire. Parfois, elles se disputent, comme ces deux merles qui bataillent sur une branche.«De chez moi, je les regarde souvent s’affronter pour des antennes de télévision», témoigne une voisine du XXe arrondissement. En ville, ces guerres de clocher ne s’entendent que le matin et le soir. Le reste du temps, leur son laisse place au vacarme des autos. À l’inverse, les allées du cimetière offrent des moments de calme, un luxe à Paris. À l’heure du bilan, les participants sont unanimes : le Père-Lachaise n’est pas un attrape pigeon.
14:31 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (1)