27 février 2008
championne...
mais oui, c'est mercredi, le jour où je rends les copies...
cette semaine, concours allégé et résultats surprenants... j'avais expliqué : celui ou celle qui trouve les 10 fautes glissées dans la dictée en premier montera sur le podium...
et c'est... Marie Zim qui a gagné !! ben oui, encore !!
les dix fautes à dénicher étaient :
- embonpoint
- garde-robes
- bonbonnière
- manucure
- n'a pas été causé
- psychoaffectifs
- agro-industrie
- récréotouristiques
- ouï-dire (invariable)
- oeils-de-chat
tout juste.
alors, qui est-ce qui vient chercher son bonnet d'âne ???
10:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
champions
je découvre un magazine bimensuel qui en est déjà à son 4e numéro : Champions du CP, édité par Milan presse.
un de mes amis enseignants me l'a critiqué en ces termes :
"c'est un magazine de lecture(s) auquel est joint un cahier d'activités lecture, écriture, maths et découverte du monde fait par la Sedrap maison d'étion scolaire de Toulouse.
rien de nouveau si ce n'est la volonté de surfer sur le marché des éléves de CP en rajoutant des exercices on ne peut plus traditionnels qui se font dans toutes les classes de France."
les différentes rubriques que le lecteur peut trouver :
- une BD : "la bande des Choucas"
- Avant, c'était comment ?
- petit récit
- portrait d'humour
- didacdoc
- virelangue
- un cahier d'activités central avec planche d'autocllants
- "t'es qui, toi ?"
- "l'as-tu vu ?"
- là-bas, c'est où ?
- double-miam (recette de cuisine)
- remue-méninges : jeux de mots, jeux de chiffres
- système D : bricolage
- bonne pioche : bibliographie CD livres films jeux...
voilà, c'est coloré, ludique, pédagogique... je vous laisse le découvrir...
07:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
26 février 2008
éducation et agriculture
lorsque j'étais enfant, j'entendais dans la bouche des anciens une ritournelle qui leur avait été chantée quand ils étaient petits :
- si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finiras dans les champs.
pas pour badiner dans les foins, non non, pour s'user le corps à divers travaux agricoles.
car être agriculteur est un travail généreux, courageux et important pour notre société.
il semble que l'agriculture et l'alimentation vont redevenir les principaux soucis des générations à venir vu le nombre croissant d'habitants et les soucis et dégradations que vit notre planète.
aujourd'hui, on trouve des ingénieurs agronomes devenus agriculteurs, éleveurs, viticulteurs...
je ne sais pas si l'opposition "école/champs" serait encore de mise...
Xavier Darcos a présenté, le 20 février, son projet pour une nouvelle organisation du temps scolaire offrant plus d’heures pour l’apprentissage du français, des mathématiques et pour la pratique du sport à l’école primaire.
dans son discours, j'ai noté :
"Quatrième changement, l'introduction de l'instruction civique et morale qui remplace l'éducation civique. Cet enseignement permet à l'enfant de découvrir progressivement les valeurs, les principes et les règles qui régissent l'organisation des relations sociales, depuis l'observation des règles élémentaires de civilité jusqu'aux règles d'organisation de la vie démocratique."
et soudain, je me dis : au milieu d'agriculteurs, qui est celui qui a le moins de principe par rapport à "l'observation des règles élémentaires de civilité"... ?
l'exemple vient-il d'en haut ?
merci monsieur Darcos, il y a effectivement urgence à rappeler ce que civilité veut dire...
11:22 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
25 février 2008
vous m'en direz tant !
ce matin, en entendant les informations, mon fils m'a demandé :
- est-ce que "pédophile" c'est de la même famille que "pédé" ?
(glups... c'est ça qu'ils apprennent dans les cours de récréation ???? non, je plaisante... je sais...)
- non, mon grand. "pédophile" ça vient de... euh... pédo(???) : enfant et de phile : qui aime... alors que "pédé", en fait, "pédéraste" ça vient de...
et là... blanc total... (mais il est où Alain Rey ??? vite, j'ai besoin d'un peu d'aide... Alain !!!!!!)
et comme je suis du style "je veux savoir" (je ne sais pas de qui il tient mon fils, d'ailleurs...), j'ai cherché.
et je partage avec vous le résultat de mes investigations... surprenant...
le mot pédophilie, qui date des années 1970, est formé sur les radicaux grecs paidos (παις-παιδος) : enfant, et philia (φιλία) : amour. il est apparu en 19683 et dérive du nom commun « pédophile » (fin XIXe), qui lui-même provient du néologisme « pedophilia erotica » proposé par le psychiatre autrichien Richard von Krafft-Ebing en 1886 dans son ouvrage Psychopathia Sexualis pour qualifier une attirance sexuelle envers les personnes impubères ou en début de puberté qui domine la sexualité d'un individu sa vie durant.
il a été créé par un courant socio-politique post-soixante-huitard, proche de « l'éducation alternative », et qui réfléchissait sur la place de l'enfant dans la société et les relations adultes-enfants.
malgré une absence de tabous toute scientifique, ce courant intellectuel a voulu se démarquer de la pédérastie, et évacuer la dimension sexuelle des relations adultes-enfants. il a donc inventé le mot « pédophilie ».
dès que la langue vernaculaire a adopté ce mot, elle en a fait l'équivalent de « pédérastie », réintroduisant une dimension sexuelle que ses créateurs voulaient justement exclure.
ainsi dévoyé et débarrassé du passé, le mot permettait de parler des relations sexuelles adultes-enfants comme d'une perversité médicale contemporaine, coupée de toute antériorité culturelle.
Repassé dans le langage courant par ces publications, les médias s'emparaient du vocable dans les années 1990, pour qualifier de neuf les affaires judiciaires de mœurs entre adultes et enfants et utilisèrent largement la déclinaison « pédophile », pour qualifier les prévenus concernés.
vu la gravité des affaires judiciaires de ces dernières années, le mot « pédophile » a aujourd'hui pris le sens sémantique courant de « violeur d'enfants », voire d'assassin. quant à la « pédophilie », la compréhension courante du mot aujourd'hui associe le champ des relations adultes-enfants, et celui de la contrainte sexuelle sur autrui, qu'il s'agisse de sollicitation, de viol ou de meurtre.
par ailleurs, des dérives dans l'emploi du terme tendent à s'appliquer à ce qui relève en fait de la pédérastie dans des affaires judiciaires ou médiatiques concernant des adolescents pubères.
le mot pédérastie existe depuis 2 500 ans. du grec ancien (παιδ) paid : enfant (alors ça ! il avait donc raison mon fils...) et (ἐραστής) erastès : amant, il tend aujourd'hui à désigner l'attirance sexuelle d'un homme pour les garçons adolescents ou préadolescents.
et toc !
il fait son apparition en langue française au xvie siècle au sens d’amour des garçons, et connaît rapidement une série de glissements sémantiques qui l’éloigneront considérablement de sa signification première.
quasiment abandonné au début du xxe siècle au profit du terme "homosexualité", il est peu à peu réintroduit dans le sens actuel susmentionné, plus conforme à son étymologie mais néanmoins différent de son sens initial.
le mot grec désignait en effet à l’origine une institution morale et éducative de la Grèce antique, bâtie autour de la relation particulière entre un homme mûr et un jeune garçon. La restriction actuelle à la composante affective et sexuelle résulte à la fois de l'importance prise par le discours sexologique dans les sociétés occidentales contemporaines et du fait que la pédérastie éducative y soit depuis longtemps disparue en tant qu'institution.
dans son sens contemporain, la pédérastie apparaît ainsi comme un cas particulier de ce que certains sexologues nomment "hébéphélie" ou encore "éphébophilie", à savoir l'attirance érotique d'un adulte pour les adolescents (ou préadolescents), sans précision de sexe.
et soudain, je regrette de ne pas avoir fait grec au collège...
14:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
24 février 2008
pour les petits
si vos enfants ont entre 4 et 9 ans, si ils ont des crayons au bout des doigts, inscrivez-les au concours de dessins " Comment tes parents se sont-ils rencontrés ? "
après la sortie fin janvier de l’album très réussi "Comment maman a changé la vie de papa (et vice versa)" de Katharina Graossmann-Hensel, les éditions NordSud lancent un concours de dessins sur un thème très familier pour nos petits bouts.
car tous les enfants se sont un jour posés cette question et ont essayé d’y répondre en menant une véritable enquête sur la vie de leurs parents avant eux. voici donc un bon moyen de leur laisser exprimer librement leur imagination sur cette rencontre primordiale qui donne un sens à leur vie.
comment participer au concours ?
en allant retirer gratuitement une carte de participation auprès d’une librairie partenaire :
- Les trois mages, 31 Cours Julien - 13006 Marseille
- Bull’images, 35 avenue du Général de Gaulle - 13140 Miramas
- L’étoile bleue, 6 rue du colonel de Roux - 13400 Aubagne
lorsque le dessin est terminé, envoyez-le directement à la maison d’édition,
26 rue Berthollet – 75005 Paris.
fin du concours le 22 Mars (cachet de la poste faisant foi)
prix du concours ?
un jury composé de l’éditeur, de libraires, de bibliothécaires et de graphistes désignera trois gagnants dans chaque catégorie d’âge. le premier vainqueur gagnera 5 livres, le deuxième 3 livres et le troisième 2 livres. tous les gagnants remporteront également une affiche originale en tirage limité numérotée et signée par Katharina Grossmann-Hensel.
résultat du concours : le 18 Avril.
alors jeunes artistes en herbe... à vos crayons !
21:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
23 février 2008
police !!
Art. 1 : Objet du concours
L’Association Sang pour Sang POLAR et les bibliothèques de Veyrins-Thuellin, des Avenières, de Corbelin, de Vezeronce-Curtin et de Dolomieu organisent un concours d'écriture de nouvelles policières.
Art. 2 : Concours 2008
Votre nouvelle devra commencer par ces quelques lignes : "… Carla regarda les techniciens de la scientifique ramasser à la pince des fragments, des choses invisibles qu'ils enfournaient dans des tubes en plastique ou des enveloppes en papier cristal."
euh... Carla ? Carla ? c'est bizarre mais ce prénom m'interpelle... je cherche... est-ce que je connais une Carla dans mon entourage ???
bon, en tous cas, je vous propose d'aller jeter un oeil à ce concours d'écriture de nouvelles policières car ça a l'air vraiment chouette...
et puis, quand Carla regarde les techniciens de la scientifique, la France sourit... non ??
mais que fait la police ???
19:23 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
21 février 2008
dictée
allez, un petit concours facile pour cette semaine, histoire de vous laisser souffler...
une dictée à corriger : 10 fautes à retrouver dans le texte ci-dessous :
"Céline doit se rendre à l'évidence : elle souffre d'embompoint. Plusieurs de ses amies ont dû renouveler leurs gardes-robes parce qu'elles avaient pris du poids récemment, et elle devra bientôt faire de même. Elle a délaissé sa mauvaise habitude de se servir dans la bombonnière tous les jours, mais cela n'a pas eu d'effet sur son poids. La manicure de Céline, qui est une habituée des régimes, lui a conseillé de s'assurer que son changement de poids n'ait pas été causé par des problèmes psycho-affectifs, comme sa rupture récente ou sa situation professionnelle instable dans l'agroindustrie, avant de commencer un régime. Elle lui a aussi proposé de profiter de l'automne pour se livrer à des activités récréo-touristiques qui nécessitent un certain effort physique, comme le vélo ou la randonnée pédestre en montagne, les bienfaits de l'activité physique sur le poids n'étant pas que des ouï-dires. Elle lui a enfin recommandé de se récompenser si elle atteignait ses objectifs, et elle lui a montré le magnifique collier d'yeux-de-chat qu'elle s'est offert à la fin de son dernier régime."
c'est drôle, ça, non ? et puis, ça change...
allez, à vos copies !
résultats... mercredi...
17:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (30)
20 février 2008
avalanche
le mercredi, c'est jour de "on sait qui".
on sait qui a remporté le concours.
on sait qui a gagné la coupe, la 1re place, le bouquet d'honneur...
vous nous avez envoyé de belles boules de neige.
merci merci merci...
et voilà les résultats :
1)
À
la
mer,
doux
matin,
vagues
pensées.
Amoureux
éconduits
sanglotent,
désespèrent :
incalculable,
insupportable
anéantissement.
Intransigeances
cauchemardesques
ultra-martyrisent
malencontreusement.
Ecrit par : Cécile
ex aequo
J'
ai
une
fine
douce
pensée
gardée
couchée
allongée
parfumée
cocotiers
conservée
maintenant
secrètement
profondément
Ecrit par : virginie
2)
A
la
mer :
ciel
azuré,
plages
sablées,
vraiment
lentement
parcourues,
embarcation
correctement
confectionnée,
schématiseront
incontournables
paradisiaqueries
Ecrit par : jill.C
3)
J'
Ai
Tué
Sire
Temps
Expire
Chavire
Secondes
Egrennées
Désirables
Demoiselles
S'élargissent
S'arrondissent
Insaisissables
Alanguissements
Ecrit par : Marie Zim
ex aequo
A
LA
FIN
CODE
PERDU!
DESOLE!
COMMENT
RETABLIR
SITUATION?
INNOVATION?
DECOUVERTES?
INQUISITIONS?
ELUCUBRATIONS?
MASTURBATIONS
INTELLECTUELLES
INEQUITABLEMENT
COMPARTIMENTEES?
Ecrit par : Gérard
et tableau honneur :
1
22
333
4444
55555
666666
7777777
88888888
999999999
Ecrit par : le Pierrot
16:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
15 février 2008
snowballs
voilà donc un nouveau concours : un concours de boules de neige...
oui vous ne rêvez pas, les snowballs sont des phrases "boules de neige" ou plutôt des phrases croissantes.
vous commencez par un mot d'une lettre, puis de deux, puis de trois...
trop compliqué ?
pas du tout, regardez :
J’
ai
une
peur
bleue:
depuis
maintes
semaines
plusieurs
phantasmes
terrifiants,
énigmatiques,
empuantissent
subrepticement,
mystérieusement.
alors qui se lance pour la plus grosse boule ???
attention n'oubliez pas les moufles et les cagoules, ça va vous geler les os... (résultats: mercredi... au chaud, avec thé bouillant, grog et tout ce qui faut pour vous réchauffer...)
14:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (18)
14 février 2008
saint Valentin
Lâcher prise, ce n’est pas se montrer indifférent,
mais simplement admettre que l’on ne peut agir à la place de quelqu’un d’autre.
Lâcher prise, ce n’est pas couper les liens,
mais prendre conscience que l’on ne peut contrôler autrui.
Lâcher prise, ce n’est pas être passif,
mais au contraire tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement.
Lâcher prise, c’est reconnaître son impuissance,
c’est à dire que le résultat final n’est pas entre nos mains.
Lâcher prise, ce n’est pas blâmer ou vouloir changer autrui,
mais donner le meilleur de soi-même.
Lâcher prise, ce n’est pas prendre soin des autres, mais se sentir concerné par eux.
Lâcher prise, ce n’est pas « assister », mais encourager.
Lâcher prise, ce n’est pas juger, mais accorder à autrui le droit d’être humain.
Lâcher prise, ce n’est pas s’occuper de tout ce qui arrive,
mais laisser les autres gérer leur propre destin.
Lâcher prise, ce n’est pas materner les autres,
mais leur permettre d’affronter la réalité.
Lâcher prise, ce n’est pas rejeter, c’est au contraire accepter.
Lâcher prise, ce n’est pas adapter les choses à ses propres désirs,
mais prendre chaque jour comme il vient et l’apprécier.
Lâcher prise, ce n’est pas critiquer ou corriger autrui,
mais s’efforcer de devenir ce que l’on rêve de devenir.
Lâcher prise, ce n’est pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l’avenir.
Lâcher prise, c’est craindre moins et aimer davantage.
Texte bouddhique
07:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (9)
13 février 2008
homme au phone
mais oui, voilà les résultats du concours de cette semaine...
participation multiple pour certain(e)s, absence total pour d'autres, j'ai senti quoi qu'il en soit un grand amusement derrière l'écran.
tant mieux !
et merci...
alors pour qui le trophée ?
qui remportera les lauriers ?
voilà l'heure de vérité
enfin sonnée !!!
1)
"Il aime tant les fleurs et les pots, les roses. Arroser son thym..." = "Il aime tant l'effleurer, l'épauler Rose. Ah... Rose et son teint ..."
Ecrit par : Marie Zim
ex aequo
"Les mondains sensés rejettent la promise cuitée de l'amer indien" = "Les mondes insensés rejettent la promiscuité de l'amérindien"
Ecrit par : jill.C
2)
"Amer, Paul hué s'en fut, sombre..." = "Ah ! mer polluée : cent fûts sombrent..."
Ecrit par : Marie Zim
ex aequo
"L'écorce se durcit, se tend" = "Les corps se durcissent tant"
Ecrit par : virginie
3)
"Dais et toiles parsèment la nef céleste, décor de rêve sans voûte, explose ..." = "Des étoiles parent , s'aiment , la nef céleste , des corps de rêve s'envoûtent, explosent..."
Ecrit par : Marie Zim
ex aequo
"Le sôt scie son bois" même s'il a soif ; le "Saucisson boit" même s'il n'a pas soif !
Ecrit par : virginie
ex aequo
Une jeune élève africaine a répondu par écrit :
"j'ai pas touvé la tribu" = "j'ai pas trouvé l'attribut"
Ecrit par : francis
et pour le plaisir :
Pour ce concours, je constate qu'on se tâte !
Mais je vous en conjure, il ne faut point qu'on jure !
Ecrit par : virginie
"Elle, ma muse..." = "elle m'amuse..."(là, c'est un peu triché...)
Ecrit par : Eric
14:44 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (8)
12 février 2008
livre Inter
l’aventure du Livre Inter se perpétue pour la 34e année.
lecteurs, jurés, auditeurs, auteurs... vont vivre jusqu’en juin 2008 le plaisir de lire et le plaisir de partager.
les jurés du livre Inter cette année vont avoir comme président un écrivain, bien sûr, mais surtout un grand lecteur, le lecteur par excellence :
Alberto Manguel, c'est un savoir immense, un fou de lecture qui a publié il y a quelques années une "Histoire de la lecture".
vous souhaitez être membres du jury du 34e prix du livre Inter ?
prenez votre plus belle plume et écrivez une lettre dans laquelle vous expliquerez les raisons de votre candidature et décrirez vos goûts littéraires.
n'oubliez pas de préciser votre date de naissance, votre situation de famille, votre profession et votre adresse exacte, et d'envoyer ce courrier avant le 20 février 2008 à minuit, le cachet de la poste faisant foi à l'adresse suivante:
LIVRE INTER
Maison de Radio France
75220 PARIS CEDEX 16
15:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
10 février 2008
ensemble
Il a tendu sa main pour l’aider.
Grande lisse noire.
Geste galant poli classique.
Convenu.
Habituel.
Elle a glissé sa main à l’intérieur et sans presque le vouloir, leurs doigts se sont mêlés enlacés.
Un instant.
Bref.
Elle a serré la main qui la tenait. Fort. Elle est descendue et a prié : Mon Dieu, faîtes que cette main tendue ne s’éloigne jamais de ma vie.
Elle est descendue. Elle a lâché la main.
Sourires échangés.
Au retour, elle plongera à nouveau sa main dans la sienne.
Tendue.
Grande lisse noire.
Elle enlacera les doigts.
12:16 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
08 février 2008
noir sur blanc
16:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
07 février 2008
homophone
je suis un brin perdue au niveau "cadence de concours" mais ce soir je vous en propose un nouveau :
réaliser des homophones
des homophones sont des mots qui se prononcent de la même façon mais qui ont des sens différents comme par exemple :
- la muse ment et l'amant peine = l'amusement et l'âme en peine
- nos âmes sont tordues pour pêcher sous nos pieds = nos hameçons tordus pour pêcher...
oui, ça va être très difficile mais qui n'essaie rien...
bon courage ! (résultats... un jour ou l'autre... allez, disons... mercredi !)
22:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (30)
06 février 2008
pied
ouf ! juste à temps pour les résultats du concours :
1)
Deux aimants s’attirent
et peuvent se repousser.
Eux, leur histoire est la même
Un seul et même matériau
Eux, deux aimants, deux amants.
Ecrit par : Eric
2)
Volent, feuilles d'automne
Rien n'arrêtera le temps
Les arbres sont dénudés
Mais mon coeur lui est vivant
N'est-ce pas le plus important ?
Ecrit par : jill.C
3)
Haïku Tanka :
Quelques mots dans un soupir...
Ah ces cors aux pieds !
Comment pourrais-je écrire ?
Je ne sais pas bien compter !
Ecrit par : Marie Zim
ex aequo
Les jours grandissent
Le soleil fait un brin de toilette
L'air est très pur
Encore un hiver de passé
Le paysan s'en va travailler dur.
Ecrit par : Gérard
merci à ceux qui ont participé et à ceux qui auraient bien aimé...
c'était très beau.
23:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
ma parole !
tout n'est qu'une question de définition, je pense. et Alain Rey ne me contredirait pas, je peux le parier.
voilà donc une définition qui me paraît cruciale.
de nos jours.
ah... les mots !!!
un référendum est une consultation populaire à l'initiative des dirigeants ou du peuple lui-même, selon les pays et les modalités prévues par la constitution. il permet d'obtenir un aval du peuple pour un sujet important dans la vie de la collectivité (à l'échelle nationale ou locale). les électeurs, lors d'un référendum, répondent par « oui » ou « non » à une question.
il faut en cela le distinguer du plébiscite, qui est l'approbation ou non d'une personne.
le mot est directement emprunté au latin et sa prononciation est couramment déformée : on doit dire référ-in-dom et non référ-an-dom.
il existe deux types de référendums en France:
- le référendum national (articles 11, 88-5 et 89 de la Constitution du 4 octobre 1958) qui est l'expression de la démocratie directe.
"La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants ou par la voie du référendum."
N.B. : le mélange de la démocratie directe et de la démocratie représentative des parlementaires fait de la France un système démocratique semi-direct.
- le référendum local (depuis la réforme constitutionnelle du 28 mars 2003) qui participe au mouvement récent de la gouvernance locale.
maintenant, au moins, on sait...
11:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
03 février 2008
vie
16:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
02 février 2008
suicide 2
puisque c'est "la semaine", je voulais parler de Virginia Woolf , une femme de lettres anglaise que j'aime beaucoup.
Nancy Huston en parle dans son essai "Journal de la création". la comparant à Elisabeth Barrett, elle écrit : "Elles se ressemblent à plus d'un égard. Petites filles joyeuses et avides, gobant le grec et le latin dans les manuels scolaires de leur grand frère... puis faisant l'expérience précoce, répétée et violente, de la mort : les êtres les plus chers qui disparaissent les uns après les autres. (...) C'en est trop. Elles renoncent au corps. Elles resteront vierges... et dans le cas de Virginia, frigide.
Le corps est terrifiant. Il meurt.
les mots ne meurent pas."
Nancy écrit encore : "Il n'y a probablement jamais eu de tentative de couple aussi pure, aussi extrême que celles des Woolf - Virginia et son mari Léonard - pour effectuer la reconversion à sens unique, du corps vers l'esprit. Un homme et une femme, deux écrivains doués et cultivés, qui ont vécu ensemble dans la chasteté totale pendant près de trente ans."
Je veux tout - l'amour, des enfants, de l'aventure, de l'intimité, du travail (...) alors je passe du fait que je suis à demi amoureuse de vous, que je voudrais que vous soyez toujours avec moi et que vous connaissiez tout de moi, à l'extrême de la sauvagerie et de la réserve. Je pense parfois que, si je vous épousais, je pourrais tout avoir - et puis - est-ce le côté sexuel qui s'interpose entre nous ? Comme je vous l'ai dit brutalement l'autre jour, je ne ressens aucune attirance physique pour vous. Il y a des moments - quand vous m'avez embrassée l'autre jour en était un - où j'ai l'impression de n'être rien qu'un roc.
en 1941, Virginia Woolf se suicide. elle a 59 ans.
elle remplit ses poches de pierres et se jette dans la rivière Ouse, près de sa maison de Rodmell.
elle laisse une note à son mari : J'ai la certitude que je vais devenir folle : je sens que nous ne pourrons pas supporter encore une de ces périodes terribles. Je sens que je ne m'en remettrai pas cette fois-ci. Je commence à entendre des voix et ne peux pas me concentrer. Alors je fais ce qui semble être la meilleure chose à faire. Tu m'as donné le plus grand bonheur possible... Je ne peux plus lutter, je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler.
1941...
11:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
31 janvier 2008
horà
14:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (10)