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22 mai 2007

chic ! les princesses...

évidemment après les loups... les princesses.
rien que du très classique dans la littérature enfantine...

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quand Hemma m'a demandé d'écrire des histoires de princesses pour leurs recueils, je n'étais pas très emballée.
les jolies filles parfaites en tout point, ce n'est pas mon genre.
je suis plus spécialisée dans les bêtises à gogo.

alors j'ai lu des histoires de princesses et je me suis laissée aller à les imaginer comme chaque fois que j'écris : atypiques. pas parfaites. pas du tout comme on attend qu'elles soient. et ça je le revendique : on a le droit d'être tout à fait différente de ce qu'on attend de nous. ainsi Touloupé ma petite sorcière catastrophe ne saura jamais jeter un sort correctement et ne sera jamais une vilaine monstrueuse comme ses consoeurs attendent d'elle...

je n'ai pas la prétention d'être la seule à avoir fait ce choix.
ainsi : La petite princesse nulle de Nadja a bien des défauts. voire tous les défauts. et pourtant, elle sera aimée telle qu'elle est.

parce que quand même, quelle qu'elle soit, le grand souci de ces "chéries" c'est de trouver le prince charmant, l'homme idéal, celui qu'on attend toujours et qu'on désespère de voir un jour arriver.

pourtant La princesse élastique de Bernard Friot botte le derrière de ses prétendants ou La rincesse Finemouche de Babette Cole qui ne veut pas se marier et impose des épreuves à ses prétendants.
ou La princesse et le chevalier hardi de Florence Langlois où Henri, chevalier sans peur, doit apporter un morceau de ciel à sa princesse pour mériter son amour. et Mademoiselle Princesse Culotte de Marie Bataille qui s'attife si bizarrement que les prétendants pourraient s'en détourner...

mais comme on ne peut pas vivre que d'amour et d'eau fraîche, il y a La princesse qui détestait les légumes de Yann Queffelec, La princesse et les insectes de Jennifer Dalrymple, La Princesse au petit pois de Hans Christian Andersen (oui, je sais, elle ne le mange pas le petit pois, elle dort dessus...) que mon ami Giorda a repris dans La princesse au sommeil léger.

et puis, comme je suis une accro à l'univers de Hayao Miyazaki, je ne peux passer sous silence la merveilleuse princesse Monoké, guerrère et sanguinaire, prête à sacrifier sa vie (et son amour) pour combattre ces humains avides de pouvoir et d'avoir qui détruisent sans respect aucun la nature qui a tant à nous donner.
Hayao Miyazaki signe là une fable épique où il reconnaît les influences conjuguées de Akira Kurosawa (La Forteresse cachée) et de Kenji Mizoguchi (Les Contes de la lune vague après la pluie).

d'où vient cette force dans les films de Miyazaki ? cette émotion qui réveille en nous des valeurs auxquelles on croit ? comme une boule chaude au creux du ventre, une pelote de fils mêlés de respect, tendresse, passion, bonheur, d'envie...
il semble que cela tienne à son enfance (nous y revoilà...) puisque contrainte de fuir Tokyo, sa ville natale, sous les bombardements de l'armée américaine, la famille de Miyazaki s'installe à quelques kilomètres de la capitale. et que cette expérience laissera une empreinte profonde chez le cinéaste, avec beaucoup des thèmes (pêle-mêle : l'aviation, le deuil, l'enfance, l'attachement à la nature) explorés au travers de son œuvre, provenant de cette période.

alors, Monoké, découvrez-la, c'est une vraie princesse...

maintenant, je le sais, je l'espère, vous allez réagir et me parler de votre princesse, celle qui comble votre vie, celle dont vous rêvez...

allez les filles, promis, la prochaine fois, je m'attarde sur les princes...


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21 mai 2007

les loups

ne me demandez pas pourquoi mais j'ai toujours pensé que j'aurai dû être la compagne de Serge Reggiani...
d'accord, j'aime sa voix grave et ses yeux tristes mais il n'est pas le seul à me faire vibrer quand il chante.
lui, c'est différent.
nous avons 45 ans de différence.
je l'ai adoré dans Casque d'or au côté de Simone Signoret...

et aujourd'hui je voulais mettre les paroles de cette chanson ci-dessous, peut-être parce que le loup est un personnage-clé dans les histoires pour enfants.

on peut y trouver :
- un loup effrayant (les classiques Le petit chaperon rouge de Charles Perrault ou Pierre et le loup de Sergueï Serguéïevitch Prokofiev) ;
- un loup charmeur et croqueur d'enfants dont il aime les bisous (Garavou le loup de Lionel Le Néouanic) ou un loup végétarien (Un loup dans le potager de Claire Bouiller) ;
- un loup gentil dans un rôle un peu inhabituel (Loulou de Grégoire Solotareff ou Le Loup sentimental de Geoffroy de Pennart) ;
- un loup complice et drôle (Le loup magicien en tournée de Laurence Bourguignon) ;
- un loup en rimes (Au bon petit loup de José Augustin Goytisolo) ;
- un loup ignorant (Loup ne sait pas compter de Nadine Brun-Cosme) ;
- un loup surprenant (Loup noir d'Antoine Guilloppé) ;
- un loup "sorcier" (L'œil du loup de Daniel Pennac) ;
- un loup bête (Plouf ! de Philippe Corentin)....
et combien d'autres encore...

mais voilà la chanson :

Les loups sont entrés dans Paris

Paroles: A. Vidalie. Musique: L. Bessières
© Ricordi BMG Music
autres interprètes: Les Croquants (2004)


Les hommes avaient perdu le goût
De vivre, et se foutaient de tout
Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
Pour eux c'était qu'du cinéma
Le ciel redevenait sauvage,
Le béton bouffait l'paysage... alors

Les loups, ououh! ououououh!
Les loups étaient loin de Paris
En Croatie, en Germanie
Les loups étaient loin de Paris
J'aimais ton rire, charmante Elvire
Les loups étaient loin de Paris.

Mais ça fait cinquante lieues
Dans une nuit à queue leu leu
Dès que ça flaire une ripaille
De morts sur un champ de bataille
Dès que la peur hante les rues
Les loups s'en viennent la nuit venue... alors

Les loups, ououh! ououououh!
Les loups ont regardé vers Paris
De Croatie, de Germanie
Les loups ont regardé vers Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups regardent vers Paris.

Et v'là qu'il fit un rude hiver
Cent congestions en fait divers
Volets clos, on claquait des dents
Même dans les beaux arrondissements
Et personne n'osait plus le soir
Affronter la neige des boulevards... alors

Des loups ououh! ououououh!
Des loups sont entrés dans Paris
L'un par Issy, l'autre par Ivry
Deux loups sont entrés dans Paris
Ah tu peux rire, charmante Elvire
Deux loups sont entrés dans Paris.

Le premier n'avait plus qu'un œil
C'était un vieux mâle de Krivoï
Il installa ses dix femelles
Dans le maigre square de Grenelle
Et nourrit ses deux cents petits
Avec les enfants de Passy... alors

Cent loups, ououh! ououououh!
Cent loups sont entrés dans Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Cent loups sont entrés dans Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Cent loups sont entrés dans Paris.

Le deuxième n'avait que trois pattes
C'était un loup gris des Carpates
Qu'on appelait Carêm'-Prenant
Il fit faire gras à ses enfants
Et leur offrit six ministères
Et tous les gardiens des fourrières... alors

Les loups ououh! ououououh!
Les loups ont envahi Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups ont envahi Paris
Cessez de rire, charmante Elvire
Les loups ont envahi Paris.

Attirés par l'odeur du sang
Il en vint des mille et des cents
Faire carouss', liesse et bombance
Dans ce foutu pays de France
Jusqu'à c'que les hommes aient retrouvé
L'amour et la fraternité.... alors

Les loups ououh! ououououh!
Les loups sont sortis de Paris
Soit par Issy, soit par Ivry
Les loups sont sortis de Paris
Tu peux sourire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris
J'aime ton rire, charmante Elvire
Les loups sont sortis de Paris...



et si vous connaissez d'autres loups intéressants, n'hésitez pas à nous en parler...

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19 mai 2007

hétérogénéité dans les classes

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pour faire suite à ma note sur la pédagogie de Maria Montessori et à la discussion avec Nicole sur ce blog (voir « presse »), je voudrais vous parler du numéro de juin des Cahiers pédagogiques revue destinée aux enseignants, éditée par le Centre de recherche et d'action pédagogique, que je corrige mensuellement.

le sujet ? "Enseigner en classe hétérogène". ou l'hétérogénéité dans les classes.
en bref, on y traite de ce besoin d'adapter l'enseignement aux divers élèves qui constituent une classe en respectant leur niveau, leurs facultés, leurs potentiels, leurs possibilités d'apprendre et d'avancer.

on y parle donc des enfants en difficulté scolaire, des EIP (enfants intellectuellement précoces), des enfants souffrant de trisomie 21...

des témoignages d'expériences d'enseignement adapté sont vraiment très intéressants comme cette professeur de mathématiques qui déclare "Alors, j'ai tout changé" parce qu'elle s'est rendue compte qu'une pédagogie frontale comme celle que constituait l'essentiel de son enseignement, ne convenait plus à ses élèves. ne lui convenait plus.

elle en avait assez de commencer l'étude de chaque notion par des rappels inutiles pour certains, insuffisants pour d'autres ; assez de n'avoir quasiment rien à offrir à ceux qui n'étaient pas armés pour entrer dans cette notion ; assez de proposer un rythme qui n'était tout à fait adapté qu'à l'"élève moyen" (qu'elle n'a jamais rencontré) ; assez de s'adresser à une classe quand chacun des enfants aurait eu besoin d'un discours différent ; ... ; assez de proposer le même jour à tous, une même évaluation censément bien placée et justement calibrée pour chacun...

elle a donc cherché et mis en place des solutions pour que chacun travaille au rythme qui est le sien et qu'aucun élève n'ait à souffrir de ses différences.

j'ai lu avec grand intérêt les témoignages sur les EIP et je pense vraiment que des parents concernés par le sujet trouveront dans ce numéro des réponses adaptées à leur questionnement.

je ne peux donc que vous inciter à vous procurer ce numéro 454 du mois de juin 2007, si tout ce qui touche les enfants et leur éducation, leurs apprentissages vous intéresse...



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17 mai 2007

presse

et comme un bonheur n'arrive jamais seul, voilà donc une deuxième parution presse : dans le numéro 260 du mois de mai de Winnie édité par Disney Hachette presse, j'ai écrit le conte illustré par Nancy Delvaux.

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l'histoire qui s'appelle "Les aventures de Minicat" parle d'un chat si petit que ses amis ne veulent plus jouer avec lui. rien ne lui réussit, il est si riquiqui...
et pourtant, comme dit le proverbe : on a toujours besoin d'un plus petit que soi.
Minicat va le démontrer encore une fois.

j'aime écrire pour la presse car il y a cette exigence attendue de faire rimer les mots entre eux à l'intérieur d'une phrase, ou d'une phrase à l'autre. comme une musicalité que l'on pourrait apprécier à la lecture du texte.
une musique, une joie, un plaisir de lire que l'on retrouve mois après mois, histoire après histoire.

travailler pour la presse m'a beaucoup appris car vraiment l'écriture est pointilleuse, sourcilleuse, raffinée, soignée.
il faut bien sûr être attentif au type de magazine :
- pour un magazine pour filles (les p'tites filles à la vanille, Charlotte aux fraises, Zaza mimosa,...), on choisira une héroïne au centre de l'histoire ;
- pour un magazine pour les garçons (Boule et Bill,...), on prendra un héros, bien entendu ;
- si c'est un magazine nature (Wakou,...), on prendra des animaux comme héros de l'histoire.

et puis il faut respecter l'âge des lecteurs et écrire en conséquence. ce qui signifie également adapter le nombre de signes (cliquez sur "outils" puis sur "statistiques" sur votre ordinateur). plus le lectorat est âgé, plus on demande de signes.
mais en général, les rédactrices/teurs en chef (le nom est donné dans l'ours du magazine) donnent volontiers le "cahier des charges" et vous renseignent sur toutes ces informations à connaître.

sans oublier, bien évidemment, de correspondre au mois de l'année : un texte sur la neige ne peut pas être proposé pour avril...

en général, les textes sont choisis six mois avant le mois de parution recherché.
pour un texte correspondant à la rentrée des classes, il faut le proposer en mars...

bref, on n'écrit pas au hasard quand on écrit pour la presse.

cette histoire, qui vient de paraître et dont on n'entendra plus parler le mois prochain, faisait partie du projet 3 proposé sur le forum du site Ricochet, portail de littérature jeunesse européen.
et je l'ai imaginée en partant des illustrations de Clothilde Goblely pendant que Virginie Hanna écrivait un autre texte s'inspirant de ces mêmes illustrations.

Disney Hachette presse n'a retenu que le texte et je le regrette tant j'aime le travail de Clothilde.

encore une fois, je vous offre un échantillon des illustrations de ce conte, alors j'attends vos commentaires et avis, si le cœur vous en dit...

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16 mai 2007

la belle Anna

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chouette ! chouette ! voilà une nouvelle parution en presse : dans le numéro 68 du mois d’avril de Rouzig, j’ai écrit l’histoire « La robe d’Anna » qui parle d’une vache qui voudrait changer sa robe blanche tâchée de noir par une plus colorée, plus originale. C’est vrai qu’on a toujours envie de ce qu’on n’a pas, déçu de ce qu’on a.

les bouddhistes pensent : Désirez ce que vous avez et ne désirez pas ce que vous n'avez pas. Vous trouverez là une vraie plénitude. j'aime bien cette phrase...

Rouzig est un magazine entièrement écrit en breton (je vous rassure, Angelina Beauvir se charge de la traduction, je suis bien ignorante en breton…) car ce magazine est destiné aux écoles type « Diwan » qui n’enseignent qu’en breton.
mathématiques, biologie, apprentissage de la grammaire, du vocabulaire, tout est dit et parlé en breton.
c’est un retour des langues régionales que je trouve intéressant d’encourager.

je précise qu’un cahier central permet de tout suivre en français…

Il existe d’ailleurs une version en occitan : Papagaï utilisée dans les écoles « Calendretas ».

« La robe d’Anna » a été illustrée par une illustratrice allemande vivant à 5 minutes de chez moi et qui a un univers très coloré et une sacrée belle humeur : Ursi.

je vous laisse apprécier son travail avec ces extraits du Rouzig n°68…
et dites-moi donc ce que vous en pensez, tiens …


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15 mai 2007

mon beau château !

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avec des élèves de maternelle auprès de qui je fais des ateliers d'écriture, nous sommes allés visiter le château qui se trouve à côté de leur école.

comme il nous a semblé apercevoir une forme qui se déplaçait ça et là, nous avons imaginé qu'en 1792, alors que la population en colère brûlait et détruisait le château, qui appartenait à un riche mais sévère seigneur que tous détestaient, il s'était passé peut-être quelque chose...

dans l'hostilité qui le guidait, le peuple s'empara alors de tous les seigneurs qui vivaient au château, bons ou méchants, et les jeta aux oubliettes.
parmi eux, Ludovic d'Ammoysi, seigneur généreux et aimable. celui-ci eut juste le temps de lancer son coffre rempli de pièces et de pierres précieuses au fond du puits du château avant d'être emprisonné.
il supplia donc, depuis son cachot, le bûcheron-jardinier (bûcheron l'hiver, jardinier aux beaux jours) qui travaillait dans le château depuis fort longtemps, Pierre-Jean, devenu son ami, de récupérer son trésor pour le distribuer à ces pauvres gens qui mourraient de faim.

son épouse Sarah, n'admit jamais l'emprisonnement de son cher Ludovic, et le pleura durant des jours et des jours. elle finit par en mourir de chagrin.

la violence était présente partout. Pierre-Jean réussit à remonter le coffre du puits grâce à un seau pendu au bout d'une corde mais il fut blessé à la gorge par une lance et tomba dans les remparts où il mourut noyé (il se trouve aujourd'hui sur les remparts, vidés d'eau désormais, des larges traces rouges... certains ont pensé à de la peinture, d'autres au sang de Pierre-Jean blessé au cou, tombé dans les remparts...). le coffre lui ayant échappé des mains, on ne sait ce qu'il advint de lui...

l'autre jour, nous pensons donc avoir aperçu le fantôme de ce bûcheron-jardinier, qui rôde toujours dans le château en ruines afin de retrouver ce coffre et d'enfin tenir la promesse faite à Ludovic d'Ammoysi.

la fin de cette jolie aventure, je la garde secrète... pour l'instant !
mais sachez que tous les noms de ces personnages ont été inventés par les élèves, l'histoire aussi.
et qu'ils ont même commencé à jouer les scènes de cette aventure.

je vous glisserai bientôt les fabuleuses "illustrations" qu'ils ont réalisées sur cette histoire.

mais je peux vous promettre que jamais plus ils ne regarderont ce château, qui fait partie de leur vie et devant lequel ils passent tous les jours, avec les mêmes yeux...

alors si vous avez, vous aussi, des expériences de partages d'écriture qui ont permis aux enfants de découvrir mieux leur patrimoine, je serai ravie de les lire...


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14 mai 2007

votre enfant : le héros d'une histoire

la société Saronti propose en Angleterre, des ouvrages où la photo et le prénom de nos enfants sont insérés dans le texte afin d'en personnaliser l'histoire.

"Une journée à l'école maternelle" est un des premiers tomes qui sera adapté à l'édition française.

les élèves d'une classe de maternelle se retrouveront donc tous dans ce livre qui raconte, au fil des pages, les activités réalisées tout au long de la journée.

pour les éditions anglaises, il existe aussi d'autres thématiques :
- "Souvenir de famille" (livres de famille)
- "Rêve d'enfant" (livres de sport pour les clubs sportifs)

pour "Une journée à l'école maternelle", je trouve l'idée intéressante car elle mèle la traditionnelle photo de classe à des éléments vivants qui se déroulent au cours de la journée.
il y a de plus, en filigrane, toute une approche pédagogique pour parler des activités en classe de maternelle avec des termes choisis et des notions correspondant au programme scolaire.

mais vous : enseignants, parents, auteurs, ou autres que pensez-vous de ce concept ?



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13 mai 2007

conte... là-dessus !

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le conte n'était pas mon univers.
j'écrivais la vie comme elle est : avec des joies, des peines, des bêtises en pagaille, des idées à la pelle, des idées et des plaisirs, des manques et des soucis...

mais un éditeur m'a demandée de plonger dans ce monde-là.
et des ateliers d'écriture m'ont conduite sur le même chemin.

voilà donc les étapes qu'on doit respecter dans le schéma narratif quand on écrit des contes :
1) la situation initiale :
le conte débute par une formule de départ style "Il était une fois...".
c'est une étape de présentation du temps/de l'époque, du lieu et des personnages principaux.
elle est écrite à l'imparfait.
c'est une situation stable.

2) l'élément perturbateur :
cet élément va bouleverser l'équilibre.
il est annoncé par : un connecteur (logique ou temporel) et le passé simple.

3) les péripéties :
ce sont les conséquences de l'élément perturbateur.
les actions se décrivent au passé simple.
le ou les héros agissent pour faire avancer l'histoire (préparatifs + épreuve).

4) l'élement de résolution :
il apporte une solution au problème.

5) la solution finale :
elle est la conclusion du conte.
les problèmes sont résolus et un nouvel équilibre est retrouvé.

la morale du conte est soit énoncée dans la situation finale, soit sous-entendue dans l'histoire.

avec des élèves, j'ai travaillé sur des :
- contes étymologiques : pourquoi les escargots ont une coquille ? ou : pourquoi les animaux et les hommes ne parlent pas le même langage ?, par exemple...
- contes parodiques : détourner un conte classique de son sens initial.
- contes traditionnels ou classiques.


bien entendu avant de me lancer dans l'écriture de contes, j'en ai lus beaucoup.
de tous horizons.
et puis, dans mes contes, mes héros sont loin d'être parfaits. alors que pouvais-je demander de mieux ?

peut-être vous demander de compléter ceci.
pour me donner plus de magie encore...

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12 mai 2007

Maria Montessori

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j'ai enseigné quelque temps dans une école pratiquant la pédagogie de Maria Montessori dans le nord de la France.

j’avais lu et relu des ouvrages sur cette pédagogie :
-De l’adolescent à l’enfant,
-Pédagogie scientifique (La découverte de l’enfant),
-L’esprit absorbant de l’enfant.

et je savais combien cette pédagogie était en respect de l’individu enfant : de sa personnalité, de son potentiel, de ses rythmes, de ses envies et possibilités, de ses choix.

dans les classes les enfants sont peu nombreux et les cours ne sont pas magistraux. l'enseignant travaille avec un seul élève. et en maternelle, les trois niveaux scolaires sont réunis (petite, moyenne et grande sections maternelle) : on trouve dans les classes des enfants de 3 à 6 ans. ce qui permet d'intégrer les notions et les apprentiisages au rythme qui leur convient durant trois ans : un peu plus rapidement que le programme ou plus lentement.

rendre un enfant conscient de ses choix en fait, il me semble, un adulte responsable de sa vie demain.
non pas un mouton qui suit le groupe pour ne pas être hors norme ne pas faire partie de la marge et qui reproche à l’autre ses erreurs, ses incapacités, ses manquements.
avoir le droit de ne pas pouvoir de ne pas avoir envie de ne pas savoir.
avoir le droit de se tromper pour mieux se rattraper demain.

ne pas être parfait tous les jours mais ne pas se mentir et essayer essayer encore. vouloir. essayer.

concrètement cette pédagogie repose sur le toucher ou l’appréhension des notions apprises. Elle repose aussi sur les respect le calme la tolérance la grâce et le beau que chacun de nous offre à l’autre pour mieux partager.

voilà ce que disait ce jeune médecin sur l’enfant autour duquel elle a énormément œuvré :

« Les étapes de développement physique de l’enfant sont maintenant bien connues et les milieux éducatifs en tiennent compte ; il en va tout autrement des phases du développement psychique. La manière dont nous répondons aux besoins psychiques et intellectuels est déterminante pour le développement de l’enfant, pour la prise de conscience de soi et la construction de la personnalité ainsi que pour la manière d’appréhender les événements, de modeler ses attitudes futures face à la vie, pour la formation de l’intelligence et l’élaboration du sens social.
L’enfant possède un esprit absorbant.
Il s’agit de cette forme d’intelligence particulière, propre au jeune enfant. Il a la faculté "d’absorber" tout ce qui l’entoure et de construire sa personnalité avec ce que lui offre et lui refuse son milieu.
Les manifestations extérieures de cette faculté sont des sensibilités particulières et passagères appelées périodes sensibles.
Chaque période sensible permet à l’enfant de se mettre en relation avec un aspect particulier de son environnement ; les acquisitions faites au cours de cette période se font dans l’enthousiasme. »

je souhaitais enrichir mes connaissances et mon travail dans cette école et j’ai rencontré à plusieurs reprises des membres de l’association Montessori de France avec qui je devais suivre une formation… mais la vie en a décidé autrement.

alors je me suis inspirée de cette méthode pour un ABCDaire en relief sorti aux éditions Lipokili.

et j’essaie de suivre cette devise que l’on entendait et que l’on répétait dans l’école en pensant aux enfants : « Aide-moi à faire tout seul. » avec mes enfants.

si d'aucun d'entre vous voulez faire part de son expérience éducative, Montessori ou non, vous êtes le bienvenu ici...

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11 mai 2007

corrections

je suis souvent sollicitée pour des renseignements sur mon métier de correctrice.
c’est vrai que c’est un travail complémentaire à celui d’auteur.
il me permet de lire régulièrement des livres et de suivre des magazines qui me tiennent à cœur. et de rester vigilante lors de mes écrits sur l’orthographe et la mise en forme. enfin, normalement…

je vais donc vous parler de la formation qui m’a permise de devenir correctrice professionnelle.
plusieurs formations sont possibles en cours du soir, sur Paris.

n’habitant pas la capitale, j’ai opté pour la formation par correspondance.

c’est le Centre d’écriture et de communication qui le dispense sous la direction de Jean-Pierre Colignon, chef du service correction du journal Le Monde et de Jacques Décourt, secrétaire de rédaction et formateur à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille.

on y apprend la maîtrise de l’orthotypographie, des difficultés de la langue française, de la ponctuation et la réécriture.

la formation dure 10 mois environ où l’on reçoit des cours avec les devoirs correspondants à rendre dans un délai fixé. Et les corrections renvoyées sont adaptées au travail réalisé.
3 rencontres sur Paris sont fixées afin de rencontrer les formateurs et les autres étudiants et également afin de pouvoir poser toutes les questions de démarches, de rémunération, de facturation…

ensuite, la formation en poche, il ne vous reste qu’à démarcher… réellement.
bon courage !

mais si vous souhaitez d'autres informations, vous pouvez me questionner.

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10 mai 2007

failles

j'ai lu dernièrement Lignes de faille de Nancy Huston.

" Que faut-il pour qu'une enfant martyre des Lebensborn nazi donne naissance à un petit tyran dans l'Amérique de Bush? Il faut trois générations."

voilà, la trame de ce maginfique roman : comment les souffrances d'un être peuvent se faufiler dans l'âme de ses descendants, déformées aggravées amplifiées dénaturées.
on élève nos enfants avec ce qu'on a vécu. on cache souvent les drames qui nous ont blessés, on joue le jeu, on falsifie les apparences.
mais les enfants savent bien que rien ne sera jamais parfait.
ils le savent même si on ne leur dit jamais, ils le savent, ils le sentent.
comprennent-ils pour autant ce que nous leur donnons ? pressentent-ils la génèse de nos forces et nos faiblesses ?
les enfants vivent grandissent se construisent avec ce que nous leur apportons. et ce que nous enfouissons au fond de nous.

si vous voulez savoir ce que sont les "Lebensborn", je vous en donne la définition : les "lebensborn" étaient des institutions, développées sous le Troisième Reich, où devaient procréer des sujets de pure race aryenne (notamment des soldats SS) en vue de constituer l'élite du futur « Empire de 1000 ans ». les femmes accouchaient ensuite dans le plus grand secret, ce qui fait que, aujourd'hui, au XXIe siècle, des descendants recherchent désespérément leurs géniteurs.

le terme "lebensborn" est un néologisme formé à partir de "leben", "vie" en allemand, et "born", "naissance" en moyenâgeux. Marc Hillel l'a traduit en français par "fontaines de vie".

quand la nécessité de repeupler le peuple aryen s'est faite urgente, pour suppléer aux pertes allemandes dues à la guerre, un vaste programme de "germination" d'enfants étrangers fut entrepris dans les territoires qu'occupait la Wehrmacht. sur l'ordre de Heinrich Himmler, plus de 2000 enfants furent volés en Pologne, en Ukraine et dans les pays baltes, parce qu'ils avaient toutes les caractéristiques "aryennes". ceux qui avaient atteint l'âge scolaire furent envoyés dans des centres spéciaux pour y subir une "éducation aryenne" ; les plus petits (dont beaucoup de bébés) transitèrent par des centres Leberbron avant d'être placés dans des familles allemandes, adoptés.

droit du sang ? droit de la terre ? droit du peuple ? ou celui de la pérennisation des races ?
où est l'amour ici ?

j'aime cette auteur.
je me retrouve dans ses écrits.
alors je voulais vous parler d'elle.
facile, me direz-vous, il suffit d'aller chercher sur Goggle. d'accord, mais là, je vous évite cette peine.
voilà ce que j'ai trouvé ou encore.

et je vous invite à plonger dans son univers.
vous n'en reviendrez pas indemne...

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09 mai 2007

ateliers d'écriture

dans un joli village du Vaucluse : Mondragon je suis allée faire des interventions.
l’accueil a été délicieux, les enfants très enthousiastes et moi heureuse.
en plus, il a fait un temps ensoleillé pour un repas bucolique…

dans une classe de CE1, j’ai « pratiqué » la méthode gentiment expliquée par Christophe Miraucourt, auteur jeunesse talentueux.
comme ça a fonctionné du tonnerre, je vous la livre ici :
- choisir un thème : ici c’était le mystère, la sorcellerie…
- demander aux enfants de vous poser des questions auxquelles vous ne pouvez répondre que par « oui » ou par « non »… ainsi au gré de vos réponses, l’histoire se tricote.
- bien sûr, il y a une astuce : si le dernier mot de la question se termine par une voyelle, répondre « non » ; si le dernier mot se termine par une consonne, répondre « oui ».
- initier le démarrage : qui est le héros ? comment est-il ? moralement ? physiquement ? où se passe l’histoire ?…
- et laisser les enfants se faire plaisir.

je précise quand même qu’il ne faut pas hésiter à reprendre la formulation des questions, à scinder une question qui en contient plusieurs, voire même les interpréter certaines fois…

bref, il faut rester maître du jeu…

les enfants de la classe de Stéphanie Raymond du groupe scolaire Jean Moulin, ont donc inventé une chouette histoire dont le héros s’appelle Calouan. mignon, non ?

je vous laisse la découvrir…

Le sorcier Calouan
Il était une fois un sorcier aux cheveux blonds dressés en l'air. Il avait des yeux noirs et des ongles affreux. Il portait des habits noirs et un chapeau plat. Son prénom était Calouan. Il habitait dans un placard au fond d'une maison, avec son chat noir qui s'appelait "Je-ne-sais-plus" et jetait des sorts. Calouan était très méchant et n'avait pas de femme, pas d'amis. Il se déplaçait sur un aspirateur tous les soirs. Il mangeait les serpents, crapauds et chauve-souris qui se trouvaient au fond de son placard, ainsi que des gens.
Un jour, il avala un python tout entier d'un seul coup. Il croqua le cœur et but le venin, le sang et le jus du serpent. Il mourut et son chat perdit tous ses poils. Mais peu après, Calouan revint à la vie : il se transforma en un être humain gentil. Et il nettoya tout son placard avec son aspirateur. Il vécut heureux longtemps et devint un auteur-éditeur très important.



bien sûr, je vous invite à m'expliquer d'autres méthodes aussi intéressantes si vous avez d'autres façons de travailler en atelier.
échange de bons procédés...

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08 mai 2007

Afrique

il est, loin d’ici, un village : Joal-Fadiouth.

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en fait, il est composé de deux communes, situées dans la partie Nord du Sénégal.
située sur la petite côte du Sénégal, à 114 kilomètres de Dakar, 70 kilomètres de Thiès la capitale régionale et 32 kilomètres de Mbour le chef lieu départemental, la ville fait la jonction entre deux pôles touristiques très importants : la station balnéaire de Saly Portudal et Nianing au nord et les îles Saloum ou la « Polynésie du Sénégal » au sud-est.

Joal est une ville culturellement riche et le rayonnement laissé par Léopold Sédar Senghor (premier président du Sénégal, ancien ministre et académicien français) ne faillit pas.
cette localité est une des zones de pêche les plus importantes du pays et est habitée par des pêcheurs sérères, le plus souvent musulmans.

Fadiouth est une île que l’on dit créée à l’origine par une accumulation de déchets de coquillages.
aujourd’hui encore c’est une tradition qui est conservée et l’île est recouverte de coquillages séchés.
les touristes affluent régulièrement pour découvrir cette magnifique île qui s’est adaptée en conséquence.
le lien entre ces deux communes : Joal et Fadiouth, se fait par un pont réhabilité en 2005.

Joal-Fadiouth semble être la jonction entre le domaine sahélien au nord et la verte casamance par la Gambie au sud.
la commune de Joal-Fadiouth occupe un site côtier entre Ngazobil et Palmarin soit sur une longueur de 10 kilomètres.

au vu de ce fort patrimoine traditionnel culturel, faunistique, floristique, géographique et même économique à exploiter, j’ai le projet de faire écrire les enfants des écoles des deux communes de Joal et Fadiouth sur leur patrimoine afin de le découvrir ou le redécouvrir, l’apprécier et le valoriser.

un contact a été réalisé avec la sœur Marie Jeanne directrice de l'école Sainte-Thérèse de Joal-Fadiouth qui a donné son accord pour ce projet.
un illustrateur camerounais propose de continuer l’aventure afin de mettre en page ces histoires et d’en faire des recueils dont il assure que la publication peut être réalisée (éditeur intéressé).

mes droits d’auteur seraient intégralement reversés aux écoles sénégalaises via l’association « Ceedo », dont le siège est à Joal-Fadiouth et permettraient par exemple l’achat de matériels divers pour la scolarité des enfants et l’amélioration de leur confort.
l'association Ceedo a en effet pour objet de parrainer l’école Sainte-Thérèse, de financer la scolarité des enfants défavorisés de l’île et de fournir des équipements informatiques ainsi que du matériel scolaire.

alors si vous voulez aider au financement de ce projet, n’hésitez pas à me contacter.
ou si vous avez des informations à partager qui pourraient me faire avancer, je suis preneuse...


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filles de Marseille

voilà des filles qui créent. des bijoux des tableaux des chapeaux de la vaisselle, des accessoires de beauté.
voilà des filles qui peignent qui écrivent qui gravent décorent cousent vendent cuisinent chantent et sont heureuses ensemble.

"les filles de Marseille" est une association basée sur Marseille (on s'en douterait) qui réunit ces filles et qui leur permet de se retrouver lors de belles manifestations.

il y a Nathalie, Sophie, Carole, Sarah, Delphine, Consuelo, Marie, Caroline,... et d'autres encore. des créatrices de talent.

j'en fais partie.
j'en suis ravie.

allez les rencontrer et suivre leur actualité...

et si vous souhaitez nous rejoindre, contactez Sophie Gallo Geider.

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06 mai 2007

magie

il y a sur cette terre des gens qui se battent encore pour que chacun de nous ait une place dans le respect et la dignité.

et moi dès que cela s'adresse de surcroit aux enfants, je fonce.

éric frot est un magicien qui a envie de donner du courage et du bonheur aux enfants hospitalisés.
il a monté une association "magie à l'hôpital - du rêve pour les enfants" afin de légaliser ces allées et venues au sein des établissements hospitaliers, ces allées et venues dans l'univers magique des enfants, au coeur même de leurs souffrances.
son site : Magie à l'hôpital, explique concrétement les actions de cette association.
pour 2007, un album est prévu, un album laissé aux enfants après le passage des magiciens, après le spectacle, pour que le rêve continue longtemps longtemps longtemps...

avant que nous ne devenions tous que des pions déplacés au gré des souhaits de manipulateurs un brin dictateurs, insensibles, égoïstes, mercantiles, possessifs et assoiffés... aidons-les...aidons les enfants...

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05 mai 2007

première fois...

...premier émoi.

et moi, j'aime ça.
alors je me lance dans l'aventure et on verra.
un blog pour partager régulièrement, de-ci de-là.
pour les hauts et pour les bas.

ouh la la !

j'en profite pour vous présenter mon dernier ouvrage...
Kikiloviou, un petit loup, pas toujours très sage
un peu comme les enfants, pour les parents : dommage !

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pour vous le procurer