21 août 2007
brasse coulée
voilà un peu de nouveauté dans mes parutions : c'est en presse, dans le numéro 72 du mois d’août de Rouzig.
Eneour dans l'eau raconte l'histoire d'un renardeau qui veut apprendre à nager comme le gros brochet ou comme le petit de la belette...
mais ce n'est pas facile quand on n'aime pas le contact de l'eau...
les illustrations sont de Fabrice Mosca.
c'est écrit en langue régionale (breton, occitan... selon les versions) et il y a également une histoire de Virginie Hanna dans ce numéro.
une raison de plus pour sortir la tête de l'eau...
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20 août 2007
oh les filles !
j'ai écrit un recueil de nouvelles sur des femmes, des réflexions des poésies des choselettes légères ou graves, sucrées ou pimentées.
il se décline déjà en deux tomes : Oh les filles ! et Oh les filles ! (la suite). Un tome 3 est déjà en écriture : Oh les filles ! (ça continue) et un quatrième pourrait succéder : Oh les filles ! (encore et encore)…
elles sont médecins femmes au foyer avocates caissières institutrices. elles sont belles ou pas. elles sont jeunes seules tristes. ou pas. elles réfléchissent à leur vie, elles pleurent, elles rient...
elles représentent un patchwork des femmes d’aujourd’hui. des filles d’aujourd’hui.
elles vous emmènent dans leur univers, dans leur intérieur, vers leur âme. elles vous font toucher du doigt, des yeux leur petit monde.
elles s’appellent Anouk, Jade, Cassiopée, Marguerite ou Claire. elles vont attendent pour vous entraîner dans leur vie. un instant. un bref instant.
alors si un éditeur passe par là et qu'il (elle) veut faire la lumière sur elles, j'en serai ravie...
en attendant de le trouver un jour sur un étal de librairie, je vous livre une des nouvelles :
Talons hauts
Marguerite est en retard. Qu’est-ce qu’il lui a pris de foutre des talons hauts aujourd’hui ?
Elle sait bien ce qu’il lui a pris. C’est pour lui qu’elle fait ça.
Talons hauts guépière et bas jupe moulante et rouge à lèvres foncé sombre.
Il va dire : Oh Margot tu es surprenante ! Ce que tu es belle ! J’adore te voir ainsi…
Il va la prendre dans ses bras avec ses yeux brûlants de désir.
Marguerite se dit alors que ça vaut peut-être la peine qu’elle fasse tout cela. Pour lui. Ainsi elle lui plait. Il la désire.
Il ne l’appelle jamais Marguerite. Dès le début il a dit : Marguerite ça fait vieux. J’aime mieux Margot.
Et elle est devenue Margot.
Elle pense à Marguerite Yourcenar. Marguerite Duras. Elle aime son prénom.
Marguerite se dépêche. Il l’attend. Pour aller à cette soirée super importante pour une promotion dans son boulot.
Panoplie de femme.
Marguerite a enlevé le pantalon fluide d’homme et les baskets en toile.
Enlevé le pull échancré.
Elle a mis la tenue « poupée Barbie ».
Il aime ça.
Elle n’arrive pas à courir avec ses talons hauts. Elle se tord les chevilles sans arrêt. Elle est en retard elle se dépêche.
Elle pense : Merde où est-ce que j’ai mis mon portable ?
Elle cherche sur le meuble d’entrée à la cuisine dans son sac son blouson dans les poches de son pantalon fluide d’homme sous le canapé derrière les coussins.
Il est là sur la table basse. Ouf !
Marguerite se dit : Pourvu que je n’aie pas perdu mes clés aussi sinon il va être furax.
Non, elles sont dans son sac. Les clés de la maison. Il doit attendre en bas devant l’immeuble. Il va être furax c’est sûr.
Marguerite regarde sa montre elle est très en retard. Elle dit : Allez cette fois c’est bon j’y vais.
Un dernier coup d’œil au miroir dans l’entrée. C’est bien parfait pas de trace de rouge sur les dents pas de plis sur les fesses la jupe tombe impeccable. Elle secoue ses cheveux sur son cou.
Elle sent son parfum qui embaume.
Il dit : eh ben ça y est quand même !!
Il est agacé.
Elle demande : Alors ?
- Alors quoi ?
- Ben, tu me trouves comment ?
- Ah oui ! Eh bien ma zet ! C’est pas mal du tout.
Il s’est radouci. Il sourit maintenant. Elle a touché le point sensible.
Il la regarde plusieurs fois : C’est vrai dis donc t’es vraiment charmante.
Charmante, charmante. Elle a le bout des orteils en feu et cette cochonnerie de bas ça la gène aux cuisses. Elle voudrait défaire les crochets de son soutien-gorge. Elle soupire. Elle se dit : Ce soir quand on rentrera de sa « super soirée » je vais lui en donner du « charmante » moi !
Elle tend ses jambes en faisant attention à ne pas filer les bas. Il caresse le bas de la cuisse. Il remonte un peu plus haut. Plus haut. Elle adore ses mains sur elle. Il a de grandes mains puissantes, douces, fortes…
Durant la soirée il papillonne il lui présente untel et machin il serre des mains il rigole fort il parle fort il parle. Beaucoup. Il boit. Beaucoup aussi.
Elle boit aussi. Elle écoute d’une oreille distraite. Elle observe tous ces gens elle les trouve moches fades fats grossiers tous semblables tous importants. Ils jouent les importants.
Elle a mal aux pieds et sa jupe se colle sur ses fesses. Elle ne peut pas marcher sans avoir l’air d’une gourde. Elle pense à ses mains tout à l’heure sur sa cuisse. A ses mains ce soir sur ses seins son ventre ses fesses. Elle pense à sa langue qui va lécher son cou.
Au retour il dit : C’était chouette hein ? Tu étais formidable en tout cas. Ils t’ont tous adorée j’en suis sûr. Je l’aurai ma promotion c’est dans la poche.
Elle s’en fout de sa promotion. Elle voudrait qu’il arrête ce jeu d’homme important.
Quand il rentre dans la chambre il soupire : Je suis complètement crevé. Je me brosse les dents et au lit !
Elle croit qu’il plaisante. Mais quand elle se retourne il est déjà sous le drap. En train de dormir.
Elle enlève ses talons hauts et les balance à l’autre bout de la chambre. Il grogne mais ne se réveille pas.
Alors doucement si doucement elle retire ses bas en caressant ses jambes sa peau douce et chaude elle fait glisser sa jupe en ondulant des hanches. Elle joue. Elle fait comme s’il la regardait. La désirait.
Elle déboutonne sa chemise lentement langoureusement. Elle fredonne : Déshabillez-moi oui mais pas trop vite pas tout de suite sachez me désirer é é.
Elle reste devant le lit abasourdie. Elle dit en jetant son soutien-gorge en l’air : Ca, plus jamais !
et vous mets en prime une chanson de l'homme que j'aime entendre chanter, sans jamais me lasser...
une chanson de filles...
14:35 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (9)
19 août 2007
si reine...
en attendant des documents qui doivent arriver par voie postale sur Marseille pour mon histoire de pirates, j'écris une histoire de sirène qui devrait sortir en 2008 aux éditions Le lutin malin, illustrée par Cynthia (la même qui illustre Touloupé).
qu'est-ce qu'une sirène ?
les sirènes (en grec ancien Σειρήν / Seirến, « chaîne », sans doute inspiré du sanskrit Kimera, « Chimère ») sont des créatures fantastiques dont la fonction et la représentation ont varié au cours des époques.
dans la mythologie grecque, les sirènes sont des êtres moitié-femme et moitié-oiseau qui chantent au-dessus des mers pour attirer les navigateurs et les faire se noyer. elles passent pour les filles d'Achéloos et de Terpsichore, Melpomène ou Astérope, ou bien de Phorcys et de Céto, ou bien d'Œagre et de Calliope selon les versions.
la première mention des sirènes dans la littérature se trouve chez Homère, au chant XII de l'Odyssée, dans un des plus fameux passages du récit : Ulysse s'est fait attacher au grand mât de son navire pour pouvoir écouter le chant des sirènes , pendant que ses compagnons rament, les oreilles bouchées par la cire.
il faut cependant noter qu'Homère ne fait aucune allusion à des femmes-oiseaux. le texte semble même suggérer qu'il pense à des femmes normales se tenant au bord de la mer, contrairement à certaines représentations grecques. selon certaines interprétations, les sirènes n’étaient autre chose que des courtisanes qui demeuraient sur les bords de la mer de Sicile et qui séduisaient les marins.
les Romains racontent d'ailleurs que les sirènes étaient à l'origine des femmes normales, les suivantes de Proserpine, et que c'est suite à l'épisode de l'enlèvement de Proserpine que Cérès, la mère de Proserpine, a transformé les sirènes en femmes-oiseaux.
aujourd'hui, les légendes disent que ce sont des êtres moitié-femme et moitié-poisson. elles sont tenues par l'appel de l'océan. elles sont immortelles ; les deux premiers siècles de leur vie elles s'amusent et découvrent l'océan, mais ensuite elles se sentent seules et veulent aimer et se faire aimer par un humain.
dans l'imaginaire celte, la sirène séduit les pêcheurs en mer et enlève les enfants. la sœur jumelle de Douarnenez, la Marie Morgane, porte deux jambes au lieu d'une queue de poisson.
les noms de sirène les plus cités sont :
Aglaophone la belle voix
Aglaopé le beau visage
Leucosie la blanche
Ligée la mélodieuse
Himeropa la douce
Parthénope au visage de jeune fille
Pisinoé la persuasive
Thelxiépie/Thelxinoé l'enchanteresse
Thelxiopé la troublante
Molpé le chant étrange
Raidné le progrès
Télès la parfaite
je m'en suis inspirée... on retrouvera certaines d'entre elles dans mon histoire...
et vous, avez-vous des noms de sirène à proposer...
23:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
18 août 2007
pause
petite gourmandise à savourer lentement.
ce n'est pas très original mais tellement fondant...
(merci Aurélia)
09:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
17 août 2007
tout ou rien
voilà une drôle de proposition, directe, qui pourrait me ressembler mais qui ne vient pas de moi.
Tout ou rien est le nom des Rencontres internationales de Lurs qui a pour thème cette année: "Encyclopédie, universelle typographie".
une belle semaine d’été 2007 à Lurs, du 19 au 25 août.
en quoi consiste ces rencontres :
c'est une semaine d'exploration des « ouvrages » les plus ambitieux que notre société a pu produire :
lisibilité, accès à l'information, interfaces pour le papier ou les médias numériques, constitution des savoirs, rédaction collaborative, plaisir du regard et du feuilletage, enjeux sociétaux... cette source d'inspiration et de connaissance infinie que sont les encyclopédies peut fasciner, servir, tout simplement, ou amuser.
"tout" : en voulant contenir tous les savoirs du monde, ces livres-bibliothèques se révèlent fragiles et menacés d'obsolescence ou même de vanité.
"rien" : ?
les auteurs, typographes, graphistes, artistes, éditeurs et réalisateurs présents se prêtent, avec le public des Rencontres, à l'exercice de la leçon d'Anatomie.
vous savez quoi ? il y aura Alain Rey et Yves Perrousseaux...
Yves Perrousseaux vient le mardi 21 et Alain Rey le lundi 20...
dommage, j'ai su cela trop tard. je n'y serai pas...
si vous y allez, venez nous en parler...
08:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
16 août 2007
carte blanche
une drôle de petite bête est venue se poser sur mon bureau, a émis une douce lumière diffuse et m'a dit : tiens, prends, je te donne carte blanche.
j'ai regardé partir l'insecte et malgré la pénombre revenue j'ai tourné et retourné cette carte blanche entre mes mains : que pouvais-je bien en faire ?
La Fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
- Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! écrivez maintenant.
voilà, telle était la réponse... je pris mon bic 4 couleurs et écrivis à Luciola ce qu'elle souhaitait savoir...
une carte blanche que vous pouvez lire si le cœur vous en dit...
10:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
15 août 2007
Sault
aujourd’hui je file dans un superbe village : Sault, au 14e salon du livre qui est couplé avec la 22e fête de la lavande.
une chouette journée en perspective avec des animations provençales délicieuses (toute la journée : découverte des senteurs, exposition d'une ruche et d'une mallette pédagogique, concours de boules, buvette, promenades à poney, exposition-vente des produits de la ferme, exposition de peinture... ) et je l’espère plein de petits lecteurs en goguette.
voilà le détail du programme.
si vous passez par là…
07:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
14 août 2007
respire
je compte me mettre à l'écriture de cette série "environnement" pour ados que Béa Egémar et Pierre Bottero m'ont encouragée à créer.
je me le suis promis.
et pour me soutenir, un allié de choix : Mickey 3D.
sa voix, sa dégaine, ses mots... j'aime.
je partage donc cette chanson avec vous : Respire...
(cliquez, le clip est une vraie merveille)
Approche-toi petit, écoute-moi gamin,
Je vais te raconter l'histoire de l'être humain
Au début y avait rien au début c'était bien
La nature avançait y avait pas de chemin
Puis l'homme a débarqué avec ses gros souliers
Des coups d'pieds dans la gueule pour se faire respecter
Des routes à sens unique il s'est mis à tracer
Les flèches dans la plaine se sont multipliées
Et tous les éléments se sont vus maîtrisés
En deux temps trois mouvements l'histoire était pliée
C'est pas demain la veille qu'on fera marche arrière
On a même commencé à polluer le désert
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
D'ici quelques années on aura bouffé la feuille
Et tes petits-enfants ils n'auront plus qu'un oeil
En plein milieu du front ils te demanderont
Pourquoi toi t'en as deux tu passeras pour un con
Ils te diront comment t'as pu laisser faire ça
T'auras beau te défendre leur expliquer tout bas
C'est pas ma faute à moi, c'est la faute aux anciens
Mais y aura plus personne pour te laver les mains
Tu leur raconteras l'époque où tu pouvais
Manger des fruits dans l'herbe allongé dans les prés
Y avait des animaux partout dans la forêt,
Au début du printemps, les oiseaux revenaient
Il faut que tu respires, et ça c'est rien de le dire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Il faut que tu respires, c'est demain que tout empire
Tu vas pas mourir de rire, et c'est pas rien de le dire
Le pire dans cette histoire c'est qu'on est des esclaves
Quelque part assassin, ici bien incapable
De regarder les arbres sans se sentir coupable
A moitié défroqués, cent pour cent misérables
Alors voilà petit, l'histoire de l'être humain
C'est pas joli joli, et j'connais pas la fin
T'es pas né dans un chou mais plutôt dans un trou
Qu'on remplit tous les jours comme une fosse à purin.
et s'il existe des sujets qu'il vous paraît important de traiter, n'hésitez pas à me les lister ici... ou à m'en parler...
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13 août 2007
Inde
j'ai été sollicitée par une auteur Tséring Paldrön pour corriger des contes bouddhistes qu'elle a rédigés et que mon amie Cécile Eyen illustre. ces contes sont philosophiques et bien doux et je ferai l'annonce lorsque le livre paraîtra.
sur le site de Tséring Paldrön, vous lirez toutes sortes d'informations à propos du bouddhisme, philosophie de vie à laquelle je suis sensible, et vous pourrez également voir le film de son récent pélerinage.
l'Inde n'est pas un pays comme les autres et on se souviendra que pour gagner son indépendance, alors qu'elle était colonie anglaise, soumise et humiliée, il aura fallu la passion et la lutte "pacifiste mais tenace" d'un homme précieux : Gandhi.
Mohandas Karamchand Gandhi était un grand dirigeant politique et spirituel de l'Inde, et du mouvement pour l'indépendance de l'Inde. il a été un pionnier et un théoricien du Satyagraha— la résistance à la tyrannie au travers de la désobéissance civile de masse, le tout fondé sur l'ahimsa (totale non-violence), qui a mené l'Inde à l'indépendance, et inspiré de nombreux mouvements de liberté et de droit civique autour du monde.
Gandhi est communément connu et appelé en Inde et dans le monde comme Mahatma Gandhi (du Sanskrit, "Mahatma": grande âme) et comme "Bapu" (Père dans beaucoup de langues de l'Inde).
avocat ayant fait ses études en Angleterre, Gandhi développa une méthode de lutte non-violente en organisant la lutte de la communauté indienne pour ses droits civiques en Afrique du Sud. il y employa notamment pour la première fois la méthode de la désobéissance civile.
à son retour en Inde, Gandhi organisa les fermiers et les travailleurs pauvres pour protester contre les taxes écrasantes et la discrimination étendue et porta sur la scène nationale la lutte contre les lois coloniales créées par les Britanniques. devenu le dirigeant du Congrès national indien, Gandhi mena une campagne nationale pour l'aide aux pauvres, pour la libération des femmes indiennes, pour la fraternité entre les communautés de différentes religions ou ethnies, pour une fin de l'intouchabilité et de la discrimination des castes, et pour l'autosuffisance économique de la nation, mais surtout pour le Swaraj — l'indépendance de l'Inde de toute domination étrangère. Gandhi mena les Indiens lors de la célèbre opposition à la taxe sur le sel que fut la marche du sel de 400 km en 1930. C'est aussi lui qui lança l'appel Quit India aux Britanniques en 1942. il fut emprisonné plusieurs fois en Afrique du Sud et en Inde pour ses activités. il passa en tout, 6 ans de sa vie en prison.
toute sa vie, Gandhi resta un partisan de la non-violence et de la vérité même dans les situations les plus extrêmes. Gandhi était un adepte de la philosophie indienne et vivait simplement, organisant un ashram qui était autosuffisant. il faisait ses propres vêtements — le traditionnel dhoti indien et le châle, avec du coton filé avec un charkha (rouet) — et était végétarien.
il utilisait de rigoureux jeûnes — s'abstenant de nourriture et d'eau pour de longues périodes — pour s'auto-purifier mais aussi comme moyen de protestation, lorsque la violence et la révolte grondait dans son pays. la vie et l'enseignement de Gandhi inspirèrent Martin Luther King, Steve Biko et Aung San Suu Kyi pour respectivement le mouvement des droits civiques américains et les luttes pour la liberté en Afrique du Sud et au Myanmar. ses critiques envers beaucoup d'aspects de la modernité occidentale (tel que la technologie et l'industrialisation) lui valurent aussi la réputation de critique du développement dont les idées ont influencé beaucoup de penseurs politiques.
Gandhi a été reconnu comme le Père de la Nation en Inde et son anniversaire le 2 octobre est commémoré comme le 'Gandhi Jayanti et est un jour férié indien.
Arte repassait le film hier soir, merveilleusement interprêté par ben Kingsley. l'avez-vous vu ?
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12 août 2007
mangas
dans la littérature jeunesse il est des livres que les jeunes adorent justement et qui prennent de plus en plus de place sur les rayonnages des librairies : les mangas.
"manga" (漫画 ou まんが) désigne en japonais les bandes dessinées en général. en français, ce terme désigne les bandes dessinées japonaises. de façon impropre, on peut dénommer ainsi d'autres produits rappelant ces bandes dessinées (dessins animés, style graphique...).
- quelles sont ses origines ?
"manga" souvent traduit littéralement par « image dérisoire », est composé de ga (画), « dessin », « gravure », et man (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but » mais aussi « au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « esquisse libre », « esquisse rapide » ou « image malhabile ».
le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. également en 1814 Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en occident.
le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture.
pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé.
ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. de même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition totale d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration : l’ukiyo-e. c'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya.
enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art Nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux.
- quelles sont ses caractéristiques ?
le dessinateur de manga est appelé mangaka. il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. à l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leur suite et fin publiées.
les manga se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon).
si les jeunes s'y adaptent assez facilement, les lecteurs adultes éprouvent des difficultés.
introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens en Occident que depuis 1995 environ. toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. certains éditeurs choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). d'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures). ceci génère toutefois un surcoût significatif et, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre originale, depuis quelques années, la plupart des éditeurs ont adopté le sens de lecture initial, même si cela les coupe d'un lectorat plus large.
ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture européen.
vous en saurez plus en allant consulter cette page.
la liste de mangas intéressants est longue et je m'attarderai aujourd'hui sur une série japonaise que ma fille apprécie : Suikoden
la série des Suikoden est inspirée du roman chinois du XIVe siècle Au Bord de l'Eau, qui raconte les aventures de cent-huit personnages (officiers, juristes, paysans, marchands, bateliers, pratiquants d'arts martiaux...) d'horizons et d'extractions sociales très diverses mais qui ont pour point commun de se retrouver face aux vexations et à l'injustice du gouvernement et de ses agents corrompus. ces 108 personnages, devenus des "étoiles" envoyées sur terre pour juger les hommes et symbolisant le destin, finissent par se regrouper autour d'un meneur, dans une forteresse imprenable dissimulée dans d'immenses marais.
"Suikoden" signifie "au bord de l'eau" en japonais (par transcription des caractères chinois). la série a repris les principaux traits de la légende, présentant un héros principal autour duquel vont se réunir les 108 guerriers, pour lutter contre un pouvoir impérialiste voire maléfique, et s'établissant dans un quartier général situé souvent au bord de l'eau et que le joueur verra se construire et s'agrandir au fil du jeu.
8 tomes ont été édités.
alors, si vous êtes aussi un fan, n'hésitez pas à laisser quelques titres de mangas que vous aimez...
16:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
11 août 2007
Massalia
je travaille actuellement sur la suite des aventures de Prune, Benoît et Agathe, les trois héros de "Sortilèges à la bibliothèque". comme pour le 1er tome, la suite se passe à Marseille.
et pour continuer également dans le même style, les trois amis remonteront le temps.
mais qui connaît l'origine de Marseille ?
selon la tradition, rapportée par Strabon et Justin, la fondation de Marseille remonte à l’an 600 AC.
des marins de Phocée, (Foca aujourd’hui), commandés par Protis, prêts au départ pour l’ouest de la Méditerranée, reçoivent un oracle : ils doivent emmener un guide venant du temple d’Artémis à Ephèse. c’est Aristarqué, « l'une des femmes les plus considérées ».
ils emportent également une statue en bois de la déesse Artémis. ils arrivent dans la calanque du Lacydon (actuel vieux port).
les rives sont occupées par une tribu Ligures dont le chef est Nannos. ce jour-là, les celtes organisent une fête à l’issue de laquelle Gyptis, la fille de Nannos doit choisir un époux. ils invitent les nouveaux arrivants en signe d’amitié. Gyptis choisit Protis. le roi Nannos accepte et donne aux Grecs toute la partie nord du Lacydon pour créer une ville.
les grecs construisent leur premier temple et Aristarqué en devint la prêtresse. selon Strabon, le temple d’Artémis se situe juste au-dessus du port, tout à côté de celui d’Apollon. sans doute sur la butte St-Laurent ou celle des moulins.
c'est une version. il en existe d'autres.
je ne dirai jamais assez à quel point j'aime cette ville où sont mes racines.
alors, si le coeur vous en dit, je vous entraîinerai sur les flots phocéens pour ce tome 2. avec de l'aventure et du mystère, une fois encore...
17:50 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (4)
10 août 2007
Who's Harry ?
voilà, le sable corse ne m'a pas engloutie et aucun poulpe n'a enroulé ses tentacules pour m'enfocer dans les profondeurs lagunaires...
et en dehors des coquillages et des crabes qu'elle ne fût pas ma surprise de découvrir l'invasion d'une drôle de bestiole présente sur chaque mètre carré de sable chaud : le Harry Potter 7, en anglais : Harry Potter et les reliques de la mort s'est invité sur nos paysages (estivaux) français, rappelant aux jeunes qu'ils étaient bilingues, ou qu'ils allaient le devenir sans souci.
je me suis demandée si d'aucun comprenait réellement ce que l'anglaise J.-K. Rowling voulait bien lui narrer. ou s'ils ne saisissaient que quelques bribes : Albus par-ci, Hermione par-là...
la réponse vient peut-être d'un dictionnaire commercialisé pour accompagner le déchiffrage de ce 7e et dernier tome de la plus époustouflante aventure littéraire qu'ait connu notre siècle en matière de jeunesse.
Albus est-il vraiment mort ? Rogue passe-t-il du côté obscur ?
What's happen to Harry ?
je suis émerveillée par cette machinerie mercantile qui s'est greffée sur ce projet mais qui aura eu l'heur de faire lire des millions de jeunes... et en anglais désormais, s'il vous plait !!!
cela dit, j'ai cherché des éditions corses, histoire de voir ce qu'il se passait au niveau régional et j'en ai trouvé deux ou trois :
- Les éditions du maquis
- Les éditions Albiana
- les éditions A fior di Carta
et Fleurus a sorti une imagerie français/corse.
je vous avouerai qu'au cours d'une randonnée découverte, j'ai pensé à une aventure qui se passerait là-bas.
aurais-je le temps de la rédiger ?
à suivre...
14:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juillet 2007
illettrisme
je vous en avais parlé. Cécile Farez s'est inspirée de "Mon ABC en relief" pour faire travailler des enfants de maternelle d'une école de Montargis.
elle vient de m'envoyer un exemplaire de l'ABC que les enfants ont réalisé à leur tour. c'est du très bel ouvrage.
un grand merci à elle.
en contrepartie, j'ai été sollicitée par une petite association qui lutte contre l'illettrisme dans un quartier nord de marseille. pour travailler auprès des enfants.
en région PACA, 12% des personnes de 18 à 65 ans, soit 335 000 personnes, sont dans une situation préoccupante face à l’écrit, ce qui correspond à une proportion très proche de la moyenne nationale (13%).
parmi elles, les deux tiers peuvent être considérées en situation d’illettrisme (car elles ont été scolarisées en France), soit 9% des adultes de la région. (enquête IVQ 2004, INSEE, 2006).
d'autres indicateurs régionaux directs d’illettrisme existants sont proches des résultats nationaux :
- repérage lors des journées d’appel et de préparation à la défense: les résultats du test effectué lors des JAPD indiquent qu’en 2005, 8,52% des jeunes en PACA sont en difficulté face à la lecture (10,68% sur l’ensemble du territoire métropolitain) et 10,2% en 2004 (10,7% pour la métropole).
à noter l’existence de différences notables selon les départements : des résultats meilleurs dans les Hautes Alpes et les Alpes de Haute Provence, moins bons dans les Alpes maritimes, le Var et les Bouches du Rhône.
- repérage en détention en 2004 : 28% des détenus repérés en difficulté face à la maîtrise de la langue écrite.
les indicateurs indirects en région (6,5% de jeunes sortis du système scolaire sans qualification en 2003, 11.7% de chômeurs dont 14.6% sans qualification en 2002) contribuent par ailleurs à l’appréciation des situations potentielles d’illettrisme, et témoignent de l’ampleur de cette question.
il y a donc à faire. et je suis ravie de commencer à oeuvrer pour cela.
je vous en parlerai à mon retour.
car là, je file sur le sable corse... retour dans un paquet de jours.
soyez sages... mais pas trop...
10:20 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
24 juillet 2007
voyage
je voulais juste vous proposer un détour...
vers une terre chaude et affolante...
et des extraits de cette extase-là :
Je suis vivant, renard, cheval et cigogne
vapeur, scintillement
au long des prairies inondées d’eaux lucides
je suis saison après saisons après saisons
Saisons après saisons je l’ai bu le sang noir
et l’Euphrate mon frère est un fleuve de peur
et le Tigre mon frère est un fleuve de haine
et le Fleuve Jaune un chant de désespoir
et le Gave mon frère une coulée de larmes
et le Guadalquivir un serpent de métal
et le Luy de Béarn une chaîne à tes dents
Tout ce que j’ai perdu vacille ici
dans la lumière éparpillée, c’est tremblant
alors j’invente des noms à ces effleurements
automne
feuille
tristesse
lenteur
regret
un visage
d’une beauté de roseau bleu
Un visage d’une beauté de roseau bleu
et l’offrande
l’offrande de mon corps de vapeur et de scintillements
camisole à tes yeux
un joug sur ta nuque de cerf
ce visage, je te l’offre
mais tu ne le possèderas jamais !
Ils l’ont pris
ils ont tranché tes mains et tu ne le sais pas
ils ont tranché ta langue et tu ne le sais pas
ils ont domestiqué ta parole.
Tu es une perruche et tu ne le sais pas
tes pensées sont des mouches dans une toile d’araignée
Je suis la ronce aveugle qui s’agrippe au brouillard
qui marche sur sa propre langue et trébuche entre ses dents
langue sans mots et s’égare de proverbe en proverbe
S’égare de proverbe en proverbe
sur ta langue sans mots ma langue se repose
je hurle en ce baiser tu ne m’écoutes pas, je hurle !
Cette main c’est ta main sur mon sein c’est ta main.
Regarde à la branche du saule étendu le drap obscur
le linge de la nuit, un velours noir abrutissant d’étoiles
00:20 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0)
22 juillet 2007
Sablet le retour
il faisait beau il y avait des enfants à gogo et le village est un vrai joyau...
Sablet, un week-end d'été.
un salon du livre à ne pas manquer
le rendez-vous des plus grands, des plus lus, des qui passent à la télé...
j'ai oublié de vous dire : c'était aussi les 20 ans...
décidément !
je n'ai pas pu résister... j'y suis allée.
avec mon éditeur enjoué (le lutin Malin... ça tombe bien...)
et je n'ai pas regretté.
je n'ai pas croisé Christophe Mahé, ni Georges Clooney mais d'autres y étaient.
et je n'ai que très peu eu le temps de les saluer...
j'étais très affairée.
à parler, à signer, à raconter...
...aux petits lecteurs d'ici ou d'ailleurs...
des petits lecteurs du coin ou en vacances... quelle chance !!!
merci Pierre Emmanuel pour cet article...
22:50 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (6)
20 juillet 2007
Sablet
je me rends ce week-end au salon du livre de Sablet.
la manifestation date de 1987. organisée à l'origine par quelques habitants, elle fonctionne grâce à une très forte implication des bénévoles.
créée pour se démarquer de la connotation vinicole de la région, elle propose lectures, conférences, animations jeunesse, mais aussi un salon de quelque 120 auteurs connus et peu connus (50 dans les premières années).
les libraires sont maintenant à l'origine de cette programmation généraliste.
la manifestation décerne un prix du 1er roman (5 auteurs concourent), et depuis trois ans, propose également des lectures dans les jardins de la ville (textes des auteurs lus par des groupes de lecteurs).
j'y serai donc. je rencontrerai des petits lecteurs en goguette et je signerai peut-être quelques ouvrages.
je vous raconterai c'est promis.
si ce week-end, il y ad'autres salons, venez nous en parler...
12:10 Publié dans les salons où je vais | Lien permanent | Commentaires (0)
19 juillet 2007
souriez...
l'été, quand les vacances mettent les pieds en éventail, que les sacs à dos se refont une santé et que les roses parfument les tympans, on fait une gymnastique particulière : flexion-extension de l'index.
mais si, le petit clic sur le déclencheur de l'appareil photo.
numérique ou pas, tout appareil ne peut se vanter d'être utile sans "petit clic".
"petit clic", l'ami des vacances réussies.
et on revient avec une carte gorgée de photos enregistrées ou des bobines (mais ça, c'est pour les puristes) plein les valises.
il existe une maison d'édition qui illustre ses albums pour enfants uniquement avec des photos. photos d'enfants donc. il s'agit des éditions Où sont les enfants.
j'ai rencontré Tieri Briet, un des responsables, au cours d'un salon intimiste et amical, et je sais quel homme passionné et investi il est.
le travail de cette maison d'édition est à son image.
c'est un pari audacieux, guidé par le plaisir des yeux et le sentiment de cet imaginaire sans fond qui gronde en nous, de n'utiliser que des photos pour parler aux enfants de ce qui les touche.
autre originalité : le comité de lecture n'est composé que d'enfants...
on en rêvait... ils l'ont fait.
je vous les laisse découvrir, si ce n'est déjà fait, comme on livre un petit secret au coin de l'oreille, les soirs où tout est silencieux dans la maison et qu'on a emporté une lampe torche sous les couvertures.
et un petit paquet de biscuits abricots-sésame... à partager.
miam !
13:45 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
18 juillet 2007
la vie en rose
un peu de musique pour l'été, ça donne cet air de fête qui va si bien au soleil, aux mûres qui rougissent, aux abricots qui dégoulinent trop sucrés et aux cigales qui s'en donnent à coeur joie.
voilà une jolie chanteuse écoutée à Manosque un soir d'été, donc : Rose.
elle rentre dans la nouvelle vague française des chanteuses de caractère et de charme. pas une révolution, mais un petit plaisir à déguster pour se rafraîchir la tête.
et puis, pour faire plaisir à Nicole, moi j'adorerais écrire des chansons... alors je suis toujours très attentive aux textes des chansons.
du coup, je vous glisse les paroles de celle-ci (qui me "parle" parce que j'ai écrit une histoire sur la mort d'un grand-père qui met le coeur des petit-enfants en noyade : "Quand Ernest est parti") :
Ciao bella (cliquez pour écouter)
Au-dessus de mon front
où il tire la ficelle
de mes rêves et de mes démons
se font toujours la belle
de large des grands fonds et jusque aprés la Terre
ha ha
je les sens, ainsi font les yeux de mon grand-père
haha
ciao bella
les autres on s'en fout
ciao bella
les autres c'est pas nous
ciao bella
tu manques à ma vie
ciao bella
jamais je n'oublie ta voix
au-delà des étoiles
des rives du bon dieu
puis sa jolie toile
il tisse tous mes voeux
au détour d'un chagrin
à l'angle de mes larmes
il se fraie un chemin et défait tous mes drames
ciao bella
les autres on s'en fout
ciao bella
les autres c'est pas nous
ciao bella
tu manques à ma vie
ciao bella
jamais je n'oublie ta voix
ciao bella
les autres on s'en fou
ciao bella
les autres c'est pas nous
ciao bella
tu manques à ma vie
jamais je n'oublie ta voix
ciao bella
les autres on s'en fout
ciao bella
les autres c'est pas nous
ciao bella
tu manques à ma vie
ciao bella
jamais je n'oublie ta voix
09:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
17 juillet 2007
orthographe
j'ai eu entre les mains, dernièrement, un document qui présente les recommandations qu'a émises le Conseil supérieur de la langue française. il s'agit de la réforme de l'orthographe.
en effet, un nombre modéré de rectifications orthographiques auxquelles a été associée l'Académie française, ont été publiées au Journal officiel de la République française.
l'Académie française signale les nouvelles graphies dans son Dictionnaire, et les autres organes francophones compétrents ont approuvé ces recommandations qui touchent relativement peu de mots.
l'emploi de la nouvelle orthographe n'est pas obligatoire, mais officiellement recommandé.
aucune des deux graphies ne peut être tenue pour fautive.
les ouvrages de référence (dictionnaires, grammaires, manuels scolaires, correcteurs informatiques (et moi ?), ...) sont mis à jour, parfois progressivement.
le but des rectifications est d'unifier la graphie de certains mots, de supprimer certaines incohérences, de clarifier des situations confuses, afin de contribuer au renforcement, à l'illustration et au rayonnement de la langue française à travers le monde.
l'histoire de l'orthographe française comporte d'ailleurs de nombreuses réformes. ainsi, près d'un mot sur trois a-t-il changé d'orthographe en 1740...
il va falloir s'y faire.
et moi, la première...
le saviez-vous ?
12:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
16 juillet 2007
blog des librairies jeunesse
je voulais parler de l'intérêt du blog, par rapport au site qui est une vitrine de ce que l'on présente. fixe.
un blog vit chaque jour, si on en a le temps, au gré des demandes, des évènements, des échanges.
un blog pourrait être juste un pan de sa vie raconté quotidiennement comme un journal intime, ou des créations exposées au fil de leur élaboration.
en ce qui me concerne, je me laisse porter par l'envie, afin d'apporter des informations à ceux qui passeraient par-là.
sur ce principe, et pour rester dans l'univers du blog, je voulais vous présenter (si vous ne le connaissez pas déjà), le blog des librairies jeunesse : Citrouille, qui, chaque jour de juillet, remonte une archive du fin fond de ses entrailles.
qu'est-ce que ce blog "Citrouille" ?
en 1980, il existait en France environ 25 librairies spécialisées pour la jeunesse. par lettre du 18 mars 1981, Jean-François et Sylvie Sourdais (librairie l’Eau Vive d’Avignon) les convient à se réunir à Paris lors du premier Salon du livre.
en l’an 1981, lors du premier Salon du livre, sous la verrière du Grand Palais, se sont réunis une vingtaine de libraires originaux et un peu fous : en effet, ils ne s’occupaient que de livres pour enfants ! Ils décidèrent de fonder une association ayant pour but la défense et l’amélioration du réseau de librairies spécialisées pour la jeunesse. Après une année de gestation, l’Association des librairies spécialisées pour la jeunesse prit enfin son envol : c’est pourquoi les historiens ont décidé de prendre la date de 1982 comme date réelle de naissance de l’ALSJ…
parmi tous les projets mis en place, il y a le "prix Sorcières" décerné chaque année pour différentes catégories de livres : tout-petits, album, roman ados...
et il existe une revue : Citrouille qui paraît 3 fois par an en mars, juin et novembre.
on peut s'y abonner, l’abonnement se fait pour 3 numéros :
tarifs (port compris) :
- France & Union Européenne : 22€
- DOM-TOM & autres pays : 32€
globalement, le bilan des (premiers !) vingt ans d’existence de l'Alsj est largement positif. sa plus grande réussite, c’est le formidable réseau qu’elle a su tresser autour d’elle au fil de ces années : auteurs, illustrateurs, éditeurs, distributeurs, bibliothécaires, enseignants, organisateurs de manifestations, membres d’organismes officiels ou officieux œuvrant pour l’enfance.
c'est donc un blog à visiter. chaque jour...
09:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)