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12 juin 2013

gourmandise et réseaux sociaux

voilà des photos des ateliers animés durant le salon du livre francophone de Vienne, un sur la gourmandise, un sur Internet et les réseaux sociaux...

des rencontres avec des enfants ingénieux et drôles...

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10 juin 2013

interventions à grinzing

voilà les photos de mes interventions à l'école maternelle française de Grinzing, en Autriche...

un régal de mélange culturel et d'enfants curieux...

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09 juin 2013

gourmandise à Vienne

dans le cadre du salon de la francophonie, j'ai animé hier des ateliers avec des enfants d'âge différents.

dont un sur le thème de la gourmandise.

et voilà le petit texte que nous avons écrit, puis que les enfants ont retranscrit grâce à des "lettres pâtes" (celles qu'on mettait petits dans notre soupe...).

il y avait Edouard, Luca, Héloïse, Baltazar, Léopold, Bastien, Caroline, Mia, Alice,...

Menu à l'envers

Gâteau au chocolat, crumbble

Ou bien bricohe

Un moment de régal

Ratatouille ou choucroute

Mangeons tout ça

Attentions aux kilos

Non, j'ai envie de patates

Dégustons pizza et sushis.

14 mai 2013

Sortilèges à Vitrolles suite et fin

je vous ai déjà parlé de Baptiste, Sacha, Suzanne, Anaïs, Ryan, Jordan, Mona, Déborah, Charline avbec qui j'écris le tome 2 des 3 héros de "Sortilèges à la bibliothèque" en visite de la tour en ruiines de Vitrolles, dans laquelle ils vont découvrir, lors d'un voyage dans le temps grâce au pouvoir supposé du nombril magique de Prune, un prisonnier bien usé.

qu'adviendra-t-il de ce vieux prisonnier ?

sauront-ils le délivrer ?

le vous livrerai la suite quand les collégiens l'auront rédigée (même si je la connais !) parce que franchement, ça vaut le détour !

un vrai plaisir à nouveau avec cette équipe-là, accompagnée de Sylvie la documentaliste et Emilie la prof de français...

un grand merci à tous ! (et les petits gâteaux n'ont pas fait un pli dans la voiture au retour...)

la photo c'est pour bientôt..

21 avril 2013

Ramonet et Montesquieu

je vous en ai parlé plusieurs fois de cet atelier d'écriture initié lors du slaon du livre d'Arcachon. voilà ce que donne le texte une fois terminé.

je suis épatée ! du super travail !

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Le jour se lève, les hirondelles trissent déjà nombreuses autours des tours du château de La Brède. Dans les douves de la bâtisse féodale, deux enfants pêchent le brochet, la perche et le gardon. L’un des drôles, prénommé Ramonet, le petit Raymond, à cause de sa petite taille, est pauvre, mal vêtu, les pieds nus, sans sabots. L’autre, Charles, vêtu d’une belle chemise à jabot, est fils des nobles du château, endimanché mais débraillé, les pieds chaussés de souliers à boucles. Ils se

chamaillent pour la raison que Madeleine, la tendre et sublime paysanne, est éprise de Charles alors

même qu’elle avait été la belle et bien-aimée de Ramonet.

Après cette dispute, Ramonet, fou de colère, se rend au poulailler pour dérober des oeufs pourris. Charles, énervé, décide de se calmer en courant vers la forêt ; il tape sur tout ce qu’il trouve.

Quand il entend des poules caqueter de peur. Il s’empresse de se diriger vers le poulailler pour voir ce qui s’y passe. Il voit Ramonet, il s’enquiert de ce qu’il fait là, l’accuse de voler des oeufs. Ramonet se justifie, en expliquant qu’il veut se venger de Madeleine, en lui jetant des oeufs pourris, lors du carnaval.

« Comment ? Qu’ai-je entendu de ta part ? Mon pauvre ! Si tu commences comme ça, tu finiras dans une geôle, car qui vole un oeuf vole un boeuf… si mon père l’apprend, il va te flageller… et puis jeter des oeufs pourris sur elle, ce n’est pas galant … et méfie-toi : Qui sème le vent récolte la tempête… pourris ou pas, ces oeufs ne sont pas à toi… tu devrais plutôt prendre exemple sur ton digne père comme tel père, tel fils… Madeleine a le droit de choisir, quand on n’a pas ce qu’on aime il faut aimer ce qu’on a… et si la maréchaussée t’attrape, y songes-tu ? … tu t’en repentiras… et puis, de toute façon, rira bien qui rira le dernier. »

L’après-midi, au carnaval, Ramonet prépare son lance-pierre et se munit d’oeufs pourris. Il entreprend de se déguiser pour ne pas être reconnu : il va dans la vieille grange, prend un sac de chanvre, le troue, l’enfile, puis il se barbouille de cendres et de terre. Sur la place de l’église, les villageois en liesse, déguisés, s’impatientent, en attendant le coup de canon qui donne le départ du défilé. Seul Ramonet est tendu : A-t-il eu une bonne idée ? Comment Madeleine va-t-elle réagir ? Il est

attentif, concentré, le regard dur et mystérieux. Charles quant à lui, s’est vêtu d’un costume plus

recherché.

Ramonet fouille dans sa sacoche, il vise Madeleine et projette ses oeufs pourris. Au même moment, Charles arrive pour offrir à Madeleine un biscuit en forme de coeur acheté à un colporteur. Malencontreusement, notre petit noble se trouve alors sur le trajectoire des oeufs et ces projectiles souillent son beau costume de Grand Turc ; Madeleine reçoit quelques éclaboussures. Charles est ridiculisé tellement l’odeur qu’il dégage est nauséabonde. Gênée, Madeleine s’éclipse avec un autre garçon qui l’amène au bal. Alors Charles et Ramonet réconciliés partent aux douves se baigner.

 

( Quelques années plus tard, Charles deviendra baron de Montesquieu et seigneur de La Brède ; Ramonet, le petit Raymond, sera son intendant. Charles de Montesquieu sera propriétaire de terres à Mios. )

02 avril 2013

Ramonet... enchanteur...

après le partage de leur travail suite à mon intervention autour de Montesquieu et Ramonet (que je vous ai glissé hier), voilà un extrait du courrier reçu ce jour, envoyé par les élèves de la classe de Mios qui m'ont adressé leur journal d'école et des mots d'amour sur 8 pages...

de quoi me rendre écarlate jusqu'à la fin de mes jours...

j'adoooooooreeee !

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01 avril 2013

Montesquieu et moi...

je vous avais parlé de ce travail avec une classe des environs d'Arcachon autour de l'écriture d'une nouvelle concernant Montesquieu et son homme à tout faire Raymond, surnommé Ramonet.

ce travail initié ensemble s'est poursuivi dans la classe, sans moi...

voilà le premier chapitre.

délectation de la richesse du vocabulaire et de l'émulation née en ce fameux jour de fin de mois de février...

je vous laisse juger :

"Le jour se lève, les hirondelles trissent déjà nombreuses autours des tours du château de La Brède. Dans les douves de la bâtisse féodale, deux enfants pêchent le brochet, la perche et le gardon. L’un des drôles, prénommé Ramonet, le petit Raymond, à cause de sa petite taille, est pauvre, mal vêtu, les pieds nus sans sabots. L’autre, Charles, vêtu d’une belle chemise à jabot, est fils des nobles du château, endimanché mais débraillé, les pieds chaussés de souliers à boucles. Ils se chamaillent pour la raison que Madeleine, la tendre et sublime paysanne, est éprise de Charles alors même qu’elle avait été la belle et bien-aimée de Ramonet."

 

01 mars 2013

Ramonet

dans une classe de CM2 autour d'Arcachon, nous avons travaillé sur le principe des petites nouvelles de "Héros d'ailleurs" sur Montesquieu et son homme de main Raymond dit Ramonet.

voilà le synopsis de la nouvelle que les élèves vont rédiger...

un pur moment de création, de bonheur et de partage en classe qui se prolonge...

"Ramonet, un paysan se fait piquer son amoureuse, Madeleine, par Charles, le noble du château. (présentation de Ramonet et Charles )

Ramonet veut se venger d’elle en lui jetant des œufs pourris le jour du carnaval

Au poulailler, il se fait surprendre par Charles, explique ce qu’il fait ; Charles le sermonne à la manière du Sctroumpf à lunettes.

Lors du carnaval, Ramonet vise Madeleine , mais c’est Charles qui reçoit l’œuf.

On apprend que Charles est Montesquieu."

29 janvier 2013

sortilèges à la médiathèque..

Prune, Agathe et Benoit ont repris vie grâce à Jordan, Suzanne, Baptiste, Ryan, Sacha et Anaïs cet après-midi au CDI d'un collège de Vitrolles.

mes 3 héros de "Sortilèges à la bibliothèque" sont repartis vivre une chouette aventure dans la tour Sarrazine du rocher de Vitrolles. de quoi donner des frissons dans le dos...

je vous en reparlerai..

en attendant; merci à eux tous (avec Sylvie-la-documentaliste et Emilie-la-prof-de-français).

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02 janvier 2013

princes et princesses

j'ai travaillé avec des classes de CP et CM2 ans une école du Var, sur un projet qui consiste à donner des épreuves à des princes afin de trouver le meilleur représentant de l'espèce princière.... pour je-ne-sais-plus-quel-objectif (genre : aller rencontrer le roi de la Lune, ou de Mars... ou épouser la plus extra princesse ou... bon, ce n'est pas terrible mais j'ai oublié l'objectif final...).

 

les CM décrivent les différents princes dans un premier temps et les CP proposent des épreuves.

ensuite un travail sera fait pour découper des formes dans du papier noire et les mettre en mouvement comme dans les contes "princes et princesses" de Michel Ocelot.

ambitieux projet, mais je connais les instits et ça risque d'être juste... formidable !

donc, voilà les descriptions des princes et les épreuves proposées...

pas mal, dis donc !

les princes :

Prince All Black

Johnny était un prince néo-zélandais qui jouait au rugby dans l'équipe des All Black. Il avait de gros pectoraux car il faisait de la musculation. Ses oreilles étaient toutes décollées à cause des mêlées.

Depuis tout petit, il puait des aisselles. D'ailleurs, à chaque match, ses adversaires s'écartaient de lui car l'odeur était insupportable !

Mais c'était un garçon généreux : à chaque fois qu'il voyait un pauvre, il lui donnait de l'argent.

Par contre,  quand il était en colère, il défonçait tout ce qu'il voyait.


prince anglais

Prince Grégoire avait 25 ans environ. Il était petit, avec un visage allongé et gracieux, des oreilles fines et délicates. Il se faisait toujours une drôle de crête avec du gel.

Il adorait jouer au foot et c'était même le meilleur de son équipe !

Dans sa chambre, il possédait plus de mille coupes ! Il passait tout son temps devant la télévision et ne manquait aucun match. Mais du coup, il ne s'occupait jamais de sa famille...

Quand il parlait, il zozotait mais il avait beaucoup d'humour et faisait rire tout le monde.

Il habitait dans le nord de l'Angleterre, dans une grande maison. A côté de cette maison, il y avait un grand terrain où il pouvait jouer au foot.


Prince parisien

Lucas était un prince parisien.

Il habitait au centre de Paris dans un hôtel 5 étoiles au pied de la tour Eiffel. Il avait une fortune personnelle et collectionnait les voitures de luxe.

 Lucas avait 28 ans et mesurait 1m85. Il s'habillait classe, avec un costume et une cravate pour épater les filles.

Il voulait être un grand séducteur mais il se prenait toujours des râteaux, à cause son haleine. Ça l'empêchait d'approcher les filles. 

Il envoyait toujours des SMS aux filles pour essayer de marquer des points.


Faux superman

Depuis qu'il était tout petit, Peter aimait se faire passer pour un super héros.

Il portait toujours le costume de Superman. Il faisait tout pour lui ressembler, et se mettait des coussinets sous ses habits pour avoir des muscles. Il avait toujours une cape sur lui et se faisait couper les cheveux exactement comme Superman.

Des fois, il s'amusait à sauter du balcon de son appartement pour voler comme lui (heureusement il habitait au premier étage !). 

ll était toujours prêt à aider les gens même s'il échouait à chaque fois. Rien ne l'arrêtait. Une vieille dame tombait, il se précipitait pour la rattraper et tombait aussi.

Mais tout le monde l'aimait parce qu'il faisait rire, c'était le clown du quartier, il avait plein d'amis. 

En fait, ce n'était pas Superman mais « Catastropheman » !

C était un homme très bien élevé, il aimait aider les autres, et avoir des amis . 

Malgré son costume de super héros il était très peureux. Quand quelqu'un s' approchait de lui , il reculait , et quand il entendait une porte claquer , il sursautait !

 

et les épreuves :


Epreuve 1

L’épreuve consiste à empêcher une terrible sorcière brésilienne de faire exploser le volcan du lac Titicaca en versant sa potion maléfique dans son cratère. Elle veut faire exploser le volcan pour détruire toute la forêt amazonienne et devenir ainsi la plus méchante des sorcières de la Terre.

Les princes ont chacun un vélo, avec sur le guidon une carte d’orientation qui indique l’emplacement de la maison de la sorcière au cœur de la forêt.

Le départ est donné dans un village proche, à l’aube. Avant le départ, le chef du village donne à chaque prince l’ingrédient qui permettra de modifier l’effet de la potion magique de la sorcière, et éteindra le volcan. 

Il faut maintenant que les princes soient très rapides car la sorcière a prévu d’exécuter son plan à la tombée de la nuit.

C’est parti…

Comment chacun va-t-il mener sa course entre les arbres, en évitant les racines et les crevasses, en traversant le ruisseau et en affrontant les bêtes féroces ?

 L'un crève...

Un autre se blesse en tombant sans une crevasse.

Un lion se dresse devant l’un des princes. Celui-ci tombe et le lion affamé se dirige vers lui. Certains princes ne s’arrêtent pas pour ne pas perdre de temps. D’autres décident d’essayer de sauver le pauvre prince en danger. Ils attirent le lion vers un ravin et lorsqu’il bascule dans le vide, il entraîne dans sa chute un énorme rocher. Quelle surprise… l’entrée d’un passage secret se découvre et laisse apercevoir au loin la maison de la sorcière. Ces courageux princes ont finalement gagné beaucoup de temps ; les voilà qui s’engagent dans la falaise vers le but.

 

Epreuve 2

Cette épreuve a lieu dans une grotte sous-terraine africaine. Les princes ont chacun une pirogue. Ils doivent pêcher le piranhas légendaire qui a avalé le diamant lumineux. Ce diamant a le pouvoir d'apporter la paix. Le prince vainqueur l'offrira donc à la princesse, qui portera ce diamant sur une bague. Elle pourra grâce aux pouvoirs de sa bague maintenir la paix sur Terre. Les princes vont devoir affronter d’énormes poissons et des crocodiles affamés qui n’ont pas mangé depuis des siècles. 

 

15 octobre 2012

école du Brusc

je vous ai parlé il y a quelques mois de cette histoire Pegriwood écrite par épisodes avec une classe de CM1, voilà donc le résultat : un joli petit livre illustré par les enfants.

mais comme je ne sais pas faire une seule chose à la fois, j'en avais porfité pour travailler avec deux classes de CP sur d'autres projets.

voilà également le résultat en images de nos collaborations imaginatives...

j'adore !

14 octobre 2012

princes et princesses

voilà donc le formidable projet débuté avec 3 classes de l'école primaire du Brusc : deux classes de Cp et une de Cm1 d'après le film de Michel ocelot "Princes et princesses", les CM1 vont écrire une histoire avec 5 princes et 5 princesses vont passer des épreuves afin que soient sélectionnés une princesse et un prince, magnifiques représentants de notre planète.

les CP vont proposer des épreuves, toutes plus enchanteresses les unes que les autres.

le tout sera proposé sous forùe de théâtre d'ombres à la fin de l'année.

avec, on l'espère l'intervention de Fabrice Mondéjar...

je vous tiendrai informés

28 juin 2012

Pegriwood fin

Ce jour-là, c’était le grand concours annuel de potion magique à Pégriplace. Tout le monde se bousculait pour être au premier rang.

Tous les sorciers, sorcières et les fées de Pegriwood étaient là pour gagner le concours, et avoir  son propre laboratoire de sorcellerie.

Pendant ce temps-là, Clochette était toujours dans l’embarras avec Gertrude qui était dans le chaudron des trois petits cochons. La fée n’arrêtait pas de crier : « Au secours ! Au secours ! ». Mais ça ne servait à rien, car la petite fée et le roi discutaient de ce qu’ils pourraient bien faire d’elle.

Clochette eut alors une idée grandiose, elle se souvint du concours de potion. Elle lança une poignée de poussière de fée sur le chaudron qui s’envola jusqu’à Pégriplace.

Là-bas, la place était noire de monde. Le présentateur attendait les retardataires.

Tout à coup, Clochette et le chaudron des trois petits cochons atterrirent  près des spectateurs. Le roi, quant à lui, était allé remettre la poussière de fée en sécurité dans la salle des coffres.

Puis le présentateur expliqua :

- Mesdames, messieurs, les enfants, bonjour et bienvenue au concours de potion magique. Cette année est une année exceptionnelle ! Tous les grands sorciers et sorcières de Pegriwood sont présents aujourd’hui. Le thème de la compétition est : « Fabriquer un sérum de vérité ». Je remercie tout ceux qui ont participé au…

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase car Clochette s’était emparé du micro.

- Cette année, la fée Gertrude s’est portée volontaire pour tester tous les sérums sans exception ! Merci de l’applaudir !

Dans la foule, on pouvait entendre :

-  Mais qui est cette Gertrude ? Quel courage !

- Moi, je n’aimerais pas être à sa place !

On demanda à l’Ogre d’ouvrir le chaudron.  Celui-ci  s’était bien remis de la  pomme empoisonnée et ne se souvenait plus de rien.

Gertrude sortit la tête du chaudron et fut très surprise de découvrir la foule qui l’applaudissait et  d’entendre le présentateur crier dans son micro :

- Encore bravo pour votre courage !

- Merci, merci bégaya la fée qui ne comprenait plus rien.

 Elle venait à peine de reprendre ses esprits, et fut très inquiète quand elle sut qu’elle devrait tester les différents sérums de vérité. Mais elle se sentit obligée d’essayer les potions magiques.

Elle but le premier sérum et devint poilue de la tête aux pieds. Elle en but un autre et là, elle se transforma en âne, puis en grenouille. Elle finit par devenir minuscule comme un bébé schtroumf.

La dernière potion  avait été préparée soigneusement par Merlin, et le sérum de vérité fonctionna à merveille.

- Oui, j’ai volé la poussière de fée, avoua Gertrude, j’en avais marre qu’on m’oublie tout le temps ! Je voulais être la plus puissante de toutes les fées.

Clochette s’approcha de la vieille fée :

- Pour la peine, tu seras privée de fraises Tagada pendant un an !

- Pri…privée de bonbons pendant un an ! Mais…c’est mon péché mignon ! cria Gertrude.

- Mais ce n’est que le début, ma chère. Tu n’auras plus le code de la salle des coffres, et c’est moi qui te fournirai la poudre de fée chaque semaine.

- Oh, non… s’il te plaît…, gémit Gertrude.

- Et pour la peine, tu conjugueras le verbe « ne pas voler la poussière de fée » à tous les temps, et tu le feras signer par toutes les fées de Pégriwood.

Gertrude qui était malheureuse d’être punie, regretta son geste.

Les semaines suivantes, elle essaya d’être sympathique avec tout le monde pour se faire pardonner. Elle réussit même à se faire quelques amies parmi les fées.

Elle retrouva la ligne en mangeant des « Pegriwood chewing-gum sans sucre» à la place des fraises Tagada…

 

Depuis ce jour, la vie a repris son cours normal, avec ses joies et ses soucis dans les studios de Pégriwood.


 

26 juin 2012

Pegriwood 7

Clochette, qui avait toujours le fil blanc au fond de sa poche, arriva dans le studio de la Belle au Bois Dormant en faisant des bonds de géant grâce aux bottes de sept lieues.

Elle entra sur le plateau de tournage. Devant elle, se trouvait le fameux fuseau. Elle s’en approcha et sortit son fil blanc de sa poche.

  • Ne touche pas à ça, Clochette, tu pourrais t’endormir pendant cent ans !

C’était le père de la belle au bois dormant qui venait d’arriver.

  • Que fais-tu ici ? Ce n’est pas ton studio ! continua-t-il. 
  • Excusez-moi, majesté. On a volé la poussière de fées .J’étais sur le point de comparer le fil que j’ai trouvé dans la salle des coffres avec la laine de ce fuseau. 
  • Je suis d’accord, répondit le roi, mais fais bien attention à sa pointe !

Clochette les compara, et constata avec satisfaction qu’ils étaient exactement pareils.

  • J’en étais sûre ! s’exclama-t-elle. Une preuve de plus que c’est bien elle la coupable !
  • Tiens, c’est peut-être pour ça qu’elle est en retard pour le tournage du film, remarqua le roi. On la cherche partout. Je suis revenu sur le plateau dans l’espoir de la trouver. Ne perdons pas de temps, je t’emmène tout de suite dans sa loge.

Ils coururent dans le couloir, et le vieux roi ouvrit sans hésiter la porte de la fée Gertrude. Immédiatement, ils virent un paquet de fraises Tagada sur sa coiffeuse. Mais Gertrude s’était volatilisée !

Clochette se mit à pleurer :

  • Je ne retrouverai jamais la poussière de fées !

Le roi essaya de la réconforter :

  • Nous allons la retrouver, j’en suis sûr. Ne t’inquiète pas, ma petite fée… Mange donc une fraise Tagada, tu es épuisée. Ca te redonnera des forces. Viens, nous allons la chercher ailleurs.

En sortant de la loge, Clochette glissa sur une fraise Tagada : « Spash ! ». Elle en avait plein les chaussures.

  • Ah, oui ! J’avais oublié de te dire que Gertrude est fan de ces bonbons, elle en mange toute la journée.
  • C’est donc elle qui  en avait perdu une près de la salle des coffres. Tout l’accuse…

Le père de la princesse Aurore et la petite fée continuèrent à marcher et virent d’autres fraises dans le couloir. Ils suivirent cette piste qui les mena tout droit à un cagibi où l’on stockait tous les accessoires nécessaires pour l’ensemble des films de Pegriwood.

  • La porte est entrouverte, ce n’est pas normal, dit le roi. Elle est toujours fermée à clé.

Il y avait un drôle de bruit à l’intérieur de la pièce. C’était Gertrude qui farfouillait près du chaudron des Trois Petits Cochons : elle voulait y cacher la poussière de fée. Clochette et le roi virent Gertrude, toute pressée, qui laissa tomber une fraise Tagada dans le chaudron. Elle se pencha pour la ramasser, mais comme le chaudron était profond, elle tomba et se retrouva coincée car elle était trop grosse (à force de manger toutes ces sucreries ! ). Le roi profita de l’occasion pour la pousser .Celle-ci tomba dans le chaudron tête la première. Alors, le vieil homme ferma le couvercle. La vilaine fée avait beau crier,  elle était enfermée ! 

Clochette sauta dans le sac rempli de poussière de fée .Elle, qui était toute heureuse, scintilla comme une étoile et s’envola .

-Merci, merci ! Elle riait aux éclats.

-Ce n’est pas fini, dit le roi, il faut ramener la poudre de fée dans la salle des coffres.

Mais le cauchemar était terminé. Grâce à Clochette, les fées étaient sauvées !

 

21 juin 2012

Pegriwood 6

Une fois arrivée devant la loge de l’Ogre, Clochette constata par elle-même qu’il y avait bien de la poussière de fée sur son paillasson .Elle ouvrit discrètement la porte et se glissa à l’intérieur du studio pour voir si l’Ogre était là. Elle l’aperçut en train d’aiguiser son couteau .Clochette prit peur, et en reculant, fit tomber un vase. 

L’Ogre se retourna d’un bond et leva son couteau :

- Qui est là ? demande-t-il d’une grosse voix. Je sens de la chair fraîche !

- Excusez-moi, Monsieur l’ogre, je suis à la recherche de la poussière de fée qui a disparu de la salle des coffres. D’ailleurs, pourquoi en avez-vous paillasson ? - - Ce n’est pas moi qui ai volé la poussière de fée ! Mais quand j’étais à « Pégrimarché », j’ai bousculé la fée Gertrude devant le rayon de la boucherie, et de la poussière de fée est tombée de son énorme sac et j’en ai eu plein les chaussures ! Je me suis même envolé quelques secondes et pourtant je suis enveloppé... C’est elle que tu devrais aller interroger !

- Mais alors, ça doit être elle la voleuse ! Pourquoi a-t-elle fait ça ? C’est une fée elle aussi !

Clochette ne comprenait pas…

Il était bientôt midi, et l’ogre avait le ventre qui gargouillait… Il regardait Clochette en se léchant les babines : en amuse-bouche, elle serait parfaite !

Clochette, comprenant le danger, voulut s’enfuir ; mais l’ogre l’avait déjà attrapée, il ouvrit son énorme bouche, mais la petite fée lui lança la pomme empoisonnée qui était dans sa poche. 

L’ogre tomba raide évanoui.

Clochette en profita pour lui prendre ses bottes de sept lieues. Comme elles étaient magiques, elles s’adaptèrent aussitôt à ses tout petits pieds.

- C’est merveilleux ! Moi qui suis épuisée, je vais pouvoir retrouver la fée Gertrude sans me fatiguer !

 

20 juin 2012

Pegriwood 5

pas réussi à enregistrer le 4e chapitre, donc je vous livre le 5e, en espérant vous glisser le 4 bien vite...

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Quand Clochette rentra dans le studio de Barbe-bleue, ils étaient en plein tournage.

-Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? demanda la femme de Barbe-bleue.

- Je ne vois que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie, répondit Anne.

-Descends-vite ou je monterai là-haut ! s'énerva Barbe -bleue. 

- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? répéta la jeune femme effrayée.

 -Je ne vois que … une petite fée !

- N'importe quoi ! As-tu ré visé ton texte avant de venir ? Tu as trop bu ou quoi?

-Je te jure ! Je vois une petite fée, là-bas près de la porte !

- Coupez ! s’écria le réalisateur, ce n’est pas le texte !

 Anne s’approcha de la fée et reconnut Clochette.

- Oh,  ma petite fée, que t’arrive-t-il ?

 –Je mène une enquête car la poussière de fée a été dérobée et je dois absolument la retrouver ! 

-La poussière de fée …Mais oui, maintenant que j’y pense … Figure-toi qu’hier soir, je suis allée à « PegriSpa » pour me détendre après le tournage, et en revenant je suis passée devant le studio de Petit Poucet .Tu me connais, j’ai la vue perçante, rien ne m’échappe : j’ai remarqué de la poussière de fée sur le paillasson de l’Ogre .Va le voir, on ne sait jamais…

_ Merci pour cette information ! A bientôt !

_ Bonne chance, répondirent les deux sœurs. Elles repartirent rapidement car le réalisateur les attendait impatiemment.

 

18 juin 2012

Pegriwood 3

Aux environs de midi, la fée Clochette trouva la loge de la belle-mère de Blanche-neige.

La porte était entrouverte, et la petite fée entendit :

- Miroir, miroir chéri, dis-moi qui est la plus belle  de Pegriwood ?

Le miroir  répondit :

- Majesté, certes vous êtes très belle, mais Blanche-Neige est mille fois plus belle que vous !

- Oh ! Je la déteste, cette petite peste ! marmonna la méchante reine en rougissant de colère .Cette fois, elle ne s’en sortira pas,  je vais l’empoisonner avec cette belle pomme rouge !

Clochette, effrayée par ce qu’elle venait d’entendre, marcha très discrètement vers la belle-mère, mais malheureusement elle trébucha car elle avait de nouvelles chaussures à talons. La reine la remarqua aussitôt.

- Qu’est-ce-que tu fais dans ma loge ? On ne t’a jamais  appris à toquer ? Ca ne se fait pas d’écouter aux portes, petite mal élevée ! Surtout ne répète rien à Blanche Neige sinon tu le regretteras…

- D’accord, mais à une condition : que vous répondiez à ma question.

- Quelle question ? Et dépêche-toi, je n’ai pas que ça à faire !

- Voilà, je suis à la recherche de la poussière de fée qui a disparu. Grincheux m’a dit vous avoir vue près de la salle des coffres. Que faisiez-vous là-bas ?

- De quoi se mêle-t-il,  celui-là ? Oui, c’est bien vrai, j’étais dans la salle des coffres hier soir, mais ce n’était pas pour dérober la poussière de fée.

Je venais prendre de l’argent dans mon coffre personnel, je veux m’acheter la superbe robe que j’ai vue dans la boutique « Pegrimode », et je dois me payer une chirurgie esthétique pour redevenir la plus belle avant le tournage du nouveau film de Blanche-neige.

Tout à coup, le téléphone portable de la méchante reine sonna. Elle décrocha. C’était  le réalisateur du film qui lui demandait de venir immédiatement sur le tournage.

Clochette profita de ce moment d’inattention, elle escalada avec difficulté une chaise afin d’atteindre la coiffeuse ou était posée la pomme empoisonnée.

Il fallait absolument sauver Blanche-Neige !

Grâce à son pouvoir magique, elle fit rétrécir la pomme en la touchant du bout de son doigt, puis la cacha discrètement dans sa poche sans que la reine ne s’en aperçoive…

Celle-ci, pressée d’aller sur le tournage, partit en claquant la porte derrière elle, oubliant totalement la présence de Clochette.

La petite fée, se retrouvant enfermée, paniqua. Elle chercha une issue. Une seule solution : passer par le trou de la serrure… Elle allait devoir voler et gaspiller beaucoup d’énergie pour cela. Mais elle n’avait pas d’autres moyens.

Après de gros efforts, elle réussit à s’évader, mais elle était épuisée.

Il était urgent qu’elle reprenne des forces.

 

17 juin 2012

Pegriwood 2

Clochette arriva dans le studio n°1, là où  répétait  Grincheux.

Il rouspéta : « Eh que fais tu dans ce studio ? Je révise mon texte avant le tournage de Blanche-Neige, laisse- moi tranquille ! Evidemment, il n’y a que moi qui travaille ce matin, tous les  autres nains sont encore couchés, isl sont fatigués d’avoir fait la fête hier soir !

_ Désolée de te déranger, répondit Clochette, je recherche la poudre de fée, elle a disparu du coffre fort .Tu ne l’aurais pas vu  par hasard ?

-Qu’est –ce que tu veux que j’en fasse ? Tu trouves que je ressemble à une fée ?

- J’ai trouvé ce poil blanc, est-ce qu’il t’appartient ?

-Mais non ! Ma barbe est plus foncée que ce poil. Achète-toi des lunettes !

- Mais dis-moi, que faisais-tu hier soir ?

- Moi ??? J’étais invité à l’anniversaire de ce débile de Joyeux .J’aurais pas du y aller : tout le monde riait, c’était ennuyeueux à mourir ! Les anniversaires, ne m’en parlez plus…

- Bon, eh bien je vais continuer ma recherche dans les studios. Au revoir, Grincheux !

- Attends ! Va voir la belle-mère de Blanche-Neige : elle est toujours dans les mauvais coups .En plus, hier soir je l’ai vu partir en direction de la salle des coffres.

- Merci du renseignement, je vais aller l’interroger tout de suite. Celle-là, je ne peux pas la voir en peinture !

Photo : M :)

(c) Sho Murase

16 juin 2012

Pegriwood 1

hier 2e intervention ds une classe pour terminer notre roman un peu spécial.

bouquet de fleurs en cadeau pour moi et ce matin un mail qui me réchauffe l'âme de l'instit :

Juste un petit coucou pour te remercier encore de ta venue et de ton enthousiasme ! Ça fait plaisir de mener de tels projets, on sort de la routine des apprentissages traditionnels, et pour les élèves, ne pas apprendre pour apprendre, mais apprendre sans s'en rendre compte avec une vraie situation de création, c'est super ! "

bon je ne vais pas jouer les timides, je suis flattée de ce retour.

et je vous glisse le travail réalisé, chapitre après chapitre pour vous faire languir...

(ah oui, Pegriwwod, ça signifie : Perrault/Grimm/Hollywood)

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Un beau matin , dans les  studios de Pegriwood,  la fée prénommée  Clochette était  en train de se  préparer pour le tournage du prochain  film de Peter Pan,  quand  elle commença  à  se sentir  faible : le moment  était  venu  pour elle de reprendre  de la poudre de fée pour  lui redonner  de l’énergie.

Alors , elle se rendit  au  coffre-fort  où la poudre  était  conservée précieusement  grâce à un code secret  connu  seulement  des  fées  de  Pegriwood .

Elle  arriva dans la salle et vit, avec stupéfaction que le coffre était grand ouvert. Elle s’avança : il n’y avait plus de poussière de fée ! Pourtant, la veille au soir le coffre était bien fermé. La poussière de fée était là, elle en était sûre car elle avait vérifié avant d’aller se coucher.

Mais qui avait pu faire une chose pareille ?

Alors, elle chercha partout un indice autour du coffre. Puis elle trouva un fil blanc qui traînait sur le sol. A qui pouvait-il bien appartenir ? Elle s’interrogea, pensa à un poil de barbe (Grincheux, peut-être ?), à un cheveu (une sorcière ?)Ou encore un poil d’animal : c’était  un indice important. Il fallait que Clochette retrouve immédiatement la poussière de fée, sinon elle mourrait avec  les autres fées !

Aussitôt, elle se hâta d’aller dans le premier studio de Pegriwood : le studio de Blanche-neige et les sept nains.

Elle pourrait ainsi interroger les sept  nains.

 

08 juin 2012

écrire votre vie

je vous en avais déjà parlé mais j'ai désormais un site pro pour cela...

je suis biographe et j'aimerai consacrer plus de temps à cette activité.

n'hésitez pas à faire passer l'info et à faire connaître mon site..

une vie c'est si important..

mon site de biographe