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28 mai 2012

dédicaces à la Tour

voilà quelques dédicaces réalisées par quelques-uns des élèves des CM2 de la Tour d'Aigues et les enseignantes, sur le livre qu"ils ont écrit et illustré.

un moment très agréable, ensoleillé, joyeux, partagé...

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24 mai 2012

dédicaces et contes

bibliothèque de la Tour d'Aigues.

ateliers contes

j'ai enfin reçu les photos des ateliers "écriture de contes" que j'avais menés à la bibliothèque de la Tour d'Aigues avec deux classes de CM2 en décembre 2011...

les clichés sont touchants et l'aventure donne lieu à une remise des livres issus des contes inventés avec séance de déidcaces à la bibliothèque ce samedi 28 mai à 10h00...

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12 mai 2012

contes de fées

hier, j'ai passé ma journée à inventer de drôles d'aventures avec les personnages secondaires des contes de fées dans une école au Brusc, dans le Var.

enfants bouillonnants d'idées. enseignantes au top.

le soleil, la mer, le bien-être...

repas le midi au bord de l'eau avec lesdites enseignantes.

restau le soir encore au bord de l'eau mais ailleurs,...

alors bon, la vie d'auteur c'est quand même du bonheur !

je vous posterai ici le résultat de ces travaux d'écriture, je pense que ça en vaut la peine...

et en plus ça m'a donné des idées...

 

01 mars 2012

retour...

j'ai reçu un mail hier qui m'a beaucoup touchée.

je me dis que je vis vraiment une belle vie...

je vous en livre un extrait...

Bonjour,

Je m'appelle XXX et je suis institutrice à l'école élémentaire XXX du Brusc à Six-Fours. Je ne sais pas si vous rappelez de moi, mais j'ai eu le bonheur avec ma classe de CM1 de travailler avec vous : nous avions écrit le conte " Un champion à l'abattoir" ( l'histoire d'un cheval de course blessé que son propriétaire veut envoyer à l'abattoir).

Nous vous faisions parvenir notre histoire par mail et vous nous relanciez en écrivant la suite. Un vrai chef-d'oeuvre !
 
(...) 
 
J'espère que une nouvelle collaboration sera possible !
A bientôt



nous avions terminé l'aventure ensemble dans la classe et j'avais eu droit à un beau bouquet de fleurs...

23 octobre 2011

classe mat'

hier, mon blog était "bloqué" et je n'ai pu partager avec vous ce courrier reçu avec tant de plaisir.

conclusion d'un atelier réalisé dans le cadre du salon Lire en poche, à Gradignan en octobre...

un bonheur d'atelier avec une classe de maternelle..

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23 septembre 2011

école des sables

je commence une aventure avec l'école des Sables, association qui soutient financièrement l'école de Taboye au Mali qui scolarise des enfants dont les parents sont nomades. un recueil de contes édité est l'objectif de cette aventure.

je ne rêve que de partir partager quelques journées d'Ibrahim Ag Assarig, seul enseignant de cette école, avec qui je prépare ce projet...

alors si certains d'entre vous ont des idées, la motivation et l'envie aussi, des sources de subvention pour que j'aille là-bas, pour que ce recueil voie le jour, pour que..., je suis preneuse...

à l'heure d'aujourd'hui, seules quelques écoles d'Aquitaine sont impliquées dans le projet...

 

28 juillet 2011

Vauvert - ateliers3

ce matin, et vous pouvez retrouver cela sur le blog de Marie-Florence Ehret, il y a eu un public pour écouter une lecture des nouvelles écrites par les enfants à la médiathèque de Vauvert.

certains avaient mis du gel, j'ai eu droit à un baiser volé in extremis avant leur départ, un seul mais quel baiser... et cela était très touchant.

une belle mise en scène et de vrais applaudissements.

je sais que ce travail sur 4 jours aura ouvert bien des portes dans la vie de ces enfants, littéraires ou pas...

c'est ça, la vraie récompense, non ?

voilà donc le poème qui commence le recueil...

tout y est dit :

"Dans ma maison

Tout est bon

Dans la cuisine, les bonnes odeurs

Me donnent envie pour mon « 4 heures »

A l’aise dans le salon

Je regarde la télévision en mangeant du saucisson

Dans ma chambre, sur mon lit

Dort mon animal de compagnie

Je joue aux jeux de société

J’adore gagner !

Sur mon balcon, j’observe mes voisins

Ils sont vieux et pas très malins

J’adore manger dans les toilettes

Je reste longtemps sur la cuvette

Si j’allume ma DS à l’intérieur

Je n’en pars plus pendant des heures

Mais il y a toujours quelqu’un pour m’embêter

« Tu as bientôt fini ? Je suis pressé ! »

Dans la salle de bain, au-dessus du lavabo

Je me prépare, je suis trop beau

Dans la cave, il y a de tout

Des outils, des vélos et des araignées dans les trous

Parfois j’y enferme mon frère

Ca le met en colère

Je fais des cabanes dans mon jardin

Avec des échelles et des rondins

Mais maison est un paradis

Venez, je vous présente mes amis."

27 juillet 2011

Vauvert - ateliers2

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voilà le recueil de nouvelles "ma maison est en carton" est quasi-bouclé. un régal !

j'attends demain l'issue finale et je vous posterai des extraits...

26 juillet 2011

Vauvert - ateliers

voilà des photos de l'atelier de ce matin.

ils s'appellent : Wisseme, Mohamed, Arnaud, Kamel, Enzo et sont accompagnés de Sonia.

notre recueil de nouvelles devrait s'intituler "ma maison est en carton"...

une belle aventure :

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05 mai 2011

sorcier

je viens de recevoir ce travail, initié au cours d'une rencontre dans le cadre du salon du livre Frissons à Bordères qui a eu lieu en octobre dernier...

je garde une souvenir très ému de cette intervention et cet écrit est un vrai cadeau... que je partage avec vous :

Le sorcier

 

 

Il était une fois, dans la forêt interdite, un sorcier qui s’appelait monsieur Poilu. On le nommait ainsi parce qu’il était couvert de poils. Avec ses habits troués, son nez crochu, sa verrue et ses yeux rouges de crapaud,  il terrorisait tout le monde. Il avait un caractère assez malfaisant. Il adorait embêter les personnes. Il se promenait toujours accompagné d’un chien, d’un serpent à sonnette, d’une mygale et d’une chauve-souris. Comme accessoires, il avait un chaudron, des livres de sorcellerie et un balai en bois de chêne.

Non loin du château de Monsieur Poilu vivait une petite fille qui s’appelait Rose. Elle habitait dans une magnifique maison rose, avec des volets roses et une cheminée rose.

Elle s’appelait Rose parce qu’elle avait des joues roses, des cheveux  roses, des habits roses et des lunettes roses.

Elle était orpheline de père et vivait avec sa mère.

Ce jour-là, elle alla cueillir des champignons, énervée  d’avoir eu un zéro sur dix en mathématiques.

Tout à coup, elle entendit un bruit. C’était le chien du sorcier voisin. Avec ses babines retroussées, il menaçait de la manger, car il n’aimait pas Rose. D’ailleurs, il n’aimait aucun enfant, tout comme son maître. 

Pour se défendre, la petite fille donna un coup de pied au chien et lui tira les moustaches. Celui-ci aboya pour appeler son maître qui se réveilla en sursaut et partit dans la forêt. Il vit Rose en train de maltraiter son chien. Fou de rage, il chercha  dans ses poches le manuscrit de sorcellerie mais il l’avait oublié. Il repartit au château, prit le livre de sorts et revint dans la forêt, se concentra sur le manuel qui s’ouvrit par magie à la page du sort du bonhomme de neige. Il exécuta le sort et dit deux fois  « BONHOMME TE BEIGE » mais cela ne marcha pas alors il rectifia « BONHOMME DE NEIGE ». Et « HOP ! », un magnifique bonhomme de neige avec un chapeau rose apparut. Hélas il se mit, à pleuvoir et le bonhomme de neige fondit. La petite fille retrouva son apparence humaine.

Mais toute surprise, elle ne pensa pas à s’enfuir et le sorcier la captura.

Maintenant que Rose était prisonnière, Monsieur Poilu avait tout le temps de trouver un nouveau sort.
Il s’installa confortablement dans son fauteuil entouré de sa chauve-souris, de son serpent à sonnette, de sa mygale et de son fidèle Croc.
Il consulta ses livres de sorcellerie. A la page cinq cent dix, il y avait écrit «Changer une petite fille en chaussette pourrie».  Il se dit «Non,  c'est beaucoup trop répugnant!!». A la page suivante, il lut «Changer une petite fille en chat noir qui crache des crapauds. Oui! C'est ça qu'il me faut. Elle va regretter d'avoir maltraité Croc.» Il regarda les ingrédients:

-Des piques de hérisson

-Des champignons empoisonnés.

-Des doigts maladroits

-Une oreille gauche d’humain

-De la poudre de craie

-Un squelette d’une petite fille dont le prénom commence par la lettre C.

La formule était : « Abracadabra, je souhaite que cette petite fille soit changée en chat noir qui crache des crapauds ! » Le sorcier la trouva à son goût.

Alors, il alla chercher tous les ingrédients.
En versant les ingrédients dans le chaudron, il chanta une chanson qui fit pleuvoir :

« Je suis le plus grand méchant sorcier du monde ! Je fais peur à tout le monde ! »

Quand il chanta, la fumée devint noire et ses animaux eurent tellement peur qu’ils se cachèrent sous le livre. Il continuait à chanter :

« Tout le monde a peur de moi ! Si quelqu’un m’embête il goûtera à mes potions ! Attention ! Je suis le plus grand méchant du monde ! Je fais peur à tout le monde ! »

Il allait goûter la potion. Il se dit « NON ! Je suis  vraiment bête comme un âne ! Si je la goûte je vais me transformer ! ». Il mit la potion dans une gourde. Mais il se rendit compte qu’il n’avait pas attendu 20 minutes !

« En fait si !  Je suis bête comme un âne ! » Se dit-il. Il recommença la potion. Une fois qu’elle fut terminée, il alla voir Rose en chantonnant.

 

Il lui dit  « tu resteras là pendant toute ta vie ! » Il montra le verre de potion il lui fit croire que c’était de l’eau. La fille terrorisée crut le sorcier et but la potion.

Monsieur Poilu récita la formule magique avec un sourire diabolique.
Elle se transforma aussitôt en chat noir qui crache des crapauds, mais sa truffe resta rose.
Le sorcier, qui rigolait ne vit pas qu’il faisait tomber les clés. Il repartit content de sa vengeance.
 Agile comme un chat,  Rose monta sur les barreaux, tourna la clef et s’échappa de la prison.

Elle courut chez sa mère et alla à la fenêtre. La mère qui ne reconnut  pas Rose ouvrit et cria «Je ne veux pas de chat ici ! Va-t-en sale bête!»
La petite fille qui voulait parler, dit « boua,boua » en crachant des crapauds. Mais sa mère hurla de peur et la chassa. 

 

Quand Rose repartit dans la forêt interdite, elle était malheureuse. Qu’allait-il lui arriver ? Elle commençait à regretter d’avoir maltraité Croc. Sa mère ne l’avait pas reconnue, personne n’allait la reconnaître.
Où allait-elle dormir, comment pourrait-elle se tirer de ce mauvais pas ?

 

C’est alors qu’elle pensa à son amie Rutabaga. Elle était sorcière. Elle habitait près de chez Monsieur Poilu, au fond de la forêt. Elle vivait seule dans un manoir, avec un crapaud. Elle marchait avec une canne.  Rutabaga était laide. Ses yeux étaient noirs comme une robe d’enterrement, son nez ressemblait à celui de Pinocchio quand il ment, ses dents étaient jaunes et marron comme une tartine de nutella et de miel. Elle détestait se doucher.

Elle était grincheuse comme une mémé. Mais, elle adorait sa meilleure amie Rose et elle aurait pu faire n’importe quoi pour l’aider.

Rose frappa à la porte. Rutabaga demanda le mot de passe. Elle essaya de dire «Rutabaga» sans succès à cause des crapauds qui sortaient de sa bouche.  Mais Rutabaga comprit car elle connaissait toutes les langues du monde. Elle ouvrit la porte et elle vit un chat noir à la truffe rose  qui crachait des crapauds.

Rouge de colère, elle hurla : «Un chat noir qui crache des crapauds ! Je n'en ai pas besoin ». Rose répondit «boua, boua, boua» ce qui voulait dire:«Je suis Rose ton amie». Rutabaga fut surprise! Elle expliqua :  

- Je connais toutes les langues du monde, tu peux me parler, je te comprendrai. Raconte-moi ce qui s’est passé. » 
Et Rose fit le récit de ses mésaventures.

-  Je sais comment t’aider. Je connais une potion qui pourra résoudre ton problème.  Il faut des chauves-souris, des rats, des oreilles droites, des clés sorties de la poche d’un mort.

Et Rutabaga se mit à chantonner en allant chercher les ingrédients. Puis elle alla dans son atelier pour préparer la potion. Elle mit les chauves-souris à sécher durant quinze minutes. Pendant ce temps Rutabaga coupa la queue du rat en fines rondelles et la mit dans le chaudron à cuire. Elle découpa les oreilles droites en pointes et les rajouta dans la préparation. Maintenant que les quinze minutes étaient passées, elle alla chercher les chauves-souris et les mit à cuire dans le chaudron. Elle fit tremper les clés et  n’oublia pas de gratter le métal avec un couteau puis les ajouta aux autres ingrédients. Elle rangea soigneusement la potion dans une poche au congélateur. Elle sortit de son atelier, se lava les mains. Elle attendit une heure et demie.  Elle reprit la poche où elle avait mis la potion et se rendit chez monsieur Poilu. Puis Rutabaga versa la potion du chat-crapaud  dans le livre du sorcier. Grâce à cette potion, celui qui prononcerait la formule  se transformerait en chat qui crache des crapauds  et libérerait Rose de sa malédiction.
Mr  poilu, qui cherchait une formule dans son grimoire, lut la formule « crapaud – chat » en pensant  au mauvais tour  qu’il avait joué à Rose.

Mais malheureusement pour lui, c’était la formule magique. Il se transforma aussitôt en chat à la truffe poilue et Rose redevint une petite fille.

 

Rose et Rutabaga se moquaient de lui chaque fois qu’elles le voyaient. Il resta ainsi toute sa vie.

 

 

13 avril 2011

Graines de lire

ce soir et demain je serai là :

 

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et j'en suis ravie !

31 janvier 2011

welovewords

vous avez été plusieurs à m'en parler, alors je l'ai fait !

j'ai envoyé un début de texte pour le concours Flammarion "soyez mauvais genre"

 

Concours en ligne

 

donc je ne sais pas si ce sont les lecteurs qui votent mais au cas où...

17 juin 2010

l'Argens

 

aujourd'hui je me suis rendue à Barjols, à la Fête de l'eau, pour finaliser un projet rélaisé avec 3 classes de l'école primaire du Luc-en-Provence, dans le Var, là où justement l'eau a sévi brutalement il y a deux jours.
notre histoire relate le cycle de l'eau suivi par deux gouttes d'eau amoureuses : Gouttelette et Gouttedo...
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sur le site, les enfants moins nombreux que prévus étaient malgré tout heureux de partager cette journée.
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02 juin 2010

roman policier (la fin !)

-       Non, surtout pas, ne démissionne pas, je suis vraiment déçue mais je suis prête à te laisser une dernière chance. Yanis et ses copains se firent une clin d’œil,, ils étaient tous d’accord pour aider Olivier. Yanis s’exclama :

-       On veut bien vous aider, on ne prévient pas la police, on nettoie les dégâts et vous Olivier, vous remettez l’œuf à sa place.

Olivier, tout joyeux, remercia de tout son cœur les cinq copains. Tâo demanda :

-       Où avez-vous caché l’œuf ?

-       Il est dans mon laboratoire en sécurité, je m’en vais le chercher immédiatement, expliqua Olivier

-       On vient avec vous ! s’écrièrent les enfants

-       Bon d’accord, à condition que vous restiez sages !

Ils rentrèrent en voiture et allèrent au laboratoire. La salle était grande, pleine de produits toxiques, il y avait une grande armoire sur le côté. Tâo dit :

-       Alors, où est l’œuf ?

-       Il est là, dans l’armoire, dans une boite bien au chaud, répondit olivier

Olivier chercha la clé de l’armoire dans la poche de son veston mais expliqua aux cinq copains qu’elle n’y était plus. Ils s’affolèrent tous sauf Louise qui dit tranquillement :

-       Restez tranquilles, on va prendre notre temps et chercher la clé.

-       Prendre notre temps, tu rigoles j’espère ! On n’a pas que ça à faire ! Il faut trouver la clé et replacer l’œuf le plus vite possible ! stressa carole

Ils farfouillèrent partout, sur les tables, sous les tables, sous les meubles, dans les tiroirs et même sous les flacons. Sans faire exprès, Bilel les renversa. Olivier s’énerva :

-       Tu ne pourrais pas faire attention ! Il va falloir tout nettoyer maintenant !

Olivier prit une éponge et se baissa pour essuyer le sol. C’est alors que la clé tomba de sa poche droite et glissa sous une paillasse. Tous entendirent le tintement de la clé sur le sol. Tâo se précipita et ramassa la clé. Olivier, soulagé, ouvrit l’armoire et prit l’œuf. ils foncèrent au Museum où Nina les attendait impatiemment…

En les voyant arriver avec une boîte sous le bras, Nina fut soulagée. Yanis commença à commander :

-       Bilel et Carole, vous balayez les bouts de verre. Louise et Tâo, vous nettoyez les traces de de sang et de boue. Moi, je vais remettre le marteau de l’alarme incendie à sa place. Nina et Olivier, vous allez appeler le Directeur du Museum et lui donner une excuse  pour qu’il coupe l’alarme reliée à la vitrine de l’œuf. Nina téléphona alors au Directeur :

-       Monsieur le Directeur, Olivier l’archéologue vient de glisser sur le sol mouillé de la salle du 2ème étage. Il est tombé sur la vitrine de la Préhistoire et l’a cassée. Pourriez-vous désamorcer l’alarme afin que nous changions la vitre ?

Le Directeur acquiesça. L’alarme fut coupée. Olivier fonça acheter une nouvelle vitrine. Il sortit du magasin, retourna au Museum et changer la vitre. A 20h30, ils finirent de réparer les dégâts, l’œuf reprit sa place, l’alarme fut remise et Nina put rouvrir la salle de la Préhistoire. Les cinq copains, Nina et Olivier descendirent les escaliers, s’installèrent près du bureau de Nina et commencèrent à discuter.

-       Au lieu de devenir un grand voleur, deviens un grand archéologue, conseilla Nina à Olivier

-       Je ferai de mon mieux pour être un chercheur hors pair ! répondit Olivier

-       Moi aussi, je serai le meilleur scientifique du monde, promit Tâo

Les quatre amis et les deux amoureux ricanèrent, Louise dit :

-       Eh bien, il y a du boulot !

Bilel proposa :

-       Il se fait tard, il est temps de rentrer à la maison, moi je n’ai pas encore mangé !

Tous rentrèrent de leur côté et dormirent à poings fermés, comme des marmottes.

Le lendemain matin, le vendredi, Bilel, Tâo, Louise, Carole se réjouissaient à l’idée que ni Nina ni Olivier n’ait perdu leur travail et qu’Olivier n’aille pas derrière les barreaux. Nos quatre amis virent une voiture noire arriver. Yanis en sortit avec une coupure de journal à la main. Il se dirigea vers ses amis et lut à voix haute :

«  Un vol a été commis au Théâtre du jeu de Paume. Le costume de Cendrillon a été dérobé… »

Louise, surmontant sa timidité, interrompit Yanis et proposa :

-       Ca vous dirait une nouvelle enquête les amis ?

Ils acceptèrent bien que Bilel précisa :

-       On mange d’abord, on attaque après la cantine !

 

 

Epilogue

 

Cinq ans plus tard, Bilel s’était mis au régime, Yanis avait réussi à faire ses divisions-fractions tout seul, Louise avait surmonté sa timidité en faisant des spectacles de hip-hop, Tâo avait fait ses premiers pas dans l’archéologie en tant qu’assistant d’Olivier, Carole était devenue aussi souple qu’un chewing-gum, quant à Nina, elle était très fière d’accompagner son mari Olivier à la remise du prix Nobel d’archéologie…

17 mai 2010

roman policier (7)

Chapitre 5

 

Les cinq copains s’installèrent sur un banc situé à l’écart sous le préau. Ils parlèrent de nouveau d’Olivier… Tâo dit :

-       Je suis certain que les bottes d’olivier sont celles qui ont laissé les traces près de la vitrine…

-       C’est vrai, on déborde d’indices, ils nous conduisent tous à Olivier ! s’exclama Carole

-       Il faut élaborer un plan pour piéger Olivier, lui faire avouer sa culpabilité, dit Yanis

-       Il faudrait que Nina propose un nouveau rendez-vous à Olivier, dit Louise

La cloche sonna, ils rentrèrent en classe. L’après-midi fut longue et difficile. Les enfants firent du basket-ball, écrivirent une poésie mais surtout réfléchirent au piège qu’ils allaient tendre à Olivier. A 16h30, Nina les attendait devant l’école.

-       Nina, nous nous excusons de t’avoir énervée tout à l’heure, Olivier semble très gentil, nous avions tort depuis le début sur son compte, et si tu lui proposais un nouveau rendez-vous ce soir ? dit Yanis

-       J’accepte vos excuses, je serais ravie de revoir Olivier, je l’appelle tout de suite ! s’exclama Nina

Nina prit son téléphone, composa le numéro d’Olivier et lui proposa un rendez-vous. Celui-ci accepta  volontiers. Nina raccrocha.

-       C’est bon, Olivier vient me chercher vers 19h. on ira au cinéma, expliqua Nina. Je vous dépose tous à la maison, il y a du Nutella et du jus de fruits. Ne faites pas de bêtises, à tout à l’heure !

Les copains montèrent, dévorèrent leur goûter, firent leurs devoirs puis perfectionnèrent leur plan.

A 19h, Olivier arriva au Museum pour venir chercher Nina. Nina, toute impatiente, rougit de plaisir en voyant Olivier. Ils commencèrent à discuter, heureux de se retrouver seuls, quand tout à coup les cinq enfants surgirent du haut des escaliers. Ils dévalèrent les marches et encerclèrent Olivier. Ce dernier pâlit puis grommela :

-       Que faites-vous là ? Je pensais être seul avec ma belle !

-       Je vous croyais à la maison entrain de faire vos devoirs ! hurla Nina

Tout de suite, Bilel s’introduit dans la conversation et mit son grain de sel :

-       Comment va votre chien, Olivier ?

-       Mais de quel chien parlez-vous ? Dites que j’ai une chèvre tant que vous y êtes ! répondit Olivier

Le silence s’imposa dans toute la pièce. Nina lança des regards accusateurs. Yanis prit la parole :

-       Olivier, nous avons beaucoup réfléchi, tous les indices nous mènent à vous, nous vous soupçonnons d’être le voleur de l’œuf !

-       On a trouvé des traces de boue, vos bottes en sont recouvertes, on a trouvé la carte de visite de Nina déchirée, je suis sûr que l’autre moitié est dans votre poche, Carole a vu votre pansement, vous vous êtes coupé en passant la main à travers la vitre cassée et enfin Louise a reconnu votre sweat à capuche noire. Le trombone déplié prouve que vous avez crocheté la serrure du bureau de Nina sûrement pour voler les indices, n’est-ce pas Monsieur l’Archéologue ? expliqua Tâo, tout essoufflé…

Olivier, inquiet, commença à transpirer. De grosses gouttes perlaient sur son front quand Nina se mit à le défendre.

-       Vous êtes tombés sur la tête, vos indices ne vous mènent à rien, Olivier n’a pas pu faire une chose pareille ! s’indigna Nina

Olivier, complètement fatigué, stressé, les jambes flageolantes, baissa les yeux et souffla un grand coup. Il murmura :

-       Oui, c’est vrai, ils ont raison, j’ai volé l’œuf…

Nina resta bouche bée, les yeux fixés sur Olivier. Une larme coula sur sa joue. Quant aux copains, contents d’avoir trouvé le voleur, ils se tapèrent dans les mains.

Tout en pleurant, Nina dit à Olivier :

-       Pourquoi as-tu volé l’œuf ?

-       C’était pour t’impressionner, je voulais faire des études scientifiques sur l’œuf et devenir un grand chercheur. Tout ça, c’est fini, je propose ma démission, dit Olivier démoralisé

Nina hésita entre colère et incrédulité…

02 mai 2010

roman policier (7)

Louise s’élança vers le bureau et trouva, à sa grande surprise, la porte entrouverte. Dans sa tête elle se dit que c’était bizarre. Elle rentra et vit un homme à capuche noire.

-       N’aie pas peur ! dit l’homme

Louise commença à rougir et bafouilla :

-       Je… Je…reviens

La fillette courut vers Nina :

-       Nina… J’ai eu très peur… J’ai vu un homme avec une capuche noire dans ton bureau !

-       Mais comment s’est-il introduit dans mon bureau, la prote était fermée à clé, dit Nina

-       Tous au bureau ! s’écria Yanis

La bande se précipita dans le bureau, Carole et Yanis en tête, traînant derrière Louise et Bilel. Nina tout étonnée envoya :

-       Olivier ? Que faites-vous là dans mon bureau, je croyais l’avoir fermé à clé !

-       J’ai frappé, il n’y avait personne, c’était ouvert, je suis rentré. Je voulais juste regarder les papiers de l’assurance de l’œuf, répondit Olivier

Tâo étant près du bureau, il remarqua un trombone déplié sur l’unité centrale de l’ordinateur de Nina. Ca lui paru un peu « louche » mais il ne dit rien. Carole remarqua le pansement sur le poignet d’Olivier :

-       Que vous êtes-vous fait au poignet ?

C’est Nina qui répondit :

-       Il a fait de la cuisine, il s’est coupé, c’est tout

Les bottes pleines de boue attirèrent l’attention de Bilel. Olivier vit le regard du garçon fixé sur ses pieds et expliqua tout de suite :

-       Ne t’inquiète pas, j’ai travaillé sur un chantier. Mais, au fait, qui êtes-vous ?

Nina interrompit Yanis qui voulait parler :

-       Ce sont les cinq petits copains qui mènent l’enquête, vous vous souvenez, je vous en ai parlé !

Les enfants crièrent tous en chœur :

-       On n’est pas petits !

Ensuite Yanis proposa à Olivier de monter voir le lieu du vol. Olivier, tout pâle, fut, à ce moment-là, extrêmement soulagé d’entendre son téléphone sonner. Il répondit, écouta puis raccrocha. Il dit :

-       Je dois vous laisser, mon vétérinaire m’a appelé, il faut que j’aille chercher mon chien d’urgence.

-       Comment s’appelle-t-il ce chien ? demanda Yanis très curieux

-       Heu… Rocky… dit olivier

Puis il courut vers la sortie du Museum. Les copains, bouche bée, ne bronchèrent pas. Tâo dit :

-       Courir aussi vite pour un chien, et bien !

-       Mais, il a un chien maintenant… Je ne savais pas ! intervint Nina

C’était l’heure de retourner à l’école. ils remontèrent dans en voiture. Carole avait mal au ventre. C’est Yanis qui commença à parler :

-       Il a l’air bizarre ton Olivier, il a des chaussures boueuses, un pansement au poignet,  une capuche noire comme celle de l’homme que Louise a vu le jour du vol et son téléphone a sonné comme par hasard au moment où je lui ai proposé d’aller à l’étage voir le lieu du vol.

-       On aurait pu voir si ses bottes étaient de la même taille que les traces de boue laissées par le voleur. Puis j’ai remarqué sur ton bureau Nina, un trombone déplié, je soupçonnerais bien ton amoureux d’avoir forcé la porte, dit Tâo

-       Pouvez-vous arrêter de soupçonner Olivier, c’est mon petit ami, il n’aurait jamais fait ça, s’énerva Nina

Louise pimenta la discussion :

-       Vous avez vu, quand on lui a parlé du vol, il a rougi...

C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase ! Nina soupira, les déposa devant l’école et repartit fâchée… Les copains, mal à l’aise mais tout de même sûrs d’eux, rentrèrent dans la cour de récréation et Bilel dit :

- On se croirait dans un film d’horreur…

01 mai 2010

roman policier (6)

chapitre 4

 

En ce jeudi matin, les cinq amis, Yanis, Bilel, Carole, Tâo et Louise rentrèrent dans la cour de l’école.

-       Hé ! Salut les copains ! J’ai des choses à vous dire ! lança Yanis

-       Ca tombe bien, moi aussi, annonça Tâo

Tout à coup, la sonnerie retentit, ils se rangèrent et Carole dit :

-       Vous nous parlerez de tout ça à la récré.

Une heure et demi plus tard, ils se revirent et recommencèrent à discuter, Yanis dit :

-       Ma sœur a eu un rendez-vous avec son admirateur mystérieux, un certain Olivier. Je les ai suivi, j’étais à deux doigts de voir son visage mais ils m’ont échappé en rentrant au théâtre. Ma sœur le connaît. J’ai eu des flashes toute la nuit car il portait des chaussures un peu boueuses.

Bilel intervint :

-       Et alors, qu’est-ce que ça prouve ?

-       A ton avis, est-ce qu’il lui plaît ? interrogea Carole

-       Oui, je crois, répondit Yanis, et au fait Tâo, qu’est-ce que tu voulais nous dire ?

-       Presque tous les indices sont couverts de boue, donc le voleur travaille dans un endroit boueux.

-       On patauge dans la boue, s’exclama Louise

-       Il est peut-être maçon, agriculteur ou jardinier… supposa Bilel

-       Ou alors il habite près d’un chantier, dit Louise

-       A la fin des cours, on devrait interroger Nina, expliqua Tâo

-       Ca tombe bien puisqu’elle vient nous chercher à midi à cause de la grève de cantine.

La cloche retentit, ils rentrèrent en classe et firent des divisions-fractions. Yanis n’arrivant pas à faire ses divisions, il sourit à Tâo. Celui-ci comprit tout de suite que Yanis avait des difficultés. Il l’aida, comme d’habitude. A 11h30, Nina vint les chercher. Ils allèrent à la sandwicherie près du Museum. Bilel et Carole commandèrent un panini plein de viande et de frites. Yanis et Tâo prirent un sandwich jambon et salade. Quant à Louise et Nina, plus raisonnables, dégustèrent un hot-dog sans sauce.

-       Alors Nina, il t’a plu  ce rendez-vous avec Olivier, demanda Carole

-       Yanis, je t’avais dit de ne pas en parler aux autres, c’est personnel, grommela Nina

-       J’étais obligé à cause de la boue sur les chaussures. J’en ai fait des cauchemars et j’ai eu des frissons , répondit Yanis

-       Mais, qu’est-ce que tu racontes, Olivier est très gentil et en plus, qu’est-ce que c’est que cette histoire de boue ? rajouta Nina

-       Ca se rapporte aux traces boueuses trouvées au Museum près de la vitrine, expliqua Tâo

-       Mais, c’est n’importe quoi, Olivier travaille au Museum, renchérit Nina

Louise intervint :

-       Mais qu’est-ce qu’il fait au Museum, on ne l’a jamais croisé.

-       Normal, c’est un archéologue il est souvent sur des chantiers de fouille, lança Nina

-       Quoi ? Un archéologue ? J’adore ce métier, quand je serai grand je serais le plus connu des archéologues du monde ! annonça Tâo

-       On pourrait le rencontrer, s’il te plaît Nina, supplia Yanis

-       Non, je n’en ai pas envie et de toutes façons il ne travaille pas aujourd’hui, dit Nina

-       Dommage, on aurait pu lui poser des questions sur l’œuf disparu, c’est un expert en ola matière, renchérit Bilel.

Pendant ce temps, une ombre à capuche noire se faufila dans le Museum. Cette ombre mystérieuse trouva un trombone dans sa poche et s’en servit pour ouvrir une porte fermée à double tour. Il s’introduit dans la pièce et commença à fouiller.

Au même moment, les cinq copains et Nina arrivèrent au Museum. Tout d’un coup Louise s’écria :

-       Ma serviette s’est envolée !

-       Je te donne mes clés, va dans mon bureau, ouvre le tiroir jaune et prends un mouchoir en papier, expliqua Nina

04 avril 2010

roman policier (5)

-       Mon bon monsieur, vous vous êtes blessé ? demanda Nina

Olivier, un peu gêné, répondit :

-       Euh… Je me suis coupé en faisant la cuisine.

-       Oh, c’est vrai, on se voit tous les jours mais je ne sais presque rien sur vous, murmura Nina

-       Je n’habite pas loin de votre rue. Nina ? Ca va ? Vous semblez un peu tracassée ?

-       C’est à dire que… Vous savez garder un secret ? Il y a eu un vol… au Museum !

-       Comment ça un vol ? s’exclama olivier

-       Oui, c’est l’œuf de dinosaure

-       Chut ! Taisez-vous le spectacle commence, interrompit un spectateur

Ils se turent et profitèrent du concert. A l’entracte, ils recommencèrent la discussion. C’est Olivier qui parla en premier :

-       Avez-vous prévenu la police à propos de l’œuf disparu ?

-       Non, j’ai peur de perdre mon boulot, mon petit frère Yanis et ses copains mènent l’enquête, expliqua Nina

-       Des enfants ? Mais ils n’y arriveront jamais, répondit Olivier

-       Détrompez-vous ! Figurez-vous qu’ils ont trouvé plusieurs indices. J’ai caché ces indices dans une boite que j’ai mise à l’abri dans mon bureau au fond d’un tiroir, dit Nina. Mais, au fait, vous travailliez mardi ? Vous n’avez rien remarqué d’anormal ?

La question resta sans réponse car la musique reprit et les dérangea.

A la fin du spectacle, ils sortirent de la salle. Nina et Olivier, enthousiasmés par le concert, se firent une bise. Olivier proposa un nouveau rendez-vous à Nina qui l’accepta avec plaisir. Puis ils repartirent chacun de leur côté. Nina rentra chez elle sur la pointe des pieds. Elle alla jusqu’à la chambre de Yanis, son petit frère et le réveilla en lui lançant un oreiller en pleine figure :

-       Dis donc Monsieur Ducurieux, on m’a suivi jusqu’au théâtre !

Yanis, tout en se réveillant, se trahit tout seul en disant :

-       Non, c’est pas vrai, je ne vous ai pas suivi ton Olivier et toi !

-       Tu t’es trahi, tu m’as bien espionnée, murmura Nina

-       Je m’inquiète pour toi ! répondit Yanis

-       Tu n’as pas à t’inquiéter, je le connais. Mêle-toi de tes affaires, tu es trop petit pour comprendre et surtout ne t’avise pas d’en parler aux parents.

Nina, toute épuisée, plongea dans son lit. Elle s’endormit, tracassée par l’œuf volé en réalisant qu’il ne restait plus que deux jours.

Yanis eut du mal à se rendormir, il repensa à ce qu’il avait vu dans la soirée.

Quant à Olivier, il organisa sa journée du lendemain puis s’endormit, lui aussi tracassé.

30 mars 2010

roman policier (4)

chapitre 3

 

Accoudée à la fenêtre, Nina, mélancolique, regardait la jolie fontaine d’Albertas. Les vasques en fonte s’illuminaient à la lueur du soleil. A la fois passionnée et contrariée par ses lettres, Nina lisait et relisait ses mots doux. Nina comprit peu à peu que son admirateur secret la connaissait bien.

-       Peut-être que quelqu’un m’espionne, pensa-t-elle, ou, peut-être que je le croise tous les jours mais que je ne le remarque pas…

-       Oh ? Et si c’était Monsieur Rémy ? Ce visiteur vient trois fois par semaine au Museum. C’est vrai qu’il est bel homme avec sa moustache et ses cheveux courts… Mais quand même, il a une alliance !

-       Ou peut-être est-ce le marchand de sandwiches du bout de la rue. Lui aussi il est pas mal avec ses beaux yeux bleus et timides. Quand je lui fais un sourire, il rougit et a toujours un petit mot gentil pour moi…

Nina, curieuse, voulait savoir qui lui écrivait ces lettres. Mais d’un autre côté, si elle allait au rendez-vous, elle ne recevrait plus de poèmes…

Après une longue après-midi de réflexion, elle se décida d’aller à ce rendez-vous galant. Nina alla voir Yanis et lui parla de sa décision.

-       Yanis, je vais aller au rendez-vous. Surtout n’en parle pas aux parents !

-       Ah ! Sûrement pas ! Tu n’iras pas à ce rendez-vous, c’est trop dangereux ! répondit Yanis

Nina ignora son petit frère et partit se changer. Elle enfila sa magnifique robe rouge et ses chaussures à talons aiguilles. Elle se mit de son parfum à la cannelle, se recoiffa, se para de bijoux, enfila son manteau blanc et sortit. Pendant ce temps, Yanis, prétexta de ne pas avoir faim et partit se coucher. Il enfila un pantalon noir et sa veste noire puis se faufila dehors. Il essaya de ne pas faire grincer la porte pour ses parents ne l’entendent pas. Yanis traversa la place d’Albertas puis aperçut sa sœur devant le Museum. Il se cacha derrière une voiture dans l’espoir que Nina ne le voit pas. Nina prit la rue Fabrot, entendit un bruit derrière elle… Elle se retourna et vit son frère entrain de la suivre. Elle l’ignora et continua son chemin vers la Statue du Roy René. Un l’homme l’attendait, une rose jaune dans la main droite.

-       Oh ? Olivier ? Si je m’étais doutée…

Nina avait le visage émerveillé, le sourire aux lèvres.

-       Ma chère demoiselle, voulez-vous m’accompagner au théâtre du Jeu de Paume voir Cendrillon ? proposa Olivier

-       Avec plaisir, cher monsieur ! s’exclama Nina

Ils rigolèrent et partirent au théâtre. Ils rentrèrent, s’installèrent au balcon corbeille, ils remarquèrent un gigantesque lustre de cristal et d’or.

-       Qu’il est merveilleux ce lustre ! s’exclama Nina, et ces fauteuils de velours rouge sont très confortables.

-       C’est incroyable, tout est rouge dans ce théâtre à l’italienne, dit Olivier

-       Non, regardez, sauf le rideau, il est multicolore, c’est de l’art moderne, compléta Nina.

Olivier, transpirant, retira son veston. C’est alors que Nina vit un pansement sur le poignet d’Olivier.