16 décembre 2012
Jimi et Lescop
hier soir au concert de Lescop, j'ai vu la réincarnation de Jimi Hendrix sur scène, déchaîné avec sa guitare électrique, la maniant à la perfection, vivant, vibrant aux mêmes sons qu'elle...
et puis, le look, waouh ! on s'y serait cru ! sautant bondissant, au sol, tourbillonnant... un vrai Hendrix actuel... un régal !!!
et là, une évidence... cette chanson...
Je me sens glacé
Je me sens froid
Frigorifié
A l'étroit
Je me sens vide
Caverneux
Translucide
Et vitreux
Je sens mon coeur qui bat
Qui palpite
Encore pour toi
Mais moins vite
Je sens mes yeux
Qui s'enlisent
Peu à peu
Je lâche prise
Je rentre en hypnose
Je pense à toi mais j'ai besoin d'autre chose
Je rentre en hypnose
Je te défie maintenant reviens si tu l'oses
Car
Quand je rentre en hypnose
Ton visage se décompose
Je te regarde fondre quand je m'hypnotise
Le sang circule
Dans mes veines
Il tape et me bouscule
C'est ta faute pas la mienne
Je me sens vide
Je me sens froid
Translucide
A l'étroit
Je rentre en hypnose
Je pense à toi mais j'ai besoin d'autre chose
Je rentre en hypnose
Je te défie maintenant reviens si tu l'oses
Car
Quand je rentre en hypnose
Ton visage se décompose
Je te regarde fondre quand je m'hypnotise
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15 décembre 2012
j'veux...
j'adore !
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13 décembre 2012
oh la la !
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10 décembre 2012
devil or angel
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24 novembre 2012
holes
11:50 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
23 novembre 2012
enfance
- toi quand tu étais petit, tu voyais ça comment la vie ? plus tard ? le monde des grands ? t'avais des projets ?
- ben, je crois que j'avais envie d'être super fort, le genre de type qui marque le but qui fait gagner son équipe, ou qui découvre le super vaccin qui guérit tout le monde, un astronaute ou celui qui créerait la machine qui révolutionnerait le monde.. tu vois, un truc comme ça ? et toi ?
- je ne sais pas, peut-être être celle qui courrait le plus vite, ou plutôt non, ce sont des conneries ça, je crois que je voulais être libre, voyager tout le temps, traverser le monde, rencontrer des tas de gens, ne plus jamais être malheureuse. ouais, voilà, c'est ça je crois que ce que je me disais c'est que je ne laisserais plus jamais personne me faire pleurer.
- ah bon ? et ?
- et quoi ?
- t'as pleuré quand tu es devenue grande ?
- être celle qui court le plus vite ce n'était pas si con, finalement...
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19 novembre 2012
vengeance
l'homme debout la regarde, hébété.
il ne peut croire qu'elle a vraiment fait ça, sa fille, son bébé, sa toute-petite...
pourtant elle tient le couteau serré dans la main et ne bouge pas, fixant celui qui gise dans son sang, sur le sol carrelé de la cuisine, la gorge tranchée.
Alexandra ne pleure pas, ne frémit pas, ne tremble pas. elle reste juste immobile, l'arme à la main devant le corps allongé.
- il faut faire vite, ils ne doivent rien savoir. sinon, tu risques gros, ma fille.
ça fait onze ans que l'homme reste sourd et aveugle aux souffrances de sa fille, qu'il ne veut se laisser entraîner par ce qu'il croit, onze ans qu'il espère que ce n'est pas si grave, que ça va s'arranger, s'arrêter même.
mais qu'il ne fait rien.
onze ans qu'il laisse sa fille se faire rouer de coups par son connard de mari sans réagir car on lui a appris ça, qu'on ne doit pas se méler de la vie privée des autres, pas entrer dans l'intimité d'un couple, pas se méler de la vie des autres.
sauf que les autres c'était sa fille et que la vérité c'est qu'il avait la trouille de ce grand costaud qui dérouillait sa fille lorsque la porte de leur maison se refermait. qu'il avait la trouille de se tromper, la trouille tout court.
sa fille camouflait les traces de coups sous un maquillage pas toujours bien efficace mais tout le monde faisait semblant d'y croire.
et les années ont passé.
quand elle l'a appelé en début d'après-midi "papa, viens s'il te plait, je n'en peux plus, aide-moi, il va finir par me tuer, tu sais..." il a compris qu'il était temps.
temps de bouger, de la défendre, de sortir de sa trouille...
mais trop tard !
il est arrivé aussi vite qu'il a pu à la rescousse de sa fille mais il a découvert cette scène de crime.
il se souvient avec tendresse d'Alexandra quand elle était petite, il la prenait sur ses genoux et elle lui lisait ses livres de contes préférés, des histoires de princesses aimées par le prince charmant, heureuses et comblées...
il n'a pas su la protéger contre le mmonstre qu'elle a épousé. il l'a abandonnée, seule avec son désarroi...
il retire le couteau de sa main glacée en prenant soin de se munir d'un torchon pour ne pas laisser d'empreintes...
il le place dans la main de l'homme ignoble qui git par terre et, dans un geste un peu brusque, déloge sa fille de là.
désormais il ne la laissera plus jamais en danger.
c'est sa fille, son bébé, sa toute-petite...
Alexandra Lange était jugée depuis mercredi pour avoir, dans la nuit du 18 au 19 juin 2009 à Douai, tué son époux, qui la battait depuis onze ans, d'un coup de couteau à la gorge. A ses côtés dans le box des accusés, Marc, son père, jugé pour avoir avoir placé un couteau dans la main de son gendre mort, dans l'espoir d'atténuer les charges contre sa fille.
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18 novembre 2012
affiche au mur
je n'aime pas vraiment ce que fait ce groupe mais là, cette chanson me hante :
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15 novembre 2012
une petite douceur...
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13 novembre 2012
ça scintille
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12 novembre 2012
Miss Cocotte
il lui a écrit pour une recette de truffade :
"Chère miss Cocotte, qu'en pensez-vous ? doit-on utiliser de la tome de Cantal ou de Laguiole pour la préparation de la truffade ? et est-ce mieux de la manger avec de la saucisse ou du jambon de pays ?".
Miss Cocotte anime une méission télévisée où elle explique des recettes régionales pour les femmes à cours d'idées, ou les cuistauds en manque d'originalité.
tous les samedi matin pendant une heure, Miss Cocoote fait découvrir la France à travers ces délices culinaires.
mais derrière ce pseudo de bonne ménagère bien sage, tablier immaculé, amidonné, bien serré autour de sa taille, se cache une femme.
une femme à la vie nocturne débridée, une femme qui assume amants et aventures passagères sans aucun état d'âme, une femme qui se veut libre, surtout pas coincée dans un quotidien sage et respectueux comme elle le laisse à croire tous les samedis matin.
et en plus de son émission, Miss Cocotte tient une rubrique dans le journal national le plus diffusé. une rubrique culinaire.
"Les recettes de Miss Cocotte" font un tabac aussi en presse. elle est la femme au foyer dont tous les hommes rêvent, la brue idéale, l'épouse modèle.
ce soir, elle va lui expliquer en direct, autour d'un bon verre de blanc bien frais, à cet auditeur-gourmet comment on doit préparer la truffade.elle va lui montrer qui de Laguiole ou Cantal sera bonne à déguster sur un lit de pommes de terre.
elle n'aime pas la saucisse, mais le jambon de pays oui. elle aime les madeleines lorsqu'elles sont mousseuses et souples, elle aime le rhum et les hommes forts.
et ce soir, elle a rendez-vous avec lui...
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08 novembre 2012
happy birthday
pour elle, number one aussi...
21:27 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
numéro un
elle a dit : "tu es peut-être celle qu'il aime, la numéro un dans son coeur, mais tu n'es pas la seule à l'aimer. et tu vas devoir apprendre à partager."
exact !
j'ai appris.
ou pas d'ailleurs.
mais j'ai vu.
ces photos, ces messages, ces déclarations... cette façon de vénérer, adorer, s'approprier...
une proie jetée en pature aux charognards...
chacun voulant récupérer un morceau.
elle a ajouté avant de raccrocher : "il ne te reste qu'une chose à faire, écris !" quand je lui ai avoué que c'était si dur si dur...
ça, je n'ai pas encore réussi.
j'ai commencé plusieurs fois et puis... je n'ai pas tenu.
toujours ce décalage.
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07 novembre 2012
sainte Karine
effacer les souvenirs ne pas revenir en arrière trois ans plus tôt un samedi 7 novembre c'était un samedi ne pas entendre sa voix qui avait dit on ne se voit pas du weekend je règle tout et ensuite l'avenir sera à nous ne pas se rappeler qu'il avait appelé j'ai besoin de te voir je ne tiens pas je ne peux pas respirer sans toi et ne pas revoir le restaurant où l'après-midi avait filé entre confidences et espors de construction future ensemble ensemble ensemble. ne pas revivre ce samedi de grosses courses pour l'anniversaire du lendemain la réunion de famille à faire semblant que tout était normal à ne pas pleurer de la maladie aggravée à ne pas attendre l'appel tant espéré les retrouvailles programmées à faire semblant de vivre légère ventre serré pourtant âme en dérive l'amour tout partout tatoué.
ne pas souffrir de ce 7 novembre veille du grand chaos du tsunami qui a tout chamboulé tout emporté tout dévasté laissant ce goût amer pour toujours sur cette année supplémentaire qu'une blonde fête pourtant sourire aux lèvres.
stopper ces vibrations qui font que ce jour et celui d'après restent si particuliers, ne pas y penser pour ne pas laisser se déverser le torrent de boue noire qui empêche de respirer normalement et d'avancer, pieds coincés englués mains collées contre la poitrie qui suffoque...
effacer oublier stopper... sainte Karine, il va falloir m'aider !
16:21 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (11)
là-bas
du sable chaud, du rhum du vin du miel, du soleil...
quand tu veux, on y va...
14:42 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
04 novembre 2012
morning bird
How could you
You are the river
Pour out of this life
How could you
You are the morning bird
Who sang me into life every day
Fly away
You are the blood of me
The harvest of my dreams
There's nowhere I can find peace
And the silence won't cease
Nothing's quite how it seems
The ghost of my joy
Won't let me be
If you set me free I will not run
I will not run
I will not run
pour toi, toujours et encore, jsuqu'à la nuit des temps..
17:29 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
02 novembre 2012
un jour...
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courrai moins
Jusqu'au jour où je ne courrai plus
(...)
Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira
"Résidents de la République"
par Alain Bashung
19:48 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (1)
01 novembre 2012
my city is in ruins
Now's there's tears on the pillow
Darlin' where we slept
And you took my heart when you left
Without your sweet kiss
My soul is lost, my friend
Tell me how do I begin again ?
My city's in ruins...
20:35 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (0)
lui et "lui"
Il n'a parlé que cinq minutes. il raccroche.
cette voix est un ronronnement qui coule en elle comme une étrange sensation de bien-être.
voix douce et rassurante. comme la "sienne".
il est doux et rassurant. comme "lui".
elle le range dans cette catégorie des Intouchables où elle "l"' avait mis aussi. ces hommes mariés, pères, apparemment épanouis, comblés par leiur boulot, leur vie, leur "réussite", le respect qu'ils imposent.
il est tellement attentionné comme "il" l'était. il l'écoute, elle parle. comme "lui" le faisait aux débuts, avant que... de lui, elle ne sait presque rien que ce que son image publique donne à voir, il connait tellement d'elle.
il écoute, rassure, s'inquiète, prend soin. comme "lui".
cette voix, cette plénitude, cette assurance dans ses propos. elle ne se demande pas s'il lui plait, elle est juste sous l'emprise de sa voix, de son être calme et protecteur. comme avec "lui".
mais quelles tempêtes vivent en lui ? quels doutes ? quelles questions ? ces deux hommes que rien ne semble atteindre se ressemblent-ils aussi au-dedans ?
elle devra attendre avant de le revoir. de l'entendre à nouveau. elle ne sait pas quand. seule la vie et ses hasards l'y amèneront. mais elle s'en moque. quelque part sur cette terre, il est là.
lui ici.
"lui" au-delà...
étrange parallèle entre deux hommes pourtant si différents en apparence... étrange...
(c) Margaut Segui
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31 octobre 2012
ce corps qui, ce coquelicot
il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot
il s'est noyé au fond de l'eau
il y eut des épreuves et toujours encore des jours difficiles
je regarde passer ces jours qui font la vie qui file
de cet amour pour toujours une évidence
dans mes veines des sensations qui encore dansent
les jours de pluie ne lavent rien
surtout pas la morsure de ces chiens
il y a presque trois ans qu'il n'y a plus de coquelicot
un jour qui sait peut-être un roseau
20:09 Publié dans un peu de moi | Lien permanent | Commentaires (2)