10 novembre 2007
un marseillais à Manchester
sur les placards publicitaires en ce moment on peut découvrir un ancien joueur de foot qui "joue" pour une marque de fringues.
si le rugby s'est découvert un Sébastien Chabal cette année, le foot a eu en son temps un autre "Hannibal" redouté et frondeur : Eric Cantona.
d'accord, il est marseillais mais en dehors du fabuleux joueur qu'il était et de ses origines géographiques, j'ai toujours été "scotchée" par l'homme.
le revoir si fort si pathétique si vrai dans des films par la suite n'a fait que confirmer ce que je pensais de lui.
le revoir sur ces grandes affiches publicitaires m'a fait plaisir.
parce que sa voix résonne encore si fort avec ces intonations que je connais et qui épicent mon quoitidien, son nom qui sent le pastis la garrigue et la Méditérrannée, parce que sa force souveraine qui lui donnait cette dégaine si particulière apparaît encore à mes yeux, parce que Cantona c'est Cantona et que Manchester le sait : he's a king !!
regardez-le dans ce qui suit, vous saurez qu'on ne peut être insensible à ce qu'il a été.
Eric, you're merveillous...
00:15 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
09 novembre 2007
ami
aujourd'hui... un ami m'a donné rendez-vous.
alors je lui dédie ces mots doux...
"le réconfort, c'est le feu au fond du coeur... ça réchauffe... et peu à peu on n'a plus peur..."
17:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (4)
08 novembre 2007
oh mon lapin...
Gallimard Jeunesse et la société Violet, créatrice du lapin Nabaztag, objet communiquant grâce à internet, ont lancé le 7 novembre (hier donc) un livre pour enfants équipé d'une puce RFID, lui permettant d'être lu à haute voix par le lapin, première application grand public de cette technologie.
la RFID (identification par radio-fréquence) se loge dans une puce de la taille d'un timbre-poste placée sur un objet ou un document. les informtions qui y sont stockées peuvent être lues ou transmises sans contact avec un lecteur situé au maximum à quelques mètres par le biais de radio.
"Nous voulions une application qui soit facile à utiliser : là, nous montrons qu'un livre inerte peut avoir un service interactif, un supplément d'âme, ce qui nous permet d'introduire simplement la RFID au grand public", raconte Rafi Haladjian, co-fondateur de Violet.
il suffira de passer ce livre - La belle lisse poire de Motordu de Pef - devant le nez du lapin, déjà équipé d'un lecteur RFID, pour qu'il lise l'histoire. à terme les parents pourront même enregistrer l'histoire avec leur propre voix, pour être lue à leur enfant.
« Avec les livres connectés, Gallimard peut explorer de nouveaux usages, développer des livres encore plus interactifs et les mettre à la portée d'un plus grand nombre en répondant à l'attente de notre public. » commente Hedwige Pasquet, directrice générale de Gallimard Jeunesse, qui peut ainsi mettre un pied dans l'univers des loisirs interactifs sans pour autant céder à la mode du e-paper et autres livres électroniques.
à savoir que bien d'autres applications attendent cette puce RFID, dans notre maison, par exemple. ainsi des étiquette RFID peuvent être collées sur les clés du domicile et lorsque l'enfant rentrera de l'école il passera ses clés devant le lapin pour prévenir ses parents, qui recevront un mail les avertissant.
y aurait-il du "Big brother" dans l'air (ère) ?
04:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
07 novembre 2007
mots méli-mélo
voilà le tant attendu jour des résultas du concours dominical :
qui a le mieux codé les mots ?
1) GM. C. MO. D'L.
PO. M. FMR.
Ecrit par : Marie Zim
(trop doux...)
2) G.H.T D C.D. A. D. P.P. A.G. I.L Z. T. K.C . A.C ! G.T. F.H.é !
Ecrit par : jill.C
(bien fait)
ex aequo
IR G HT A LN 1 IN, 1 BB, 1 H, 1 T.
L ET OQP
Ecrit par : Roxane
(bien imaginé)
ex aequo
GABCCL
LAKCCE
GTXCD
GCSiUEH
Et l'aie H.V.
Ecrit par : Gérard
(compliqué et bien trouvé)
3) C Q I
Ecrit par : le Pierrot
(simple mais percutant !)
ex aequo
L M C BB. L, C « CA LOU AN »
Ecrit par : Eric
(touchant !)
ex aequo
CT BCBG 7 soirée....
G U 1 bobo au coeur
DK lé complètement....
OK, le champagne m'a mis KO
GPT un plomb et fais un discours sur les OGM, ONG, Oméga 3 et aussi sur le tableau de Marcel Duchamp où il y a écrit "L.H.O.O.Q", pauvre joconde....
GT grillée pour mes RTT.
Ecrit par : magic punaise
(un peu "gloubiboulga")
j'ai bien rigolé avec vos mots tornicotés, tronqués, torturés...
merci bien..
10:53 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (17)
où sont les plaques ?
mes enfants m'ont dit : c'est la nouvelle mode.
- bon, certes.
- ça s'appelle la tecktonik
- la "tectonique des plaques" ? (vous vous souvenez ? la couche externe de la Terre découpée en plaques qui se déplacent... moi à leur âge j'apprenais ça à l'école !!! ;-)))))
- mais non, la tecktonik pour danser...
- ...
alors pour que vous ne vous retrouviez pas bêtes devant la jeune génération, voire si vous allez vous-mêmes en "battle", voilà comment il faut s'y prendre :
je me suis toujours demandée comment ils arrivaient à se coiffer de cette façon les jeunes... maintenant je sais : un peu de gel et de tecktonik et ça tient...
09:50 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (20)
06 novembre 2007
bonne nouvelle
il y a des jours où l'on a envie de rendre les autres heureux.
alors, je vous laisse avec lui, dont j'aime beaucoup l'univers aussi... et la voix...
10:10 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (6)
Duchamp
et pour faire plaisir à ma Punaise, voilà donc une découverte surprenante : Henri Robert Marcel Duchamp.
peintre et sculpteur franco-américian, il est l'inventeur des ready-made.
il a révolutionné la conception académique de l’art qui, jusqu'alors, ne juge la valeur d'une œuvre qu'à l'aune des efforts et du travail dispensés pour une finalité édifiante. l'hétérogénéité de ses moyens d'expression et la complexité de ses œuvres, de la peinture ( « Nu descendant l'escalier » en 1913), à l'installation plastique la plus hermétique ( « Étant donné... » inachevé en 1966 ) en passant par l'objet tout fait décrété œuvre d'art par sa seule volonté, associées à sa revendication constante du "droit à la paresse", ne permettent pas de classer Duchamp dans aucun des mouvements artistique du XXe siècle.
il a traversé le cubisme, le futurisme, Dada et le surréalisme en s'excluant de lui-même de tout courant.
cela valait le coup de s'arrêter dans son univers, non ?
09:45 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (2)
Renaudot et Goncourt
(pour faire suite à l'annonce de Jill) voilà donc les résultats des deux prix attribués lundi 5 (hier donc) :
le prix Goncourt 2007 a été attribué à Gilles Leroy pour Alabama song (Mercure de france) au 14e tour par 4 voix. 2 voix allaient à Olivier Adam qui était en lice avec A l'abri de rien.
le nombre de scrutins nécessaires (14 tours) illustre à quel point les jeux étaien ouverts cette année pour ce prix alors que Les Bienveillantes de Jonathan Littell avait été couronné l'an dernier au 1er tour.
Gilles Leroy, 48 ans, est l'auteur d'une dizaine de romans et écrits divers. Après des débuts dans le journalisme, il quitte Paris dans les années 90 pour se consacrer à l'écriture. Il enchaîne différemment romans et nouvelles depuis son 1er roman Habibi publié en 1987.
Alabama Song est une des surprises de la rentrée littéraire. Sorti discrétement en septembre, ce court roman a été en lice pour la plupart des grands prix littéraires de l'automne.
ce livre raconte à la 1re personne le destin tragique de Zelda Fitzgerald, l'épouse de l'écrivain américain Francis Scott Fitzgerald. d'une écriture élégante, il réussit à ne pas faire une biographie fictive supplémentaire sur ce personnage mythique mais à peindre au contraire le portrait sensible d'une jeune femme tourmentée, condamnée à vivre dans l'ombre du grand écrivain.
Nancy Huston en a déjà fait état dans un magnifique essai : Journal de la création, que je vous recommande aussi...
la surprise est venue avec le prix Renaudot atribué à Daniel Pennac pour Chagrin d'école, ouvrage absent de la sélection. il a fallu 10 scrutins pour que ce livre recueille 6 voix contre 5 à Christophe Donner qui avait été sélectionné pour Un roi sans lendemain.
Daniel Pennac, 62 ans, a été choisi alors même que son dernier livre ne figurait pas parmi les 5 ouvrages retenus dans la dernière sélection de ce prix. le jury Renaudot avait déjà fait de même en 2004 en attribuant son prix à Irène Némirowsky, auteur du roman posthume Suite française, décédée en 1942 à Auschwitz.
Pennac, écrivain à suuccès, reçoit pour la 1re fois un des grands prix littéraires de l'automne. dans son livre autobiographique, Pennac, ancien professeur de français, raconte la blessure d'avoir été, des années plus tôt, cancre.
"Si l'on guérit de la cancrerie, on ne cicatrise jamais tout à fait des blessures qu'elle nous infligea", écrit-il.
Ce sont les suites difficiles d'une maladie qui perturbent d'abord l'élève Pennacchionni - son vrai nom -, qui bénéficie pourtant d'un milieu familial favorisé avec notamment un père polytechnicien. ce seront finalement 3 professeurs et 1 étudiante en hypokhâgne qui redonneront sa confiance en lui au jeune Daniel.
il a déjà été l'auteur d'un essai de réflexion autour de l'éducation Comme un roman et il a signé de nombreux ouvrages pour la jeunesse ainsi que des livres illustrés. ne parlons pas de la célèbre saga centrée autour de Benjamin Malaussène, entamée avec Au bonheur des ogres en 1995...
enfin, le prix Renaudot du meilleur essai a été remis à Olivier Germain-Thomas pour Le Bénarès-Tokyo.
09:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
05 novembre 2007
sur le trône
ma merveilleuse amie (un brin allumée je le conçois...) Cez m'a "tagguée" encore :
je dois avouer quelle princesse j'aurai aimé être...
tout comme elle, j'ai eu une pensée pour :
et puis, non...
si j'étais une princesse, je serais "elle" :
et en action ça donne cela :
vous la reconnaissez ?
princesse Nausicaa
maintenant je passe le relais à
- Roxane Marie
- Cheyenne
- Béatrice
- Jill
- Marie Zim
allez, les filles, aux confidences...
09:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (28)
04 novembre 2007
couleur Tahiti
voilà le premier roman de Aethilla éditions, écrit par Roxane Marie Galliez : couleur Tahiti
j'ai de la chance, la vraie, celle qui caracole en perles d'or, et j'ai lu ce magnifique texte.
si vous voulez le commander, il faut se rendre sur son site.
j'ai tout dit ?
non... voyez vous-mêmes...
23:48 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
laine de verre
ne me demandez pas pourquoi (moi même ne le sais pas) mais ce soir, je voulais parler poésie.
et j'ai choisi Paul.
Verlaine.
à cause de Paul (prénom que j'aime beaucoup).
à cause du vert, des verres, de l'envers...
et de la laine...
que toujours je tricote.
maille en mousse.
maille envers.
en Ver...laine
Paul Verlaine
et ce poème que je glisse doucement si doucement dans la nuit qui s'avance, ce poème pour partager du beau du chaud du précieux.. :
Clair de Lune
Votre âme est un paysage choisi
Que vont charmant masques et bergamasques
Jouant du luth et dansant et quasi
Tristes sous leurs déguisements fantasques.
Tout en chantant sur le mode mineur,
L'amour vainqueur et la vie opportune,
Ils n'ont pas l'air de croire à leur bonheur,
Et leur chanson se mêle au clair de lune,
Au clair calme de lune triste et beau,
Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres
Et sangloter d'extase les jets d'eau,
Les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.
et vous, quel poète aimez-vous ?
23:05 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (8)
03 novembre 2007
lettres et mots
et voilà le concours du week-end ! hourra ! j'entends déjà les cris de joie et les morceaux de tarte qui volent...
bon, allons-y posément...
je vous propose d'utiliser des lettres pour faire des mots, des phrases.
normal me direz-vous, c'est toujours ainsi qu'on procède...
que nenni !
ce que je vous demande c'est d'écrire avec des lettres qui remplacent des syllabes.
exemple : L.F.H.É. = elle est fâchée
(exemple emprûnté à Yak Rivais qui est un pro de ce genre de jeux littéraires...)
c'est bon, c'est compris ?
alors, à vous !
résultat : mercredi matin, comme d'habitude.
21:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (37)
Guitry
à l'occasion du cinquantenaire de la mort de Sacha Guitry (1885-1957), la Cinémathèque à Paris fait revivre cette figure singulière de la vie artistique et intellectuelle française, du 17 octobre au 18 février...
l’idée de cette exposition est née de l’exploration du fonds Lucien et Sacha Guitry, conservé par le département des arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.
alors que les collections de l’avenue Elisée-Reclus étaient dispersées, le secrétaire de Guitry Henri Jadoux a préservé un ensemble important d’archives, acquis par la BNF en 1995. cette masse de documents, pour la plupart inédits, éclaire d’un jour nouveau la pratique artistique de Guitry (trop souvent réduite à une virtuosité superficielle), en approfondissant l’étude de ses méthodes de travail. Surtout, elle révèle l’un des moteurs essentiels de sa création : l’admiration.
Sacha Guitry aura été, de son vivant, adulé et admiré, puis jalousé et décrié, calomnié. il connut une traversée du désert, avant d'être réhabilité au milieu des années 50 par un jeune critique, François Truffaut.
avec la Bibliothèque nationale de France, la Cinémathèque organise une grande exposition consacrée à Guitry, dont Noëlle Giret et Noël Herpe sont les commissaires.
écrivain, auteur de pièces et d'opérettes, comédien, photographe et dessinateur, publicitaire de talent, cinéaste bien sûr, collectionneur, admirateur, Guitry sera revisité, de part en part, sous les facettes multiples de son personnage.
cette exposition - « Sacha Guitry, Une vie d'artiste » - fera revivre une des figures artistiques parmi les plus singulières du XXe siècle.
et en cadeau cette citation de lui : "Les mots qui font fortune appauvrissent la langue."
et ce petit film où sa voix traînante, paresseuse et si pleine nous revient en pleines oreilles... :
10:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (13)
02 novembre 2007
ma plus belle histoire
j'ai beaucoup hésité... et puis plus.
ce soir, je voulais partager un peu d'elle, alors c'est devenu une évidence...
ce soir...
23:20 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (5)
prix Renaudot
le jury a publié lundi la dernière sélection pour son prix qui doit être attribué le 5 novembre.
romans :
- Christophe Donner : Un roi sans lendemain (Grasset)
- Stéphanie Janicot : Le privilège des rêveurs (Albin Michel)
- Venus Khoury-Ghata : Sept pierres pour la femme adultère (Mercure de France)
- Gilles Leroy : Alabama song (Mercure de France)
- Christophe On-dit-Biot : Birmanie (Plon)
essais :
- Thomas Clerc : Paris musée du XXIe siècle (Gallimard)
- Olivier Germain-Thomas : Le Bénarès-Kyoto (Le Rocher)
- Simone Veil : Une vie (Stock)
il ne reste plus qu'à attendre le 5 pour savoir qui sera l'élu... encore une fois, je ne suis pas dans la sélection... encore quarante ans à patienter...
23:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
01 novembre 2007
tchin !
13:25 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (31)
allo ? oui...
hier, c'était l'incontournable fête d'Halloween.
déguisements macabres, citrouilles creusées et illuminées, araignées suspendues, bonbons à gogo et village rassemblé...
c'est une drôle de fête et voilà des titres de livres enfants sur ce sujet :
- moi, j'aime pas Halloween de Christine Fêret-Fleury
- une histoire d'Halloween de Pierre Tressos
- joyeux Halloween, petit Père Noël de Lewis Trondheim et Alexis Robin
- dans la nuit d'Halloween de Martine Bourre
- sombres citrouilles de Malika Ferdjoukh
mais dites-moi, est-ce aussi une "tradition" par chez vous ?
10:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Elle...
c'est pas beau de copier, je sais...
mais je n'ai pas pu m'empêcher...
trouvé ça sur un blog :
" Je suis une fille maladrOite .. Je suis une fille catastrOphique . Je suis une fille cOmpliquée . Je suis une fille sensible ...Je suis une fille facilement ecOrchable ... Je suis une fille qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense ... Je suis une fille perdue ... Je suis une fille qui a fait beaucOup d'erreur ... Je suis une fille qui ne les a parfOis pas réparées... Je suis une fille qui fait semblant d'aller bien ... Je suis une fille paranoîaque.. . Je suis une fille bOurrée d'impressiOn ... Je suis une fille qui veut s'en aller ... Je suis une fille qui rêve de partir très lOin.. . Je suis une fille qui vOudrait réussir dans la vie ... Je suis une fille qui y arrivera ... Je suis une fille qui doute toujours d'elle ... Je suis une fille qui n'a pas cOnfiance en elle.. . Je suis une fille jalOuse... Je suis une fille qui aime les chOses simples ...Je suis une fille qui cOmprend rien en math ... Je suis une fille qui radOte ... Je suis une fille qui veut devenir quelqu'un ... je suis une fille qui a rencontrée des personne extra..."
et excepté ce qu'"elle" dit pour les maths, si ce n'était pas "elle" ce pourrait être "moi"... ou vous.
c'est vrai, il y a de chacun de nous toutes (je parle pour les filles surtout...) en "elle"...
mais "elle", certainement, on l'aime aussi pour ça. et "elle" ne le sait même pas...
10:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
31 octobre 2007
happy day !
Mary Poppins - Supercalifragilisticexpialidocious
pour une belle journée... et allez hop !!
le premier qui arrive à le dire d'un seul trait sans se mélanger les papilles est invité à boire un coup...
si si !
06:40 Publié dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (10)
ma qué cadavre !!
voilà donc ce que donne notre travail collectif : un beau cadavre exquis (normalement dans la définition, on ne doit pas tenir compte des participations précédentes, alors on retentera quelque chose de plus léger sans lien aucun entre les écrits...) :
---------------
- Alors, mon enfant, vous en pensez quoi ?
Il est là avec ses boucles blondes entourant son visage poupin et, derrière, qui dépassent de ses épaules enrobées, deux ailes d’une blancheur immaculée et d’un soyeux si fragile.
Je ne l’aurai pas rêvé autrement. Il me dévisage, sent mon embarras et se voudrait rassurant. Mais déjà les larmes glissent sur mes joues. Encore. Et toujours cette impression de suffocation. Chercher vite de l’air pour pouvoir à nouveau respirer.
Qu’arrivera-t-il cette fois si je ne respire plus ? Je ne peux plus mourir, c’est certain. Allons, je dois me reprendre. L’air ne manquera plus ici.
- Il m’avait dit qu’il viendrait me kidnapper pour une éternité de bonheur avec lui. Je hoquète et je balbutie. Il m’avait dit ça, oui, mais quand ?
- Vous ne vous êtes pas trompée d’endroit, au moins ?
Je lève les yeux embués de larmes vers la lourde plaque dorée, posée sur la porte d’entrée. « Deuxièmes vies ».
- Non, c’est bien ici qu’on s’était donné rendez-vous. Pour une deuxième vie comme une promesse d’un bonheur enfin accessible. Lui et moi, et rien d’autre. Aucune entrave, aucun autre lien. Pas d’impossible.
- Je comprends... Il y est peut-être, il suffit de le chercher à l’intérieur.
- Mais il m’avait assuré qu’il serait devant la porte, sur un banc, à m’attendre. Eternellement.
- Désolé.
Peut-être suis-je arrivée trop tôt ? Peut-être n’était-il pas encore prêt ?
Peu importe. Désormais, je suis là et j’attendrai qu’il arrive. J’attendrai cette deuxième vie tant souhaitée. C’est mon seul désir, mon seul horizon.
L'ange semble lire dans mes pensées, ce qui somme toute doit être un jeu d'enfant pour un ange. Et de sa voix cristalline il déclare doucement :
- Vous ne pouvez attendre ici mon enfant ! D'autres prétendants à une seconde vie vont arriver. La liste est si longue ! Vous ne pouvez obstruer l'entrée !
- Je vous en prie ! Je me ferai toute petite. Je resterai là, sur ce banc. Je ne bougerai pas. Je ne dirai pas un mot. Je veux juste qu'il me voit quand il arrivera, qu'il sache que je suis allée au bout de ce que nous avions décidé ensemble. Même s'il ne vient que dans dix ans, vingt ou plus...
Les ailes de l'ange se mettent à frémir. Il me regarde avec tendresse. Me sourit.
- Il n'y a pas de banc mon enfant. Il n'y a rien. Que cette porte à franchir et des promesses à retrouver, à tenir.
Et le temps, ah le temps... dix ans, vingt ans, cela ne veut plus rien dire.
Ici, tout n'est qu'un souffle d'étoile...
Même l'amour... Surtout l'amour...
Je regarde l'ange à nouveau, je lui fais le coup de l'oeil mouillé, celui qui marchait si bien sur terre avec mes soupirants :
- s'il vous plait, juste une petite heure. S'il n'arrive pas dans 60 minutes, je passerai la porte, c'est promis mais je l'aurai perdu à tout jamais, je le sais.Je vous en prie, vous pouvez bien me donner ce tout petit délai vous qui avez l'éternité, non ?
Il fronce ces sourcils dorés, Aie ! je redoute sa réaction... mais un doux sourire éclaire son visage (ben mince ici aussi ça marcherait? Je rêve ! )
- Bon juste une heure alors! et ne restez pas plantée là, tenez asseyez-vous sur ce bout de nuage et surtout pas un mot aux arrivants, vous gâcheriez tout !
Je le remercie sans oser lui demander ce que je pourrai bien gâcher et je m'assoie sur le siège céleste en croisant les doigts pour qu'Il arrive vite , très vite !... Je vois déjà une silhouette qui avance, trop petite..., ce n'est pas lui !
La silhouette masculine progresse résolument vers l’ange et même l’interpelle d’une voix nette :
- Puis-je entrer ?
- Soyez le bienvenu.. .Mais d’où venez-vous donc ainsi ?
- Du village. Je me suis un peu attardé et…
Dans l’émotion que lui cause la vue de l’ange, le nouvel arrivant s’interrompt .Troublé et joyeux d’accéder à un nouveau départ, il a tellement hâte maintenant, qu’il a oublié de saluer.
- Montez …dit simplement l’ange, avec une bonne grâce si douce et si accueillante que l’homme était touché.
- Vous allez ouvrir la porte de la seconde vie.
L’homme s’est arrêté un moment. Une sorte d’affolement passe dans son cerveau surexité et je le vois pâlir. Emporté par un besoin de sincérité, il balbutie :
- J’espère que je vais réussir… J’ai compris …mais malgré tout…
- L’inquiétude au fond de votre cœur est naturelle. L’ange lui prit la main et la porta à ses lèvres.
- Vous vous habituerez vite à un autre genre de vie, et vous vous demanderez bientôt comment vous avez pu supporter.
- Alors…le moment est venu pour moi de m’avancer.
- Oui, si cela vous plaît
- Je suis prêt
Tandis que l’homme reprenait sa marche d’un pas ferme et souple sur le tapis de perles d’eau, il ne m’avait pas aperçue, je me suis avancée jusqu’au bord de l’embrasure du nuage. Autour de lui, l’ange le guidait pour manœuvrer la lourde porte dorée. Un moment encore … un nuage passait devant mes yeux et il me semblait que des milliers de pétales de lumière formaient un rideau… Et, soudainement j’aperçois la porte entrouverte. Le hall se prolonge par une sorte de galerie merveilleusement décorée et garnie de livres rares. Des ouvertures immenses donnent sur un jardin au delà duquel s’étend un lac… Quand tout à coup une voix chaleureuse m’appelle.
Je n'en crois pas mes oreilles! C'est donc lui qui s'approche? Absorbée par le spectacle de ce corridor ouvert vers une "deuxième vie", je ne l'avais pas vu arriver. Pourtant c'est bien lui, exact au rendez-vous. Avec juste quelques minutes de retard. Il était de coutume de dire dans le monde des vivants que c'étaient toujours les femmes qui se faisaient attendre. Et là, mon empressement semblait avoir fait mentir l'adage. Il est vrai qu'à l'approche de cette porte, nous n'appartenions plus à ce monde des vivants. Nous étions dans une espèce de "No man's land" indéfinissable. Il était là! C'était lui. Jamais dans notre première vie nous n'avions pu ensemble partager le mot "Bonheur". Trop d'obstacles, trop d'interdits, trop de tout... Mais là il était là. Nous n'avions pas encore franchi la porte ni même échangé un seul mot. Mais déjà nous étions réunis. Et pour moi l'expression "Etre sur un petit nuage" prenait soudain tout son sens!
Il me regarde, je le regarde. Cela me rappelle notre rencontre, ces longs échanges de regards muets qui faisaient tout disparaitre autour de nous. Il n'y avait plus que lui et moi. Son regard me rendait belle, si belle. J'avais l'impression d'être unique. Il est confiant, souriant, et là ! Surtout il est là. Ses promesses sont de vraies promesses. Il est au rendez-vous plus beau que jamais, plus tendre et plus doux que je n'aurais oser l'imaginé. Il me tend la main, pour la première fois nos doigts vont se toucher, et nous sommes au paradis, mais nos doigts ne se touchent pas, ne s'effleurent même pas... Pas le temps ! Une main venue de nulle part fait barrage à notre élan. La main d'une autre femme, qui me dévisage avec curiosité.
- Mais... qui êtes-vous ? me demande la belle inconnue.
Qui je suis ? En voilà une question ! D'où sort-elle cette ingénue aux ailes transparentes et aux cheveux si longs ? Et quel toupet de venir ainsi troubler nos émois !
C'est alors qu'il intervient, presque gêné et s'adresse à la femme qui continue à me dévisager :
- Toi ? Toi ici mon ange ? Mais... comment est-ce possible ? Je te croyais morte depuis toutes ces années !
- Mais je l'étais ! répond la femme. Depuis je t'attends ici ! Tu m'avais promis une deuxième vie, un bonheur sans faille, un paradis... Tu en a mis du temps à arriver !...
Le saisissement de mon ami était tel qu’il s’arrêta involontairement. La jeune femme, remarquablement jolie, portait une somptueuse robe encore constellée de joyaux et semblait fort prévenue contre lui.
-J’attends donc de renouer avec notre passion, notre bonheur ancien et nos plaisirs.
Ces mots s’étaient échappés impétueusement de ses lèvres, avec une force qu’elle ne se connaissait pas. Il l’examinait avec une attention discrète, sachant ne rien laisser paraître de ses sentiments. Si belle se disait- il, les descriptions de mes souvenirs restaient au –dessous de la vérité…
Mais les contrastes déconcertants de sa nature étaient bien faits pour désemparer nos âmes, même ici …Je cherchais à saisir un mot qui m’éclaira dans mon inquiétude et l’ange capta mon désarroi. Une lueur joyeuse vint éclairer les prunelles de ses yeux.
- Mes amis, vous ne parvenez jusqu'ici qu'après avoir su traiter vos affaires antérieures avec justice. Ce qui s’est passé hier, il est évident que la question se trouve enterrée. Dans votre seconde vie, vous n’allez pas reprendre le même chemin.
Cette nouvelle produisit chez nous tous une impression complexe. Certes, nous arrivions sans valise, mais il restait pénible de réveiller certains souvenirs, et les allusions ne nous procuraient plus qu’une gêne profonde. Mon cœur serré se dilata un peu à la pensée de la tâche nouvelle qui m’attendait, et qui attendait chacun de nous.
- Tant mieux ! Je serais au regret de vous causer une désillusion, dit-il de ce ton mi-sérieux, mi-railleur qui laissait toujours ses interlocuteurs perplexes. Et un sourire exquis éclaira son visage.
Peu à peu l’embarras de tout à l’heure s’atténuait, disparaissait.
Cet aparté pénible mit mon esprit en alerte. Un élan irrépressible me poussa à avancer la main vers la jeune femme pour la toucher. Dès que mes doigts eurent effleuré son poignet, un nuage de fumée s'éleva et tout disparut autour de nous. Je me retrouvais face à mon amour devant la grande porte fermée. L'ange souriait béatement comme seuls savent sourire les séraphins joufflus. Je l'interrogeais du regard. Tout n'était qu'illusion, me dit-il en guise de réponse. Je commençais à me demander si j'avais eu raison d'avaler la petite pilule rose qui m'avait transportée pour cet improbable rendez-vous. Mais une troupe joyeuse de nouveaux arrivants me tira de mes reflexions : Des baladins aux hardes colorées s'avançaient au sons des tambourins. Qu'ils étaient beaux, gais et habiles : acrobates, montreurs d'ours, magiciens, danseuses gitanes faisaient mille pirouettes et arabesques légères. La porte se mit à grincer et s'entrouvrit.
Le ciel prenait des allures de cour des miracles…Les femmes suivaient avec des corbeilles en osier tressé. Des fleurs et des pétales y avaient été préparés. Des poètes, saltimbanques entre les nuages, ont entonnés des chants. Alors des notes joyeuses éclataient et se propageaient dans la splendeur de notre ciel. Les nuages y brodaient de grandes fleurs délicates sur les soieries tendues, bleues et azurées.
Pendant quelques secondes, ses yeux sombres, ensorcelants et dominateurs se tinrent fixés sur moi. Il avait certainement toute conscience de son pouvoir…En étendant la main, il se saisit délicatement d’une rose rubi magnifique et……
- S’il te plaît, elle est pour toi...
- Merci, merci beaucoup répondis-je. Comme je m’en voulais de ne pas trouver les mots…
Etait-il possible que mon ami me révèle ici des horizons insoupçonnés !
- Eh oui, reprit-il, comme devinant ma pensée. Je deviens lyrique et …sentimental ! mais pas trop !
- Ah, vraiment…Je n’en reviens pas ..
- Et moi non plus, du reste. Voyons, soyons sérieux.
Et nous parlions… Non plus d‘une fleur, mais de musique à présent. Le silence ne tombait plus entre nous. Nous étions sur le seuil de la porte.
- Comme cette musique est entraînante…
- Puis-je te réserver une danse demande-t-il d’une apparence timide ?
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pour le podium, je vous mets tous en 1re place : Marie Zim, Capucine (quel plaisir cette nouvelle recrue !), Gérard, Jill.
parce que l'histoire finale est très belle même si assez drôle, parce que c'est le dernier jour du mois (record de visites sur mon blog bien battu - 2340 -), que c'est le jour d'Halloween et que voilà...
pour une fois, tous ensemble, tous... sur la plus haute marche.
merci encore.
05:40 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)